examen final - cours 8 : écologie communautaire Flashcards
qu’est ce que la communauté ?
c’est l’assemblage de population d’espèce qui se regroupent ensemble dans l’espace et dans le temps et qui ont donc un potentiel d’interaction.
qu’est ce que l’écologie communautaire ?
interactions entre les organismes et leur environnement dans des ensembles d’espèces coexistantes
quelles sont les questions clés en écologie communautaire ? :
- Quelle est la composition des espèces à un endroit particulier ?
- Quelles sont les abondances relatives des espèces ?
- Quelle est leur répartition géographique ?
- Comment les membres de la communauté interagissent-ils entre eux ?
- Que se passe-t-il lorsque des espèces particulières sont perdues ou ajoutées ?
- Quels processus expliquent ces tendances, qu’est-ce qui détermine la structure communautaire ?
comment étudier la structure communautaire ?
Observation : aller sur le terrain et enregistrer les occurrences de différentes espèces.
- Richesse des espèces : nombre total d’espèces dans une communauté
- Uniformité des espèces: abondance relative des espèces dans une communauté
- Diversité des espèces : un indice qui mesure la diversité au sein d’une communauté ; il comprend à la fois la richesse et l’uniformité.
Qu’est ce qui donne naissance à la structure communautaire ?
Hypothèse individualiste : les espèces qui se rencontrent ensemble ont simplement des besoins abiotique similaires.
• Les communautés sont des assemblages fortuits.
Hypothèses interactive : les communautés sont des unités intégrées d’espèce étroitement liées.
• La présence ou l’absence est déterminée par d’autres espèces dans l’assemblage.
Ces hypothèses sont de simples généralisations et ne permettent pas d’expliquer complètement la répartition des espèces.
• La répartition des espèces végétales peut être plus individualiste et déterminée principalement par les variations environnementales.
• La répartition des espèces animales implique souvent des liens étroits avec d’autres organismes.
• Les perturbations peuvent avoir une influence majeure sur la structure de nombreuses communautés.
qu’est ce que l’allopatrie ?
les aires géographiques des deux espèces ne se chevauchent pas.
- Séparation géographique complète
- Aucune possibilité d’interaction entre les espèces
Exemple : le capucin à poitrine jaune et le sapajou du Paraguay.
qu’est ce que la sympatrie ?
Les espèces existent dans la même zone géographique.
• Il existe un potentiel d’interaction entre les espèces.
Exemple : capucins et singes hurleurs en Amérique centrale.
qu’est ce que la parapatrie ?
La plupart du temps séparées, mais petite zone de contact.
• Possibilité d’interactions le long de frontières communes.
Exemple : le sapajou capucin et le capucin à front blanc.
quels sont les types d’interaction entre différentes espèces sympatriques ?
Si deux espèces sont sympatriques elle peuvent interagir de diverses façons :
- Interaction concurrentielle : mutuellement nuisibles
- Interactions prédateur-proie ou hôte-parasite : l’un profite aux dépens de l’autre.
- Mutualisme : les deux sont bénéfiques
- Commensalisme : l’un bénéficie et l’autre n’est pas affectée
- Amensalisme : l’un est blessé et l’autre n’est pas affecté.
qu’est ce qu’une niche écologique ?
comment un organisme gagne sa vie ; le rôle et la place de l’espèce dans son écosystème.
qu’est ce que le chevauchement des niches ?
lorsque les niches fondamentales des espèces sympathiques se chevauchent il y a compétition. Certaines espèces peuvent être plus fortes ou plus faibles. Les concurrents de qualités inférieure peuvent être poussés dans une niche réalisée plus étroite.
La niche fondamentale est l’ensemble des conditions dans lesquelles une espèce peut survivre et se reproduire.
La niche réalisée est l’ensemble des conditions réellement utilisées par les individus d’une espèce, après que les interactions avec d’autres espèces ont été prises en compte.
qu’est ce que l’exclusion concurrentielle ?
Des concurrents complets ne peuvent coexister.
Deux espèces en concurrence pour la même ressource ne peuvent coexister (à population constante). À long terme, l’espèce qui est le concurrent inférieur sera exclue de l’habitat.
• Ils seront poussés vers l’extinction ou vers une niche écologique différente.
(rappel) quels sont les deux modes de compétition ?
- Scramble (exploitation) : il s’agit d’une ressource finie qui est accessible à tous les concurrents, de sorte que la quantité de nourriture par individu diminue avec la densité croissante
- Contest (interférence) : il y a un gagnant et un perdant, et la ressource peut être atteinte complètement ou pas du tout (la ressource est monopolisable)
• Implique des agressions et des déplacements
• Les espèces de primates sympatriques forment parfois des hiérarchies de dominance interspécifiques
quels sont les effets de la concurrence interspécifique ?
le concurrent ayant le moins réussi subira généralement une réduction dans l’un ou l’Autre ou dans tous les domaines suivants : • Densité de la population • Répartition géographique • Modèle (pattern) de dispersion • Diversité alimentaire
qu’est ce que la divergence de niche ?
À l’intérieur d’une même zone générale, il peut y avoir de nombreux habitats et niches écologiques distincts.
Cela permet à des espèces similaires de réduire la compétition par la séparation, le partage ou la différenciation de certains aspects de leur écologie comportementale :
- Utilisation de l’habitat ou du micro-habitat
- Différents régimes alimentaires
- Différentes habitudes d’activités.
Les primates aident-ils ou gênent-ils les plantes ?
pour répondre à ceci il faut voir
- Les primates comme pollinisateurs des plantes
- Les primates comme dispersants de graines de plantes
- Les primates comme prédateurs des plantes.
que sont les primates comme pollinisateurs des plantes ?
Pollinisation = fertilisation des plantes.
Implique le transfert du pollen (gamètes mâles) au stigmate de la fleur, la structure qui contient les gamètes femelles.
Certaines fleurs comptent sur les primates diurnes et nocturnes pour la pollinisation.
que sont les primates comme dispersants de graines de plantes ?
Les fruits charnus attirent les animaux à manger les fruits (et par défaut, les graines).
Les graines peuvent passer sans dommage à travers le tube digestif et être dispersées loin de la plante mère.
Exemple : un seul groupe de gibbons disperse au moins 16 400 graines de 160 espèces par km carré par an.
Importance de la dispersion des semences de primates dans la forêt tropicale péruvienne : suite à la perte d’espèces de primates, La structure de la forêt a changé, avec 55 % moins d’espèces de primates et 60 % moins d’espèces qui ont besoin de primates pour leur dispersion. Une augmentation des plantes dispersées par les animaux domestiques (comme les porcs) plutôt que par les animaux sauvages
En étant des diffuseurs de semences prolifiques, les primates peuvent jouer le rôle d’ingénieurs écosystémiques.
que sont les primates comme prédateurs des plantes ?
Le primate peut être un prédateur pour les plantes lorsqu’elles mangent et détruisent les feuilles (surtout les feuilles matures) dont les plantes ont besoin pour la photosynthèse, ou lorsqu’elles mangent et détruisent les fleurs sans les polliniser.
quelle est l’importance de la prédation ?
La prédation est considérée comme source importante de mortalité chez les primates. Il est difficile d’avoir des preuves directes.
Pourquoi est-il rare d’observer la prédation sur les primates ?
Les prédateurs évitent les humains, donc ils n’attaquent pas quand les humains sont là. Certains prédateurs chassent la nuit alors que les chercheurs ne sont pas sur place. Les espèces prédatrices sont moins abondantes, il est donc relativement rare de voir des prédateurs.
quels sont les facteurs qui augmentent le risque de prédation chez les primates?
- Terrestrialité
- Plus petit groupe
- Taille corporelle plus petite