Cognition sociale Flashcards

1
Q

Quelles sont les 2 processus impliqués dans le traitement des informations émotionnelles ? Expliquez le modèle théorique en 4 branches pour expliquer son fonctionnement.

A
  1. Processus de bas niveau : perception et reconnaissance des émotions (visage, prosodie, mvmts)
  2. Processus de haut niveau : compréhension des émotions (p.ex. comprendre que plrs émotions simples peuvent créer une émotion complexe) + gestion/régulation des émotions

MODÈLE : Modèle non-sériel qui considère qu’on a des processus de bas et de haut niveau. Ne dépend pas des processus bas niveau pr assurer le bon fonctionnement des plus haut. De bas en haut, on retrouve

  1. Perception émotionnelle (reconnaitre les émotions selon prosodie, etc.)
  2. Maîtrise (flou, représentation générales des émotions)
  3. Compréhension
  4. Contrôle des émotions pour répondre de manière adaptée à l’env.
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2
Q

Qu’est-ce que la perception sociale et quelles connaissances inclut-elle ?

A

Capacité à décoder, comprendre et interpréter des indices sociaux. Inclut les connaissances sociales : règles, rôles et cmpts sociaux (p.ex. scripts sociaux, informations THÉORIQUES qui s’appliquent peu importe la personne).

Pour comprendre ce qui se passe dans une situation sociale, la personne utilise les infos contextuelles et ses connaissances sociales pour comprendre cmt les rôles, règles, etc. influencent autrui (p.ex. niveau intimité entre 2 personnes)

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3
Q

Quelle autre composante cognitive est fortement impliquée dans la perception sociale ?

A

Mémoire sémantique

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4
Q

Qu’est-ce que le style ou biais attributionnel et quels sont ses 3 grands styles ?

A

Façon dont un individu explique les causes ou donne un sen aux évènements sociaux et interactions sociales

Personnel → attribuer la situation à soi (p.ex. se blâmer)
Externe → attribuer la situation à qqun d’autre (p.ex. blâmer autrui)
Situationnel → attribuer la situation au contexte de la situation (p.ex. “life happens”)

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5
Q

Qu’est-ce que la théorie d’esprit, quelle connaissance implique-t-il à prime abord et quels sont les 2 niveaux de la TdE ?

A

Capacité à comprendre et inférer les états mentaux (croyances, émotions, intentions) d’autrui.

Nécessite de comprendre qu’il y a une distinction entre ses propres états mentaux et ceux d’autrui

1er ordre : inférer l’état mental d’autrui en lien avec le monde physique (p.ex. voir quelqu’un se diriger vers une buanderie avec une chemise sale → inférer qu’il veut laver sa chemise)

2e ordre : inférer l’état mental d’autrui concernant l’état mental d’une autre personne (p.ex. Marie veut que Jeane lave sa chemise)

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6
Q

Dans la TdE, les inférences des états mentaux d’autrui peuvent être _________ ou __________.

A

Transitoires

Basée sur des caractéristiques stables (p.ex. personnalité)

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7
Q

Quels sont les 2 portraits parfois observés qualitativement ds la TdE ?

A

Surinterprétation (overnanalyzing) → paranoïaque

Sous-interprétation (concrétitude ou rigidité de la pensée, faibles capacité d’abstraction) → sx négatifs de la sz

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8
Q

Qu’est-ce que la réciprocité et quelles caractéristiques inclut-elle ?

A

Engagement approprié aux plans émotionnel et social dans les interactions avec autrui

Conscience des indices interpersonnels
S’adapter aux indices interpersonnels
Conscience des réactions et cmpts d’autrui
Engagement émotionnel

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9
Q

Vrai ou faux ? La réciprocité faire référence à la capacité de comprendre les indices sociaux d’autrui.

A

Faux, inclut aussi la capacité de répondre adéquatement à ces indices

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10
Q

Qu’est-ce que l’empathie et quelles sont ses composantes principales ? Pourquoi est-il important de discerner ces composantes dans l’empathie ?

A

Construit de haut niveau de la CS.

  • Réponse affective (réfère au traitement des émotions)
  • Capacité cognitive de se mettre à la place de l’autre (réfère à la TdE)
  • Régulation des émotions de soi et des autres (réfère au traitement des émotions)
  • Altruisme/cmpts prosociaux

Important pour l’intervention. Outre dire que la personne a un manque d’empathie, discerner les composantes qui sont plus déficitaires permet d’identifier plus clairement sur quoi intervenir.

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11
Q

Qu’est-ce que la métacognition sociale ?

A

Capacité à évaluer ses propres pensées et celles des autres. Permet la formation et modification des idées par rapport à soi. Capacité à se projeter en tant qu’individu dans le temps. Inclut la perception de soi (agentivité + connaissances de soi)

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12
Q

Qu’est-ce que l’alexythimie ?

A

Difficulté à identifier ses propres émotions, de mettre un nom dessus

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13
Q

Qu’est-ce que la cognition et le raisonnement moral ?

A

La cognition morale réfère aux processus sous-tendant la moralité

Le raisonnement moral réfère aux mécanismes cognitifs impliqués dans la prise de décision morale

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14
Q

Expliquez le modèle de Kennedy et Adolph sur la cognition sociale ?

A

Cerveau social (régions/réseaux cérébraux soutenant les processus de CS) influence → le bon fonctionnement de la CS (processus cogn permettant de comprendre et interagir avec les autres), qui elle influence le comportement social et qui lui influence le niveau de fonctionnement social ds différentes sphères.

Toutefois, c’est bidirectionnel, soit que si en grandissant on a peu d’opportunités de cmpts sociaux, ça va avoir une influence sur le bon fonctionnement et développement de la CS et les régions/réseaux cérébraux qui la soutiennent (cerveau social).

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15
Q

Expliquez le modèle SOCIAL de Beauchamps et Anderson. Quel aspect supplémentaire amène-t-il au-delà du modèle de Kennedy et Adolph ?

A
  1. Il existe des médiateurs internes (p.ex. tempérament) et externes (p.ex. opportunités de contacts sociaux dans l’env.) qui interagissent avec le développement du cerveau et de son intégrité.
  2. Ces médiateurs et leur interaction avec le dév du cerveau influencent le développement des fonctions cognitives centrales au fonctionnement social, qui comprennent les fonctions attentionnelles (porter attention à l’autre, inhiber les distracteurs pour l’écouter), exécutives (faire preuve de flexibilité), communicatives (p.ex. langage) et socio-affectives.
  3. Ce groupe de fonctions cognitives viendraient déterminer nos compétences sociales avec les autres.

Inclut davantage de fonctions cognitives nécessaires au bon fonctionnement social.

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16
Q

Expliquez le modèle théorique de la TdE affective de Beer et Oshner

A

Traitement bottom-up sériel

  1. Détection de la valeur émotionnelle : détecter s’il y a un chgt émo dans l’env (détecter chgt biologique, p.ex. sourire)
  2. Reconnaissance de l’émotion : reconnaître l’émotion basé sur ce qui est perçu (p.ex. sourcils froncés = colère)
  3. Inférence de l’état mental simple (représentation): qu’est-ce que cette émotion implique, quels cmpts cela peut impliquer, cmt la personne se sent ?
  4. Inférence de l’état mental complexe (intégration des traits et connaissances sociales selon la présentation de la personne) : attribuer des traits de la personne selon l’émotion, p.ex. si une personne se fâche, est-ce typique d’elle ou non ?
  5. Régulation en fct du contexte : est-ce que l’émotion qu’on observe concorde avec le contexte de la situation
17
Q

Expliquez le modèle 8-SIF qui illustre les sources d’information nécessaires pour attribuer un état mental.

A

Pour comprendre une situation sociale, on va rechercher dans informations sur l’agent (personne impliquée dans l’action) et le contexte en fonction des informations perceptuelles et langagières se retrouvant dans l’environnement immédiat ainsi que de nos infos stockées en mémoire sur l’agent et la situation

18
Q

Expliquez le modèle intégratif de la cognition sociale proposé par Achim, Thibaudeau et al. Quelle est la composante centrale au modèle ?

A

1ère étape : lorsque confronté à une situation sociale, il faut aller rechercher des informations sur la situation quant à l’agent et le contexte en se référant à la situation immédiates et nos connaissances stockées en mémoire (modèle sources d’informations)

Pour arriver à faire ces étapes, nous devons faire appel aux habiletés cognitives générales (pas spécialisées en CS) pour être bien capable de porter attention sur les bons éléments, récupérer des éléments en mémoire,e tc.

Les éléments recueillis, nos habiletés cognitives non-sociales et aussi les biais d’attribution vont intervenir à l’attribution des états mentaux actuels (TdE)

Une fois l’inférence des états mentaux complétés, on régule le cmpt en conséquence

Tout ce mécanisme a un impact sur le fonctionnement social global.

La neurocognition est au centre du modèle

19
Q

Pourquoi est-il important de s’intéresser aux liens entre les fonctions cognitives sociales et non-sociales ?

A

Il existe plrs relations entre les fonctions sociales et non-sociales
Plrs structures de la cogn sociale aussi impliquées dans des fonctions non-sociales
Important de contextualiser la performance de cogn sociale

20
Q

Comment évaluons-nous la reconnaissance des émotions ? Qu’est-il important de garder en tête lorsqu’on évalue cette composante ?

A

Par la reconnaissance d’émotions sur un visage, dans la prosodie ou de façon multimodale

Important de s’assurer qu’il n’y a pas des atteintes plus fondamentales dans la reconnaissance des visages (p.ex. prosopagnosie)

21
Q

Quelles sont les limites des tests de cognition sociale ?

A

Grande hétérogénéité dans les construits → s’assurer et regarder vrm ce que ça mesure, pcq différents construits de la CS pas clean cut, ne pas se fier à ce que le test dit que ça mesure, pcq très variable dans la conceptualisation

Peu de tâches validées auprès de populations québécoise (tests sensibles à la culture, p.ex. peur vs surprise… la bonne réponse est celle perçue par la majorité des personnes d’une même culture)

Limites psychométriques

22
Q

Pourquoi est-il important de contextualiser nos évaluations de CS ?

A

Pcq d’autres processus peuvent expliquer les déficits observés en cognition sociale, que ce soit neurocognitif (p.ex. atteinte mémoire sémantique) ou psychologique (p.ex. sz, dépression)

23
Q

Comment pouvons-nous évaluer la reconnaissance des émotions auprès d’une personne qui a des difficultés dans la reconnaissance des visages (p.ex. prosopagnosie) ?

A

Changer de modalité, p.ex. reconnaissance des émotions via la prosodie

24
Q

Comment évaluons-nous la régulation émotionnelle ?

A

On va lire des situations qui provoque une émotion chez le personnage et un propose différentes actions servant de solution pour réguler l’émotion du personnage. Le patient doit ensuite déterminer à quel point les différents stratégies sont efficaces.

25
Q

Comment évaluons-nous la perception sociale ?

A

L’objectif général des tâches est que la personne doit analyser les informations du contexte et faire des prédictions

Présentation de situations avec différentes dynamiques relationnelles (couple, autorité, etc.) et la personne doit déterminer si certains cmpts risquent de se reproduire en fct des infos relationnelles qu’on retrouve dans la situation

Présentation de situations et la personne doit dire cmt la plupart des gens vont réagir (*pas de TdE pcq réfère à personne en particulier)

26
Q

Comment évaluons-nous la TdE ?

A

Inférer les états mentaux d’un personnage dans une histoire, BD… (verbal ou NV)

Détecter et expliquer des faux-pas, du sarcasme, des mensonges dans des situations

Tâche de fausses croyances de 1er ou 2e ordre

27
Q

Comment évaluons-nous les biais d’attribution ?

A

Principe général : on va montrer une situation menant souvent à une émotion négative et n’ayant pas une cause claire et la personne va nous dire qu’est-ce qui a causé la situation

On regarde à quel point la personne blâmerait l’autre personnage, comment il décrit l’intention du personnage, à quel point la situation fâcherait le participant.

Déterminer si la situation est attribuable à soi, autrui ou situation

28
Q

Comment évaluons-nous la réciprocité et les compétences sociales ?

A

Jeu de rôle avec le client (négocier, parler à une connaissance) et ensuite on cote à quel point les actions étaient appropriées

Évaluation des impacts fonctionnels via entrevues

29
Q

Comment pouvons-nous pallier au fait que très peu de tests de CS validés soient disponibles en français ?

A

Aller chercher des outils qui mesurent de nombreuses modalités ou plrs outils qui mesurent la mm chose
Échelles auto et hétéro-rapportées
Tjrs accompagner l’éval CS à une évaluation cogntiive plus globale
Regarder les impacts fonctionels

Demeurer critique à la valeur écologiques des tests
Ne pas négliger les observations cliniques !

30
Q

Quels sont des indices dans les observations cliniques qui peuvent indicer un problème dans la CS ?

A

Difficultés dans le contact visuel
Ne pas saisir les indices sociaux
Asynchronisme, coupe la parole
Manque d’adaptation à l’évaluateur/communication référentielle
Inconfort, difficulté dans les limites personnelles