Examen septembre 2015 Flashcards
Q1. Schématisez le fonctionnement cognitif selon A. Beck
Schéma cognitif
Situation Pensée automatique
Comportement Emotion
Résumez la perspective de G. Canguilheim sur la question du normal et du pathologique
Une des thèses centrales de G. Canguilhem, c’est que le pathologique n’est pas le contraire de la norme mais le contraire de la santé. Or, qu’est-ce que la santé ? La santé exprime un certain rapport de l’être humain à sa vie, c’est un rapport vécu. G. Canguilhem cite à plusieurs reprises la définition qu’en donne le chirurgien René Leriche : “La santé, c’est la vie dans le silence des organes”. La maladie brise précisément cette évidence, ce rapport au corps non questionné parce que non problématique. C’est pourquoi la maladie doit d’abord être appréhendée à partir de la subjectivité du malade et de sa singularité. G. Canguilhem, plus tard, écrira ainsi : “Il n’y a pas de science de la santé … Santé n’est pas un concept scientifique, c’est un concept vulgaire” sur la technique, en l’occurrence de la physiologie sur la thérapeutique. Pour G. Canguilhem, la maladie est une réalité individuelle qui se rapproche à un individu singulier. Il faut donc réévaluer le rapport qui existe entre la médecine et le patient : “ C’est donc bien toujours en droit, sinon actuellement en fait, parce qu’il y a des hommes qui se sentent malades qu’il y a une médecine, et non pas parce qu’il y a des médecins que les hommes apprennent d’eux leurs maladies”. On ne peut donc pas penser de maladie sans malade. Plus encore, sans hommes malades, il n’y aurait peut-être pas de science des fonctions vitales, de physiologie c’est “la maladie (qui) nous révèle des fonctions normales au moment précis où elle en interdit l’exercice”. Le vivant ne doit pas être appréhendé comme un simple mécanisme qui réagirait mécaniquement aux contraires. Le vivant pour G. Canguilhem se définit précisément par sa normalité, c’est-à-dire par sa capacité à créer des normes qui l’individualise.
C’est à partir de la normalité qu’on peut saisir ce qui distingue le normal et le pathologique. La normalité est étroitement liée à la normativité, à la capacité de poser des normes. Le pathologique au contraire se définit par une réduction de cette normalité : il n’est pas absence de norme (et c’est pourquoi il n’est pas le contraire du normal) mais il réduit à une norme unique de vie. Or, être en bonne santé, c’est pouvoir se confronter à des situations nouvelles et même se permettre de tomber malade. Par contre, être malade, c’est avoir un milieu de vie rétréci, c’est devoir se ménager. On peut être différente. On ne peut donc pas comprendre le normal et le pathologique indépendamment du milieu dans lequel l’être vivant évolue. C’est par rapport à un milieu qu’un vivant peut être dit normal si ses normes de vie lui permettent de se maintenir et de se reproduire. La moyenne ne définit donc pas la norme contrairement à ce que pouvait par exemple penser le scientifique Adolphe Quételet.
Définissez la notion d’empathie
L’étymologie grecque du terme empathie signifie “ce qu’on éprouve dedans”. L’empathie renvoie donc à la faculté de ressentir ce que l’autre ressent, de comprendre son monde intérieur dans une sorte d’appréhension intuitive.
Différenciez les méthodes qualitatives et les méthodes quantitatives de la recherche en psychologie clinique en vous basant sur leurs principaux apports et limites
Méthodes qualitatives
- Apports -> Limites
1. Comprendre des opinions, croyances, vécus émotionnels et comportements - > Critères d’objectivité de l’analyse
2. Rend compte de la complexité subjective d’un individu en contexte - > Comparaison et généralisation des résultats
3. Exploration de thèmes inattendus - > Biais de désirabilité sociale
Méthodes quantitatives
- Apports -> Limites
1. Mesurer des opinions, croyances, vécus émotionnels et comportements - > Biais de désirabilité sociale
2. Critères d’objectivité de l’analyse - > Ne rend pas compte de la complexité subjective d’un individu en contexte
3. Comparaison et généralisation des résultats -> Peu d’exploration de thèmes inattendus
⇒ Méthodes complémentaires pouvant être combinées
Q5. Quelles sont les activités spécifiques du métier de psychologue clinicien ?
1. activités exercées . enseignement . recherche . conseil 2. techniques employées . psychanalyse . psychothérapie verbale . psychothérapie corporelle . psychothérapie à médiations artistiques (art-thérapie …) . animation de groupe (psychodrame …) . autres 3. publics concernés . enfants . adultes . couples . familles . groupes . salariés d’entreprise
Q6. Quelles sont les spécificités du métier de psychologue clinicien exercé en libéral ?
L’exercice du psychologue en libéral se pratique généralement en cabinet privé, avec essentiellement des activités de bilans psychologiques et / ou de suivis psychothérapeutiques. Le statut de professionnel libéral implique de gérer son cabinet en assumant les responsabilités et charges attenantes à ce cadre d’exercice.