Cours 5 - Alimentation et stratégie des femelles Flashcards

1
Q

quelles sont les deux préoccupations principales des femelles ?

A
  1. éviter la famine

2. éviter d’être mangé

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2
Q

quelles sont les composantes de l’énergie totale requise ?

A

la nourriture fournit de l’énergie essentielle à la croissance, la survie et la reproduction.

les composante de l’énergie totale requise sont :

  1. le métabolisme de base
  2. le métabolisme actif,
  3. croissance et taux de croissance
  4. efforts de reproduction
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3
Q

qu’est ce que le taux métabolique de base (TMB) ?

A

taux qu’un animal dépense énergiquement au repos, pour l’entretien de base de son corps. (temp. corporelle par exemple.

les animaux plus grand un TMB absolu plus élevé (plus de calorie nécessaire au total) mais un TMB relatif plus faible (moins de calorie nécessaire par unité de poids)

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4
Q

qu’est ce que le taux métabolique actif (TMA) ?

A

énergie requise au-delà de la base pour les activités quotidiennes comme la locomotion, la digestion.

dépend de la taille de l’animal, des distances parcourus et de sa rapidité. pour un primate de la taille d’un babouin c’est environ 2X le TMB

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5
Q

qu’est ce que la composante de la croissance et du développement ?

A

besoin de plus d’énergie à la croissance. construction de nouveaux tissus nécessite de l’énergie au-delà de la TMB et TMA.

juvénile et nourrissons ont des besoins énergétiques plus élevés

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6
Q

qu’est ce que la composante de l’effet de reproduction ?

A

les femelles supportent des couts supplémentaires liés à la reproduction.

grossesse et allaitement = 25-50% de calories supplémentaires

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7
Q

qu’est ce que les besoins nutritionnels ?

A

en plus de répondre aux besoins énergétiques le régime d’un primate doit lui fournir des nutriments spécifiques qu’il ne peut pas synthétiser.

Macronutriment : protéines, lipides et glucides = essentiels des besoins métaboliques d’un organisme

Micronutriment : trace de vitamines et de minéraux importants pour des fonctions physiologiques spécifiques.

les mammifères ne peuvent pas synthétiser beaucoup d’acides aminés eux-mêmes et doivent donc les obtenir à partir d’autres aliments.

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8
Q

qu’est ce qui ne faut pas manger ?

A

il faut minimiser les toxines dangereuses.

composés secondaires : produits chimiques produits par des plantes qui ne sont pas adéquat pour une croissance, un développement ou une reproduction normale.
-défense chimique contre les herbivores.

alcaloides : peuvent perturber les processus cellulaires normaux
tanins : réduise la digestibilité des plantes.

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9
Q

quels sont les trois généralisations du régime des primates?

A
  1. la plupart des primates dépendent d’un type d’aliment riche en protéine (P) et en glucides (CH)

ex : Strepsirrhiniens : insecte (P), gomme/fruits (CH)
Singes et grands singes : insectes/jeunes feuilles (P) et fruits (CH)

  1. les primates dépendent davantage de certains types d’aliments que d’autres.
    - les différentes catégories alimentaires (frugivore, herbivore, insertivore) font références aux aliments primaires. mais les primates complète leur alimentation avec d’autres types d’aliments.
  2. la taille du corps est en corrélation avec le régime alimentaire :
    - liens avec le TMB : les petits animaux on besoins d’aliments de petites tailles mais avec une grande qualité nutritive qu’ils peuvent obtenir et manger rapidement.
    - les gros animaux sont moins contraint dans la qualité de la nourriture. peuvent traité des aliment de qualité médiocre plus lent.
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10
Q

quelles sont les caractéristiques des aliments qui affecte la recherche de nourriture ?

A
  1. qualité nutritionnelle de la nourriture
  2. la distribution spatiale de la nourriture
  3. la disponibilité temporelle de la nourriture
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11
Q

quelles sont les adaptations des primates aux produits chimiques ?

A
  1. capacité de désintoxication dans la bouche ou dans l’intestin
  2. géophagie (ingestion de sol)
  3. ingestion de charbon de bois
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12
Q

est-ce que l’alimentation se reflète dans la morphologie ?

A

oui. se reflète dans la morphologie des dents et de l’intestin. ceci est utile pour déduire des inférences à partir des données fossiles

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13
Q

qu’est ce que la théorie Kay’s Treshold ?

A

poids corporel qui sépare les primates principalement insectivores et ceux non-insectivore.

un seuil de coupure approximatif de 500 grammes a été posé comme limite supérieure pour les espèces subsistant principalement sur les insectes et une limite inférieure pour celles qui dépendent des feuilles. La raison en est que les insectes sont petits et difficiles à attraper et qu’un gros animal ne serait tout simplement pas en mesure d’en attraper assez pour subvenir à ses besoins pendant ses heures de veilles. Les composants cellulosiques et hémicellulosiques des feuilles, par contre, exigent des processus digestifs complexes et un petit animal serait incapable de maintenir un débit constant. Le fruit en tant que composant alimentaire, ne souffre d’aucune de ces contraintes.

les gros animaux = faible TMB donc tolère les retards d’alimentation

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14
Q

qu’est ce que la qualité nutritionnelle de la nourriture ?

A

aliment de haute qualité : riche en énergi et protéines facilement digestibles = alimentation de croissance.
- fruits murs, fleurs, graines, jeunes feuilles, insectes, vertébrés.

aliment de base qualité : pauvre en énergie et protéines, souvent riche en cellulose, fibre et composés secondaires. = alimentation de subsistance
-feuilles murs, herbes.

  1. les parties des plantes
    - attrayantes : partie évoluée pour parraitre attrayante à manger. vise à être mangée, dispersion de graines par les primates aide à la reproduction de la plante.
    - partie peu attrayantes : dissuasion physique ( épines protectrice, coquilles etc.) dissuasion chimique : composantes chimiques de la plante (composés secondaires) qui rendent difficile ou dangereuse à digérer.
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15
Q

qu’est ce que la distribution spatiale de la nourriture ?

A

Les forêts tropicales peuvent sembler pleines de nourriture, mais elles contiennent de nombreuses espèces et parfois seulement quelques arbres de chaque type. Les disponibilités alimentaires varient dans l’espace et dans le temps et, par conséquent, la nourriture peut être imprévisible et concentrée par parcelles.

Les plus abondantes sont les feuilles/le feuillage. Les fruits et les fleurs sont moins abondant et sont saisonniers. Mais ce sont les proies animales qui sont les moins abondantes (insectes, vertébrés)

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16
Q

qu’est ce qu’implique une distribution spatiale uniforme de la nourriture ?

A
  • Aliment de faible qualité
  • Répartition uniforme.
  • Non monopolisable.
  • Induit la compétition de l’alimentation scramble

feuilles, herbes

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17
Q

qu’est ce qu’implique une distribution spatiale concentrée de la nourriture ?

A
  • Aliments de haute qualité
  • Distribution concentrée
  • Monopolisable : vaut la peine d’être concurrencée
  • Induit la compétition d’alimentation de contest

fruits

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18
Q

quels sont les différents mode de compétition alimentaire ?

A

Scramble :
• Ressources alimentaires ; de qualité médiocre, uniformément réparties, non monopolisable.
• Nature de la compétition ; indirect
• Intensité de la concurrence ; pas agressive (premier arrivé premier servi)
• Impact sur les individus ; affecte tous les membres de la même manière

contest :
• Ressources alimentaires ; de haute qualité, concentrées, monopolisable.
• Nature de la compétition ; direct
• Intensité de la concurrence ; agressive (déplacements et agressions sur les ressources)
• Impact sur les individus ; affecte différemment les membres du groupe gagnant et perdant de l’accès

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19
Q

qu’est ce que la distance journalière ?

A

la superficie ( ou la distance linéaire) parcourue par un individu ou un groupe au cours d’une même journée

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20
Q

qu’est ce que le domaine vital ?

A

l’espace utilisé par un animal/groupe dans ses activités normales d’alimentation, de sommeil, de repos etc. pendant une période prolongée.

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21
Q

qu’est ce que le territoire ?

A

la zone qu’un individu/groupe défend (non équivalent au domaine vital)

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22
Q

comment la distribution des aliments influe sur la répartition des animaux ?

A

La surface du domaine vital et l’étendue de l’aire de répartition dépendent de l’alimentation

par exemple les singes laineux : frugivore donc répartition journalière de 3km et domaine vital de plus de 8km carré

à l”inverse, les singes hurleur, étant folivore, ont une répartition journalière de 100m et un domaine vital de 0.04, 0.2 km carré.

23
Q

qu’est ce que le domaine vital par rapport au territoire ?

A

Certaines espèces (ex : les gibbons) ont des domaines vitaux exclusifs.
• Domaine vital = territoire

Certaines espèces (ex : les ouistitis) ont des domaines vitaux qui se chevauchent et se défendent des territoires petits.
• Domaine vital > territoire

Certaines espèces (ex : les capucins) ne défendent pas du tout de zones spécifiques
• Pas de territoire.

L’existence d’une territorialité peut dépendre de la question suivante : les ressources alimentaires sont-elles défendables ?

24
Q

comment la disponibilité temporelle de la nourriture est en lien avec la recherche de nourriture ?

A

De nombreuses forêts tropicales présentent un fort caractère saisonnier. Habituellement la saison des pluies par rapport à la saison sèche. Cela a de forte répercussion sur les aliments disponibles.

Dans certaines forêts, de nombreux arbres peuvent fleurir et fructifier en même temps. Cette stratégie des plantes empêche les animaux de manger (et de détruire) tous leurs fruits.

25
Q

quelles sont les stratégies des primates pour faire face à la pénurie saisonnière ?

A
  1. changer de régime alimentaire
  2. Changer les habitudes de distributions et de regroupement pour maintenir un régime alimentaire de haute qualité
  3. Réduire les dépenses énergétiques
26
Q

qu’implique le changement de régime alimentaire ?

A

s’approvisionner en aliment de réserve : aliments abondants et de faible qualité qui sont consommés en période de pénurie alimentaire.

La consommation d’aliments réserves est inversement proportionnelle à l’abondance d’aliments préférés.

Par exemple, le singe colobe noir et blanc préfère manger de jeunes feuilles et des fleurs, mais lorsque celles-ci ne sont pas disponibles, leur nourriture alternative est constituée de feuilles matures.

27
Q

qu’implique le changement des habitudes de distribution ?

A

Augmenter l’effort de recherche de nourriture, déménager dans des zones plus productives, se séparer en plus petit groupe pour la recherche de nourriture.

28
Q

qu’implique la réduction des dépenses énergétiques ?

A

Diminuer l’effort de recherche de nourriture, plus de repos ou parcours de distances plus courtes. Certains lémuriens hibernent même et subissent une torpeur (état d’activité et de métabolisme réduits)

29
Q

quelles sont les exigences des femelles pour une reproduction réussie ?

A
  1. Alimentation : Répondre au besoin nutritionnels de la reproduction
  2. Sécurité : augmenter sa propre survie ainsi que celle de ses descendants
  3. Des mâles de haute qualité : assurer la protection des nourrissons et produire des descendants de haute qualité.
30
Q

pourquoi les reproduction des femelles a des exigences nutritionnelles élevés ?

A

Car il y a un investissement parental élevé : gamète femelle couteuse, gestation, allaitement, soins maternels prolongés.

ainsi qu’un taux de reproduction lent : par exemple, les grands singes ont des nourrissons tous les 4 à 10 ans. donc chaque progéniture représente une grande proportion de la reproduction totale de la femelle, la survie du nourrisson est donc très importante.

31
Q

quelles sont les preuve que l’accès à la nourriture et la condition physique détermine le taux de reproduction chez la femelle ?

A
  1. Une plus grande fécondité dans les colonies de primates approvisionnées

Comparativement aux groupes de primates sauvages, les femelles vivant en colonies libres, qui sont approvisionnées en nourriture de haute qualité ont :
• Augmentation de la capacité de reproduction
• Des intervalles inter-natals plus courts
• Un âge plus jeune à la première reproduction.

  1. L’aménorrhée (ovulation) dans les situations où il n’y a pas assez de nourriture :

Les femelles cessent d’ovuler lorsqu’elles ont un très faible pourcentage de graisse corporelle. Les réserves de graisse soutiennent l’embryon/ le fœtus pendant la gestation et l’allaitement.

32
Q

qu’est ce que la compétition scramble ?

A

Se produit sur des aliments de mauvaises qualités, distribués uniformément (comme les feuilles matures). Ceci affecte tous les individus de la même façon.

il y aura du scramble intra-groupe et du scramble inter-groupe

33
Q

qu’est ce que le scramble intra-groupe ?

A

Scramble intra-groupe : augmente avec la taille du groupe. Les ressources alimentaires s’épuisent plus rapidement dans les grands groupes.
Les groupes de plus grande taille doivent :
• Passe plus de temps à chercher de la nourriture.
• Voyager plus longtemps chaque jour pour obtenir de la nourriture
• Avoir des domaines vitaux plus grands
• Avoir des femelles avec des taux de reproductions plus faible.

34
Q

quels sont les moyens de réduire la compétition de scramble intra-groupe ?

A

Augmenter les distances entre les individus au sein du groupe

Se disperser d’un grand groupe à plus petit groupe

35
Q

qu’est ce que le scramble inter-groupe ?

A

augmente avec la densité de la population. Les ressources alimentaires s’épuisent plus rapidement dans les populations à forte densité que dans le faible.

36
Q

qu’est ce que la compétition contest ?

A

Se produit sur des aliments de haute qualité et leur agglomérés (fruits, graines, fleurs). Possible et utile pour défendre l’accès à l’alimentation. Des gagnants et des perdants bien définis.

il y a du contest intra-groupe et inter-groupe aussi.

37
Q

qu’est ce que le contest intra-groupe ?

A

Contest intra-groupe : les concentrations alimentaires de haute qualité ne sont pas assez élevées pour nourrir tous les membres du groupe. Les membres du groupe s’affronteront pour avoir accès aux concentrations alimentaires.

38
Q

quels sont les stratégies pour réduire les effets négatifs de la compétition de contest intra-groupe ?

A

Il n’est pas possible de l’éviter complètement, mais les primates femelles utilisent une variété de stratégies pour réduire ses effets négatifs .

  1. formation de hiérarchie de dominance.
  2. devenir haut gradé
  3. établir de solides relations d’affiliation avec des alliés clés.
    1. Les individus de rang inférieur peuvent se disperser dans un autre groupe pour essayer d’augmenter leur rang, mais c’est risqué.
39
Q

comment la formation de hiérarchie de dominance réduit les effets négatifs d’une compétition contest intra-groupe?

A

L’agression manifeste est énergétiquement coûteuse et peut entraîner des blessures mortelles. Pour éviter l’agressivité manifeste chaque fois que les mêmes individus se rencontrent à une concentration alimentaire, ils établissent des relations de dominance. Les animaux savent à l’avance quel animal sera le vainqueur et quel animal sera le perdant, et ils n’ont donc pas à s’engager dans une agression manifeste. Cela réduit à la fois le stress et les blessures

40
Q

comment devenir haut gradé réduit les effets négatifs d’une compétition contest intra-groupe?

A

Avantages d’être de haut rang : chez certains primates, ex : les babouins, les femelles de haut rang ont :
• Meilleur accès à l’alimentation
• Des intervalles inter-natals plus courts
• Âge plus jeune à la première reproduction
• Suivie infantile plus élevée
• Meilleure survie en cas de pénurie alimentaires.

Chez certains primates le rang est en corrélation positive avec le succès reproducteur.

chez les macaques, le rang et la taille du groupe influe le succès.

41
Q

qu’est ce qu’une hiérarchie népotistique ? et que cela implique-t-il chez les femelles ?

A

favoriser les parents.

Il est courant chez les primates à philopatrie femelle que les filles héritent du rang de dominance de leur mère. Les membres de la famille maternelle se classent très près l’un de l’autre. Souvent la plus jeune fille hérite du rang immédiatement inférieur à celui de la mère. Les filles sont donc classées dans l’ordre inverse à leur âge. Les fils, eux, se dispersent et n’héritent pas du rang de leur mère.
• L’agression coalitionnaire est courante. La parenté féminine s’entraide dans les combats.
• Signaux de soumission, salutations ritualisées.
• Les rangs de dominance relatifs des différents matrilignages peuvent être stables sur plusieurs générations
• Exemples : babouins, macaques, ververts.

42
Q

qu’est ce qu’une hiérarchie individualiste et quel en est l’effet sur les femelles ?

A

Dans les espèces ou la dispersion est femelle-biaisée, le classement de la dominance est basé sur des caractéristiques individualistes telle que l’âge, la tenure, la capacité de combat ou la taille.
• Les femelles forment rarement des coalitions.
• Les hiérarchies de dominance individualistes sont souvent plus faibles et moins stables que les hiérarchies de dominance népotistiques.
• Exemple : grands singes, colobes.

43
Q

qu’est ce que la compétition contest entre groupe ?

A

Les concentrations alimentaires de haute qualité sont suffisamment élevées pour nourrir les individus au sein du groupe. Les groupes rivalisent donc avec d’autres groupes pour l’accès aux concentrations alimentaires

44
Q

quel moyen est utilisé par la femelle pour réduire la compétition contest entre les groupes ?

A

Les femelles du groupe peuvent coopérer avec d’autres membres pour défendre leur domaine vital pendant les rencontres inter-groupe. Résider dans un groupe plus large avec de nombreux partenaires de coalition peut aider à gagner des rencontres inter-groupe contre des groupes plus petits.

Encore une fois, les femelles parentes sont souvent les meilleures partenaires de coopération en raison de leur familiarité et des avantages de la valeur sélective inclusive

45
Q

quel est l’avantage de résider dans un grand groupe ?

A

Dans certaines études les grands groupes gagnent plus lors de rencontres inter-groupe. Les groupes qui gagnent souvent lors de rencontres entre les groupes ont parfois des domaines vitaux de meilleure qualité et plus grand.

46
Q

qu’est ce que tous ces comportements et stratégies des femelles signifient?

A

Toutes ces informations nous ont amenés à une conclusion importante pour la primatologie. Nous pouvons maintenant parler des modèles socio-écologiques utilisés par les primatologues pour expliquer et prédire les systèmes sociaux des espèces de primates.

47
Q

qu’est ce que la théorie socio-écologique ?

A

Prédit que l’organisation sociale des primates réagit de manière prévisible à l’abondance, à la distribution et à la qualité des aliments. Sur cette base, la théorie socio-écologique vise à expliquer les choses suivantes sur les espèces de primates

  • Modèle de dispersion
  • Type de compétition femelle-femelle
  • Intensité de la compétition femelle-femelle.
48
Q

qu’est ce que le modèle socio-écologique du Streck et al. 1997 ?

A

L’intensité de la compétition intra-groupe et intergroupes détermine la structure sociale des femelles : modèle de dispersion, relations sociales.

il y a différents types de groupes sociaux que l’on peut avoir chez les primates.

  1. dispersion-égalitaire
  2. résident-égalitaire
  3. résident-népostiste
  4. résident-népotiste-tolérant
49
Q

qu’est ce qu’un groupe sociale de dispersion-égalitaire ?

A

signifie que dans ce type de catégorie, les femelles se dispersent et que les relations sociales entre les femelles du groupe sont égalitaires (elles sont toutes égales).

  • Faible compétition contest intra-groupe et inter-groupe
  • Pas besoin de partenaires de coalition pendant les rencontres entre les groupes, les femelles se dispersent
  • Ne rivalise pas avec les membres du groupe pour la nourriture. Les femelles forment des relations sociales égalitaires (pas de hiérarchie de dominance stricte)

Exemples : Muriquis, Colobes rouge, Gorilles

50
Q

qu’est ce qu’un groupe sociale de résident-égalitaire ?

A

signifie que les femelles sont philopatriques dans le groupe (elles restent dans leur groupe natal), et que leurs relations sont égalitaires.

  • Faible compétition contest intra-groupe et forte compétition contest entre groupes.
  • Pour défendre l’alimentation, elles comptent sur le soutien coalitionnaire de la parenté lors des rencontres entre les groupes. Les femelles sont philopatriques.
  • Ne rivalise pas avec les membres du groupe pour la nourriture : les femelles forment des relations sociales égalitaires

Exemple : singe patas.

51
Q

qu’est ce qu’un groupe sociale de résident-népotiste ?

A

signifie que les femelles sont philopatriques, et qu’elles forment également des hiérarchies strictes de domination féminine qui sont basées sur les relations familiales.

  • Forte compétition contest intra-groupe et faible compétition contest entre-groupes.
  • Elles comptent sur le soutien coalitionnaire de la parenté lorsqu’elles rivalisent avec les membres du groupe pour l’accès à la nourriture : les femelles sont philopatriques et formes des hiérarchies de dominance despotiques et népotistiques

Exemple : la plupart des babouins. Certains macaques et vervets.

52
Q

qu’est ce qu’un groupe sociale de résident-népotiste-tolérant ?

A

Cela signifie que les femelles sont philopatriques, et aussi népotistiques, mais qu’elles ne sont pas capables d’être trop agressives et ne font pas trop souvent valoir leur position dominante (pour des raisons dont nous allons parler dans une minute). Ainsi, dans ce type de groupe, les femelles de haut rang sont tolérantes à l’égard des femelles de rang inférieur et n’imposent pas trop souvent leur rang élevé

  • Forte compétition contest intra-groupe et entre groupes.
  • S’appuyer sur le soutien coalitionnaire de la parenté lorsqu’elles sont en concurrence avec les membres de leur propre groupe pour l’accès à la nourriture, mais aussi sur le soutien coalitionnaire de tous les membres du groupe lorsqu’elles sont en concurrence avec les autres groupes : les femelles sont philopatriques et formes des hiérarchies de dominance tolérantes et népotistiques.
  • Les femelles de haut rang doivent être tolérantes et ne peuvent pas imposer trop fortement leur position dominante, sinon elles risquent de perdre le soutien des femelles de rang inférieur lors des rencontres entre les groupes.

Exemple : singe bleu.

53
Q

quel est le facteur limitant le succès reproducteur des mâles ?

A

Le seul facteur limitant vraiment important pour le succès reproductif des mâles est leur accès aux partenaires.

54
Q

pourquoi les mâles ne sont-ils pas aussi limités par la nourriture ?

A

Les mâles ont aussi besoin de manger, mais si les femelles sont en mesure de satisfaire leurs besoins nutritionnels, alors les mâles le feront aussi parce que : les femelles ont tendance à avoir un corps plus petit, donc des besoins métaboliques relatifs plus élevés et que les mâles n’ont pas les couts supplémentaires de la gestation et de l’allaitement.