Examen mi-session - cours 5 Flashcards
Journaliste de donnée :
sociologie, travaille avec des données, très rare peu de journalistes
regroupement d’information public ou privé pour dresser le portrait d’une situation en particulier
Journaliste d’enquête :
très rare, travail très recherché dans le domaine journalistique
Les contraintes organisationnelles
Selon Alison Carper, la volonté des propriétaires de produire l’information au plus bas coût possible ferait en sorte que :
« the goals of marketing are in conflict with the role that the press should play in a democracy ».
Très grande contradiction entre l’intérêt économique des propriétaires et le rôle du journalisme dans le cadre de notre démocratie moderne
Anne-Marie Gingras constate que « dans leur désir d’être libres [les journalistes] en viennent à considérer leurs contraintes organisationnelles comme des conditions de travail naturelles » et ne cherchent donc pas à les combattre plus qu’il ne le faut, surtout qu’ils craindront des sanctions de la part de leurs employeurs et de leurs collègues.
Modèle du miroir:
La vision de la réalité : Une majorité de journalistes considèrent que ce qu’ils présentent aux citoyens est vraiment la réalité, ce qui arrive réellement et ce qu’est la réalité
On suppose qu’il existe le moins de biais possible ; recherche de l’objectivité
L’effet de bubble ou d’echo chamber peut être dommageable pour l’objectivité journalistique
cette approche témoignerait bien davantage d’un virage vers l’information-spectacle puisqu’elle vise surtout à mettre l’accent sur le « human interest », délaissant ainsi les véritables enjeux
Journalisme de meute :
- Les journalistes en viennent à avoir une sorte d’esprit de meute qui les pousse à agir et traiter les événements de façon très semblable.
- Par conformité, ils en viendront à préférer ne pas avoir une vision trop différente de celle des autres journalistes, de crainte de ne pas avoir « compris » la même chose que les autres.
- Ils préféreront alors s’en remettre à une analyse de la réalité plus conforme aux critères déjà utilisés par les journalistes, soit un accent mis sur les motivations des acteurs politiques et l’utilisation de stratégie.
La formation :
Plusieurs auteurs critiquent le fait que la plupart des journalistes n’ont pas de formation spécifique (par exemple, en science politique).
« la reconnaissance par les journalistes de leur faible maîtrise de questions aussi sensibles dans le traitement de l’actualité ne les conduisait pas forcément à tenter de combler ce handicap ».
La formation d’aujourd’hui est beaucoup centré autour des aspects techniques du journalisme, formation très généraliste
« Les journalistes sont des généralistes dont la seule compétence réelle parfois est la connaissance du jeu politique : l’électoralisme des politiciens, leurs rivalités, etc. Bien des journalistes en viennent à ne plus voir que cette joute pour le pouvoir, et à repousser à l’arrière-plan le contenu même des décisions politiques. »
Le rôle des journalistes:
Les chiens de garde :
Ø Plusieurs journalistes décrivent leur travail comme celui de « watch-dog » visant à protéger les citoyens contre les abus des politiciens.
Cette approche selon laquelle les journalistes vont surveiller les agissements des politiciens afin de déceler toutes traces d’abus ou de corruption, est, depuis quelques décennies, très prisée en Amérique du Nord et de plus en plus présente dans les autres pays occidentaux.
Ex: junkyard journalism
Un contre-pouvoir ?
• Ce rôle [..] embrasse l’idée américaine voulant que les journalistes soient les adversaires du gouvernement - c’est-à-dire des opposants et membres des ennemis - elle s’aligne du côté de l’opposition.
Peu importe qui est au gouvernement, l’idéologie politique du journaliste n’entre pas en compte : il s’oppose à ceux au pouvoir.
Les amis du pouvoir ? :
Ø Noam Chomsky considère que les politiciens et les journalistes font partie de la même clique qui cherche à « endormir » les citoyens pour les pousser à se conformer au système économique actuel
Critique le complexe militaro-industriel, et voit les politiciens comme son défendeur sur la tribune publique
une dynamique très complexe « d’échanges »
entre les journalistes et les politiciens, chacun utilisant l’autre en même temps qu’il se laisse lui-même plus ou moins manipuler (Jean Charron)
Parfois, les politiciens partagent certaines informations privilégiées avec les journalistes pour tester l’acceptabilité sociale de la politique (ballon d’essaie)
L’effet de vidéo-malaise :
les gens utilisent de plus en plus la télévision comme outil de renseignements politiques, mais la participation électorale est toujours en baisse (lecture cynique de la politique)
Le manque de temps
excuse souvent les journalistes de ne s’en tenir qu’aux sources officielles, les rendant plus vulnérables à celles-ci.
Toutefois, des travaux récents démontrent que les pressions de l’organisation des médias exercent bien davantage d’influence sur les médias que leurs sources.