Examen septembre 2014 Flashcards

1
Q

Q1. Décrivez l’expérience d’Ivan Pavlov sur le conditionnement classique. Expliquez en quoi John Watson s’est en inspiré pour étudier le conditionnement de la peur

A

Au cours des années 1890, Pavlov réalisa une expérience sur la fonction gastrique du chien en recueillant les sécrétions d’une glande salivaire pour mesurer et analyser la salive produite dans différentes conditions en réponse aux aliments. Ayant remarqué que les chiens avaient tendance à saliver avant d’entrer réellement en contact avec les aliments, il décida d’investiguer plus en détail ce phénomène :
1. Avant le conditionnement
- stimulus inconditionnel => réponse inconditionnel
- stimulus neutre => pas de réponse conditionnelle
2. Pendant le conditionnement
- stimulus conditionnel + stimulus inconditionnel => réponse inconditionnelle
3. Après le conditionnement
- stimulus conditionnel => réponse conditionnelle
Watson est célèbre pour avoir réalisé une expérience sur le conditionnement de la peur (le cas du petit Albert) qui expliquerait le développement des phobies. Dans un premier temps, Watson présente à Albert (11 mois) une souris blanche (stimulus neutre, SN) sans déclencher chez lui d’émotion de peur (réponse neutre, RN). Dans un second temps, il représente la souris (SN) en provoquant un bruit violent (stimulus inconditionnel, SI) qui suscite une forte réaction de peur chez Albert (réponse inconditionnelle, RI). Après plusieur essais, Albert associé la souris au bruit violent. La souris devient alors un stimulus conditionnel (SC) qui entraîne systématiquement une réponse conditionnelle de peur (RC). Le comportement de peur généré par cette expérience s’est ensuite généralisé à d’autres stimulu (lapin blanc, barbe du père Noël, etc …), ce qui a permis de mettre en évidence une des lois fondamentales du conditionnement : la généralisation.

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2
Q

Q2. Citez et décrivez les 3 différents types d’interventions verbales du psychologue dans un entretien clinique

A

BLANCHET (1992) distingue 3 types d’interventions expansionnelles susceptibles de relancer les propos de l’interlocuteur (= relances). Elles visent à faire développer par celui-ci des thèmes qu’il a précédemment abordés. Elles sont chacune des effets spécifiques attendus sur le discours de l’interlocuteur.

Les déclarations
Le psychologue fait connaître son propre point de vue à l’interlocuteur.
- la complémentation : il s’agit de déductions partielles élaborées à partir du discours de l’interlocuteur ;
- l’interprétation : il s’agit de déductions élaborées à partir du discours de l’interlocuteur.
La recherche de l’intention est parfois perçue par la personne comme une tentative de maîtrise de son discours et peut entraîner des effets de consentement ou de résistance.

Les interrogations
Le psychologue pose des questions, ouvertes de préférence, qui peuvent aider la personne à développer ou préciser son discours sur un thème particulier. Les interrogations peuvent également faire naître des phénomènes de résistance ou de réactance.

Les réitérations
Les réitérations consistent à répéter un contenu déjà exprimé par le patient. Elles constituent des extractions de contenu et non des ajouts de sens. Elles traduisent une confirmation d’écoute, ainsi qu’une demande d’explicitation.

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3
Q

Q3. Selon vous, quels sont les principaux points communs et différences entre la psychologie clinique et la psychanalyse ?

A
Selon Pédinielli (1994), la psychologie clinique se distingue bel et bien de la psychanalyse même si ces disciplines partagent en partie un corpus théorique et méthodologique.
Selon Lagache (1951), “l’approche psychanalytique peut être considérée comme une variété de psychologie clinique, si l’on définit celle-ci plus largement par l’étude approfondie des cas individuels ; une étude psychanalytique porte en effet sur une personnalité individuelle, son histoire, son entourage, sa conduite, certains ont même assimilé psychanalyse et psychologie clinique. Mais cette assimilation méconnaît des différences importantes (…). Le but de la psychanalyse est plus spécifique. La psychologie clinique a 4 buts principaux : le diagnostic, le conseil, le traitement, l’éducation. Une psychanalyse est toujours une psychothérapie, c’est-à-dire un traitement reposant sur la relation personnelle du médecin et du patient. Le matériel psychanalytique est aussi plus spécifique. L’observation clinique en médecine et surtout en psychologie est “manoeuvrière” … Le rôle du psychanalyste, au contraire, est de se maintenir dans une attitude de neutralité et de passivité bienveillantes et de garder un silence interrompu par des interprétations choisies. Finalement, c’est surtout le “laissez-faire” qui caractérise l’analyse. L’expérimentation est isolante et tend à mettre en lumière que des relations psychologiques partielles. D’où la difficulté de l’appliquer aux conduites humaines complètes et concrètes”.
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4
Q

Q4. Décrivez les principales activités du psychologue clinicien exerçant dans des structures de santé publiques ou privées.

A

Les activités des psychologues cliniciens dépendent des besoins et demandes émanant des institutions et des usagers : conseil, prévention, formation, bilan psychologique, accompagnement, suivi psychothérapique, recherche, etc … Le psychologue clinicien exerçant en institution à un statut de salarié régi par un contrat de travail. Il est le seul garant du choix des méthodes qu’il utilise, mais il doit pouvoir rendre des comptes sur ces activités à un responsable hiérarchique.

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