examen final - cours 8 : écologie communautaire Flashcards

1
Q

qu’est ce que la communauté ?

A

c’est l’assemblage de population d’espèce qui se regroupent ensemble dans l’espace et dans le temps et qui ont donc un potentiel d’interaction.

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2
Q

qu’est ce que l’écologie communautaire ?

A

interactions entre les organismes et leur environnement dans des ensembles d’espèces coexistantes

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3
Q

quelles sont les questions clés en écologie communautaire ? :

A
  • Quelle est la composition des espèces à un endroit particulier ?
  • Quelles sont les abondances relatives des espèces ?
  • Quelle est leur répartition géographique ?
  • Comment les membres de la communauté interagissent-ils entre eux ?
  • Que se passe-t-il lorsque des espèces particulières sont perdues ou ajoutées ?
  • Quels processus expliquent ces tendances, qu’est-ce qui détermine la structure communautaire ?
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4
Q

comment étudier la structure communautaire ?

A

Observation : aller sur le terrain et enregistrer les occurrences de différentes espèces.

  1. Richesse des espèces : nombre total d’espèces dans une communauté
  2. Uniformité des espèces: abondance relative des espèces dans une communauté
  3. Diversité des espèces : un indice qui mesure la diversité au sein d’une communauté ; il comprend à la fois la richesse et l’uniformité.
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5
Q

Qu’est ce qui donne naissance à la structure communautaire ?

A

Hypothèse individualiste : les espèces qui se rencontrent ensemble ont simplement des besoins abiotique similaires.
• Les communautés sont des assemblages fortuits.

Hypothèses interactive : les communautés sont des unités intégrées d’espèce étroitement liées.
• La présence ou l’absence est déterminée par d’autres espèces dans l’assemblage.

Ces hypothèses sont de simples généralisations et ne permettent pas d’expliquer complètement la répartition des espèces.
• La répartition des espèces végétales peut être plus individualiste et déterminée principalement par les variations environnementales.
• La répartition des espèces animales implique souvent des liens étroits avec d’autres organismes.
• Les perturbations peuvent avoir une influence majeure sur la structure de nombreuses communautés.

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6
Q

qu’est ce que l’allopatrie ?

A

les aires géographiques des deux espèces ne se chevauchent pas.

  • Séparation géographique complète
  • Aucune possibilité d’interaction entre les espèces

Exemple : le capucin à poitrine jaune et le sapajou du Paraguay.

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7
Q

qu’est ce que la sympatrie ?

A

Les espèces existent dans la même zone géographique.

• Il existe un potentiel d’interaction entre les espèces.

Exemple : capucins et singes hurleurs en Amérique centrale.

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8
Q

qu’est ce que la parapatrie ?

A

La plupart du temps séparées, mais petite zone de contact.
• Possibilité d’interactions le long de frontières communes.

Exemple : le sapajou capucin et le capucin à front blanc.

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9
Q

quels sont les types d’interaction entre différentes espèces sympatriques ?

A

Si deux espèces sont sympatriques elle peuvent interagir de diverses façons :

  • Interaction concurrentielle : mutuellement nuisibles
  • Interactions prédateur-proie ou hôte-parasite : l’un profite aux dépens de l’autre.
  • Mutualisme : les deux sont bénéfiques
  • Commensalisme : l’un bénéficie et l’autre n’est pas affectée
  • Amensalisme : l’un est blessé et l’autre n’est pas affecté.
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10
Q

qu’est ce qu’une niche écologique ?

A

comment un organisme gagne sa vie ; le rôle et la place de l’espèce dans son écosystème.

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11
Q

qu’est ce que le chevauchement des niches ?

A

lorsque les niches fondamentales des espèces sympathiques se chevauchent il y a compétition. Certaines espèces peuvent être plus fortes ou plus faibles. Les concurrents de qualités inférieure peuvent être poussés dans une niche réalisée plus étroite.

La niche fondamentale est l’ensemble des conditions dans lesquelles une espèce peut survivre et se reproduire.

La niche réalisée est l’ensemble des conditions réellement utilisées par les individus d’une espèce, après que les interactions avec d’autres espèces ont été prises en compte.

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12
Q

qu’est ce que l’exclusion concurrentielle ?

A

Des concurrents complets ne peuvent coexister.

Deux espèces en concurrence pour la même ressource ne peuvent coexister (à population constante). À long terme, l’espèce qui est le concurrent inférieur sera exclue de l’habitat.

• Ils seront poussés vers l’extinction ou vers une niche écologique différente.

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13
Q

(rappel) quels sont les deux modes de compétition ?

A
  1. Scramble (exploitation) : il s’agit d’une ressource finie qui est accessible à tous les concurrents, de sorte que la quantité de nourriture par individu diminue avec la densité croissante
  2. Contest (interférence) : il y a un gagnant et un perdant, et la ressource peut être atteinte complètement ou pas du tout (la ressource est monopolisable)
    • Implique des agressions et des déplacements
    • Les espèces de primates sympatriques forment parfois des hiérarchies de dominance interspécifiques
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14
Q

quels sont les effets de la concurrence interspécifique ?

A
le concurrent ayant le moins réussi subira généralement une réduction dans l’un ou l’Autre ou dans tous les domaines suivants : 
•	Densité de la population
•	Répartition géographique
•	Modèle (pattern) de dispersion
•	Diversité alimentaire
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15
Q

qu’est ce que la divergence de niche ?

A

À l’intérieur d’une même zone générale, il peut y avoir de nombreux habitats et niches écologiques distincts.

Cela permet à des espèces similaires de réduire la compétition par la séparation, le partage ou la différenciation de certains aspects de leur écologie comportementale :

  1. Utilisation de l’habitat ou du micro-habitat
  2. Différents régimes alimentaires
  3. Différentes habitudes d’activités.
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16
Q

Les primates aident-ils ou gênent-ils les plantes ?

A

pour répondre à ceci il faut voir

  1. Les primates comme pollinisateurs des plantes
  2. Les primates comme dispersants de graines de plantes
  3. Les primates comme prédateurs des plantes.
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17
Q

que sont les primates comme pollinisateurs des plantes ?

A

Pollinisation = fertilisation des plantes.

Implique le transfert du pollen (gamètes mâles) au stigmate de la fleur, la structure qui contient les gamètes femelles.

Certaines fleurs comptent sur les primates diurnes et nocturnes pour la pollinisation.

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18
Q

que sont les primates comme dispersants de graines de plantes ?

A

Les fruits charnus attirent les animaux à manger les fruits (et par défaut, les graines).

Les graines peuvent passer sans dommage à travers le tube digestif et être dispersées loin de la plante mère.

Exemple : un seul groupe de gibbons disperse au moins 16 400 graines de 160 espèces par km carré par an.

Importance de la dispersion des semences de primates dans la forêt tropicale péruvienne : suite à la perte d’espèces de primates, La structure de la forêt a changé, avec 55 % moins d’espèces de primates et 60 % moins d’espèces qui ont besoin de primates pour leur dispersion. Une augmentation des plantes dispersées par les animaux domestiques (comme les porcs) plutôt que par les animaux sauvages

En étant des diffuseurs de semences prolifiques, les primates peuvent jouer le rôle d’ingénieurs écosystémiques.

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19
Q

que sont les primates comme prédateurs des plantes ?

A

Le primate peut être un prédateur pour les plantes lorsqu’elles mangent et détruisent les feuilles (surtout les feuilles matures) dont les plantes ont besoin pour la photosynthèse, ou lorsqu’elles mangent et détruisent les fleurs sans les polliniser.

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20
Q

quelle est l’importance de la prédation ?

A

La prédation est considérée comme source importante de mortalité chez les primates. Il est difficile d’avoir des preuves directes.

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21
Q

Pourquoi est-il rare d’observer la prédation sur les primates ?

A

Les prédateurs évitent les humains, donc ils n’attaquent pas quand les humains sont là. Certains prédateurs chassent la nuit alors que les chercheurs ne sont pas sur place. Les espèces prédatrices sont moins abondantes, il est donc relativement rare de voir des prédateurs.

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22
Q

quels sont les facteurs qui augmentent le risque de prédation chez les primates?

A
  • Terrestrialité
  • Plus petit groupe
  • Taille corporelle plus petite
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23
Q

quels sont les preuves indirectes de la prédation provenant des primates eux-mêmes ?

A

La présence universelle des adaptations de défense des prédateurs chez les primates n’a de sens qui si la pression de
prédation est significative.

• Crypsis et stratégie d’évasion spécifique aux prédateurs chez les Strepsirrhiniens (La crypsis est la capacité d’un animal à éviter l’observation ou la détection par d’autres animaux. Ex. nocturnalité, dissimulation visuelle ou auditive)

  • Niveaux élevés de vigilance
  • Appels d’alarme.
24
Q

quels sont les principaux prédateurs des primates ?

A
  • Les grands chats
  • Rapaces
  • Serpents
  • Crocodiles
  • Autres primates.
25
Q

les primates sont-ils les prédateurs d’autres vertébrés ?

A
  • Les chimpanzés mangent des galagos, des singes bleus, des cercopithèques des babouins, des colobes ; au moins 35 autres espèces de vertébrés.
  • Les babouins mangent des petits cerfs et des singes vervet.
  • Les singes bleus mangent des galagos
  • Les capucins mangent des écureuils, des oiseaux, des rats/souris, des coatis, des lézards.
  • Les humains mangent de tout.
26
Q

quelles sont les variations dans la chasse aux primates ?

A

Capucins : la chasse est opportuniste et individualiste, et se produit le plus souvent lorsque la nourriture de base est rare.
Chimpanzés : la chasse est souvent un effort coordonné et planifié, et elle a lieu lorsque la nourriture est abondante.

Les primates comme proie pour les humains : La chasse à la viande de brousse est une source majeure de mortalité pour les primates en Afrique de l’Ouest et du Centre.

27
Q

Que sont les parasites ?

A

ce sont des organismes qui vivent sur ou dans un autre organisme.

Ectoparasites : vivent à l’extérieur de l’animal (acarien, puces, tiques)

Endoparasites : vivent à l’intérieur de l’animal (vers, protozoaires, virus, bactéries)

28
Q

Comment les parasites interagissent-ils avec leurs hôtes?

A

la plupart des parasites ne tuent pas l’hôte, mais vivent plutôt de lui ou l’utilisent pour compléter une partie de son cycle de vie.

Exemple : passe par différents hôtes à différentes étapes du cycle de la vie.

• Des infections multiples avec différents parasites peuvent réduire la survie et la fécondité de l’hôte.

29
Q

quels sont les adaptations pour éviter les parasites ?

A

comme la prédation, le risque d’Infection parasitaire peut exercer des pressions sélectives sur les hôtes pour éviter l’exposition.

Stratégie pour minimiser les infections parasitaires :
• Petits groupes sociaux
• Itinéraires de voyages et des lieux de repos variés
• Réduction des contacts sociaux.
• Automédication

30
Q

nommez des exemple d’automédication chez les primates non humains :

A

Chimpanzés : enroulent certaines feuilles très pelucheuses et les mangent entière pour enlever physiquement les vers intestinaux. Construisent leurs nids parmi les feuillages qui repoussent les moustiques.

Capucins bruns : frottent sur leurs poils une variété d’odeurs naturelle que l’on trouve dans les plantes, les fourmis et les mille-pattes, ce qui aide à repousser les ectoparasites : Plus souvent durant la période des pluies.

31
Q

quels sont les conditions environnementales pour les risques parasitaires ?

A

Les conditions humides peuvent favoriser la survie des parasites et entrainer des taux d’infection plus élevés. L’empiètement humain peut mettre les primates en contact avec des parasites humains.

• La perturbation de l’habitat peut déranger l’équilibre écologique, perturber les comportements normaux et entrainer des charges parasitaires plus élevées

32
Q

que sont les associations polyspécifiques chez les primates ?

A

Les membres d’une ou plusieurs espèces modifient leur comportement pour accompagner les membres d’une autre espèce.

  • Voyageront souvent ensemble pour des durées variables (de quelques heures ou plusieurs mois)
  • Peut être maintenue par une seule espèce ou par deux.
  • Peut procurer des avantages à une seule espèce ou aux deux
33
Q

Pourquoi ces associations se forment-elles ?

A
  1. avantages antiprédateurs
  2. avantages de la recherche de nourriture
  3. avantages sociaux
34
Q

qu’est ce que les avantages antiprédateurs ?

A

Les associations poly-spécifiques peuvent réduire le risque de prédation de la même façon que le fait de vivre dans un groupe social : détection, dilution, défense.

Avantages supplémentaires :
• Les différentes espèces n’occupent pas exactement les mêmes niches, la concurrence devrait donc être moindre. Cela signifie qu’ils peuvent former de grands groupes poly-spécifiques avec de faibles couts supplémentaires liés à la concurrence alimentaire.
• Différentes espèces peuvent utiliser et balayer différentes zones d’Un même environnement = plus grande couverture pour les prédateurs.

35
Q

que sont les avantages de la recherche de nourriture?

A

Les individus peuvent réduire leur comportement de vigilance (stratégie antiprédateur), ce qui peut les rendre plus efficaces dans leur alimentation.

Plus grande capacité à localiser et à défendre la nourriture : peut exploiter les capacités de défense alimentaire et d’autres espèces.

Peut éviter de visiter des zones de nourriture appauvries en gardant une trace de l’endroit où les autres vont.

Peut avoir accès à des aliments autrement inaccessibles.

Exemple : capucins et singes écureuils. Dans la forêt amazonienne, les singes écureuils et les capucins forment souvent des associations poly-spécifiques.
Les capucins ont des machoires fortes qui peuvent mordre et ouvrir les noix de palme. Les singes écureuil suivent les capucins pour se nourrir des restes de noix qui ont été ouverts et jetés par les capucins.

36
Q

que sont les avantages sociaux ?

A

Avantages découlant du toilettage interspécifique (élimination des ectoparasites)

Accouplement inter-espèces : certains peuvent produire des hybrides viables.

Exemple : singe bleu et cercopithèque Ascagne : forment des associations poly-spécifiques lorsqu’elles interagissent socialement en se toilettant et en s’accouplant.
• Peuvent se reproduire et leur progéniture forment des individus hybrides qui peuvent aussi se reproduire.
• Se nourrissent de la même nourriture, bien que dans des parties différentes de la canopée; les singes bleus aiment se nourrir dans la canopée haute tandis que les cercopithèques ascagne se nourrissent dans la canopée moyenne
• Cependant, les avantages sociaux et reproductifs (ainsi que certains avantages antiprédateurs) que chaque espèce tire de la formation de l’association polyspécifique sont probablement plus importants que certains des coûts de la compétition alimentaire

37
Q

qu’est ce que l’ethnoprimatologie ?

A

L’étude des interactions entre primates humains et non humains ; il s’agit d’un discours visant à une compréhension anthropologique holistique de l’interaction entre primates humains et non humains.

Montre les liens entre les populations de primates humains et non humains, non seulement la compétition pour l’espace et les ressources, mais aussi la nature multifonctionnelle de la relation entre nous.

Intègre les aspects théoriques et appliqués de la primatologie en examinant les divers liens entre les populations de primates humains et non humains ainsi que les cours possibles pour une conservation efficace.

Grace à ce cadre, les interactions entre les humains et les primates non humains sont considérées comme étant biologiquement, écologiquement et culturellement liées.

Pour explorer ces complexités, les ethno primatologues doivent brouiller les frontières entre les sous-domaines anthropologiques en combinant la méthodologie et la théorie des 4 sous-disciplines de l’anthropologie.

38
Q

quelles sont les 4 composantes de la communication ?

A
  1. signal
  2. motivation
  3. fonction
  4. mécanisme
39
Q

qu’est ce que le signal ?

A

Une action observable (ex : vocalisation, affichage, marquage olfactif ou odeur de phéromone). C’est la forme sous laquelle la communication est présentée.
• Peut-être enregistrable selon le mode.

Un signal peut être inné, mais son utilisation appropriée s’apprend dans un contexte social. Peut ne pas avoir besoin d’être appris de la même façon que les humains apprennent le langage.
• La plupart des vocalisations des primates infantiles semblent complètement formées et sont acoustiquement similaires à celles des adultes.

Pour vérifier si l’apprentissage joue un rôle dans le développement de vocalisations normales, les chercheurs empêchent l’expérience avec les signaux vocaux typiques des espèces.

40
Q

quels sont les manières invasives des chercheurs pour voir si l’apprentissage joue un rôle dans le développement de vocalisations normales ?

A

Expérimentations d’isolement social : prendre un nourrisson à sa mère et l’élever en isolement.

Expérimentations sur l’assourdissement : assourdir artificiellement un nourrisson pour qu’il ne puisse pas apprendre les appels typiques des espèces.

Expérimentations d’adoptions croisées : moins invasives ; un nourrisson d’une espèce est élevé par une mère d’une autre espèce.

En général il semble que les vocalisations des primates non humains nécessitent très peu d’apprentissage en production = les appels sont innés.

Cependant, l’utilisation appropriée du signal doit être apprise dans un contexte social.

41
Q

qu’est ce que l’apprentissage contextuel ?

A

Un signal existant est associé à un nouveau contexte à la suite de l’expérience de l’utilisation du signal par d’autres individus plus expérimentés.

• Exemple d’apprentissage contextuel : appel d’alarme des vervets : les nourrissons produisent les signaux d’alarme typiques des espèces à un jeune âge, mais ils le font la plupart du temps dans des contextes inappropriés.

Cependant les nourrissons vocalisent de façon appropriée lorsqu’ils sont proche d’Un adulte qui vocalise également de façon appropriée.

42
Q

qu’est ce que la motivation de la communication ?

A

État interne des animaux (sentiments, émotions, intentions)

L’association entre le signal et la motivation n’a pas besoin d’être consciente.

Exemple : on choisit de crier quand on est en colère, mais on ne choisit pas de rougir quand on est gêné.

La motivation est généralement déduite des actions qui accompagnent le signal et/ou stimulus externe dans l’environnement

43
Q

qu’est ce que la fonction de la communication ?

A

Que fait le signal pour l’acteur ?

Se réfère à la valeur adaptative du signal pour l’acteur et parfois pour le récepteur.

La fonction du signal peut etre directe ou indirecte.

Exemple : appel d’alarme pour avertir la famille d’un prédateur, menaces pour la défenses des ressources, gestes de parades pour solliciter la copulation.

44
Q

qu’est ce que le mécanisme de la communication?

A

Comment le signal affecte-t-il le récepteur, ou comment le signal fait-il son travail ?

Mécanisme :
Comment le signal influence le comportement du récepteur. Comment le signal remplit sa fonction

Exemple : comment le signal d’accouplement de cet homme incite la dame à s’accoupler avec lui

est-ce que la voix de l’homme qui chante sonne virile ? Est-ce que la voix virile indique à la dame qu’il est fort et donc un bon choix pour un compagnon ? L’homme chante-t-il des paroles qui promettent à la dame qu’il s’occupera d’elle et de son bébé ?Le son de son chant et de son jeu de harpe est-il si agaçant et persistant que la dame s’accouple pour se débarrasser de lui ?

45
Q

qu’est ce que la fonction par rapport au mécanisme ?

A

Les animaux communiquent afin d’influencer le comportement des récepteurs. Le but de la signalisation peut être d’amener le récepteur à faire quelque chose. La fonction est déduite en observant comment l’acteur utilise le signal.

46
Q

quels sont les 4 modes de communications ?

A
  1. olfactif
  2. visuelle
  3. tactile
  4. auditive vocale
47
Q

qu’est ce que la communication olfactive ?

A

La forme de communication la plus primitive. Utilise des signaux chimiques. Transmet un message après le départ de l’expéditeur.

  • Ne peut pas être activée/désactivée
  • La communication olfactive est la plus importante chez les primates solitaires et nocturnes, comme la plupart des Strepsirrhiniens
48
Q

qu’est ce que le marquage olfactif ?

A

dispersés dans l’air, déposé des substrats.

• Fonctions : marquer le territoire, attirer les partenaires, annoncer le statut de dominance, la réceptivité sexuelle, les rencontres agressives/concurrentielles

49
Q

qu’est ce que comprend la communication visuelle ?

A

Comprend les expressions faciales, les postures du corps, les postures de la queue, la coloration.

50
Q

qu’est ce que les expressions faciales ?

A

permettent des messages divers mais seulement pour des distances rapprochées.

  • Transmettent une variété d’Information sur la motivation, les intentions et les émotions.
  • Important pour coordonner les interactions sociales, faciliter la cohésion du groupe et maintenir les relations sociales individuelles.
  • Sont plus limitées chez les Strepsirrhiniens en raison de la mobilité limitée de leur lèvre supérieure, et moins de nerfs allant aux muscles faciaux.
51
Q

qu’est ce que la menace du bâillement ?

A

parfois, le bâillement n’est pas seulement un effet secondaire de la fatigue ou de la somnolence. Le bâillement peut être utilisé pour menacer les autres et communiquer la domination ou la volonté de se battre s’il est menacé.

52
Q

qu’est ce que la grimace de peur ?

A

utilisée pour communiquer la peur ou la soumission dans des contextes agressifs

53
Q

qu’est ce que la communication par la posture du corps et de la queue ?

A

mieux pour les messages à distance. Utilisé pour communiquer dans des contextes de parade nuptiale et de domination.

54
Q

qu’est ce que la communication visuelle par la coloration implique ?

A

Dos argenté : communique l’âge, la virilité et la dominance du gorille mâle

Couleurs vives sur le visage et le corps : chez les espèces proches des cercopithèques sympatriques, la variation des couleurs est un système de reconnaissance. Les colorations peuvent agir comme une barrière isolante pour empêcher le croisement des populations par la reconnaissance des espèces.
Manteau/pelage natal : 3 hypothèses
• Alloparent : les manteaux natals sont mignons et attirent les soins de personnes autres que la mère.
• Défense du nourrisson : encourage les membres du groupe à défendre le nourrisson contre les agressions extérieures.
• Cape de paternité : cache tous les marqueurs phénotypique évidents de sorte que les mâles du groupe ne peuvent pas savoir si le nourrisson est le leur ou s’il a été engendré par un mâle extérieur

55
Q

qu’est ce que la communication tactile ?

A

Se produit dans des interactions sociales intenses et intimes (interactions mère-enfants, relations amoureuses)

Le toilettage = la forme de communication tactile la plus étudiée. La fonction première est de maintenir les liens sociaux et de réduire les tensions. La fonction secondaire est d’éliminer les parasites.

Le toilettage est observé dans de nombreux contextes sociaux différents :
• Des mères pour apaiser les nourrissons
• Prélude à l’accouplement
• Renforce les liens de parenté
• Réduit la tension entre les adversaires
• Impliqué dans la réconciliation.

56
Q

qu’est ce que la communication auditive/vocale ?

A

Les primates présentent de grandes variations dans la hauteur et l’intensité de la voix.

Les vocalisations attirent l’attention des récepteurs sans avoir besoin d’être en vue.

Certaines espèces ont développés des spécialisations anatomiques pour appeler les longues distances à travers la forêt ( os hypoïde de singes hurleurs, sacs gonflables de gibbons)

Les vocalisations sont étudiées à l’aide de spectrogrammes.

57
Q

que sont les expérimentations de communication vocale de Dorothy Cheney & Robert ?

A

des expérimentations de playback sur des singes vervet sauvages ont révélé que les vervets : identifient les individus par leurs vocalisations.

  • 4 appels de contact : dominant, subordonné, non membre du groupe, individus dans une zone ouverte
  • 3 appels d’alarme : serpent, léopard, rapace.

des appels qui sont fonctionnellement référentiels : les appels sont-ils des mots ? est-ce qu’un appel d’alarme de prédateur signifie « aigle » ou « rapide, caché dans la brousse » ?

  • Encore inconnu
  • Les éthologistes utilisent le terme « fonctionnellement référentiels pour dire que les appels sont évoqués par un stimulus spécifique. Les destinataires répondent à l’appel comme s’ils avaient vécu le stimulus eux-mêmes.