Cours 6 - théorie des histoires de la vie Flashcards

1
Q

quels sont les traits d’une histoire de vie rapide ?

A
"stratégie R"
reproduction tot
petit corps
petit cerveau
gestation courte
grande portées
taux de mortalité élevé
courte durée de vie
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2
Q

quels sont les traits d’une histoire de vie lente ?

A
"stratégie K"
reproduction tard
grands corps
grands cerveaux
gestation longue
petites portées
taux de mortalité faible
longue durée de vie.
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3
Q

quelle histoire de vie on les primates ?

A

En général, les primates ont une longue histoire de vie. Mais il y a des variations entre les primates

  • Strepsirrhiniens : leur histoire de vie est relativement rapide par rapport aux Haplorrhiniens
  • Singes : leur histoire de vie est plus lente que celle des Strepsirrhiniens mais plus rapide que celle des grands singes
  • Grands singes : une histoire de vie très lente.

Pour leur taille, les primates vivent longtemps et atteignent leur maturité sexuelle tard

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4
Q

à quoi sert la théorie des histoires de la vie ?

A

Voir comment la sélection naturelle et d’autres forces évolutives ont façonnées le déroulement des événements clés de la vie d’un organisme afin d’optimiser sa survie et de maximiser le nombre de descendants qui survivent.

  • Stade de développement de la petite enfance et de la juvénilité (ex : le sevrage)
  • Maturité sexuelle
  • Première reproduction
  • Nombre de descendants et degré d’investissement parental
  • La sénescence (vieillir)
  • Mort
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5
Q

naissance et petite enfance : qu’est ce qu’une naissance altriciale ?

A

sous-développer à la naissance, impuissance physique à la naissance.

  • altriciale : strepsirrhiniens
    + altriciale : Haplorrhiniens
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6
Q

naissance et petite enfance : qu’est ce qu’une naissance précoce ?

A

bien développé à la naissance

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7
Q

comment est la naissance chez les primates en général ?

A

Les naissances ne sont généralement pas assistées. Les humains en font exception, mais des naissances assistées sont rapportées chez d’autres primates comme chez les colobinés et les callitrichidés.

donne naissance à un seul nourrisson à la fois

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8
Q

comment est la petite enfance chez les primates en général ?

A

que les nourrissons utilisent leurs mains les aide à tenir les poils de leur mère, mais ils ont quand même besoin d’être soutenus lorsqu’ils sont très jeunes.

Lorsque les nourrissons ne sont pas « parked » (ce qui est fait par plusieurs strepsirrhiniens), ils sont portés tout le temps. Cela donne aux nourrissons des occasions continue d’apprendre par l’observation et l’expérience.

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9
Q

qu’est ce que le dilemme obstétrical chez les humains ?

A

Les humains ont un cerveau et une tête très volumineux mais aussi un canal de naissance étroit (compromis dû à l’évolution de la bipédie). Les bébés humains sont impuissants parce qu’ils naissent prématurément pour s’échapper avant d’avoir dépassé le pelvis de la mère dont l’expansion est empêchée par la sélection naturelle pour la bipédie. Cela rend l’accouchement très difficile.

Plusieurs suppositions sont faites au sujet de l’accouchement humain, qui ont été liées au dilemme obstétrical
• Naissance précoce (nourrissons très altriciale)
• Les plaques crâniennes du nourrisson ne sont pas fusionnées à la naissance
• Os pelviens flexibles
• Accouchement assisté (sage-femme/obgyn

Il n’y a aucune preuve qui existe un compromis entre la bipédie et l’anatomie pelvienne. Rien ne prouve que les femelles humaines sont moins douées que les mâles pour être bipèdes. Tous les types de pelvis à travers le monde son bon en bipédie

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10
Q

qu’est ce que l’hypothèse métabolique de l’altricialité humaine ?

A

Une alternative au dilemme obstétrical :

La grossesse humaine prend fin lorsque le fœtus ne peut plus continuer à grandir à l’intérieur de la mère, contrainte par son métabolisme

• Lorsque ce seuil métabolique est atteint, la mère ne peut plus répondre aux besoins énergétiques croissants du fœtus, la naissance doit avoir lieu pour que le fœtus puisse continuer à grandir, plutôt que de mourir de faim ou d’étouffer en elle

Oui, les femmes ont encore besoin d’aide pour accoucher. Mais cela est également conforme au fait que nous avons besoin d’aide en ce qui concerne les soins aux nourrissons. L’aide à l’accouchement est peut-être davantage liée à notre dépendance à l’égard de la coopération.

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11
Q

qu’est ce que l’aménorrhée de lactation ?

A

C’est l’infertilité post natale temporaire qui survient lorsqu’une femelle aménorrhéique ( non menstrué, non ovulant) et allaite. La stimulation mécanique du mamelon par le nourrisson est le stimulus qui initie et maintien l’état de l’aménorrhée de lactation.

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12
Q

qu’est ce qui entraine les variation dans le modèle de lactation ?

A

Les habitats des primates sont saisonniers et il y a des périodes de disponibilité alimentaire élevée et faible. Il y a des différences dans la lactation entre les espèces de primates ou les nourrissons sont habituellement sevré dans l’année et les espèces ou les nourrissons sont sevrés après 1 an ou plus.

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13
Q

comment se défini la lactation chez les espèce où les nourrissons sont sevré durant l’année ?

A

Il y a un pic de lactation qui varie en fonction de la disponibilité alimentaire

Les mères chronomètrent leur effort de lactation de façon à ce que le pic de lactation coïncide avec l’une ou l’autre :
1. La saison de la plus grande disponibilité alimentaire, pour profiter d’une meilleure nutrition qui peut soutenir la synthèse du lait maternel

  1. La saison de la plus petite disponibilité alimentaire afin que le nourrisson puisse être sevré pendant la saison de la plus grande disponibilité alimentaire, ce qui peut maximiser les chances de survie pour le sevrage

Strepsirrhiniens et la plus part des signes du nouveau et de l’ancien monde

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14
Q

comment se défini la lactation chez les espèce où les nourrissons sont sevré après 1 an ou plus ?

A

Pour les espèces où les nourrissons dépendent du lait pendant quelques années, ce n’est plus une bonne stratégie pour les mères d’avoir un pic de lactation
• Pendant plusieurs années, son lait devrait monter et descendre plusieurs fois, ce qui n’est pas physiologiquement faisable
Chez les espèces où l’enfance dure plus d’un an, l’effort de lactation maternelle est plutôt stable et constant, et la synthèse du lait montre une continuité au cours des années jusqu’au sevrage

certains singes du nouveau monde et de l’ancien monde, grands singes et humains.

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15
Q

qu’est ce que la socialisation et pourquoi est-elle importante chez les primates ?

A

c’est la modification du comportement par l’observation et l’interaction avec les autres membres du groupe social. ceci commence très tôt dans la vie et peut se produire lorsque les nourrissons jouent et explorent, ou simplement par le biais d’interactions générales.

Altriciale à la naissance, longue période de dépendance et maturation lente sont des traits d’histoire de vie associés aux animaux où la socialisation est une composante importante du fitness

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16
Q

quels sont les agents de socialisation des nourrissons?

A
  1. mère
  2. mâles adultes
  3. Alloparents
  4. Les pairs
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17
Q

comment la mère est un agent de socialisation ?

A

Le lien mère-enfant est très fort et peut persister toute la vie

Par exemple, chez les espèces à philopatrie femelle (comme les macaques japonais), les femelles naissent dans le groupe natal et les mâles se dispersent à l’extérieur du groupe. Ainsi, les bébés femelles, en particulier, ont des liens solides avec leur mère qui durent toute leur vie.

Chez les espèces philopatriques mâles, les mâles restent dans le groupe natal alors que les femelles se dispersent à maturité sexuelle, comme les bonobos par exemple, le lien entre mère et fils peut durer toute leur vie.

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18
Q

comment les mâles adultes sont des agents de socialisation ?

A

Les interactions entre les mâles adultes et les nourrissons ne sont pas aussi bien étudiés

Pourquoi les mâles interagissent-ils avec les nourrissons ?
• La sélection sexuelle et le choix de la femelle (parfois, les femelles préfèrent les mâles qui montrent qu’ils participeraient aux soins du nourrisson, donc si les femelles choisissent de copuler avec des mâles qui sont de bons fournisseurs de soins du nourrisson, alors la sélection sexuelle agirait en conséquence et ferait en sorte que les mâles qui prennent soin des nourrissons soient plus susceptibles de produire plus de nourrissons)

  • Investissement parental
  • Certitude de paternité (lorsque le mâle est vraiment sûr que l’enfant est le sien, il est logique d’investir dans les soins du nourrisson parce que la moitié de ses gènes sont dans le petit).
  • Sélection de parentèle
  • Frères et sœurs, autres parents maternels (si le mâle a un certain degré de parenté avec le nourrisson ou la mère, alors la prestation de soins par le mâle peut s’expliquer par ce degré de parenté partagé)
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19
Q

comment sont les soins parentels des mâles ?

A

Indirects : Tolérance, détection et défense contre les prédateurs, défense des ressources pour le groupe

Directs ; Les soins directs aux nourrissons sont privilégiés lorsque les nourrissons ont besoin d’un niveau d’investissement élevé (p. ex. callitrichidés). Les soins aux nourrissons sont plus élevés lorsque la certitude de paternité est plus élevée (monogamie)

20
Q

qu’est ce que le continuum des interactions entre les mâles adultes et les nourrissons ?

A
  1. soins intensif
  2. affiliation
  3. affiliation occasionnelle
  4. tolérance
  5. utilisation et abus

À l’extrémité extrême du continuum, il y a l’infanticide par les mâles adultes

21
Q

dans le continuum des interactions entre les mâles adultes et les nourrissons, qu’est ce que les soins intensifs ?

A
  • Les mâles passent une grande partie de la journée à s’occuper des nourrissons
  • Les tâches parentales sont partagées : le mâle porte, protège, nourrit (sauf si le nourrisson allaite)
  • Les soins des mâles prennent fin lorsque le nourrisson est capable de bouger de façon indépendante
  • Le plus courant chez les primates monogames et polyandres

Soins intensifs par des mâles callitrichidés ; Les nourrissons passent de 50 à 90 % de leur temps loin de leur mère, portés par leurs pères. Les soignant(e)s autres que la mère fournisse également de la nourriture solide. L’aide est essentielle à la survie des nourrissons

22
Q

qu’est ce que la prolactine ?

A

La prolactine est une hormone qui stimule les glandes mammaires de la mère à produire et sécréter du lait. On trouve également des niveaux élevés de prolactine chez les mâles qui participent aux soins parentaux.

Les niveaux de prolactine paternelle sont une réponse aux signaux hormonaux ou comportementaux des femelles enceintes

23
Q

dans le continuum des interactions entre les mâles adultes et les nourrissons, qu’est ce que l’affiliation ?

A

La plupart des mâles passent une partie de la journée en interaction amicale avec un ou plusieurs nourrissons spécifiques
• Pas de soins intensifs aux nourrissons, mais des relations durables
• Les mâles sont souvent des “amis” spéciaux de la mère

Les nourrissons sont attirés par les mâles et tissent des liens avec eux
• Les nourrissons vont vers ces mâles en période de détresse
• Les mâles sont des “baby-sitters” pendant que les mères sont absentes
• Les mâles protègent les bébés des autres membres du groupe

24
Q

dans le continuum des interactions entre les mâles adultes et les nourrissons, qu’est ce que l’affiliation occasionnelle ?

A

Dans certaines sociétés, les mâles n’interagissent pas beaucoup avec les nourrissons et leur tolérance varie
Certains mâles montrent une affiliation occasionnelle à l’égard des nourrissons. D’autres mâles dirigent rarement des comportements d’affiliation vers les nourrissons, mais les tolèrent quand même

• Exemples : Macaques japonais et rhésus

25
Q

dans le continuum des interactions entre les mâles adultes et les nourrissons, qu’est ce que l’utilisation et l’abus ?

A

Les mâles interagissent d’une manière qui est bénéfique pour eux et qui est potentiellement nocive pour le nourrisson.

Hypothèse du « Agonistic Buffering » = Au cours de rencontres agressives entre mâles, un mâle peut saisir un nourrisson et l’utiliser comme moyen de diminuer l’agression de l’autre mâle. La mère et les autres membres de la famille de la femelle sont entraînés dans la lutte pour soutenir le mâle qui a l’enfant

26
Q

comment les alloparents sont des agents de socialisation ?

A

Les femelles qui sont dans la parenté et les jeunes femelles s’occupent parfois des nourrissons et interagissent avec eux.

hypothèse “learning to Mother” : on croit que des femelles s’occupent de d’autres bébés quand il s’agit de femelle nullipares ou pour avoir des avantages de sélection individuelles.

hypothèse du “maternal relief” = croit qu’on s’occupe du bébé de quelqu’un d’autre pour aider la mère. expliqué par la théorie de la sélection parentèle via la valeur sélective inclusive.

si l’alloparent est génétiquement apparenté s’occuper du bébé d’un autre à des bénéfices pour les deux.

27
Q

quelles sont les 2 généralisations sur l’alloparent ?

A
  1. Les très jeunes nourrissons sont les plus intéressants pour les membres du groupe, et ce sont eux qui sont le plus tenus et portés
  2. Les femelles sous-adultes / jeunes / nullipares sont les plus intéressées aux nourrissons et ce sont elles qui s’occupent le plus des nourrissons des autres
28
Q

qu’est ce que la théorie “Aunting to death” ?

A

Cela se produit lorsqu’une jeune primate femelle sans expérience prend un nourrisson et ne le rend pas à sa mère pendant une longue période de temps. Le type de soins peut commencer en douceur, mais peut devenir maladroit, négligent et agressif au fur et à mesure que le nourrisson se met à pleurer. Si la mère ne peut pas récupérer son nourrisson de l’alloparent pendant une longue période de temps, le nourrisson peut mourir de déshydratation, de faim ou d’une blessure physique grave (p. ex., chute d’un arbre).

29
Q

comment les pairs sont des agents de socialisation ?

A

Les jeunes primates interagissent avec leurs compagnons d’âge. C’est souvent la première fois que le nourrisson interagit avec des individus non apparentés. C’est la première occasion d’acquérir des compétences sociales en dehors du contexte de la parenté

30
Q

quelles sont les causes de la mortalité infantile ?

A
  1. maladie
  2. évènement stochastiques
  3. infanticide
31
Q

quelles maladies causent la mortalité infantile ?

A

Ectoparasites, infections parasitaires gastro-intestinales, Ebola, fièvre jaune, infections respiratoires, autres maladies infectieuses non identifiées

Des babouins Chacma : 50 % de toute la mortalité infantile a été attribuée à des infestations de tiques dans une population.

Des chimpanzés : A Ngogo, Kibale, la plupart des nouveau-nés en 2015-2016 sont morts d’une épidémie de maladies respiratoires (probablement rhinovirus)

32
Q

comment des évènements stochastiques cause la mortalité infantile ?

A

Difficile de déterminer l’impact réel de la prédation sur la mortalité infantile. Les nourrissons sont des proies plus faciles. Certains prédateurs peuvent être incapables de capturer un primate adulte, mais sont capables de prendre un nourrisson

33
Q

que cause les infanticide ?

A

peut être par des mâles et par des femelles :

par des mâles : Un mâle tue un nourrisson qui n’est pas sa progéniture pour avoir accès à la mère pour la reproduction. Se produit chez les espèces où les femelles ont de longues périodes de lactation et subissent une aménorrhée de lactation, lorsqu’il n’y a pas d’accouplement post-partum

Décès du nourrisson = la femelle redevient en œstrus tôt

par des femelles : Une femelle peut tuer le nourrisson d’une autre femelle comme stratégie de compétition reproductive. Un nouveau-né dans le groupe peut signifier qu’il y a moins de ressources alimentaires disponibles pour les nourrissons qui sont déjà nés

  • Ainsi, une femelle peut tuer le nouveau-né d’une autre femelle pour s’assurer que sa propre progéniture ait une plus grande part des ressources alimentaires limitées
  • Exemple : chimpanzés
34
Q

qu’est ce que le sevrage ?

A

Le sevrage est une période précaire dans la vie d’un jeune primate. Les juvéniles doivent être capables de s’alimenter et de se nourrir. Ils n’ont plus de lait maternel sur lequel s’appuyer

• Les taux de mortalité augmentent pendant la période de sevrage, en raison de la difficulté des jeunes sevrés à satisfaire leurs besoins nutritionnels de façon autonome

On pourrait s’attendre à ce que les mères sèvrent un sexe plus tard que l’autre si l’investissement supplémentaire se traduit par une meilleure valeur sélective inclusive maternelle

Les humains ont un âge de sevrage beaucoup plus précoce que prévu pour un grand singe de la taille de notre corps et de notre espérance de vie. Compte tenu de notre taille et de notre espérance de vie, nous devrions de sevrer les enfants à partir de 6 à 8 ans.

35
Q

que sont les humains en tant que reproducteur coopératif ?

A
  1. le recours à l’alloparentant comme stratégie évolutive pour élever les jeunes, en particulier par les frères et sœurs et la parenté maternelle
  2. l’alimentation complémentaire, qui consiste à donner aux nourrissons des aliments pour bébés très nutritifs, faciles à digérer, qui sont des versions hautement modifiées des aliments pour adultes
  3. l’approvisionnement des nourrissons avec ces aliments complémentaires par les parents et les alloparents
  4. l’approvisionnement de la mère pendant la grossesse et l’allaitement
    Au début du Paléolithique, toutes ces caractéristiques se sont réunies et ont eu un impact énorme sur notre histoire de vie
36
Q

Comment les humains ont-ils raccourci notre âge de sevrage et qu’est-ce que cela signifiait pour l’évolution humaine ?

A

en étant des reproducteur coopératif.

Les soins aux nourrissons et la distribution d’aliments complémentaires par les alloparents ont permis aux mères de retirer une partie de leur investissement parental
• Avec cette aide, les mères humaines pourraient sevrer leurs nourrissons beaucoup plus tôt, sans compromettre le développement ou la survie des nourrissons
• Cela a conduit à une forte augmentation des taux de fécondité, ce qui a entraîné une très forte croissance des populations d’Homo sapiens au début du Paléolithique

37
Q

qu’est ce que la période juvénile ?

A

Période allant du sevrage à la maturité sexuelle. Contrairement aux nourrissons, les juvéniles ne dépendent plus de leur mère sur le plan nutritionnel, et ils sont susceptibles de survivre si leur mère meurt

38
Q

quelles sont les stratégies pour survivre à la période juvénile ?

A
  1. Croissance rapide pendant la période juvénile (utilisé par les strepsirrhiniens)
    Avantages : Minimiser le temps passé dans une étape vulnérable de la vie. La survie peut dépendre de l’atteinte rapide de l’âge adulte si l’environnement est imprévisible ou hautement saisonnier
    Couts : Une croissance rapide demande beaucoup d’énergie
  2. Croissance lente pendant la période juvénile (utilisé par les haplorrhiniens)
    Avantages : Une croissance plus lente se traduit par une réduction des besoins alimentaires. Minimise le risque de mourir de faim pendant la juvénescence. Les juvéniles à croissance lente sacrifient leur croissance rapide pour rester en vie plus longtemps
    Couts : Vulnérabilité accrue aux prédateurs
39
Q

comment les juvéniles trouvent-ils de la nourriture ?

A

Les juvéniles fourragent généralement moins efficacement que les adultes. Bien qu’il puisse être capable d’exploiter des ressources que les adultes ne peuvent pas exploiter

  • L’alimentation pendant la juvénescence peut avoir des implications critiques pour la vie future
  • Les femelles babouins jaunes qui ont une mauvaise alimentation juvénile ont une espérance de vie reproductive plus courte, produisent moins de petits et souffrent d’une mortalité infantile plus élevée
40
Q

comment les juvéniles acquièrent des compétences sociales ?

A

Les relations sociales s’établissent par le jeu. Les partenaires de jeu peuvent devenir des alliés à l’âge adulte. Jouer avec des partenaires souvent choisis en fonction du sexe habituellement utilisé dans le cadre d’alliances futures.

Les individus avec qui on va jouer dépendent de la composition et de la dispersion du groupe
Mâle-Mâle et Mâle-Femelle bondés : Jeu avec la famille et les amis
Monogame : Jeu avec les voisins, les frères et sœurs, les parents. Le jeu solitaire est plus courant

41
Q

qu’est ce que la puberté ?

A

Les changements hormonaux induisent des indices physiologiques, morphologiques et comportementaux

L’hypothalamus sécrète des hormones, qui activent la
glande pituitaire, qui affecte les gonades

Chez les mâles, les testicules commencent à produire de la testostérone. Chez les femelles, les ovaires commencent à produire de la progestérone et des œstrogènes

Les changements stimulent le développement de caractéristiques sexuelles secondaires

42
Q

y-a-il des changements de comportement entre les sexes à la puberté ?

A

Les différences comportementales entre les mâles et les femelles deviennent plus évidentes pendant et après la puberté. Cependant, il peut exister des différences entre les sexes chez les nourrissons de certaines espèces

Par exemple, les nourrissons mâles des macaque rhésus montrent :
• Comportements plus assertifs / agressifs
• Plus de jeu brutal et de culbute
• Plus d’indépendance par rapport à leur mère
• Moins intéressés par le toilettage
• Moins intéressés par les autres nourrissons

43
Q

quelle est la durée de vie des primates ?

A

La durée de vie et la taille du corps sont corrélées. Les animaux de plus grande taille (y compris les primates) vivent plus longtemps
• Les singes vivent 15 à 30 ans
• Les grands singes vivent jusqu’à 65 ans
• Les humains peuvent vivre jusqu’à 120

Les femelles vivent plus longtemps que les mâles. Les mâles ont tendance à avoir des vies plus risquées, probablement en raison d’une plus grande compétition intra-sexuelle (plus de bagarres physiques)
Par exemple, chez les chimpanzés :
• 41 % des femelles survivent jusqu’à l’âge de 15 ans
• 27 % des mâles survivent jusqu’à l’âge de 15 ans

44
Q

qu’est ce que le vieillissement et la ménopause ?

A

Ménopause : arrêt de la reproduction alors que les autres systèmes organiques restent en bonne santé
Tandis que les mâles peuvent continuer à engendrer des descendant(e)s jusqu’à la mort, chez plusieurs mammifères, les femelles perdent leur fonction reproductive à un âge avancé. Les femelles humaines montrent une baisse de fertilité dans la trentaine et perdent généralement leur capacité de reproduction à l’âge de 50 ans
• Chez les primates non humains, les femelles ont tendance à rester fertiles jusqu’à la mort MAIS peu de femelles peuvent vivre jusqu’à ce qu’elles soient très âgées
• Chez les femelles de plusieurs espèces qui finissent par vivre dans la soixantaine, elles passent aussi par la ménopause dans la cinquantaine (p. ex. chimpanzés à Ngogo)
• La ménopause est également présente chez d’autres mammifères (p. ex. les épaulards)

L’expérience des primates âgés dépend de l’organisation sociale du groupe / de l’espèce et de l’histoire reproductive et sociale de l’individu. Les vieux primates se reposent généralement plus et se nourrissent moins. Les vieux individus peuvent aussi se déplacer différemment

45
Q

qu’est ce que l’hypothèse de la grand-mère ?

A

Les grands-mères qui aident à élever et à approvisionner en nourriture leurs petits-enfants, augmentent la fertilité de leur fille, Elles raccourcissent les intervalles entre les naissances des leur filles. L’approvisionnement alimentaire aide les petits-enfants à prendre du poids
La ménopause est directement adaptative par l’augmentation de la production et de la survie des descendant(e)s. Les femmes cessent de se reproduire (ménopause) parce qu’il y a plus d’avantages sur le fitness à aider leurs filles et leurs petits-enfants qu’à avoir plus d’enfants elles-mêmes
• Ainsi, après un certain âge, les avantages adaptatifs d’aider leurs enfants à avoir leurs propres enfants l’emportent sur les avantages de continuer à investir pour faire leurs propres enfants.