examen final - cours 9 : cognition et intelligence des primates Flashcards
pourquoi les cerveau des primates sont relativement si gros ?
Le cerveau est énergétiquement cher : il absorde 2% de notre poids corporel mais 20% de nos couts métaboliques.
Un gros cerveau fait des compromis et influence les traits d’histoire de vie propres à l’espèce.
Allocation d’énergie : reproduction par opposition à croissance et maintien.
il est peu probable que la sélection naturelle favorise un caractère aussi couteux, à moins qu’elle ne soit adaptative.
Quelles pressions de sélection ont favorisé l’intelligence chez les primates ?
- Facteurs écologiques : associés à la location et la transformation d’aliments inaccessibles
- Facteurs sociaux : associés à la vie de grands groupes sociaux complexes.
quelles sont les facteurs écologiques qui ont favorisé l’intelligence de l’humain ?
a) habiletés cognitives associées à la frugivorie : les primates, en particulier les frugivores, doivent apprendre à évaluer de nombreux types de fruits en termes de maturité, de toxicité et de contenu nutritionnel.
• Ils ont besoin d’une bonne mémoire, car les fruits sont concentrés dans le temps et l’espace
• Ils peuvent avoir besoin de former des cartes mentales de grands domaines vitaux.
b) habiletés cognitives associées aux aliments extraits : les primates dépendant d’aliments extraits qui nécessitent des techniques de transformation complexe.
• Ex : noix, mollusques, fourmis, termites, racines, tubercules.
• Les aliments extraits sont précieux et ont tendance à être riche en protéine.
Preuve que l’intelligence chez les primates est liée aux aliments extraits : les singes capucins sont des fourragers très extractifs et considérés comme les plus intelligent parmi les primates Néotropicaux.
quelles sont les facteurs sociaux qui ont favorisé l’intelligence de l’humain ?
L’intelligence est liée aux pressions concurrentielles de la vie en groupe.
• Concurrence pour la nourriture, les compagnons, les partenaires de toilettages.
• L’intelligence est nécessaire pour établir des liens sociaux qui déterminent les coalitions et les possibilités d’accouplement.
L’évolution de la vie en groupe fourni un contexte pour des interactions complexes.
Au fur et à mesure que la taille du groupe augmente, il devient plus difficile de garder une trace des relations et de maintenir les liens sociaux.
La capacité de naviguer dans un monde social complexe peut avoir récompensé la souplesse comportementale et aurait pu favoriser l’expansion des parties du cerveau liées à l’apprentissage et la planification.
qu’est ce que l’hypothèse de l’intelligence sociale ?
la taille relative élevée du cerveau et l’intelligence élevée chez la plupart des primates est une adaptation évolutive aux pressions sélectives d’une socialisation complexe et de la vie dans de grands groupes sociaux.
La sélection naturelle favoriserait la capacité de :
• Former des coalitions et des alliances
• Former des hiérarchies de dominance
• Réconcilier les conflits
• Tromper les autres et détecter la tromperie
• S’engager dans la réciprocité
• Garder une trace de ses propres relations sociales et de celles des autres.
est-ce que les facteurs écologiques et les facteurs sociaux s’excluent ?
En réalité, ces deux hypothèses ne s’excluent pas mutuellement, mais ont des prédictions différentes :
L’hypothèse écologique prédit que le pourcentage de fruits dans le régime alimentaire, la taille du domaine vital et l’utilisation relative de la recherche de nourriture extractive devraient être positivement corrélés à la complexité cognitive.
L’hypothèse de l’intelligence sociale prédit que la complexité cognitive devrait être corrélée positivement à la complexité sociale. Taille d’un grand groupe signifie plus de relations sociales à suivre.
Comment définissons-nous la complexité cognitive et l’intelligence ?
La mesure la plus courante est la taille relative de la partie néocortex du cerveau.
quelles sont les trois parties du cerveau ?
- Cerveau postérieur : cervelet, pont et medulla oblongata. = Contrôle les fonctions de base comme la respiration et la coordination.
- Cerveau moyen : commande l’entrée sensorielle
- Cerveau antérieur : la plus grande partie est divisée en hémisphères et lobes = contrôle les fonctions cognitives supérieures.
qu’est ce que le ratio néocortex ?
Ratio du néocortex = volume du néocortex/volume du reste du cerveau
Le cerveau antérieur présente la plus grande diversité en taille et en plis
Les neurones sont concentrés dans la couche externe, le cortex cérébral.
Le néocortex fait partie du cortex cérébral et est considéré comme la partie la plus récemment évoluée. Le néocortex des mammifères couvre presque tout le cerveau antérieur
selon l’étude de Dunbar sur l’hypothèse du « cerveau social » : est ce qu’Il y a une preuve que l’intelligence chez les primates est liée à la complexité sociale ?
Dunbar a compilé les données de 25 espèces de primate sur la taille du néocortex, l’alimentation et la taille du groupe.
L’étude a révélé que :
• la taille du groupe est corrélée positivement avec un néocortex plus grand
• il n’y a pas de corrélation entre le régime alimentaire et la taille du néocortex
Soutient donc l’idée que l’intelligence élevés des primates a évolué plus en raison de la vie sociale que de facteurs écologiques
qu’est ce que l’étude comparative du cerveau fait ?
Elles appuient plus d’une hypothèse. Soutien de l’hypothèse de l’intelligence sociale, soutien l’hypothèse écologique, l’hypothèse de l’innovation = un mélange d’intelligence sociale et écologique.
Il peut y avoir des variables confondantes : la taille du groupe (utilisée dans les ters d’hypothèses de l’intelligence sociale) et la taille du domaine vital (hypothèses écologiques) sont corrélés. Ce qui suggère que l’on peut ne pas être en mesure de dire avec certitude si les gros cerveaux sont dus à des facteurs d’intelligence sociale ou des facteurs écologiques
Il y a aussi des exceptions : les grands singes vivent souvent en petits groupes, mais ont de plus grands ratio cerveau/néocortex que les autres primates.
Donc les données appuient plus d’une hypothèse : la réponse à l’intelligence élevée chez les primates est probablement une combinaison de facteurs sociaux et écologiques qui ont conduit à l’évolution des grands cerveaux.
selon Dorothy Cheney & Robert Seyfarth et leurs experimentations de play-back avec des singes vervet, les primates non humains connaissent ils les relations de parenté avec les tiers ?
Ils ont joué avec un magnétophone les appels de détresse d’un juvénile spécifique
- La mère a répondu aux appels = reconnait sa propre famille
- D’autres femelles du groupe ont regardé la mère lorsqu’elles ont entendu les appels = reconnait les liens de parenté particuliers des autres individus.
Sur des babouins : Hiérarchie de dominance : ils jouaient les grognements des individus dominants et les aboiements des individus subordonnés dans des séquences inattendues et ont observé les réponses.
Dans des babouins : hiérarchie de dominance : par exemple, si les rangs A, B, C, D, ils joueraient un grognement C et un aboiement B juste après. C’est inattendu parce que B devrait être celui qui grogne et C devrait être celui qui aboie.
• Il en résulte que les autres membres du groupe sont plus attentifs dans ce cas. Cela signifie qu’ils reconnaissent les rangs relatifs de leur groupe et qu’ils observent cette séquence inhabituelle de vocalisation.
Pourquoi les singes voudraient-ils comprendre les relations avec les tiers ?
Parce que le fait de connaître les relations avec des tiers peut aider à évaluer les partenaires de la coalition (c.-à-d. le besoin de connaître les relations pour savoir qui vous soutiendra et qui est un ami de l’agresseur
qu’est ce que la théorie de l’esprit ?
C’est la capacité d’attribuer des états mentaux (comme les croyances, les intentions, les émotions, les connaissances) à soi-même et aux autres.
• Comprendre que l’état mental des autres peut différer
qu’est ce que l’intelligence machiavélique ?
une forme d’intelligence impliquant la tromperie tactique, par laquelle les individus perçoivent le monde à travers leur propre perspective et celle des autres, et ajustent leur comportement pour améliorer leur propre fitness biologique.
• La capacité de tromper suggère la capacité d’attribuer des états mentaux à d’autres (présence de la théorie de l’esprit)
D’autres ne voient pas nécessairement ce que tu vois ou savent ce que tu sais. La prise de conscience de cet état permet à des individus informés de manipuler les autres à leur avantage. L’intelligence machiavélique exige qu’un individu réfléchisse à ce qu’un autre individu pourrait penser.