Exemples de questions: hypo-hyper-micro Flashcards
Sachant que la pression atmosphérique est de 250 mm Hg au sommet du mont Everest (8848 m) et connaissant la pression en O2 de l’air inspiré, la pression partielle en O2 à 8848 m est d’environ 52 mm Hg.
Vrai
La capacité de diffusion pulmonaire est un facteur limitant les échanges gazeux en altitude.
Faux
Si la résistance à l’air diminue avec l’altitude, la vitesse de course augmente.
Vrai
La diminution de la pression alvéolaire en O2 en fonction de l’altitude n’affecte pas la saturation artérielle de l’hémoglobine en O2.
Faux
A. Concernant les adaptations à l’altitude de certaines variables cardiorespiratoires au repos, veuillez indiquer la lettre qui correspond aux propositions vraies.
1. le seul fait d’être en altitude augmente la fréquence cardiaque et donc le débit cardiaque.
2. la ventilation pulmonaire augmente en raison de la seule diminution de la pression en O2 de l’air inspiré.
3. l’augmentation de l’hématocrite est due à la diminution du volume plasmatique (et donc du volume sanguin).
4. la diminution du volume plasmatique est due à la diminution de l’humidité de l’air.
5. la pression en O2 de l’air alvéolaire et la saturation artérielle de l’hémoglobine en O2 diminuent avec l’altitude.
1,2,3,4,5
Concernant les adaptations à l’altitude des variables sanguines au repos et en réponse à un exercice, veuillez indiquer la lettre qui correspond aux propositions vraies.
1. l’augmentation de la concentration en hémoglobine s’avère proportionnelle à l’altitude et donc à l’hypoxie.
2. le phénomène de polyglobulie est généralement observé chez les ethnies vivant en permanence en haute altitude.
3. lors d’un exercice en exposition aigüe en altitude, l’hémoconcentration d’effort traduit une augmentation de la concentration en érythrocytes.
4. lors d’un exercice en exposition chronique en altitude, la diminution de la volémie est tout d’abord responsable de l’augmentation de la concentration en érythrocytes.
5. lors d’un exercice en exposition chronique en altitude, l’augmentation de la sécrétion d’érythropoïétine (EPO) est responsable de la polyglobulie transitoire observée.
1,2,3,4,5
À propos d’un exercice maximal en exposition aigüe à l’altitude, et en vous aidant de vos connaissances, veuillez identifier la lettre correspondant aux propositions vraies.
1. la baisse de la fréquence cardiaque (FC) max s’avère surtout visible dès 4000 m d’altitude et régulière (droite).
2. la baisse de la FC max pourrait être imputable à la diminution de la fréquence des impulsions électriques délivrées par le nœud sinusal suite à l’hypoxie.
3. la baisse de la FC max pourrait également être due à l’augmentation du tonus parasympathique et à la diminution du tonus sympathique.
4. la baisse du débit cardiaque (DC) max est due à la seule diminution de la FC max
5. la baisse du DC max est attribuable à la diminution de la FC max et du VES max
6. la O2max diminue régulièrement de 8 à 11 % par 1000 m, à partir d’une altitude d’environ 1500-1600 m
1,2,3,5,6
Les couleurs les plus sombres (bleu, vert, violet) disparaissent tardivement avec la profondeur.
vrai
Sous l’eau, la pression partielle en N2 augmente d’environ 600 mm Hg tous les 10 m.
Vrai
Pour une même VO2max, la FC en immersion est toujours inférieure à celle mesurée en surface de l’eau
Vrai
En application de la loi de Dalton sur les pressions partielles d’un gaz, lesquelles des propositions suivantes s’avèrent vraies?
1. à 10 m de profondeur, la pression atmosphérique est de 1520 mm Hg et la pression partielle en O2 est de 318 mm Hg
2. à 20 m de profondeur, la pression atmosphérique est de 3040 mm Hg et la pression partielle en O2 est de 636 mm Hg
3. à 20 m de profondeur, la pression atmosphérique est de 2280 mm Hg et la pression partielle en O2 est de 477 mm Hg
4. sous l’eau, la pression atmosphérique et la pression partielle en O2 sont multipliées par 2 tous les 10 m
5. sous l’eau, la pression atmosphérique augmente de 760 mm Hg et la pression partielle en O2 augmente de 159 mm Hg tous les 10 m
1,3,5
À propos des adaptations des principales variables cardiovasculaires à un environnement hyperbare, lesquelles des affirmations suivantes s’avèrent exactes?
1. entre 0 et 10 m de profondeur, la pression atmosphérique est multipliée par 2 et le volume d’air contenu dans les poumons est divisé par 2
2. entre 10 et 20 m de profondeur, la pression atmosphérique est multipliée par 2 et le volume d’air contenu dans les poumons est divisé par 2
3. la simple immersion avec ou sans apnée entraîne une bradycardie de nature réflexe mais celle-ci est plus importante avec apnée
4. cette diminution de FC met en jeu des récepteurs thermosensibles au niveau du visage et plus particulièrement autour des lèvres
5. cette bradycardie s’observe chez tous les animaux à respiration aérienne qui plongent et notamment chez les cétacés
1,3,4,5
La diminution du volume sanguin et donc du volume plasmatique est similaire en vol spatial et en situation micro-gravitaire.
Faux
Augmenté en HDBR a cause de la pression aux barorecpteurs
En situation d’impesanteur, la pression sanguine artérielle augmente de la tête aux pieds.
Faux, c’est l’inverse: augmente des pieds vers la tete
En situation d’impesanteur, lesquelles des affirmations suivantes s’avèrent exactes?
- il y a une redistribution de la masse sanguine dans le système vasculaire, en l’absence de pression hydrostatique
- des volorécepteurs situés dans la paroi des oreillettes réagissent à cette “surcharge sanguine”, comme s’il s’agissait d’une réelle hypervolémie
- il y a mise en jeu immédiate de réactions rénales et hormonales qui règlent les concentrations en eau et sels minéraux,
- ces modifications se résument en une ↓ d’ADH et d’aldostérone, d’où une ↑ de la diurèse et ↓ du volume sanguin entraînant une ↓ de poids chez la plupart des astronautes
- cette hypovolémie réactionnelle entraîne rapidement un effet inverse qui se caractérise en quelques jours par le retour à la normale des volumes liquidiens et la stabilisation du poids de l’astronaute
1,2,3,4,5