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Éval neuropsy > Examen 1 > Flashcards

Examen 1 Flashcards

1
Q

Quelles sont les 2 aspects théoriques importants à connaître sur la mémoire sémantique ?

A
  1. Représentation des stimuli encodées sous la forme de traits
    → Catégoriels (“chien” fait partie de la catégorie “animal”)
    → Sensoriels (chien a du poil)
    → Fonctionnels (utilisation, p.ex. marteau sert à cogner des clous)
    → Uniques (p.ex. choses célèbres)
  2. Hiérarchisation
    → Il existe différents niveaux de représentations sémantiques
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Q

Pourquoi est-il important de déterminer le niveau de représentation sémantique atteint ?

A

Important dans une perspective de rééducation

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3
Q

Quelles caractéristiques sémantiques sont plus vulnérables à la pathologie ?

A

Les caractéristiques uniques et précises

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4
Q

Qu’entend-t-on par mémoire procédurale ?

A

Mémoire implicite (inconsciente/automatique) de l’encodage/stockage/rappel de procédures (habiletés) motrices, verbales ou cognitives.

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5
Q

Pourquoi est-ce difficile d’appliquer des tâches procédurales en clinique ?

A

Suscite du temps (la personne doit apprendre la tâche et l’automatiser)
Tâches inhabituelles
Implique d’autres fonctions, surtout au début, notamment mémoire épisodique, MdeT, attention, FE…. Difficile de savoir si c’est vraiment la mémoire procédurale qui est impliquée ou non

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6
Q

Quelle pourrait être une limite d’une tâche de lecture en miroir dans le but d’évaluer la mémoire procédurale ?

A

Si pas de précautions prises, possible effet d’amorçage de répétition

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7
Q

Quelle pourrait être une limite de la Tour de Hanoï dans le but d’évaluer la mémoire procédurale ?

A

Suscite bcp les FE, difficile de savoir si avec le temps la performance s’améliorer à cause des FE ou mem procédurale

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8
Q

Dans une tâche de fluidité verbale, que pourrait signifier une plus faible performance en condition catégorielle vs lexicale

A

Possible trouble sémantique

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9
Q

Lors d’une évaluation de la mémoire sémantique, quels sont les aspects à investiguer ?

A
  1. Modalités d’entrée (traitement perceptif ok ?)
  2. Modalités de production
  3. Niveau de représentation sémantique atteint (supra/subordonnée), quelles catégories, quels traits, etc.
  4. Dégradation des connaissances ou trouble d’accès ?
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10
Q

Quels sont des indices qui nous permettent de détecter si le trouble sémantique est explicable par une dégradation des connaissances ou un trouble d’accès ?

A

Dégradation :

  • Fort effet de fréquence
  • Perte des détails (subordonnée) (p.ex. chameau vs cheval)
  • Constance dans les erreurs d’items identiques d’une épreuve à l’autre
  • Indices sémantiques (indiçage) ne fonctionne pas

Accès :

  • Faible effet de fréquence
  • Détails préservés
  • Inconstance dans les erreurs
  • Indiçage aide
  • Temps de réponse plus long
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11
Q

Quelles sont les paraphasies sémantiques et quel déficit ce type d’erreur reflète dans une tâche de dénomination d’images ?

A
  • Paraphasie sémantique catégorielle coordonnée : on demeure dans le même champ sémantique (cheval vs vache)
  • Paraphasie sémantique catégorielle superordonnée : on est dans un champ sémantique plus large (animal vs vache)
  • Paraphasie sémantique associative : association conceptuelle sans que ce soit nécessairement dans la même catégorie (lait vs vache)
  • Paraphasie visuo-sémantique : association visuelle et sémantique (pomme vs orange)

Reflète probablement un problème au niveau du système sémantique. Possiblement déficit lexical, mais moins probable

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12
Q

Quelles sont les paraphasies phonologiques et quel déficit ce type d’erreur reflète dans une tâche de dénomination d’images ?

A
  • Addition : ajout d’un son/syllabe (caravate vs cravate)
  • Omission : retrait d’un son/syllabe (cavate vs cravate)
  • Substitution : mot qui ressemble phonologiquement (cravache vs cravate)
  • Déplacement : déplacement d’un son/syllabe (cavrate vs cravate)

Manifeste surtout une difficulté du lexique phonologique de sortie

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13
Q

Quelles sont les circonlocutions et quel déficit ce type d’erreur reflète dans une tâche de dénomination d’images ?

A

CIRCONLOCUTION = définir la chose sans la nommer

  • Circonlocution vague : “c’est pour construire” → marteau
  • Circonlocution précise : “c’est pour cogner des clous” → marteau

Dans le cas de circonlocutions VAGUES → possible déficit du système sémantique
Dans le cas de circonlocutions PRÉCISES → déficit d’ACCÈS au lexique phonologique de sortie

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14
Q

Quelle est l’erreur visuelle et quel déficit ce type d’erreur reflète dans une tâche de dénomination d’images ?

A

Dénomme un objet qui visuellement ressemble à l’objet présenté, mais pas dans le même champ sémantique (si même champ sémantique, serait davantage une erreur visuo-sémantique)

Hache → Drapeau
Hache → Marteau **visuo-sémantique

Erreur visuelle = gnosie

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15
Q

Quelle est la séquence d’approximation phonologique et quel déficit ce type d’erreur reflète dans une tâche de dénomination d’images ?

A

Prend plrs tentatives phono pour arriver au mot
“Pa, par, para, paraplu, parapluie”

Possible difficulté dans la mémoire tampon phonologique

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16
Q

Quel est le néologisme et quel déficit ce type d’erreur reflète dans une tâche de dénomination d’images ?

A

Dire un non-mot
“Kivos” → chameau

Déficit dans le lexique phonologique de sortie

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17
Q

Quelle est la persévération dans une tâche de dénomination d’images ?

A

Toujours répondre la même chose
pain → chameau
pain → cravate

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18
Q

Quelle est la stéréotypie dans une tâche de dénomination d’images ?

A

b, b, b, b, bouteille

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19
Q

Quelle est le tip of the toungue (TOT) et quel déficit ce type d’erreur reflète dans une tâche de dénomination d’images ?

A

L’avoir sur le bout de la langue
“Je le sais, ça commence par ch…” → chameau

Déficits dans l’ACCÈS du lexique phonologique de sortie

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20
Q

Dans une tâche d’appariement catégoriel/fonctionnel (p.ex Pyramids and Palm Trees), quelles sont les fonctions cognitives impliquées ?

A
  • Mémoire sémantique
  • Perception et reconnaissance (mots, image)
  • Prise de décision
  • MdeT et compréhension langagière (selon modalité)
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21
Q

En quoi une tâche “vocabulaire” de la WISC vient susciter la mémoire sémantique ? Quelles autres fonctions sont impliquées et quelle serait une solution possible pour davantage “isoler” la mémoire sémantique ?

A

Vient susciter la mémoire sémantique, car demande d’attribuer un sens à un mot, d’y rattache des concepts, etc.

Mais vient également susciter les capacités langagières et les FE

Solution : apparier le mot/image parmi des distracteurs à une définition déjà proposée

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22
Q

Quelle est l’une des tâches qui permet le plus de mesurer la mem sémantique de manière plus “pure” ?

A

Vérification directe des propriétés conceptuelles (questions fermées, p.ex. “le marteau sert-il à couper du bois ou enfoncer un clou ?”)

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23
Q

Comment peut se diviser la mémoire antérograde ?

A

Mémoire autobiographique
→ Épisodique : “je me rappelle du jour de mon mariage”
→ Sémantique : “je me rappelle des noms de mes collègues de travail”

Mémoire non-autobiographique
→ Épisodique : “je me rappelle des circonstances dans lesquelles j’ai su pour 9/11”
→ Sémantique : “je me rappelle du noms des 4 derniers premiers ministres du Canada”

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24
Q

Qu’est-ce que la mémoire prospective, quelles sont les composantes impliquées, de quoi dépend son bon fonctionnement et quels sont les types de situations où elle est impliquée ?

A

Mémoire prospective : renvoie aux situations dans lesquelles la personne doit se souvenir des choses à réaliser dans le futur

Composantes impliquées : planification, maintien de l’information, réactivation spontanée, réaliser et évaluer la production

Fonctionnement dépend de : l’aspect routinier (moins que ce l’est, plus facile d’oublier), motivation, délai (plus c’est loin, plus facile d’oublier), type d’indice utilisé (interne vs externe)

Types de situation :
- Event-based : récupérer l’intention sur la base de l’occurence d’un événement (aller à l’épicerie pr le souper)
Time-based : récupérer l’intention après un certain laps de temps (implicite/interne)

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25
Q

Dans une tâche de VTI ou TR, que pourrions-nous observer comme résultats auprès d’une personne ayant un déficit au niveau de l’alerte ?

A

Lenteur de réponse

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26
Q

Dans une tâche mesurant l’attention soutenue (p.ex. CPT-3), que pourrions-nous observer comme résultats si la personne a une atteinte à ce niveau ?

A

↓ efficacité au fil des tâches, surcharge quand le rythme est élevé

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27
Q

Dans une tâche mesurant la vigilance (p.ex. CPT-3), que pourrions-nous observer comme résultats si la personne a une atteinte à ce niveau ?

A

↓ performance dans les blocs où les intervalles inter-stimuli sont plus longs

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28
Q

Quels sont des signes d’une atteinte d’attention sélective dans une tâche d’attention sélective ?

A

Omissions, débute plein de choses sans les terminer, facilement distrait, joue avec le matériel, perd le fil dans sa pensée, prend du temps pour compléter les tâches

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29
Q

Quels sont des signes d’une atteinte d’attention divisée dans une tâche d’attention divisée ?

A

Moins bonne performance qu’en tâche simple, difficulté à faire 2 choses à la fois

30
Q

Dans une tâche de CPT-3, quel déficit peut être suggéré si la personne

1) a beaucoup d’omissions tout au long du test
2) a plus d’omissions à la fin du test
3) a beaucoup de commissions + temps rapide
4) a beaucoup de commissions + temps lent
5) a beaucoup de commissions quand les intervalles inter-stimuli sont longs

A

1) Attention sélective (incapacité à porter attention sur les stimuli importants)
2) Attention soutenue (difficulté à la maintenir tout au long de la tâche)
3) Impulsivité
4) Inattention
5) Vigilance

31
Q

Selon la tâche suivante :
«Tu vas entendre des sons et à chacun d’eux, tu avances ton doigt sur un pas. Attention, lorsque tu entends un bruit d’explosion tu ne dois pas marcher, car tu exploseras. À chaque essai, la cadence des bruits augmente.»

Quel(s) déficit(s) peut/peuvent se traduire si la personne

1) N’avance pas lors d’un bruit de pas
2) Avance lors d’un bruit d’explosion

A

1) Attention sélective ou soutenue

2) Impulsivité/inhibition

32
Q

Que mesure la tâche Code de la WAIS-IV ?

A

VTI, mais suscite aussi vitesse psychomotrice, MdeT, attention soutenue

33
Q

Quelles fonctions cognitives sont suscités dans une tâche de barrage structurée vs non structurée ?

A

Structurée : attention sélective, attention soutenue (en partie)

Non structurée : attention sélective, attention soutenue, FE, balayage visuel

34
Q

Quelles sont les 4 caractéristiques permettant le fonctionnement optimal de la mémoire épisodique ?

A
  1. Autoréflexion (réfléchir sur ses propres états mentaux)
  2. Sentiment d’agentivité personnelle (être la cause de ses pensées/actions)
  3. Sentiment de propriété personnelle (pensées et actions sont à soi)
  4. Prendre conscience de la dimension temporelle de ses expériences
35
Q

Qu’est-ce que la mémoire de source ?

A

Mémoire du CONTEXTE d’apprentissage

36
Q

Qu’est-ce que l’interférence proactive et rétroactive ?

A

Proactive : l’apprentissage préalable d’un matériel interfère l’APPRENTISSAGE de nouveau matériel similaire (p.ex. CVLT liste 1 interfère liste 2)

Rétroactive : l’apprentissage d’un nouveau matériel interfère la CONSOLIDATION de matériel similaire effectué auparavant (p.ex. CVLT liste 2 interfère liste 1)

37
Q

Quelle est la profondeur et la spécificité du traitement de l’information ?

A

Profondeur : un traitement riche mène à une trace mnésique plus forte et plus durable (p.ex. traitement sémantique, force des associations, etc.)

Spécificité : l’accès à une trace en mémoire facilitée par la réinstallation des mêmes opérations (p.ex. indices) que lors de l’encodage et créations de traces distinctives

38
Q

Dans une tâche de mémoire épisodique, que permettent d’estimer

1) Le rappel immédiat (libre + indicé)
2) Le rappel libre différé
3) Le rappel libre + indicé différé
4) Reconnaissance (différé)

A

1) Rappel immédiat : encodage (notamment indicé)
2) Rappel libre différé : récupération
3) Rappel libre + indicé différé : consolidation (stockage)
4) Reconnaissance : encodage et consolidation

39
Q

Dans une tâche de mémoire de liste de mots (p.ex. CVLT), où retrouverons-nous des déficits pour les personnes ayant

1) Trouble de l’encodage du contexte
2) Trouble de récupération
3) Trouble de consolidation

A

1) Rappels libres et indicés
2) Rappels libres, mais disparaît lors d’indiçage ou reconnaissance (l’info est là, mais difficile d’y avoir accès et la ramener à la conscience)
3) Taux d’oubli (immédiat vs différé)

40
Q

Dans une tâche style RL/RI, que signifie un déficit dans :

1) Rappel immédiat (retrait carton et demander mots tout de suite)
2) Rappel libre et indicé immédiat (peu de progrès dans les 3 essais d’apprentissage)
3) Rappel libre (immédiat et de préférence différé), indiçage bénéfique
4) Rappel libre ET indicé différé ou reconnaissance différée

A

1) Encodage initial (ou potentiellement problème attentionnel)
2) Encodage → pas de trace mnésique
3) Récupération (problème d’accès)
4) Consolidation (oubli)

41
Q

Dans la Figure de Rey, que manifeste les résultats suivants ?

1) Résultat faible à la copie
2) Rappel immédiat et/ou différé faible, mais bonne copie
3) Résultat faible à la reconnaissance

A

1) Praxie de construction et/ou planification/organisation de la production et/ou perception visuelle
2) Problème de récupération
3) Difficulté d’encodage ou de consolidation

42
Q

Quels sont les 3 effets qui infère la présence de la boucle phonologique en MdeT ?

A

Effet de similarité phonologique → info traité phonologiquement
Effet de longueur du mot → boucle articulatoire (plus long répéter, donc plus de risque que l’info se perde)
Effet de suppression articulatoire → quand on bloque la boucle, l’effet de longueur du mot n’est plus observée

43
Q

Définissez un peu les sous-systèmes de la MdeT selon le modèle de Baddeley ?

A

Boucle phonologique : maintien temporaire de l’info verbale sous forme phonologique. La boucle de récapitulation articulatoire (processus de répétition subvocale) va permettre de maintenir et rafraîchir l’info dans le stock phonologique à court-terme. Lien bidirectionnel avec le développement des habiletéd langagières

Calepin visuo-spatial : stockage temporaire des infos visuelles et spatiales. Permet de maintenir et manipuler les images mentales. Processus de récapitulation via des mvmts oculaires. Lien bidirectionnel MLT visuelle

Buffer épisodique : module qui intègre les infos de auters systèmes (multimodal) et permet le transfert de l’info entre MCT et MLT. Stockage TEMPORAIRE.

Administrateur central : coordonnation des sous-systèmes, stratégies (FE)

44
Q

Dans une tâche de séquence de chiffres, quel(s) processus cognitif(s) sont suscités dans :

1) SC endroit
2) SC envers

A

1) Boucle phonologique

2) Boucle phono (maintien) + administrateur central (manipulation)

45
Q

Dans une tâche de trajet de pièce de monnaie, quelle composante cognitive est mesurée dans le cadre du rappel immédiat ?

A

Buffer épisodique

46
Q

Dans une tâche de CVLT, que pouvons-nous conclure quant au fonctionnement cognitif d’une personne ayant aucune courbe d’apprentissage dans les 5 essais, qui se rappellent toujours d’environ 6 à 8 mots et qui rappellent surtout les mots du début et de la fin ?

A

La personne mobilise uniquement sa MdT, il n’y a pas d’encodage dans la MLT. Empan MdT, effet de récence

47
Q

Quelle est la procédure générale d’évaluation de la MdT ?

A

On évalue d’abord globalement en regardant l’empan verbal et non-verbal ainsi que l’effet de récence.

Si on voit qu’il y a pas d’effet de récence ou un déficit dans un des empans, on va investiguer plus loin.

48
Q

Que manifeste l’absence d’un effet de récence ?

A

Déficit dans la boucle phono

49
Q

Nommez quelques tâches que l’on peut utiliser pour mesurer :

1) Boucle phonologique
2) Calepin visuo-spatial
3) Administrateur central
4) Buffer épisodique

A

1) Empan verbal à l’endroit (p.ex. SC)
2) Séquence spatiale (p.ex. Blocs de Corsi)
3) Manipulation/maintien et mise à jour : Empan verbal ou spatial à rebours, Brown-Peterson, N-Back
4) Tâche d’empan double (pièce de monnaie), rappel immédiat d’un récit

50
Q

Afin de déterminer s’il y a un déficit dans la flexibilité cognitive, quelles fonctions cognitives faut-il confirmer l’intégrité préalablement et pourquoi ?

A
  1. Attention sélective → capacité à exercer un focus attentionnel sur les infos pertinentes
  2. Inhibition → capacité à inhiber une action qui n’est plus pertinente
51
Q

Quels sont les problèmes liés à l’éval des FE ?

A

Tâches sous-tendues par de nombreux processus non exécutifs; difficile de comparer les tâches
Tâche qui doit être nouvelle → devient rapidement automatisée au cours de la tâche
Expertise du sujet → tâche difficile mais familière peut se faire automatiquement mais une tâche plus facile mais non familière peut susciter les FE
Diversité stratégies → difficile de se prononcer sur ce qui est “bon” vs pas bon et de détecter un trouble exécutif

52
Q

Quels autres troubles exécutifs peut expliquer l’inhibition ?

A

Persévérations, flexibilité

53
Q

Dans une tâche de Stroop, qu’est-ce qui peut permettre de détecter un déficit d’inhibition ?

A

Bcp d’erreurs NON-CORRIGÉES (A-C = bon signe) et/ou prend bcp de temps

54
Q

Que signifie une plus faible performance dans la condition lexicale que catégorielle dans une tâche de fluidité verbale ?

A

Déficit lié à des difficultés d’organisation de la recherche lexicale

55
Q

Dans la Tour de la D-KEFS, quelles informations cognitives pouvons-nous recueillir à partir du nb de bris de règles ?

A

Impulsivité, MdT (maintien règles en mem)

56
Q

Nommez quelques fonctions cognitives mesurées dans le test de Wisconsin

A

Attention sélective, flexibilité, résolution de problème, conceptualisation

57
Q

Quel type de traitement est favorisé par le HD et le HG ? Quel portrait clinique pourrions-nous observer auprès d’une personne ayant une lésion dans le HD ? HG ?

A

HD : traitement global (forme, contour, etc.)
→ Lésion = bris de configuration (difficulté à respecter contour ou matrice)

HG : traitement analytique/séquentiel → détails
→ Lésion = difficulté dans les détails, mais respect du contour, forme d’ensemble

58
Q

Qu’est-ce que l’agnosie aperceptive, quels sont les cmpts typiques et les erreurs des personnes atteintes ? Quels sont les 3 types d’agnosies aperceptives ?

A

Difficulté à construire une représentation perceptive, d’en établir une synthèse et de percevoir l’objet comme un tout.

Cmpts : description vague des objets, prendre du temps avant de répondre, vont tourner la tête ou l’objet pour voir plrs angles

Erreurs : visuelles ou morphologiques. Copie de dessin souvent déficitaire, mais si on demande oralement de dessiner qq chose, il aura plus de facilité.

Types : forme, intégration, transformation

59
Q

Qu’est-ce que l’agnosie associative ? Par rapport à l’agnosie aperceptive, que peut-on observer ?

A

Au niveau perceptif, l’objet est construit correctement, mais il n’y a aucune association sémantique à l’image. La personne peut décrire l’objet, mais ne peut pas dire ce que c’est, à quoi ça sert, etc.

Davantage anosognosique, ne vont pas tourner l’objet dans tous les sens, vont être capable de faire une copie de dessin. Va faire des erreurs davantage fonctionnelles.

La plainte va être souvent un trouble de mémoire (“je ne sais plus comment ça s’appelle”) vs aperceptive qu’ils vont souvent se plaindre d’un trouble visuel.

60
Q

Décrivez brièvement le modèle des gnosies de Humphrey et Riddoch et expliquez dans quel ordre selon ce modèle nous devons évaluer les gnosies ?

A

2 grandes étapes : perception (agnosie aperceptive) et mémoire (agnosie associative)

  1. 1 Traitement sensoriel → si déficit à ce niveau, trouble senso (oeil) donc pas explicable par gnosie
  2. 2 Traitement précoce (caractéristiques élémentaires, p.ex. couleur, forme, angles des traits, etc.) → échec de la perception de la forme = agnosie aperceptive de forme
  3. 3 Traitement intermédiaire (description entière de l’objet, mais dépendante du point de vue, c-à-d 2D1/2) → perçoit en 2D mais échec de l’intégration des composantes = agnosie aperceptive d’intégration
  4. 4 Traitement tardif (indépendant du point de vue, 3D) → échec de la perception 3D = agnosie aperceptive de transformation
  5. 1 Représentations structurales stockées (RSS) (niveau présémantique; pictogènes. Sentiment de familiarité, mais sans l’identifique; on peut dire si l’objet existe ou non, mais sans dire ce que c’est) → agnosie associative
    1. Système sémantique (dire ce que c’est, attribuer un sens, une fonction, etc.) → agnosie asémantique

On évalue les gnosies de bas en haut. Si non, on remonte une étape à la fois jusqu’à temps que la personne performe pour détecter le niveau atteint)

61
Q

Quelle est la tâche classique de dépistage des gnosies et quelle est ses limites ?

A

Dénomination d’images.
→ Peut être difficile de dépister une agnosie asémantique (peut dénominer mais pas de connaissances sémantique)
→ Échec peut être explicable par un accès restreint au répertoire lexical ou dégradation des connaissances du mot (aphasie)

62
Q

Donnez des exemples de tâches échouées pour chaque type d’agnosie

A

Agnosie aperceptive de la forme : échec au traitement perceptif précoce, p.ex. dire si 2 formes simples (cercle vs pacman) sont identiques ou non, appariement de longueurs, de la taille, etc.

Agnosie aperceptive intégrative : échec au traitement perceptif intermédiaire, p.ex. cible et distracteurs (L et T), lettre globale formée de petites lettres (congruente ou conflictuelle), figures enchevêtrées

Agnosie aperceptive de transformation : échec dans le traitement perceptif tardif, p.ex. identifier si objet similaire sous 2 angles différents

Agnosie associative : échec des représentation structurales stockées (RSS), p.ex. chimères, choix d’objets réels, etc.

Agnosie asémantique : échec dans le système sémantique, p.ex. appariement associatif d’images (marteau avec clou), dénomination d’images, appariement catégoriel ou fonctionnel

63
Q

Pour les tâches suivantes, identifiez auprès de quel(s) trouble(s) parmi agnosie aperceptive, agnosie associative et aphasie optique pouvons-nous observer un déficit ?

1) Dénomination d’images
2) Désignation d’objets
3) Copie
4) Dessin sur commande
5) Appariement d’objets identiques
6) Appariement catégoriel

A

1) Les 3
2) Agnosie aperceptive, les 2 autres plus ou moins
3) Agnosie aperceptive
4) Agnosie associative et aphasie optique plus ou moins
5) Agnosie aperceptive
6) 2 types d’agnosies

64
Q

Quels sont les 3 types de prosopagnosie que l’on peut observer ?

A

Prosopagnosie aperceptive : n’arrive pas à déceler les caractéristiques physiques/traits du message et d’en faire un tout (ne peut identifier âge, sexe, émotion…)

Prosopagnosie associative : sentiment de familiarité, mais n’arrive pas à nommer

Prosopagnosie sémantique : ne peut donner des informations sur la personne (nom, âge, etc.)

65
Q

Comment peut-on dépister l’héminégligence ?

A

Tests de barrage (omissions slmt à gauche), bouger le matériel vers le droite avant de débuter la tâche, etc.

66
Q

Quels sont les 3 niveaux d’anosognosie ?

A

Intellectuel : ne reconnait pas qu’il a un déficit cognitif
Émergent : reconnait qu’une fonction est déficitaire et qu’une stratégie pourrait aider, mais ne l’applique pas et ne reconnait pas la difficulté quand elle survient
Anticipatoire : reconnait qu’il a une difficulté quand elle survient, mais pas cap de l’anticiper.

67
Q

Comment l’anosognosie peut-elle être maintenue en raison de déficits d’autres fonctions ?

A

Déficit FE : n’arrive pas à fournir une rétroaction d’une performance déficitaire au cerveau, donc la personne ne s’en rend pas compte

Déficit MLT épisodique : ne se souvient pas des erreurs commises, alors difficile de changer le cmpt

68
Q

Quelles fonctions sont intégrées pour assurer une bonne orientation ?

A

Attentionnelles, mnésiques et perceptives

69
Q

Quels types de désorientation sont prévalents dans le processus démentiel ?

A

Temporel et spatial (lieu, droite gauche)

70
Q

Qu’est-ce qu’inclut la mémoire implicite ?

A

SRP et mémoire procédurale

71
Q

Quels sont les 3 sous-systèmes du SRP ? Quel est le niveau de traitement su SRP ?

A

Système traitant la forme visuelle des mots (ortho)
Système de description structurale (propriétés physiques des objets et leurs relations)
Système traitement la forme auditive des mots (phono)

Traitement pré-sémantique (reconnaissance slmt, on n’y attribue pas encore un sens)

Éval neuropsy (4 decks)

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