examen 1 Flashcards

1
Q

définition de la pratique infirmière

A
  • Activités volontaires visant des résultats concrets (Le Robert)
  • Qui s’intéresse ou est relatif à l’application d’une discipline, d’une connaissance,
    ou qui vise directement à l’action concrète par opposition à théorique (Le Larousse)
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2
Q

définition conceptuelle de la pratique infirmière

A
  • compétence: savoir agir (savoir/savoir-faire/savoir être)
  • utiliser son savoir agir pour être efficace
  • savoir/savoir-faire/savoir être -> action -> expérience
  • savoir: Connaissances scientifiques, théoriques, éthiques et techniques
  • savoir-faire: Habiletés psychomotrices, relationnelles et cognitives
  • savoir être: Attitudes, valeurs, connaissance et expression de soi
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3
Q

caractéristiques d’une pratique professionnelle

A
  • reconnaissance légale (code des professions)
  • Haut niveau de formation
  • Idéal de service
  • Autonomie professionnelle
  • Prestige et influence élevée
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4
Q

définition légale de la pratique infirmière

A

« L’exercice infirmier consiste à évaluer l’état de santé, à déterminer et à assurer la réalisation du plan de soins et de traitements infirmiers et à
prodiguer les soins et les traitements infirmiers et médicaux dans le but de maintenir et de rétablir la santé de l’être humain en interaction avec son environnement, de prévenir la maladie et d’offrir le soulagement approprié des symptômes. » Champ d’exercice de la profession infirmière. Loi sur les infirmiers et infirmières, article 36

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5
Q

Activités réservées

A

1: évaluer la condition physique et mentale d’une personne symptomatique
2: exercer une surveillance clinique
de la condition des personnes dont
l’état de santé présente des risques, incluant le monitorage et les ajustements du plan thérapeutique infirmier
3: initier des mesures diagnostiques et thérapeutiques, selon
une ordonnance
4: initier des mesures diagnostiques
à des fins de dépistage dans le cadre d’une activité découlant de l’application de la Loi sur la santé publique
5: effectuer des examens et des tests diagnostiques invasifs, selon
une ordonnance
6: effectuer et ajuster les traitements médicaux, selon une ordonnance
7: déterminer le plan de traitement relié aux plaies et aux altérations de
la peau et des téguments et prodiguer les soins et les traitements qui s’y rattachent
8: appliquer des techniques invasives
9: contribuer au suivi de la grossesse, à la pratique des accouchements et au suivi postnatal
10: effectuer le suivi infirmier
des personnes présentant
des problèmes de santé complexes
11: administrer et ajuster
des médicaments ou d’autres substances, lorsqu’ils font l’objet
d’une ordonnance
12: procéder à la vaccination dans
le cadre d’une activité découlant
de l’application de la Loi sur la santé
13: mélanger des substances en vue de compléter la préparation d’un médicament, selon une ordonnance
14: décider de l’utilisation des mesures
de contention
15: décider de l’utilisation des mesures d’isolement dans le cadre
de l’application de la Loi sur les services de santé et les services
sociaux et de la Loi sur les services
16: évaluer les troubles mentaux, à l’exception
du retard mental, lorsque l’infirmière ou l’infirmier
détient une formation de niveau universitaire et une expérience clinique en soins infirmiers psychiatriques déterminées dans le cadre d’un règlement pris en application du paragraphe g de l’article 14
17: évaluer un enfant qui n’est pas encore admissible à l’éducation préscolaire et qui présente des indices de retard
de développement dans le but de déterminer des services de réadaptation et d’adaptation répondant à ses besoins.

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6
Q

Description opérationnelle de la pratique infirmière (selon FSI)

A
  • S’engager dans
    une relation soignante avec la personne
  • Communiquer professionnellement
  • Coordonner des soins et des services
  • Promouvoir la santé et
    le bien-être de la personne
  • Exercer un leadership infirmier
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7
Q

compétences visées pour le cours

A
  • Promouvoir la santé et
    le bien-être de la personne: Évaluer l’expérience de santé de personne et Intervenir de façon professionnelle et avec rigueur scientifique
  • Communiquer professionnellement:
    langage adapté, argumentation
  • Établir une relation fonctionnelle: Relation de partenariat avec la personne et avec l’équipe de soins
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8
Q

vision élargie de la profession

A
  • connaissances et habiletés qui permettent d’entretenir et de stimuler la vie, de conforter, de compenser et d’apaiser, surtout lorsque la vie rencontre des obstacles.
  • à aucun moment le traitement ne pourra se substituer aux soins
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9
Q

cadre légal et déontologique de la profession

A
  • L’admission à l’exercice de la profession et la pratique infirmière est régie par: Des lois (Code des professions Loi sur les infirmières et les infirmiers), Des règlements (Ex. Règlements sur les activités professionnelles pouvant être exercées : étudiante, externe, CÉPI) et
    Une organisation professionnelle OIIQ (Protection du public, Application des lois, règlements et code de déontologie
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10
Q

Code de déontologie (comment se comporter)

A
  • Agir avec compétence
    en tenant compte des limites de ses habiletés et connaissances
  • Dénoncer tout incident ou accident qui découle de son intervention ou de son omission
  • Tenir à jour ses compétences professionnelles afin de fournir des soins et traitements selon les normes de pratique généralement reconnues
  • Intervenir promptement lorsque l’état de santé l’exige, assurer la surveillance requise, assurer la continuité des soins et traitements
  • Ne jamais exécuter une tâche pour laquelle on n’a pas reçu la formation ou pour laquelle on n’a pas les compétences
  • Préserver le secret quant aux renseignements de nature confidentielle
  • Avant de faire un enregistrement audio ou vidéo d’une entrevue ou d’une activité ou de prendre la photographie d’un client, l’infirmière ou l’infirmier doit obtenir préalablement du client ou de son représentant légal une autorisation écrite à cet effet
  • S’abstenir de tenir ou de participer à des conversations indiscrètes, incluant dans les réseaux sociaux, au sujet d’un client et des services qui lui sont rendus
  • Pendant la durée de la relation professionnelle, l’infirmière ou l’infirmier ne peut établir
    de liens d’amitié, intimes, amoureux ou sexuels avec le client
  • Fournir à son client toutes les explications nécessaires
    à la compréhension des soins et des services qu’il lui prodigue
  • Respecter, dans les limites de ce qui est généralement admis dans l’exercice de la profession, les valeurs et les convictions personnelles
    du client
  • S’abstenir d’exprimer des avis ou de donner des conseils incomplets ou non fondés
  • À moins d’avoir une raison grave, l’infirmière ou l’infirmier qui fournit des soins et traitements à un client ne peut l’abandonner
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11
Q

Responsabilités légales de l’étudiante infirmière

A
  • Immatriculation: obligatoire pour aller en stage, attendre de recevoir courriel et faire les démarches rapidement
  • Responsabilités: respecter les obligations déontologiques applicables aux membres de l’OIIQ, Avoir une conduite conforme à l’éthique en milieu clinique et Agir de manière à sauvegarder la dignité de la profession
  • bénéfices de l’immatriculation: Assurance responsabilité professionnelle offerte par l’OIIQ, Exercer les activités prévues à l’article 36 de la Loi sur les infirmières et infirmiers dans le cadre du programme d’étude sous la supervision d’une infirmière qui encadre le stage et est présente dans l’unité de soins concerné
  • cas de révocation de l’immatriculation: Absence d’inscription au programme depuis plus d’un an ou échec, Exercice d’activités non permises et Conduite contraire à l’éthique ou au code déontologique
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12
Q

la tenue professionnelle

A
  • Rôle dans la prévention et le contrôle des infections
  • Image de la profession
  • Perception du client quant à la compétence et au professionnalisme de l’infirmière
  • Établissement et le maintien de la relation thérapeutique
  • Assurer votre protection
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13
Q

démarche de soins

A
  • collecte des données (évaluation)
  • analyse et interprétation (évaluation)
  • planification des interventions (interventions)
  • exécution des interventions (interventions)
  • évaluation des résultats et surveillance clinique (évaluation)
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14
Q

collecte des données

A
  • Selon l’OIIQ: Évaluation initiale (Complète [profil de base] ou centrées sur un problème ou un symptôme [spécifique])
    et Évaluation en cours d’évolution aka situation de suivi (Évaluation des résultats [effets des interventions sur le problème] ou surveillance clinique [la façon dont évolue le problème])
  • entrevue: l’infirmière questionne -> histoire de santé et évaluation d’un symptôme ou problème = données subjectives (symptômes)
  • examen physique: l’infirmière utilise ses sens -> inspection, palpation, percussion et auscultation = données objectives (signes)
  • paramètres biophysiques: l’infirmière mesure -> signes vitaux, poids, taille, etc. = données objectives (signes)
  • examens paracliniques: l’infirmière collabore -> prélèvements, examens, etc. = données objectives (signes)
  • but: profil de la situation de santé du client
  • manifestations cliniques: symptômes et signes
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15
Q

analyse et interprétation

A
  • importance de l’évaluation clinique: L’étape d’analyse et d’interprétation requiert des connaissances théoriques, scientifiques, etc et des habiletés cognitives (raisonnement et jugement clinique; pensée critique)

Analyser (raisonnement clinique)
- À partir des savoirs scientifiques et théoriques et aussi de ma connaissance de la personne soignée
- Préciser le sens des données collectées, en les comparant
à une normalité ou des patterns attendus ou à des situations similaires
- Prioriser les données, établir des liens et les regrouper en fonction des systèmes de l’organisme (ou de la nature des problèmes soulevés)
- Formuler des hypothèses explicatives
- Déterminer quelles autres données il faudrait collecter pour confirmer ou infirmer ces hypothèses

Interpréter (jugement clinique)
- formuler le constat d’évaluation
- Devant une situation indéterminée, l’infirmière formule plusieurs hypothèses
- Le rôle de l’infirmière est d’exercer son jugement afin
d’intervenir adéquatement
- Ces mêmes questions (habiletés d’analyse) sont utilisées lors d’une situation de suivi
- voir le modèle de jugement clinique infirmier de Tanner
- de novice, débutant, compétent, performant, expert (modification perception des situations, passage de l’observation à l’implication, passage de l’abstrait à l’expérience de pratique)
- passage de: Difficulté à cibler l’information importante, Ne sait pas comment tenir compte du contexte et de la situation, Considérer un élément
à la fois (étape par étape), Difficulté à interpréter les données et Difficulté à cibler et à adapter ses interventions
- vers atteinte de: Surveille un ensemble de données et reconnaît les plus appropriées, Reconnaît des variations subtiles dans les données, Priorise les informations les plus importantes et pertinentes et Adapte ses interventions à la situation de la personne

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16
Q

les constats

A

peuvent être associés à
- promotion de la santé
- prévention de la maladie
- problème ou besoin

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17
Q

planifications des interventions

A
  • objectifs vs moyens
  • Déterminer les résultats escomptés
  • Sélectionner les interventions appropriées pour les atteindre
  • Précision, clarté, pertinence
  • Quoi, qui, quand, comment, Verbe d’action, quantité, fréquence, etc.

Plan de soins et traitements infirmiers (PTSI):
- Permet de structurer les soins généraux
- Différents formats, selon le milieu
- Utilisé par l’infirmière pour structurer son quart de travail
- Regroupe les interventions infirmières courantes ainsi que les prescriptions médicales réalisées par l’infirmière
- Peut constituer un document légal, mais pas toujours
- Il existe un autre outil pour les interventions prioritaires (PTI)

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18
Q

évaluation des résultats et surveillance clinique

A
  • but: Déterminer si l’état du client s’est amélioré ou détérioré, Évaluer les soins dispensés, Déterminer si les objectifs ont été atteints
  • moyens: Collecte des données, analyse et interprétation et Comparer les données avec celles recueillies initialement
  • éléments d’évaluation: réactions (physiologiques, psychologiques, etc.) et
    Comportements et perception du client
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19
Q

5 signes vitaux

A
  • température corporelle
  • pouls
  • respiration
  • pression artérielle
  • saturation en O2
  • responsabilités de l’infirmière, font partie de son évaluation, tâche délégable à l’infirmière auxiliaire, interprétation + décision = responsabilité infirmière
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20
Q

terminologie et abréviations

A
  • terminologie médicale et scientifique: communication clair, précise et univoque. Utilisation de la terminologie appropriée dans les évaluations et possibilité d’utiliser certaines abréviations reconnues
  • abréviations: Utilisation courante dans le milieu de la santé, Risque de mauvaise interprétation et risque d’erreur, Usages locaux et sens parfois équivoque
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21
Q

comment interpréter les SV

A
  • Avoir une connaissance: De l’anatomie et la physiologie normale, Des valeurs normales attendues chez une population
    donnée, en santé et du même âge, Des valeurs habituelles de la personne (si connues) et Des facteurs pouvant faire varier l’homéostasie du corps
  • Les facteurs peuvent être catégorisés: physiologique (température, conditions médicales, métabolisme), comportementaux (stress, tabagisme, alimentation), environnementaux (altitude, température ambiante) et développementaux (âge, stade de vie, changement hormonaux)
  • nous informent de l’homéostasie de l’organisme, Ne sont pas spécifiques
    à une maladie ou un problème en particulier, Peuvent révéler des anomalies ou des déséquilibres = indice de troubles potentiels et Peuvent varier de manière tout à fait normale en fonction de conditions externes
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22
Q

prise de SV

A
  • s’inscrit dans les activités réservées
  • fréquence: Jugement clinique de l’infirmière, Routine du milieu, protocole, règle de soins, ordonnance médicale et Variation selon contexte ou situation de santé, Varie habituellement de q.i.d. à i.d. et Premier contact détermine la fréquence du suivi (domicile, clinique médicale, urgence)
  • quand: Changement dans l’état physique (q.15 min à q.5 min pour une personne dont l’état est critique), Avant et après un examen invasif ou une intervention chirurgicale, Avant et après l’administration de certains médicaments et Avant et après certaines interventions infirmières (ex. produits sanguins)
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23
Q

valeurs normales SV (chez adulte)

A
  • écart de température: 36-38, buccale (37), rectale (37.5), axillaire (36.5) et tympanique (37)
  • pouls: 55 à 95 batt./min, régulier, amplitude normale
  • respiration: 10 à 20/min, régulière, amplitude normale
  • pression artérielle: systolique (inférieure 120 mmHg) et diastolique (inférieure 80 mmHg)
  • saturation pulsée en oxygène (SpO2): entre 95 et 100%
  • capnographie (ETCO2): entre 35 et 45 mmHg
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24
Q

température corporelle

A
  • Hyperthermie : température corporelle élevée, causée par incapacité du corps à libérer la chaleur ou à en diminuer la production, pas de régulation par le cerveau (contrairement à la fièvre)
  • Hypothermie : perte thermique causée par une longue exposition au froid qui dépasse la capacité de l’organisme à produire de la chaleur
    (< 35 °C )
  • Fièvre : augmentation du seuil de
    thermorégulation (pyrexie)
  • respiration excessive: diaphorèse
  • Température centrale : œsophage, artère pulmonaire, vessie, membrane tympanique
  • Température de surface : peau, aisselles, bouche, rectum, artère temporale
  • où prendre la température: bébé naissance -> cutanée/temporale/axillaire, enfant -> rectale, adulte -> buccale ou rectale et chez un client neutropénique (baisse système immunitaire) -> pas rectale
  • moyens non pharmacologiques pour contrôle fièvre: couvrir drap, bain tiède, literie sèche et boire de l’eau
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25
Q

température tympanique (thermomètre électronique)

A
  1. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique avant d’entrer en contact avec
    l’environnement du client.
  2. Mettre des gants non stériles, au besoin.
  3. Se présenter (nom, prénom et titre).
  4. Procéder à l’identification sans équivoque du client :
    * Demander au client ses prénom, nom et date de naissance.
    * Comparer ces informations avec le bracelet.
    * Comparer avec un document légal.
  5. Déterminer quelle voie sera utilisée pour la prise de la température et choisir le type de thermomètre
    approprié. Si la personne est en isolement, utiliser un thermomètre jetable.
  6. Expliquer la procédure au client, vérifier sa compréhension et obtenir son consentement.
  7. Assurer l’intimité du client.
  8. Préparer l’environnement de travail afin de le rendre pratique et sécuritaire (ex. ajuster la hauteur du lit).
  9. Installer le client position de décubitus dorsal, semi-Fowler, Fowler ou assise.
  10. Demander au client de tourner au maximum la tête du côté opposé à vous de façon à rendre son oreille
    plus accessible et exposer son conduit auditif.
  11. Retirer le thermomètre du dispositif de charge.
  12. Nettoyer la lentille avec un tampon d’alcool 70 % et y mettre un embout protecteur à usage unique.
  13. Exposer le tympan comme suit :
    a) Enfant 2 à 3 ans : tirer doucement le pavillon de l’oreille un peu vers le bas et vers l’arrière.
    b) Enfant 3 ans et +: tirer doucement le pavillon de l’oreille un peu vers l’arrière et légèrement vers le haut.
    c) Adulte : tirer le pavillon de l’oreille vers le haut et vers l’arrière.
    Insérer le thermomètre dans le conduit auditif en exécutant des mouvements circulaires jusqu’à ce qu’il y
    soit correctement logé.
    Immobiliser le thermomètre en exerçant une légère pression.
  14. Appuyer sur le bouton de lecture optique. Laisser le thermomètre en place jusqu’à ce qu’il émette un signal sonore. Retirer le thermomètre et noter la température qui apparaît dans la fenêtre d’affichage.
  15. Appuyer sur le bouton d’éjection pour retirer l’embout protecteur. Le jeter à la poubelle.
  16. Replacer la sonde thermique dans son module et désinfecter le thermomètre à l’aide d’une lingette
    désinfectante.
  17. Réinstaller confortablement le client.
  18. Placer la cloche d’appel à sa portée.
  19. Réajuster le lit et replacer l’environnement du client (ex. table à roulette).
  20. Si l’on porte des gants, les retirer et les jeter à la poubelle.
  21. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique.
  22. Inscrire les valeurs obtenues sur la feuille d’enregistrement des signes vitaux.
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26
Q

température buccale (thermomètre électronique)

A
  1. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique avant d’entrer en contact avec
    l’environnement du client.
  2. Mettre des gants non stériles, au besoin.
  3. Se présenter (nom, prénom et titre).
  4. Procéder à l’identification sans équivoque du client :
    * Demander au client ses prénom, nom et date de naissance.
    * Comparer ces informations avec le bracelet.
    * Comparer avec un document légal.
  5. Déterminer quelle voie sera utilisée pour la prise de la température et choisir le type de thermomètre
    approprié. Si la personne est en isolement, utiliser un thermomètre jetable.
  6. Expliquer la procédure au client, vérifier sa compréhension et obtenir son consentement.
  7. Assurer l’intimité du client.
  8. Préparer l’environnement de travail afin de le rendre pratique et sécuritaire (ex. ajuster la hauteur du lit).
  9. Installer le client position de décubitus dorsal, semi-Fowler, Fowler ou assise.
  10. S’assurer que le client n’a pas bu, mangé, brossé ses dents ou fumé dans les 30 minutes précédant la
    prise de température.
  11. Retirer la sonde thermique du module.
  12. Insérer la sonde thermique dans la gaine protectrice de plastique en la poussant jusqu’à sentir une
    résistance, pour bien fixer les deux pièces ensemble.
  13. Demander au client d’ouvrir la bouche et placer délicatement la sonde sous la langue d’un côté du frein de
    la langue dans la poche sublinguale postérieure.
  14. Tout en maintenant le thermomètre en place, demander au client de fermer les lèvres autour de la sonde.
  15. Maintenir la sonde en place jusqu’à ce que le thermomètre émette un signal sonore.
    Noter la température qui apparaît sur l’afficheur numérique.
  16. Retirer la sonde de la bouche du client.
    Appuyer sur le bouton d’éjection de la sonde afin de la libérer de sa gaine protectrice et jeter celle-ci à la
    poubelle.
  17. Replacer la sonde thermique dans son module et désinfecter le thermomètre à l’aide d’une lingette humide.
  18. Réinstaller confortablement le client.
  19. Placer la cloche d’appel à sa portée.
  20. Réajuster le lit et replacer l’environnement du client (ex. table à roulette).
  21. Si l’on porte des gants, les retirer et les jeter à la poubelle.
  22. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique.
  23. Inscrire les valeurs obtenues sur la feuille d’enregistrement des signes vitaux.
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27
Q

température axillaire (thermomètre électronique)

A
  1. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique avant d’entrer en contact avec
    l’environnement du client.
  2. Mettre des gants non stériles, au besoin.
  3. Se présenter (nom, prénom et titre).
  4. Procéder à l’identification sans équivoque du client :
    * Demander au client ses prénom, nom et date de naissance.
    * Comparer ces informations avec le bracelet.
    * Comparer avec un document légal.
  5. Déterminer quelle voie sera utilisée pour la prise de la température et choisir le type de thermomètre
    approprié. Si la personne est en isolement, utiliser un thermomètre jetable.
  6. Expliquer la procédure au client, vérifier sa compréhension et obtenir son consentement.
  7. Assurer l’intimité du client.
  8. Préparer l’environnement de travail afin de le rendre pratique et sécuritaire (ex. ajuster la hauteur du lit).
  9. Installer le client position de décubitus dorsal, semi-Fowler, Fowler ou assise.
  10. Dégager la région axillaire droite ou gauche de façon à n’exposer que le bras, l’épaule et l’aisselle.
  11. Retirer la sonde thermique du module.
  12. Insérer la sonde dans la gaine protectrice de plastique en la poussant jusqu’à sentir une résistance, afin de
    bien fixer les deux pièces ensemble.
  13. Soulever le bras du client et l’éloigner du corps.
    S’assurer que la région ne présente pas de lésion cutanée ni de signe de transpiration excessive. En cas
    de lésion, choisir un autre site pour la prise de température. En cas de transpiration, sécher la peau avant
    de mettre la sonde.
    Placer la sonde au creux de l’aisselle au niveau de l’artère axillaire et abaisser le bras du client vers le
    corps, son avant-bras reposant sur sa poitrine.
  14. Maintenir la sonde en place jusqu’à ce que le module émette un signal sonore.
    Noter la température qui apparaît sur l’afficheur numérique.
  15. Retirer la sonde de l’aisselle du client.
    Appuyer sur le bouton d’éjection de la sonde afin de libérer la gaine protectrice et jeter celle-ci dans la
    poubelle.
  16. Replacer la sonde thermique dans son module, désinfecter le thermomètre à l’aide d’une lingette
    désinfectante.
  17. Aider le client à remettre son vêtement au besoin.
    Réinstaller confortablement le client.
  18. Placer la cloche d’appel à sa portée.
  19. Réajuster le lit et replacer l’environnement du client (ex. table à roulette).
  20. Si l’on porte des gants, les retirer et les jeter à la poubelle.
  21. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique.
  22. Inscrire les valeurs obtenues sur la feuille d’enregistrement des signes vitaux.
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28
Q

température rectale (thermomètre numérique)

A
  1. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique avant d’entrer en contact avec
    l’environnement du client.
  2. Mettre des gants non stériles, au besoin.
  3. Se présenter (nom, prénom et titre).
  4. Procéder à l’identification sans équivoque du client :
    * Demander au client ses prénom, nom et date de naissance.
    * Comparer ces informations avec le bracelet.
    * Comparer avec un document légal.
  5. Déterminer quelle voie sera utilisée pour la prise de la température et choisir le type de thermomètre
    approprié. Si la personne est en isolement, utiliser un thermomètre jetable.
  6. Expliquer la procédure au client, vérifier sa compréhension et obtenir son consentement.
  7. Assurer l’intimité du client.
  8. Préparer l’environnement de travail afin de le rendre pratique et sécuritaire (ex. ajuster la hauteur du lit).
  9. Installer le client décubitus latéral droit ou gauche, jambes repliées vers le haut.
  10. Retirer le thermomètre de son étui.
  11. Insérer le thermomètre dans la gaine protectrice de plastique en le poussant jusqu’au fond de celle-ci.
    S’assurer que la gaine est bien fixée afin qu’elle demeure bien en place tout au long de la procédure.
  12. Lubrifier l’embout de la gaine sur une longueur d’environ 3 à 4 cm pour l’adulte et de 2 cm pour l’enfant.
  13. Écarter doucement les fesses du client afin de voir la région anale.
  14. Demander au client d’inspirer et d’expirer profondément, et d’éviter de contracter son anus.
  15. Insérer délicatement le thermomètre dans le rectum à une profondeur de 3,5 cm chez l’adulte, de 2,5 cm
    chez l’enfant de 3 ans et plus, et de 1,5 cm chez le bébé, en le dirigeant vers l’ombilic sans forcer.
  16. Maintenir le thermomètre en place jusqu’à ce qu’il émette un signal sonore.
    Noter la température qui apparaît sur l’afficheur numérique.
  17. Retirer la gaine protectrice et la jeter à la poubelle. Désinfecter le thermomètre à l’aide d’une lingette
    désinfectante et le ranger dans son étui.
  18. Réinstaller confortablement le client.
  19. Placer la cloche d’appel à sa portée.
  20. Réajuster le lit et replacer l’environnement du client (ex. table à roulette).
  21. Retirer les gants et les jeter à la poubelle.
  22. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique.
  23. Inscrire les valeurs obtenues sur la feuille d’enregistrement des signes vitaux.
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29
Q

respiration (R)

A
  • fréquence (FR): nombre de respirations complètes en une minute (inspiration et expiration) = entre 10-20 chez l’adulte (calcul sur 1 min)
  • Bradypnée : < 10/min
  • Tachypnée : > 20/min
  • apnée: respiration cesse plusieurs secondes
  • rythme: intervalle entre chaque cycle respiratoire (régulier ou irrégulier)
  • amplitude: egré d’expansion de la cage thoracique (normale, profonde ou superficielle)
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30
Q

évaluation des principales fonctions respiratoires

A
  1. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique avant d’entrer en contact avec
    l’environnement du client.
  2. Mettre des gants non stériles, au besoin.
  3. Se présenter (nom, prénom et titre).
  4. Procéder à l’identification sans équivoque du client :
     Demander au client ses prénom, nom et date de naissance.
     Comparer ces informations avec le bracelet.
     Comparer avec un document légal.
  5. Expliquer la procédure au client, vérifier sa compréhension et obtenir son consentement.
  6. Assurer l’intimité du client.
  7. Préparer l’environnement de travail afin de le rendre pratique et sécuritaire (ex. ajuster la hauteur du lit).
  8. ÉLÉMENTS D’ÉVALUATION
     Rechercher la présence de signes cliniques de problèmes respiratoires, entre autres la cyanose des
    extrémités, des lèvres, des muqueuses ou de la peau, la confusion, la dyspnée, le tirage, les sons
    audibles à l’oreille, etc.
  9. Installer le client en position assise ou de décubitus dorsal, tête surélevée de 45° à 60°.
  10. S’assurer de bien voir le thorax. Abaisser les couvertures au besoin ou remonter la chemise d’hôpital.
  11. Placer le bras du client sur son abdomen ou sur la partie inférieure de son thorax et le stabiliser, ou déposer
    votre main directement sur son abdomen. Prendre note qu’un client qui se sent observé lors de la prise de
    cette mesure modifiera son rythme respiratoire. Placer votre main sur le poignet du client comme lors de la
    prise du pouls est un moyen efficace d’être discret pour éviter de faux résultats.
  12. Prendre le temps de bien observer le cycle respiratoire, pendant au moins une minute. Évaluer la fréquence,
    le rythme, l’amplitude respiratoire et la présence de tirage.
  13. Mesurer la fréquence respiratoire durant au moins 30 secondes en regardant sa montre et multiplier le résultat
    par 2 pour obtenir la fréquence pour une minute. Noter le résultat obtenu.
     Si la fréquence respiratoire est irrégulière, mesurer la fréquence pendant 60 secondes.
  14. Réinstaller confortablement le client.
  15. Placer la cloche d’appel à sa portée.
  16. Réajuster le lit et replacer l’environnement du client (ex. table à roulette).
  17. Si l’on porte des gants, les retirer et les jeter à la poubelle.
  18. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique.
  19. Inscrire les valeurs obtenues sur la feuille d’enregistrement des signes vitaux. Au besoin, écrire une note sur
    les caractéristiques de la respiration lors d’anomalies ou de suivi.
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31
Q

Mesure de la fréquence cardiaque
(Pouls radial)

A
  1. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique avant d’entrer en contact avec
    l’environnement du client.
  2. Mettre des gants non stériles, au besoin.
  3. Se présenter (nom, prénom et titre).
  4. Procéder à l’identification sans équivoque du client :
     Demander au client ses prénom, nom et date de naissance.
     Comparer ces informations avec le bracelet.
     Comparer avec un document légal.
    Une montre avec trotteuse est aussi conseillée.
  5. Expliquer la procédure au client, vérifier sa compréhension et obtenir son consentement.
  6. Assurer l’intimité du client.
  7. Préparer l’environnement de travail afin de le rendre pratique et sécuritaire (ex. ajuster la hauteur du lit).
    Demander au client de placer le bras comme suit :
     Client en décubitus dorsal : lui demander de placer l’avant-bras le long de son corps ou de le déposer
    sur son abdomen, le poignet tendu et droit.
     Client assis : lui demander de plier le bras à 90° et d’appuyer l’avant-bras sur sa cuisse, son abdomen,
    l’accoudoir du fauteuil ou votre bras.
  8. Placer l’extrémité (pulpe des doigts) de l’index et du majeur de la main dominante sur le sillon qui se trouve le
    long du côté radial (partie interne, côté du pouce) du poignet du client. L’annulaire peut également être utilisé
    au besoin.
  9. Presser légèrement le radius de façon à percevoir les battements de l’artère radiale.
  10. Évaluer l’amplitude du pouls selon la force de frappe ressentie sur les doigts.
  11. Lorsque le pouls est bien perçu, compter le nombre de pulsations :
     Pouls régulier : durant au moins 15 secondes à l’aide d’une montre. Multiplier le résultat obtenu par 4
    afin d’obtenir la fréquence cardiaque par minute.
     Pouls irrégulier : compter le nombre de pulsations pendant 60 secondes à l’aide d’une montre.
  12. Répéter les étapes 10 à 11 avec l’autre bras et comparer les fréquences cardiaques radiales des deux bras
    au besoin.
  13. Réinstaller confortablement le client.
  14. Placer la cloche d’appel à sa portée.
  15. Réajuster le lit et replacer l’environnement du client (ex. table à roulette).
  16. Si l’on porte des gants, les retirer et les jeter à la poubelle.
  17. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique.
  18. Inscrire les valeurs obtenues sur la feuille d’enregistrement des signes vitaux. Consigner le type d’arythmie
    éventuellement constaté et les différences de fréquence ou d’amplitude du pouls dans les notes d’évolution.
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32
Q

pouls (P) ou fréquence cardiaque (FC)

A
  • fréquence: nombre
    de pulsations en une minute;
    normale adulte = 55 à 95 batt. / minute
  • Tachycardie: > 100/min
  • Bradycardie: < 50/min
  • rythme: intervalle entre chaque battement; régulier (rég.) ou irrégulier (irrég. ou arythmie)
  • amplitude: force du pouls, reflète le volume de santé projeté contre la paroi artérielle à chaque contraction cardiaque (anormal = problème de circulation)
  • symétrie: comparaison de la force
    des pouls de chaque côté du système vasculaire; pour évaluer l’état circulatoire
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33
Q

tension (pression) artérielle (TA)

A
  • Force avec laquelle le sang pousse sur la paroi des vaisseaux sanguins
  • TA systolique (TAS)
  • TA diastolique (TAD)
  • TA diférentielle
  • Valeur normale : inférieure à 120/80 mmHg
  • Hypertension artérielle
  • TAS:≥140mmHg * TAD:≥90mmHg
  • Hypotension artérielle
  • TAS:≤90mmHg
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34
Q

hypotension orthostatique

A
  • Lors du passage de la position couchée ou assise à debout
  • TAS 20 mmHg et TAD 10 mmHg dans les trois minutes suivant le lever
  • S’accompagne de pâleur, peau moite, ↓FC, faiblesse
  • Causes possibles: alitement prolongé, déshydratation, anémie, certains médicaments, pertes sanguines
  • lorsqu’on se lève rapidement -> le sang s’accumule dans les jambes à cause de la gravité et le coeur et les vaisseaux sanguins doivent réagir rapidement pour compenser le changement et maintenir une tension artérielle suffisante pour irriguer le cerveau, sinon -> étourdissement
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35
Q

saturation en oxygène

A
  • SpO2 = saturation pulsée (pulsatile) en oxygène Pourcentage d’hémoglobine saturée en oxygène
  • Valeurs normales : entre 95 et 100% Personne avectroubles respiratoires chroniques : 90–92% (valeurs normales attendues)
  • bas = hypoxémie
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36
Q

mesure de la pression artérielle (manuelle)

A
  1. Rassembler le matériel nécessaire.
  2. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique avant d’entrer en contact avec l’environnement du client.
  3. Mettre des gants non stériles, au besoin.
  4. Se présenter (nom, prénom et titre).
  5. Procéder à l’identification sans équivoque du client :
     Demander au client ses prénom, nom et date de naissance.
     Comparer ces informations avec le bracelet.
     Comparer avec un document légal.
  6. Expliquer la procédure au client, vérifier sa compréhension et obtenir son consentement.
  7. Assurer l’intimité du client.
  8. Préparer l’environnement de travail afin de le rendre pratique et sécuritaire (ex. ajuster la hauteur du lit).
  9. ÉLÉMENTS D’ÉVALUATION :
     Rechercher la présence de signes cliniques indiquant une variation de la P.A. :
    o Céphalées occipitales, épistaxis, fatigue (chez la personne âgée) ;
    o Étourdissements, lipothymie, confusion, agitation, pâleur de la peau ou des muqueuses,
    peau froide ou marbrée aux extrémités.
     Déterminer l’endroit le mieux approprié pour la prise de P.A. :
    o Ne pas prendre la P.A. sur un bras où est installée une perfusion intraveineuse ou une
    fistule artérioveineuse ou qui porte un plâtre ou un pansement. Éviter le bras du côté où il y
    a eu une ablation d’un ou de plusieurs ganglions lymphatiques au niveau du sein ou de
    l’aisselle.
    o La P.A. peut exceptionnellement être mesurée sur les membres inférieurs lorsque les
    artères brachiales sont inaccessibles.
  10. Dénuder le membre choisi.
     S’assurer que la circulation sanguine n’est pas entravée par un vêtement enroulé serré au-dessus
    du brassard (effet de garrot).
  11. Choisir un brassard adapté à la taille du client et à la grosseur du membre sur lequel sera prise la P.A. :
     Pour ce faire, mesurer la circonférence du bras à mi-chemin entre le coude et l’épaule. Choisir
    la largeur du brassard appropriée.
    Circonférence du bras Largeur du brassard (cm)
  12. S’assurer que le client respecte les éléments suivants :
     Repos de 5 minutes avant la prise de la P.A. et attente de 30 minutes après un exercice physique.
     Ne pas parler pendant la prise de la P.A.
     Pour le client assis au fauteuil, s’assurer :
    o Qu’il a le dos appuyé ;
    o Qu’il a les pieds à plat ;
    o Qu’il ne croise pas les jambes ;
    o Que son bras est supporté et placé à la hauteur du cœur ;
    o Que le coude est légèrement fléchi, la paume de la main tournée vers le haut.
     Pour le client alité, s’assurer :
    o Que le bras est soutenu et placé à la hauteur du cœur.
  13. Selon le membre choisi, palper l’artère brachiale.
  14. Placer le rebord inférieur du brassard vide d’air à 3 cm au-dessus du pli du coude.
     Centrer la flèche du brassard sur l’artère palpée préalablement.
     Le brassard doit être assez serré pour ne pas glisser, mais pas trop serré pour éviter l’effet garrot.
    Insérer un doigt entre la peau et le brassard afin de vérifier.
  15. S’assurer de voir le cadran du manomètre tout au long de la mesure.
  16. Palper l’artère au-dessous du brassard (artère brachiale) avec l’extrémité des doigts et gonfler rapidement le
    brassard jusqu’à une pression de 30 mm Hg depuis la disparition du pouls. Vous pouvez aussi palper l’artère
    radiale, qui est plus facilement perceptible.
  17. Ouvrir la valve de la poire et laisser l’air s’échapper lentement en surveillant le cadran.
  18. Relever, sur le cadran, le chiffre correspondant au moment où le pouls réapparaît.
     Ce chiffre correspond à la pression systolique de référence (ou valeur de référence).
  19. Dégonfler rapidement le brassard et attendre 60 secondes.
  20. S’assurer de voir le cadran du manomètre tout au long de la mesure.
  21. Nettoyer les embouts auriculaires, le diaphragme et la cupule du stéthoscope avec un tampon d’alcool
    70%.
  22. Ajuster les embouts auriculaires du stéthoscope dans vos oreilles, l’orifice de l’embout dirigé vers l’avant,
    et vérifier la clarté des sons perçus.
  23. Repérer l’artère brachiale et y placer le diaphragme ou la cupule du stéthoscope.
  24. Tourner la valve de la poire à pression dans le sens des aiguilles d’une montre jusqu’au point d’arrêt.
     Gonfler rapidement le brassard jusqu’à 30 mm Hg au-dessus de la pression systolique si connue ou
    encore de la valeur de référence mesurée préalablement.
  25. Relâcher lentement la valve pour laisser l’aiguille de la jauge du manomètre anéroïde descendre au
    rythme de 2 mm Hg/sec.
  26. Relever, sur le cadran, le chiffre correspondant au moment où le premier bruit est entendu.
     Retenir ce chiffre, car il indique la valeur de la pression systolique.
     L’intensité du bruit augmentera progressivement.
  27. Relever, sur le cadran, le chiffre correspondant au moment où le bruit disparaît.
     Retenir ce chiffre, car il indique la valeur de la pression diastolique.
     Continuer d’ausculter l’artère en laissant la pression descendre d’au moins 10 mm Hg après le
    dernier bruit. Si le bruit persiste jusqu’à la fin, utiliser le point où le bruit s’est assourdi comme
    indicateur de la pression diastolique.
     Dégonfler rapidement le brassard.
  28. Au besoin, retirer le brassard et le mettre sur le membre opposé.
     Répéter les étapes 16.4 à 16.8 avec le membre opposé.
     Comparer les résultats de la P.A. des deux membres :
    o une différence de 5 à 10 mm Hg entre les deux membres est considérée comme normale.
  29. Retirer le brassard et le désinfecter avec des lingettes désinfectantes.
  30. Réinstaller confortablement le client.
  31. Placer la cloche d’appel à sa portée.
  32. Réajuster le lit et replacer l’environnement du client (ex. table à roulette).
  33. Si l’on porte des gants, les retirer et les jeter à la poubelle.
  34. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique.
  35. Inscrire les valeurs obtenues sur la feuille d’enregistrement des signes vitaux.
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Q

mesure de la saturation pulsatile en oxygène

A

Rassembler le matériel nécessaire.
2. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique avant d’entrer en contact avec
l’environnement du client.
3. Mettre des gants non stériles, au besoin.
4. Se présenter (nom, prénom et titre).
5. Procéder à l’identification sans équivoque du client :
 Demander au client ses prénom, nom et date de naissance.
 Comparer ces informations avec le bracelet.
 Comparer avec un document légal.
6. Expliquer la procédure au client, vérifier sa compréhension et obtenir son consentement.
7. Préparer l’environnement de travail afin de le rendre pratique et sécuritaire (ex. ajuster la hauteur du lit).
8. Assurer l’intimité du client.
9. ÉLÉMENTS D’ÉVALUATION :
 Évaluer la nécessité de mesurer la SpO2 du client et les facteurs pouvant modifier le pourcentage de
SpO2.
 Rechercher la présence de signes cliniques indiquant une saturation en O2 au-dessous des valeurs
normales ou une détérioration de l’état respiratoire du client :
o Une modification de la fréquence et de l’amplitude respiratoires ;
o Des bruits respiratoires anormaux ;
o La présence de cyanose aux lits unguéaux, au pourtour des lèvres, sur la peau ;
o De la nervosité, de l’irritabilité, de la confusion, un état de conscience altéré ;
o De la dyspnée.
10. Déterminer l’endroit le mieux approprié pour la saturométrie : un doigt, un orteil, l’arête du nez, le front ou un
lobe d’oreille.
 Choisir le capteur en fonction du site retenu.
 S’assurer que le site choisi est exempt d’humidité, de saleté ou de vernis à ongle.
 S’assurer que les extrémités ne sont pas trop froides : faire une pression sur l’ongle, puis relâcher.
S’assurer que le remplissage capillaire (l’ongle qui redevient rouge) est d’environ 2 secondes. Si ce
temps est prolongé, prendre un autre doigt pour la mesure.
11. Placer le capteur sur le site choisi. Vérifier si le client ressent de la douleur ou s’il est incommodé par le
capteur.
12. Si le site choisi est le doigt ou l’orteil, s’assurer que le capteur est placé de façon que sa lumière soit sur
l’ongle et que le photodétecteur soit sous le doigt ou l’orteil (région de la pulpe).
 Soutenir l’avant-bras du client, au besoin, si l’on utilise un capteur fixé au doigt.
13. Mettre le saturomètre sous tension.
 Regarder l’afficheur indiquant la fréquence et l’intensité du pouls et prêter attention au signal sonore.
 Comparer le résultat du pouls radial et du pouls apical du client avec celui affiché sur le saturomètre.
 En présence d’une différence entre ces mesures, replacer le capteur sur le site. Réévaluer la
fréquence cardiaque au besoin.
14. Laisser le capteur du saturomètre en place jusqu’à ce qu’il affiche une valeur constante et que la fréquence
cardiaque atteigne sa valeur maximale à chaque cycle cardiaque.
 Aviser le client que le capteur émettra un son s’il est déplacé.
15. Si le saturomètre est en place pendant une période prolongée, vérifier les limites et le volume critique
programmés par le fabriquant (85 % de limite inférieure et 100 % de limite supérieure) et les paramètres de
surveillance exigés par l’état du client.
 S’assurer que les alarmes sont activées.
 Vérifier l’état de la peau sous le capteur au moins une fois toutes les 2 à 4 heures.
16. Retirer le capteur et mettre le saturomètre hors tension.
17. Nettoyer le capteur avec un tampon d’alcool 70 % et le ranger.
18. Réinstaller confortablement le client.
19. Placer la cloche d’appel à sa portée.
20. Réajuster le lit et replacer l’environnement du client (ex. table à roulette).
21. Si l’on porte des gants, les retirer et les jeter à la poubelle.
22. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique.
23. Inscrire les valeurs obtenues sur la feuille d’enregistrement des signes vitaux.

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37
Q

abréviation

A
  • hs: au coucher
  • die: une fois par jour
  • qid: 4 fois par jour
  • q4h: aux qu’âtres heures
  • PRN: au besoin
  • qh: aux heures
  • STAT: immédiatement
  • Postop: après l’opération
  • ac: avant les repas
  • caps: capsule
  • co: comprimé
  • gtte: goutte
  • supp: suppositoire
  • susp: suspension
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38
Q

mesure de la pression artérielle (électronique)

A
  1. Rassembler le matériel nécessaire.
  2. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique avant d’entrer en contact avec l’environnement du client.
  3. Mettre des gants non stériles, au besoin.
  4. Se présenter (nom, prénom et titre).
  5. Procéder à l’identification sans équivoque du client :
     Demander au client ses prénom, nom et date de naissance.
     Comparer ces informations avec le bracelet.
     Comparer avec un document légal.
  6. Expliquer la procédure au client, vérifier sa compréhension et obtenir son consentement.
  7. Assurer l’intimité du client.
  8. Préparer l’environnement de travail afin de le rendre pratique et sécuritaire (ex. ajuster la hauteur du lit).
  9. ÉLÉMENTS D’ÉVALUATION :
     Rechercher la présence de signes cliniques indiquant une variation de la P.A. :
    o Céphalées occipitales, épistaxis, fatigue (chez la personne âgée) ;
    o Étourdissements, lipothymie, confusion, agitation, pâleur de la peau ou des muqueuses,
    peau froide ou marbrée aux extrémités.
     Déterminer l’endroit le mieux approprié pour la prise de P.A. :
    o Ne pas prendre la P.A. sur un bras où est installée une perfusion intraveineuse ou une
    fistule artérioveineuse ou qui porte un plâtre ou un pansement. Éviter le bras du côté où il y
    a eu une ablation d’un ou de plusieurs ganglions lymphatiques au niveau du sein ou de
    l’aisselle.
    o La P.A. peut exceptionnellement être mesurée sur les membres inférieurs lorsque les
    artères brachiales sont inaccessibles.
  10. Dénuder le membre choisi.
     S’assurer que la circulation sanguine n’est pas entravée par un vêtement enroulé serré au-dessus
    du brassard (effet de garrot).
  11. Choisir un brassard adapté à la taille du client et à la grosseur du membre sur lequel sera prise la P.A. :
     Pour ce faire, mesurer la circonférence du bras à mi-chemin entre le coude et l’épaule. Choisir
    la largeur du brassard appropriée.
    Circonférence du bras Largeur du brassard (cm)
  12. S’assurer que le client respecte les éléments suivants :
     Repos de 5 minutes avant la prise de la P.A. et attente de 30 minutes après un exercice physique.
     Ne pas parler pendant la prise de la P.A.
     Pour le client assis au fauteuil, s’assurer :
    o Qu’il a le dos appuyé ;
    o Qu’il a les pieds à plat ;
    o Qu’il ne croise pas les jambes ;
    o Que son bras est supporté et placé à la hauteur du cœur ;
    o Que le coude est légèrement fléchi, la paume de la main tournée vers le haut.
     Pour le client alité, s’assurer :
    o Que le bras est soutenu et placé à la hauteur du cœur.
  13. Selon le membre choisi, palper l’artère brachiale.
  14. Placer le rebord inférieur du brassard vide d’air à 3 cm au-dessus du pli du coude.
     Centrer la flèche du brassard sur l’artère palpée préalablement.
     Le brassard doit être assez serré pour ne pas glisser, mais pas trop serré pour éviter l’effet garrot.
    Insérer un doigt entre la peau et le brassard afin de vérifier.
  15. Mettre l’appareil sous tension.
  16. Appuyer sur la touche de démarrage et attendre.
  17. Retenir les chiffres apparaissant sur l’appareil :
     Le chiffre du haut représente la valeur de la pression systolique.
     Le chiffre du bas représente la valeur de la pression diastolique.
  18. Retirer le brassard et le désinfecter avec des lingettes désinfectantes.
  19. Réinstaller confortablement le client.
  20. Placer la cloche d’appel à sa portée.
  21. Réajuster le lit et replacer l’environnement du client (ex. table à roulette).
  22. Si l’on porte des gants, les retirer et les jeter à la poubelle.
  23. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique.
  24. Inscrire les valeurs obtenues sur la feuille d’enregistrement des signes vitaux.
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39
Q

communication écrite

A
  • Formulaire d’inscription des SV
  • Document intégré au dossier du patient
  • Assure la continuité des soins
  • Document légal
  • L’information doit être factuelle, précise, complète et à jour
  • Doit être complété à l’encre bleue ou noire
  • Ne peut être effacé ou modifié
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Q

Effectuer le lavage des mains avec eau et savon

A
  • Lorsque les mains sont souillées ou après être allé aux toilettes
  • Plus efficace contre les spores (ex. c. difficile)
  1. inspecter la surface des mains
  2. garder les ongles courts
  3. éliminer le vernis à ongles ou ongles artificiels
  4. éviter de porter des bagues/bracelet/montre
  5. se placer face à l’évier
  6. ouvrir le robinet et régler la température de l’eau à tiède
  7. mouiller les mains et les poignets (maintenir les avant-bras à un niveau inférieur à celui des coudes)
  8. appliquer une petite quantité de savon sur les mains et le faire mousser abondamment
  9. frotter les paumes des mains ensemble en effectuant un mouvement circulaire pendant min 20 secondes
  10. nettoyer les ongles en frottant le bout des doigts de chaque main dans la paume de la main opposée
  11. entrecroiser les doigts en frottant pour nettoyer les espaces interdigitaux en face palmaire et dorsale puis frotter le dos des mains
  12. frotter chaque pouce en l’entourant avec la main opposée, en alternance
  13. frotter les poignets
  14. rincer les mains à l’eau tiède des poignets vers les doigts tout en maintenant les mains à un niveau inférieur à celui des coudes
  15. bien sécher les mains avec une serviette de papier des doigts vers les poignets. Utiliser une nouvelle serviette de papier pour chaque main
  16. fermer le robinet. En l’absence de dispositif automatique ou de pédale, utiliser une serviette de papier propre et sèche pour le fermer
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41
Q

4 moments pour l’hygiène des mains

A
  • avant de toucher au patient ou à son environnement
  • avant une intervention aseptique
  • après un risque de contact avec du liquide organique
  • après un contact avec le patient ou son environnement
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42
Q

Effectuer le lavage des mains avec rince-mains antiseptique.

A
  • Activité antimicrobienne qui réduit la flore transitoire et résidente
  • Plus efficace et plus rapide pour la majorité des pathogènes
  1. inspecter la surface des mains
  2. garder les ongles courts
  3. éliminer le vernis à ongles ou ongles artificiels
  4. éviter de porter des bagues/bracelet/montre
  5. utiliser une mousse ou un gel désinfectants pour les mains
  6. appliquer la quantité d’une compression complète de la pompe de mousse ou de gel désinfectants dans la paume de la main
  7. frotter les deux paumes l’une contre l’autre pour y répartir la mousse ou le gel désinfectants. Tremper ensuite les ongles de chaque main dans la paume de la main opposée
  8. frotter les paumes et le dos des mains dans un mouvement circulaire pendant min 20 secondes
  9. entrecroiser les doigts en frottant pour nettoyer les espaces interdigitaux puis frotter chaque pouce en l’entourant avec la main opposée, en alternance
  10. frotter les poignets
  11. frotter les mains jusqu’à l’assèchement complet du produit nettoyant
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43
Q

Mettre et enlever des gants non stériles sans se contaminer (+ raisons pourquoi on met)

A
  • Ne remplacent pas l’hygiène des mains
  • Nécessaires au cours de tout procédé de soins pouvant occasionner un contact (Lors de manipulation d’objets piquants
    ou tranchants, Avec des liquides organiques, muqueuses ou peau non intact, Non nécessaires pour soins de base si contact avec peau intacte)
  • Mettre le plus près possible de l’intervention (se laver les mains immédiatement après avoir retiré les gants)
  • changer entre usagers ou sites corporels différents chez un même usager
  1. Procéder à l’hygiène des mains.
  2. Choisir la grandeur de gants appropriée.
  3. Prendre les gants en évitant de toucher la boîte qui les contient ou de les ranger dans des endroits potentiellement contaminés comme les poches d’uniformes.
  4. Saisir le premier gant par le poignet et l’enfiler. (S’il est déchiré, le retirer et en prendre un nouveau.)
  5. Saisir le deuxième gant par le poignet et l’enfiler.
  6. De la main non dominante, saisir le gant de l’autre main en pinçant le haut de celui-ci au milieu du poignet en prenant soin de ne pas toucher ce dernier ou l’intérieur du gant à
    retirer. Le tirer vers le bout des doigts en le retournant par-dessus la main.
  7. Mettre le gant en boule dans la paume de la main toujours gantée en évitant que la peau entre en contact avec la partie souillée du gant.
  8. Tourner la paume de la main non dominante vers l’extérieur. Insérer l’index et le majeur de la main nue sous l’autre gant en prenant soin de ne pas toucher l’extérieur du gant avec la main non gantée.
  9. Tirer le gant vers le bas jusqu’à ce qu’il recouvre le premier gant. Jeter les gants à la
    poubelle.
  10. Procéder à l’hygiène des mains.
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44
Q

Démontrer sa capacité à mettre en application les 4 phases de l’entretien

A
  • préparation (conditions préalables à l’examen):
  • Intimité et confidentialité.
  • Refuser les interruptions.
  • Environnement physique (température, lumière, bruit, objet distrayant, distance entre vous et le patient, la disposition
    des chaises.)
  • Se présenter de manière respectueuse et amicale (nom + titre).
  • S’occuper du confort du patient.
  • début (phase d’accueil):
  • Utiliser le nom du patient.
  • Vérifier sa compréhension de la langue.
  • Éviter le jargon médical.
  • Tenir compte du développement intellectuel et du contexte socioculturel du patient.
  • Encourager le patient à raconter son histoire, en ses propres termes.
  • Utiliser un comportement attentif (contact visuel, posture détendue, renforcement verbal).
  • Définir les buts de l’entrevue : clarifier les attentes du patient et les nôtres.
  • Définir votre rôle.
  • phase de travail (phase intermédiaire):
  • Utiliser le questionnement approprié:
  • Questions ouvertes : à utiliser pour débuter l’entrevue (Ex. pour quelle raison venez-vous à la clinique aujourd’hui?) ou pour débuter une nouvelle section de l’entrevue.
  • Questions fermées : nécessaires pour avoir de l’information spécifique. On recherche une réponse courte (1-2 mot) ou un oui/non.
    *Réponses (encourager le patient à s’exprimer) -> Faciliter (mm-hmm, continue, uh-huh, mouvement de la tête), Silence (laisser le temps au patient d’organiser ses pensées. Permets à l’infirmière d’observer le non verbal du patient), Reflet (permet à l’infirmière de focaliser davantage sur une phrase du patient), Empathie, Clarification (Ex. Que voulez-vous dire par…), Confrontation (Ex. Vous mentionnez avoir de la douleur à l’abdomen, mais quand je vous touche ici, vous ne réagissez pas!), Interprétation (Ex. Il me semble qu’à chaque fois que vous avez de la douleur à l’estomac, vous vivez beaucoup de stress?), Explication (Ex. La raison pour laquelle vous ne pouvez pas manger avant votre examen sanguin est que…) et Résumé (permets à l’infirmière de revenir sur des points importants)
  • fin de la relation (phase finale):
  • Pour terminer l’entrevue, demander au patient (Ex. Avez-vous d’autres choses à me dire?).
  • Récapituler l’entrevue.
  • Résumer la compréhension du patient.
  • Laisser le temps au patient pour poser ses questions.
  • Établir un plan de traitement et discuter des options possibles.
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45
Q

PQRSTU

A

P:
* Provoque:
– Qu’est-ce qui a causé ce problème? Ou Que faisiez-vous lorsque le symptôme est apparu?
* Pallie:
– Qu’est-ce qui permet de soulager votre
symptôme?
* Aggrave:
– Qu’est-ce qui aggrave votre symptôme?

Q:
* Qualité
– Qu’est-ce que vous ressentez? Ou Comment décrivez-vous ce que vous ressentez?
* Quantité
– Quantifier le symptôme sur une échelle (Ex. 0 à 10)
– Est-ce que le symptôme diminue ou s’intensifie? Avez-vous noté des changements d’intensité?

R:
* Région
– Préciser l’endroit exact du problème.
* Montrez-moi avec 1 doigt…
– Irradiation
* Est-ce que le symptôme que vous avez se fait ressentir ailleurs?

S:
* Signes et Symptômes associés
– Avez-vous remarqué d’autres signes ou symptômes?

T:
* Temps:
– Début du symptôme:
* Depuis quand est-il apparu?
– Constant ou intermittent?
– Durée du symptôme lorsqu’il apparaît? – Fréquence d’apparition :
* Combien de fois ressentez-vous ce symptôme ?
* Associé à un moment de la journée?
– Première fois:
* Est-ce la première fois que vous ressentez ce symptôme?

U:
* Understand: Signification pour le
patient
– Qu’est-ce que cela veut dire pour le patient?
– Comment perçoit-il son problème?
– AVQ/AVD affecté :
* Comment le symptôme affecte-t-il les AVQ/AVD du patient?

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46
Q

L’histoire de santé

A
  • Date/heure.
  • Identification:
    – nom, date de naissance, genre, sexe assigné à la naissance, origine ethnique, état matrimonial, occupation, arrivée comment, avec qui, fiabilité (le patient est- il capable de décrire ses symptômes ou il est confus)?
  • Source de l’histoire:
    – patient, famille, amis, dossier, consultant.
  • Raison de la consultation:
    – doit être écrite dans les mots du patient
    (Ex. J’ai mal au ventre).
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47
Q

AMPLE

A

A: Allergie(s)
– Médicaments
– Alimentaires:
* Ex. œufs, lait, fruits de mer…
– Environnementales:
* Ex. pollen, chat, plumes, produits ménagers…
*Inclure la réaction du patient (Ex.: exanthème sur l’ensemble du corps avec arrêt respiratoire).

M:
– Médicaments prescrits (incl. anovulants)
– Médicaments non prescrits (Ex. Advil)
– Vitamines/suppléments
– Produits naturels
*Pour chaque médicament, produit naturel et autre, toujours inclure: Le nom, la dose, la fréquence, la raison de son utilisation et le moment de la dernière dose.
– Tabac:
* Cigarettes, cigares, pipes, chique.
– Alcool (bière, vin, etc.)
– Drogues
* IV,PO,Inh.
– Caféine:
* Inclure boissons énergétiques
*Pour chacune de ces substances, on doit connaître le nom, la quantité, la fréquence et depuis combien de temps.
(Ex. Fume 25 cigarettes/jour, depuis 18 ans).
– Vaccination:
* Type et date (ex. Tétanos 2018, Pneumovax 2024)

P:
Passé: Antécédents médicaux
– Enfance: Ex. rubéole, méningite.
– Adulte:
– Médicaux:
» Type et date. ( Diabète type 2 2001, hypertension 2016)
– Chirurgicaux:
» Type et date. ( Pontage(s) coronarien(s) 2015,
appendicite à l’âge de 15 ans).
– Trauma:
» Type et date. (Fx cheville gauche il y a 2 ans)
– Familiaux
» Lien, type, âge. (Frère, infarctus à 36 ans)
* Psychiatriques:
– Diagnostic, date, traitement. (Dépression, hiver 2023, Effexor.)
– Dernière hospitalisation. (Pas hospitalisé)
* Obstétriques
– Nb de grossesses, Nb d’accouchements à terme, Nb de grossesses incomplètes (P:3, G:2, A:1)
* Gynécologiques:
– Diagnostic, date, traitement (Dysménorrhée, 2009, acupuncture)

L: L’Alimentation
* Alimentation:
–dernier repas (heure, contenu)
– tolérance
–diète spéciale (respectée ?)

E: Éléments complémentaires et comportements de santé
* Emploi / environnement de travail.
* Statut socio-économique.
* Éducation.
* Situation familiale / interaction avec l’entourage / génogramme/écocarte.
* Estime de soi.
* Activités de la vie quotidienne.
* Exercice.
* Repos.
* Nutrition.
* Gestion du stress.
* Habitudes personnelles.
* Autres (état émotionnel, valeurs, croyances …)

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48
Q

Enregistrer les résultats de la prise des signes vitaux sur la feuille légale de dossier

A
  • inscrire l’année, le mois en cours et le poids en Kg du patient à l’admission
  • Admission = ADM. Ensuite, inscrire le jour (1, 2, etc) et encercler la date de l’intervention chirurgicale s’il y a lieu Heure : 08:30. Seuls les « : » séparent les heures des minutes. Les SV devront être inscrits au centre de la case correspondant à l’heure ou ils ont été pris.
  • Tension artérielle: faire un point précisément sur la ligne correspondant à la valeur de la TA systolique et diastolique, respectivement, et les relier par une ligne pointillée et avec des flèches aux extrémités. Cocher si TA prise couché ou debout ou les deux. Si prise assis, inscrire « a » dans une
    des deux cases
  • Pulsation: faire un point précisément sur la ligne correspondant à la valeur de la pulsation et relier les points
    entre les heures.
  • Respiration : inscrire la fréquence. (Oxygène -> inscrire le
    débit ou AA pour air ambiant)
  • Saturation: inscrire le
    pourcentage dans la case.
  • Température : faire un point précisément sur la ligne correspondant à la valeur de la température et relier les points entre les heures. Spécifier buccale, rectale ou axillaire.
  • Poids : inscrire le poids lorsque mesuré durant l’hospitalisation
  • Paginer les
    feuilles multiples
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49
Q

Consigner adéquatement l’administration des médicaments sur les formulaires légaux du dossier

A
  • FADM: initiales, signature bas page nom + prénom + étudiante infirmière, crochet
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50
Q

l’ordonnance médicamenteuse individuelle

A
  • formulaire légal
  • prescripteurs autorisés: médecin, dentiste, pharmacien (modifier ou prolonger une ordonnance), IPS, infirmière clinicienne (formation accréditée et numéro de prescripteur, certains médicaments ciblés dans des contextes particuliers)
  • vise une personne
  • nécessite une évaluation préalable du prescripteur
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51
Q

responsabilités médecin

A
  • Traitement médical, prescription des médicaments
  • Ordonnances médicales
  • Surveillance clinique de la condition de santé, résultats des interventions médicamenteuses
  • Administre des médicaments
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52
Q

responsabilités pharmacien

A
  • Usage approprié des médicaments
  • Préparation, conservation et remise des médicaments
  • Surveillance de la thérapie médicamenteuse
  • Début et ajustement de la thérapie, médicamenteuse selon une ordonnance
  • BCM (bilan comparatif des médicaments) avec le client lors de l’admission
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53
Q

infirmière auxiliaire

A
  • Mélange des substances, selon une ordonnance
  • Administration des médicaments, par des voies autres que la voie intraveineuse selon une ordonnance
  • Installation d’un cathéter intraveineux périphérique court (< 7,5 cm) et administration d’un soluté sans
    additif et sans médicament à partir d’un tel cathéter
  • Contribution à l’évaluation de l’état de santé
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54
Q

éléments essentiels d’une ordonnance médicale valide

A
  • le nom du médecin, imprimé ou en lettres moulées, son numéro de téléphone, son numéro de permis d’exercice et sa signature
  • le nom et la date de naissance de la personne soignée (données nominatives, sur chacune des feuilles du dossier)
  • la date et l’heure de rédaction de l’ordonnance
  • s’il s’agit d’un médicament: nom intégral du médicament (commercial ou générique) écrit de façon lisible, posologie (forme pharmaceutique, teneur/concentration, dose), voie d’administration, fréquence, durée du traitement, nb de renouvellements autorisés, masse corporelle au besoin, intention thérapeutique au besoin, nom d’un médicament à cesser, interdiction de procéder à une substitution de médicament s’il y a lieu et la référence à un protocole si le médecin y fait référence
55
Q

conditions d’utilisation des ordonnance individuelles

A
  • régulière: employée pour l’administration d’un médicament à une fréquence donnée dans la journée
  • p.r.n: employé pour un médicament qui peut être administré lorsque la personne en a besoin, et selon les directives du médecin
  • unique: employée uniquement pour les médicaments prescrits une seule fois, à une heure précise (avant opération ou examen paraclinique par exemple)
  • stat.: employée lorsqu’une situation nécessite une intervention d’urgence et qu’il faut administrer une seule dose de médicament immédiatement
  • l’ordonnance individuelle peut être écrite, verbale, ou téléphonique (double vérification en répétant l’ordonnance au médecin si possible en présence d’une autre infirmière, non autorisé pour les stagiaires)
56
Q

ordonnance collective

A
  • Administrer un médicament dans certaines circonstances
  • Clientèle précise
  • Sans attendre une ordonnance individuelle
  • Signée par chef du service de pharmacie, directeur des services professionnels (chef médecin) et directrice des soins infirmiers
  • émise seulement par médecin ou groupe de médecin
  • toujours écrite
  • nécessite une évaluation par l’infirmier
  • ne demande aucune évaluation médicale préalable
  • vise un groupe de personnes ou une ou plusieurs situations cliniques
57
Q

responsabilité de l’infirmière (administration médicaments)

A
  • avant l’administration: Posséder toutes les connaissances nécessaires, Évaluer la situation clinique, Déterminer si elle administre le médicament, Au besoin -> informe le patient sur l’effet thérapeutique, effets indésirables, etc.
  • pendant l’administration: Compléter la préparation du médicament, Administrer le médicament de manière sécuritaire et selon l’ordonnance (7 bons), Compléter rapidement la FADM
  • après l’administration: exercer une surveillance clinique (évaluer les réactions du patient, anticiper, prévenir et déceler les effets indésirables et prendre les moyens nécessaires pour corriger la situation) et Assurer la continuité des soins (Consigner au dossier l’information pertinente [réactions du patient, effets indésirables, etc.], Assurer le suivi auprès du médecin, pharmacien, etc. si requis, Superviser l’équipe de soin (ex.
    infirmière auxiliaire)
58
Q

Quelles informations devriez-vous connaitre avant d’administrer un médicament?

A
  • la classe du médicament
  • les contre-indications
  • la posologie usuelle selon le type de clientèle
  • les interactions médicamenteuses et alimentaires
  • le mécanisme et le pic d’action
  • les effets thérapeutiques recherchés
  • les principaux effets indésirables
  • les conditions d’administration
  • les éléments de surveillance clinique
  • allergie (implique système immunitaire)
  • intolérance (système digestif)
  • antécédents
  • état de santé actuel
59
Q

les 7 bons

A
  • bon usager
  • bon médicament
  • bonne dose
  • bonne voie d’administration
  • bon moment d’administration
  • bonne documentation
  • bonne surveillance
60
Q

analyse des situations problématiques (administration médicaments)

A
  • Le manque de connaissances du médicament.
  • L’omission de clarifier des ordonnances qui suscitent un questionnement.
  • Le non-respect de l’ordonnance.
  • L’utilisation d’une méthode de soins inappropriée.
  • Le manque de surveillance.
  • L’inadéquation de la documentation.
    si une erreur survient -> dénoncer tout incident ou accident qui découle de son intervention ou de son omission (article 12, code de déontologie des infirmières et infirmiers)
61
Q

administration sécuritaire (le moment)

A
  • L’administration dans un intervalle de 30 min avant ou après
    l’heure prévue est habituellement jugée conforme
  • exceptions: fréquence administration plus fréquent q4h, médicaments à haut risque, Varie selon les milieux cliniques (suivre les règles locales)
62
Q

assurer la continuité des soins: FADM (feuille d’administration des médicaments)

A
  • Regroupe tous les médicaments à administrer en 24h en fonction de l’ordonnance médicale
  • Utilisée par l’infirmière (ou autres professionnels) pour administrer et noter la médication administrée en tenant compte des « 7 bons »
  • Doit être contre-validée avec les formulaires d’ordonnances originaux (Une fois par 24h par infirmière de nuit ou de jour OU à chaque quart – lorsque nouvelles ordonnances)
  • Délivrée par la pharmacie toutes les 24 heures
  • Suivre la légende des codes (Varie d’un établissement à un autre, Noter comment inscrire la date et l’heure, La signature doit être lisible et suivie de « étudiante inf. », Compléter immédiatement après l’administration)
63
Q

dose

A

quantité de médicament à administrer par prise ou unité de temps, exprimée en poids ou en unité

64
Q

concentration/teneur

A

quantité du médicament par unité de mesure

65
Q

posologie

A

quantité totale d’un médicament à administrer en une ou plusieurs fois pour traiter une maladie

66
Q

forme pharmaceutique

A

forme d’un médicament

67
Q

voie d’administration

A

partie du corps par laquelle le médicament est introduit

68
Q

fréquence d’administration

A

nombre d’administration d’un médicament dans une période donnée

69
Q

moment d’administration

A

espace de temps précis où le médicament doit être administré

70
Q

responsabilité de l’infirmière dans le suivi des ordonnances médicales et des autres formulaires

A

À la réception de l’ordonnance médicale
- S’assurer qu’elle est rédigée de façon lisible et qu’elle comporte tous les éléments essentiels (en cas de doute, communiquer avec le prescripteur)
- Acheminer l’ordonnance à la pharmacie par fax
- Inscrire l’ordonnance dans la FADM, à la main, dans la première case vide (suivre l’ordre chronologique)

Lorsque la médication arrive de la pharmacie, l’infirmière doit
- Vérifier la conformité entre la médication, l’ordonnance et la FADM
- Ranger la médication dans le chariot à médicaments (ou autres endroits appropriés)

71
Q

autres principes à respecter administration sécuritaire médicaments

A
  • Lire attentivement les étiquettes
  • Vérifier la place de la virgule
  • Attention aux abréviations
  • Administrer sans délai le médicament
  • Éviter de déchiffrer une écriture illisible
  • Administrer seulement un médicament que j’ai préparé
  • Enregistrer rapidement la médication donnée
72
Q

pourquoi enseigner la communication en sciences infirmières?

A

assurer des soins complets de qualité et centrés sur le patient. Prévenir erreurs médicales, renforcer liens avec équipe de soin

73
Q

relation et communication

A
  • La communication est l’échange, le partage d’un message entre des interlocuteurs (verbale ou non verbale, professionnelle ou sociale)
  • la communication: processus continu, dynamique et complexe.
  • La relation est un lien qui se crée entre
    des personnes qui communiquent de manière signifiante (toutes relations demandent de la communication mais l’inverse ne s’applique pas
74
Q

le processus de perception

A
  • émission des stimuli par l’émetteur au récepteur
  • facteurs qui influencent la perception (facteurs physiques, psychologiques, expérientiels, sociaux et facteurs liés aux stimuli eux-mêmes)
  • réception sensorielle et psychologique des stimuli
  • filtres personnels, repères sociaux/culturels, valeurs
  • interprétation des perceptions
  • subjectif (chacun perçoit le message différemment)
75
Q

rôle de l’infirmière dans la communication + moyens

A
  • maillon central
  • assurer la continuité, la sécurité et la qualité des soins
  • moyens: dialogue, notes écrites, courriels, communications par téléphone et par vidéo
76
Q

interlocuteurs les plus fréquents

A
  • patient
  • famille
  • équipe de soins (professionnels, PAB, médecins, ambulanciers, gestionnaires, pharmaciens, etc.)
77
Q

la communication professionnelle

A
  • Attention à maintenir une relation de service et non de pouvoir!
  • Échange se rapportant à une fonction ou qui remplit une fonction
  • Tous types d’échanges au cours des soins et traitements
  • Concrète, centrée sur le présent, proximité
  • Fonctionnelle
  • Pédagogique
  • Évaluative
  • Intra- ou interprofessionnelle
  • Aidante ou de soutien (relation aidante, relation d’aide, relation psychothérapeutique)
  • vise la satisfaction des besoins du client (écoute, orientée vers l’action, efficacité pour répondre aux besoins et résoudre des problèmes)
  • permet à l’infirmière de saisir ce qui se passe dans une situation donnée, recueillir les informations importantes à la planification des soins, communiquer à la personne soignée les renseignements facilitant la compréhension de sa maladie et de son traitement
  • manifestation: communication verbale et non verbale
78
Q

éthique professionnelle (communication professionnelle)

A

Code de déontologie
- rt. 28 : L’infirmière ou l’infirmier doit chercher à établir et maintenir une relation de confiance avec son client
- Art. 29 : L’infirmière ou l’infirmier doit agir avec respect envers le client, son conjoint, sa famille et les personnes significatives pour le client
- Art. 30 : L’infirmière ou l’infirmier doit respecter, dans les limites de ce qui est généralement admis dans l’exercice de la profession, les valeurs et les convictions personnelles du client

79
Q

l’entretien clinique en 4 étapes (s’applique aussi à la relation fonctionnelle)

A
  • permet de recueillir des données importantes
  • préparation
  • Début (accueil, présentation,
    orientation), objet de la conversation, cadre formel ou informel, rôle, vérifier attentes et besoins
  • phase de travail
  • fin de la relation
80
Q

éthique personnelle

A
  • connaissance de soi et de ses valeurs
  • Capacité de faire
    la différence entre soi et l’autre
  • Capacité de reconnaître et gérer les conflits de valeur
  • Reconnaissance
    de l’autre et de ses valeurs
  • Capacité d’accepter l’autre sans jugement
81
Q

comment se présenter en milieu de stage (et explication)

A
  • prénom + nom + titre professionnel
  • nom, prénom et titre professionnel permettent au patient de savoir à qui il s’adresse et qui s’adresse à lui
  • permet à l’infirmière d’affirmer son identité professionnelle auprès de son patient et de lui expliquer son rôle
  • facilite la création et le maintient d’un lien de confiance essentiel à la relation professionnelle
  • vérifier si une personne détient une inscription valide au tableau de l’OIIQ
82
Q

règles de civilité

A
  • frapper avant d’entrer
  • saluer la personne
  • se présenter (stagiaire doit se présenter comme “étudiante infirmière”)
  • vouvoyer la personne
  • expliquer le motif de sa présence
  • obtenir l’assentiment de la personne avant de poursuivre
83
Q

respect de la personne

A
  • S’intéresser à elle
  • Croire à son potentiel
  • Préserver sa dignité
  • Comprendre son caractère unique
  • Optimiser son autonomie
  • Reconnaître le soigné en tant qu’être humain
84
Q

empathie

A
  • sentir de l’intérieur
  • comprendre les sentiments et émotions de l’autre
  • se mettre à la place de la personne soignée
  • doit aller au delà du ressenti et se manifester dans un savoir-faire
  • manière d’être
  • Écouter attentivement
  • Ne pas juger, chercher à comprendre le point de vue de l’autre
  • Être conscient de ses propres émotions et réactions pour ne pas les confondre avec
    celles de l’autre
  • Utiliser le reflet de sentiment pour s’assurer de ses perceptions, vérifier l’exactitude de sa compréhension
85
Q

communication non-verbale

A
  • Confirme, renforce ou complète le verbal
  • Attention si: le non-verbal contredit le verbal
  • Révélatrice de ce que vit le patient et l’infirmière
  • language corporel
  • expressions du visage
  • gestes
  • distance
  • regard
  • qualité de la voix
  • réactions physiologiques
86
Q

techniques de communication verbale

A
  • Écoute active
  • Reflet simple
  • Reflet de sentiment
  • Reflet complexe/ avancé
  • Silence
  • Techniques d’exploration : questions fermées et ouvertes
87
Q

écoute active

A
  • écoute active: Présence attentive à soi et à l’autre et disponibilité, Observation, questionnement et compréhension empathique
  • Écoute sans jugement : éviter d’écouter uniquement ce qui nous intéresse
  • écoute active sélective: Centrée sur le problème du patient (symptômes), Oriente, filtre, sélectionne, Cherche à poser un constat, formuler une hypothèse, choisit ou non un outil d’évaluation ou un test complémentaire, Permet de définir, d’objectiver et d’amorcer une résolution de problème
  • écoute active non sélective: entrée sur l’expérience du patient, Accueille, RECONNAÎT, sans jugement, Cherche à donner de la place aux mots, à l’histoire, aux émotions, Donne une place à l’autre
  • se mettre en mode écoute: Prendre le temps d’écouter ce qui est dit avant de parler, Éviter de penser à ce que vous direz à la suite et Refléter ce qui est communiqué de façon à indiquer que vous avez bien saisi ce que la personne dit
88
Q

le reflet simple (réitération)

A
  • Ex.
    Soigné : “Je me sens seul, je n’ai jamais de visite. »
    Soignant : “Vous vous sentez seul.”
  • permet d’exprimer l’écoute active et la compréhension
  • consiste à reprendre les mots qui ont été exprimés
89
Q

le reflet de sentiment

A

Ex.
Soigné: «Est-ce qu’on va m’appeler bientôt pour
la salle d’opération? J’ai hâte que ce soit terminé. On ne sait pas ce qui peut arriver, c’est pas évident. »
Soignant: «Cette opération vous fait peur.
- intervention brève, formulée en termes faciles à comprendre, exprime clairement l’émotion ou le sentiment vécu au moment présent

90
Q

reflet complexe

A

Ex.
Soigné : “Je trouve que ma sœur exagère, elle est trop
occupée pour venir me voir, alors que moi, je suis toujours là pour tout le monde.”
Soignant : « Si je comprends bien, vous êtes contrarié et triste que votre sœur ne vienne pas vous voir, surtout qu’à l’inverse, vous êtes disponible pour les autres. En fait, vous vous ennuyez et vous aimeriez bien la voir. »
- technique de communication verbale la plus efficace de la relation aidante
- ne doit pas interpréter le vécu du patient mais plutôt s’efforcer de saisir les sous-entendus ou le sens caché du message
- n’est possible que grâce à une écoute très attentive
- aller au delà du contenu manifeste des propos du patient afin de lui procurer une compréhension plus large de son univers

91
Q

le silence

A
  • Les silences font partie intégrante de la communication interpersonnelle
  • Savoir utiliser les silences productifs et discerner les silences improductifs
92
Q

technique d’exploration (le questionnement)

A
  • questions ouvertes ou fermées
  • obtenir des renseignements
  • aider la personne à évoluer dans la définition de son problème (évaluation) et dans le processus de recherche de solutions
  • question fermée: Entraîne une réponse de type “oui” ou “non”, Est-ce que cette situation vous préoccupe en ce moment?, rend possible l’accès à des informations précises, risque de ne pas obtenir l’information souhaitée
  • question ouverte: Chercher une
    information plus complète, La personne
    est invitée à s’interroger, à réfléchir, à s’ouvrir à ses sentiments, Peut soutenir
    la personne soignée dans la construction de son histoire, sa compréhension
  • à éviter: Éviter les questions à choix multiples qui suggèrent les réponses, Éviter de combler le vide d’un silence par
    un questionnement rapide, Éviter un trop grand nombre de questions qui ne laissent pas à la personne le temps de réfléchir
93
Q

Les infections
en milieu hospitalier : infections nosocomiales

A
  • Surveillance provinciale des
    infections nosocomiales au Québec ➙INSPQ
  • En 2022–2023, un total de 2936 bactériémies déclarées dans 81 établissements
  • bactérie dans le sang, acquise lors des soins. Plus élévé dans les milieux universitaires
94
Q

chaine d’infection

A
  • agent pathogène: bactérie, virus, parasite, microorganisme, flore exogène ou endogène
  • réservoirs: personnes, animaux, aliments, saleté, eau
  • voie de sortie: bouche, lésions cutanées, couches et toilettes
  • mode de transmission: contact, gouttelettes
  • voie d’entrée: bouche, lésions cutanées, yeux
  • hôte réceptif: bébés, enfants, personnes âgées, personne immunodéprimées, personne non vaccinées, tout le monde
95
Q

évaluer les risques d’infections

A
  • Évaluer la susceptibilité de l’hôte aux infections
  • Âge
  • Maladies
  • État nutritionnel
  • Stress
  • Traitements médicaux
  • Asepsie médicale: Technique propre pour réduire le nombre de microorganismes présents et prévenir leur dissémination
  • Asepsie chirurgicale: Technique stérile visant à éliminer tous les microorganismes
96
Q

asepsie médicale

A

Pratiques de base
- Mises en place pour tous, sans référence à un statut infectieux particulier
- Principe = tous les clients sont potentiellement infectieux
- Distinguer: contamination, colonisation et infection
- Hygiène des mains, Blouse, Hygiène et étiquette respiratoire, Gestion des visiteurs, Port des gants non stériles, Masque et protection oculaire, Protection de l’environnement

Précautions additionnelles
- S’ajoutent toujours aux pratiques
de base, ne les remplacent pas
- Toute maladie infectieuse ne nécessite
pas des précautions additionnelles (pneumonie, plaie, infection urinaire, cellulite)
- Mise en place dès qu’une infection transmissible est suspectée ou confirmée
- Selon la présentation clinique et les pathogènes (si confirmée) les plus probables (si suspectée)
- Ensemble de mesures basées sur le mode de transmission
- quatre mode de transmission: contact directe, indirect, gouttelettes, aérien
- 10 types de précautions: contact allégées; contact; contact renforcées; gouttelettes; gouttelettes/contact; gouttelettes/contact/ protection oculaire; aériennes; aériennes/contact; aériennes/contact renforcées; de protection

97
Q

hygiène et étiquette respiratoire

A
  • Si infection respiratoire suspectée (symptômes) : port du masque
  • S’applique aux travailleurs, visiteurs, clients
  • Distance de plus de 2m en l’absence
    de barrière physique
98
Q

protection de l’environnement

A
  • Nettoyage des lieux physiques
  • Nettoyage du matériel (ex. chaise d’aisance, appareil à pression artérielle)
  • N’apporter à la chambre du patient que ce qui est requis
99
Q

gestion des visiteurs

A
  • informations, enseignements
100
Q

précautions contact

A
  • Contact direct d’une personne à une autre (ex.: toucher, clostridium difficile fécal-oral), les mains du personnel soignant
  • Contact physique indirect (véhicule intermédiaire): Eau, aliment, sang, environnement physique de la chambre
  • mesures à prendre: Lavage des mains, blouse et gants, Chambre privée (à deux
    si même microorganisme), porte peut rester ouverte
  • enseignement à la clientèle: Informer des raisons de mise en place des précautions additionnelles et des mesures à prendre, Insister sur l’importance de l’hygiène des mains, lui demander de rester dans sa chambre, Pas d’enfant en bas âge (moins de 12 ans), Visiteurs -> hygiène des mains et port de l’équipement, COVID-19 -> visiteurs
    ou proches aidants admis selon le palier d’alerte
  • contact renforcé: antiseptique en rentrant, Eau et savon antiseptique en sortant de la chambre, Blouse et gants en tout temps, Chambre seule uniquement avec salle de bain privée, Désinfection du matériel rehaussée (ex. chlore)
  • contact: antiseptique en rentrant + sortant, blouse et gants en tout temps
  • contact allégé: antiseptique en rentrant + sortant, Blouse et gants si contact physique (corps à corps), Pour certains milieux (ex. soins prolongés, psychiatrie, soins palliatifs)
101
Q

précautions gouttelettes

A
  • mode de transmission: Macro-gouttelettes (moins 2 mètres); ne demeurent pas en suspension, En éternuant, toussant, parlant
  • Portes d’entrée : conjonctives, muqueuses du nez ou de la bouche
  • mesures à prendre: Lavage des mains, masque (si 2 mètres ou moins du client), Chambre privée (à deux si même microorganisme), porte peut rester ouverte
  • transport: Lavage des mains pour le patient avant de sortir, Port du masque pour le patient et le personnel, Aviser le service receveur
  • enseignement à la clientèle: Informer des raisons de mise en place des précautions additionnelles et des mesures à prendre, Insister sur l’importance de l’hygiène des mains, lui demander de rester dans sa chambre, Visiteurs -> hygiène des mains et port du masque (si 2 mètres ou moins), Pas d’enfants en bas âge
102
Q

précautions gouttelettes contact

A
  • Exemple: Maladie respiratoire fébrile (rhume, grippe),pharyngite, bronchiolite
  • Possibilité de regrouper en cohorte les patients
  • Lavage des mains, blouse, gants et masque
103
Q

précautions aériennes

A
  • Modes de transmission: aérien, Dissémination dans l’air ambiant de microgouttelettes (aérosolisation), Peuvent demeurer en suspension pendant de longues périodes et être dispersées par les courants d’air
  • mesures à prendre: Chambre privée à pression négative, Lavage des mains, masque à haut pouvoir filtrant (N95)
  • enseignement à la clientèle: informer des raisons des précautions additionnelles et des mesures à prendre, Importance de l’hygiène
    Ies mains, interdiction de quitter la chambre et port du masque N95, Pas d’enfants en bas âge
  • transport: Lavage des mains pour le patient
    avant de sortir, Port du masque jaune pour le patient et N95 pour le personnel, Aviser le service receveur
104
Q

précautions aériennes/contact

A
  • Chambre privée à pression négative
  • Lavage des mains, masque à haut pouvoir filtrant (N95), blouse et gants
  • Note: précautions aériennes/contact renforcées (MRSI) -> Ajout de la protection oculaire
105
Q

précaution de protection

A
  • Pour les personnes immunodéprimées (neutropénie)
  • mesures à prendre: Chambre seule à pression positive, Hygiène des mains
  • transport: Seulement si nécessaire, Masque à haut pouvoir filtrant (N95) pour l’usager
  • visiteurs: Limiter le nombre, surveiller les infections
106
Q

autres problèmes associés (PCI)

A
  • contacts sensoriels limités, sentiment de solitude
  • impliquer la famille
  • mesures de confort et de soutient
  • expliquer la maladie et les raisons de l’isolement
  • maintenir la stimulation sensorielle et intellectuelle
107
Q

dépistage SARM, ERV, BGNMR

A
  • Dépistage systématique à l’urgence si la personne répond à certains critères
  • Prélèvements (selon les critères)
  • SARM: prélèvement nasal
  • ERV: prélèvement rectal (doit être souillé)
  • BGNMR: rectal (plaie, stomie, gorge, ou sonde urinaire PRN)
108
Q

entérocoque résistant à la vancomycine (ERV)

A
  • Colonisation: Selles, mais autres sites possibles, À l’origine d’infections urinaires, bactériémies ou de plaies chirurgicales
  • Manifestations cliniques: Aucune chez les clients porteurs sans infection
  • Réservoir: Selles, environnement (peut persister longtemps)
  • Mode de transmission: Contact direct et indirect (fécal-oral), précautions contact
  • Facteurs de risque d’être colonisé ou infecté: Hospitalisation hors province ou dans la grande région de Montréal, Hospitalisation dans un centre endémique
  • Traitements: Limités
109
Q

Staphylococcus Aureus résistant à la Méthicilline (SARM)

A
  • Colonisation: Nasale ; 30-60% vont développer une variété d’infection (urinaire, pneumonie, bactériémie, plaie, infection du site chirurgical)
  • Manifestations cliniques: Aucune chez les clients porteurs sans infection
  • Réservoir: Nez, autres sites colonisés ou site infecté
  • Mode de transmission: Contact direct ou indirect, précautions contact
  • Facteurs de risque d’être colonisé ou infecté: Hospitalisation récente, Infection -> diabète, nombre de cathéters, drains, sondes,
    intervention chirurgicale, présence de plaies
  • Traitements: Limités
110
Q

Clostridium difficile

A
  • Infection: Gastroentérite
  • Manifestations cliniques: Diarrhées (selles molles non formées à selles liquides/aqueuses), odeur caractéristique des selles (para- crésol), Douleur abdominale (crampes), fièvre, nausées (rares),
  • Réservoir: Selles
  • Mode de transmission: Contact direct et indirect (fécal/oral), Les spores persistent dans l’environnement
  • Précautions additionnelles: Contact renforcé, Jusqu’à 72 heures après retour des selles normales
  • Facteurs de risque: Antibiothérapie au cours des 8 dernières semaines, Âge avancé, Hospitalisation récente ou prolongée, Histoire antérieure d’infection au C. Difficile
111
Q

Bacilles Gram négatif multirésistants (BGNMR)

A
  • Sous-groupe: BGNPC (Très résistants, plus grand risque de transmission)
  • Infections possibles: Multiples : urinaires, abdominales, pneumonies, bactériémies, peau, plaies, etc. Très morbide et mortel ; très peu ou pas de traitement possible
  • Agents pathogènes impliqués: Bactéries de la flore normale ayant développé des mécanismes de résistance à plusieurs classes d’antibiotiques
  • Réservoir: Flore intestinale; environnement
  • Manifestations cliniques: Aucune chez les clients porteurs sans infection
  • Mode de transmission: Contact direct ou indirect, précautions contact
  • Facteurs de risque d’être colonisé: Hospitalisation dans un centre endémique ou hors province; présence d’un objet médical invasif; long séjour hospitalier; visite de certains pays.
112
Q

communication écrite selon l’OIIQ

A
  • Norme d’exercice
  • Application dans tous les milieux cliniques (public ou privé)
  • 4 principes l’infirmière doit consigner :
    1. Éléments de sa démarche clinique, plan thérapeutique infirmier lorsque requis, et toutes autres informations pertinentes selon l’état de santé du client.
    2. L’information de manière à assurer la continuité des soins et des traitements.
    3. L’information de manière à permettre son identification.
    4. S’assurer de l’intégrité et de la pérennité de l’information qu’elle consigne.
  • ce qui n’est pas écrit est considéré comme pas fait *
113
Q

note d’évolution

A
  • Document légal
  • Compte rendu descriptif de l’état de santé du client et de la démarche clinique de l’infirmière (services rendus)
  • Ce qui a été observé (évaluation) ce qui a été fait (interventions) et les résultats (réactions du patient)
  • il existe différentes méthodes de documentation
  • permet à tous ceux qui soignent la personne de suivre = suivi de qualité
  • méthodes de rédaction: Déterminer comment la note doit être structuré
  • caractéristiques attendues: Critères de qualité
    qui permettent de s’assurer que le contenu des notes est factuel, pertinent, complet, précis, concis
  • repose sur le jugement clinique de l’infirmière
114
Q

règles à respecter note évolution

A
  • S’assurer d’une certaine uniformité dans la présentation
  • ne pas répéter le nom du patient, le mot patient/client/usager
  • écrire sur les lignes prévues à cet effet
  • ne pas laisser d’espaces vides entre 2 notes (tirer un trait sur les lignes vides)
  • signer lisiblement avec prénom + nom de famille complet en ajoutant “étudiante inf.”
  • ne pas écrire de notes pour d’autres personnes
  • Indiquer la date en haut
    de chaque page ou lors d’un changement de date selon le format : aaaa-mm-jj
  • Écrire l’heure selon
    le format : 00:00 à 23:59
  • Indiquer le moment
    où l’observation ou bien l’intervention a été faite (pas le moment où vous l’écrivez)
  • Écrire au présent (état actuel lorsque l’information a été recueillie)
  • Écrire ses notes au fur et à mesure (ne pas attendre la fin du quart de travail)
  • Limiter l’emploi de la « note tardive
  • si on se trompe: Tirer un trait sur la note erronée ou la placer entre parenthèse, Indiquer le type d’erreur au-dessus ou à côté (ex. erreur) et Apposer ses initiales et la date
  • écrire à l’encre indélébile bleue foncée ou noire
  • Il est interdit d’utiliser un correcteur liquide et de masquer ses erreurs
  • Il ne faut pas corriger ses erreurs de français
115
Q

méthode de rédaction

A
  • méthode narrative: pas de structure spécifique, information rapportée en continu selon l’ordre chronologique
  • méthode SOAPIE: regroupement des notes par problème, s’apparente à la démarche de soins
    Titre (problème ou besoin ou soins)
    S = données subjectives
    O = données objectives
    A = analyse et interprétation (constat de l’évaluation)
    P = plan d’intervention
    I = interventions réalisées
    E = résultats des interventions
  • Méthode par exception (ex. fiche clinique) : Normes de pratiques et critères prédéterminés (évaluations et interventions), cadre de référence pour les soins généraux, cocher ou mettre ses initiales si les critères sont respectés, on inscrit des notes seulement pour ce qui dévie de ce qui était attendu
  • Méthode du pr. P. Voyer utilisée en soins de longue durée, Intègre l’examen clinique et structure la note autour de ce dernier
116
Q

critères de qualité: note pertinente

A
  • Est-ce que l’information rapportée est en lien avec le patient et sa santé?
  • Est-ce que l’information rapportée rend compte
    avec justesse de la situation de santé et du suivi infirmier?
  • rend compte des soins et traitements prodigués
  • témoigne des comportements et réponses du patient
  • permet de justifier les décisions cliniques de l’infirmière ainsi que ses constats et les directives qui en découlent
117
Q

critères de qualité: note factuelle

A
  • Est-ce que l’information rapportée repose sur des
    faits et évite les suppositions?
118
Q

critères de qualité: note précise

A
  • Est-ce que j’utilise un vocabulaire scientifique et reconnu?
  • Est-ce que j’évite les termes flous qui prêtent à
    confusion?
  • Est-ce que je spécifie les éléments requis (ex. personnes impliquées,
    moment, durée, quantité, fréquence, moyens) ?
119
Q

critères de qualité: note concise

A
  • Est-ce que j’inclue uniquement les éléments essentiels?
  • Est-ce que je répète l’information déjà inscrite ailleurs dans le dossier? (ex: signes vitaux)
120
Q

critères de qualité: note complète

A
  • Est-ce que toutes les informations qui soutiennent, expliquent et justifient les décisions de l’infirmière sont présentes?
  • Est-ce que l’information est rédigée à une fréquence
    suffisante qui permet de suivre l’évolution de santé de la personne et
    détecter des changements?
  • Est-ce que l’information reflète tous les soins prodigués?
121
Q

administration médicament par voie orale (PO)

A
  1. IMPORTANT :
    * Préparer les médicaments d’un seul client à la fois.
    * Administrer seulement les médicaments que vous avez préparé vous-même.
  2. Au besoin, vérifier l’ordonnance et la FADM.
  3. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique.
  4. Rassembler les médicaments du client : Anneau situé dans le chariot ou l’armoire à médicaments,
    médicaments réfrigérés, médicaments au commun, etc.
  5. Pour chacun des médicaments vérifier :
    * L’étiquette de l’anneau (pour l’identification du client)
    * Le sachet du médicament, les bouteilles ou tout autre contenant
    Et comparer les informations avec la FADM. Au besoin, recalculer les doses à administrer.
    Faites la vérification comme suit :
  6. Appliquer une première fois les 5 premiers bons principes d’administration des médicaments, communément
    appelés les « 7 bons », pour chaque médicament :
    * 1er le bon médicament ;
    * 2e à la bonne dose ;
    * 3e au bon client ;
    * 4e par la bonne voie d’administration ;
    * 5e au bon moment.
    * Il est important de nommer chacun des bons principes à voix haute. Vous devez nommer les
    différents principes selon ce qui est écrit sur les documents, par exemple Ativan, 1 mg, 21h00 et
    non bon médicament, bonne dose, bon moment…
    * Cette première vérification permet de s’assurer d’avoir tous les médicaments.
  7. Pour les médicaments au commun, les liquides et tout médicament non identifié, compléter une étiquette et y
    inscrire les informations suivantes :
    * Le nom du médicament ;
    * La concentration ;
    * La dose à administrer;
    * La voie ;
    * L’heure d’administration ;
    * Identifié au nom du client.
    Tous les médicaments doivent être identifiés au moment de se rendre au chevet du client.
  8. Vérifier la date d’expiration de chaque médicament.
    * Ne pas administrer un médicament dont la date d’expiration est dépassée.
  9. S’assurer de connaître :
    * L’effet thérapeutique prévu du médicament et sa classe ;
    * Ses effets secondaires, ses contre-indications et ses éventuelles interactions avec d’autres médicaments;
    * Ses conditions d’administration;
    * Les éléments à surveiller à la suite de son administration ;
    * Le pic d’action et la posologie habituelle.
    Pour ce faire utiliser le guide des médicaments, il s’agit du 6e bon principe d’administration des médicaments.
  10. Vérifier, au dossier du client, les antécédents, les allergies médicamenteuses et alimentaires, ainsi qu’il ne
    prend pas d’autre médicament en vente libre, comme des produits naturels.
  11. Appliquer une deuxième fois les 5 premiers bons principes d’administration des médicaments,
    communément appelés les « 7 bons », pour chaque médicament : encore une fois, faire la vérification en
    comparant :
    * L’étiquette de l’anneau ;
    * Les sachets de médicament ;
    * L’étiquette que vous avez préparée pour les médicaments au commun ou les liquides
    * ainsi que leur contenant
    * et comparer les informations suivantes avec la FADM :
    * 1er le bon médicament ;
    * 2e à la bonne dose ;
    * 3e au bon client ;
    * 4e par la bonne voie d’administration ;
    * 5e au bon moment.
    * Lors de cette deuxième vérification, retirer de l’anneau le sachet de médicament qui a été vérifié.
    * S’assurer que les médicaments liquides ou au commun soient tous identifiés par une étiquette
    remplie à la main.
  12. Apporter les médicaments au client à l’heure prescrite, au plus tard dans les 30 minutes qui précèdent ou qui
    suivent l’heure prescrite. Apporter aussi la FADM.
  13. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique avant de toucher à l’environnement
    du patient.
  14. Se présenter (nom, prénom et titre).
  15. Demander au client ses prénom, nom et date de naissance. Comparer ces renseignements avec ceux inscrits
    sur son bracelet d’identité et sur la FADM.
  16. Évaluer les connaissances du client concernant son état de santé et les médicaments qu’il doit recevoir.
  17. S’assurer d’avoir le consentement du client.
  18. Au besoin, procéder aux vérifications ci-dessous avant l’administration des médicaments, notamment :
    * la prise du pouls ;
    * la prise de la pression artérielle (P.A.) ;
    * la mesure de la glycémie capillaire ;
    * capacité à avaler
  19. Mettre les comprimés dans le godet de carton.
  20. Donner les médicaments au client avec un verre d’eau. S’assurer que tous les médicaments ont été
    administrés avant de quitter la chambre.
  21. Ne jamais laisser les médicaments au chevet du client sans surveillance, sauf si celui-ci participe à un
    programme d’autogestion des médicaments.
  22. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique.
  23. Quitter la chambre du client.
  24. Compléter immédiatement la FADM. Il s’agit du 6e bon principe d’administration des médicaments.
  25. Effectuer la surveillance appropriée. Il s’agit du 7e bon principe d’administration des médicaments.
122
Q

plan de travail

A
  • pour l’infirmière
  • ce qu’elle a à faire pour chaque patient pendant 1 quart de travail
    voir la capsule PTSI et plan de travail
123
Q

Port de l’équipement de protection personnelle
(Blouse de protection, Masque de protection et Gants non stériles)

A
  • blouse: si contact avec sang ou liquides biologiques anticipé
  • masque et protection oculaire: lorsque des activités de soins risquent de générer des éclaboussures de sang ou autres liquides biologiques

Avant de rentrer
1. Évaluer les indications d’isolement (résultats de tests de laboratoire, antécédents ou risques pour le client)
afin de sélectionner la mesure de protection adaptée à la situation de soins.
 Revêtir l’équipement de protection personnelle nécessaire selon le type d’isolement.
2. S’assurer de disposer du matériel et de l’équipement nécessaires aux soins avant d’entrer dans la chambre.
 Si un prélèvement doit être effectué, ouvrir un sac biorisque et le coller sur le cadre de la porte avant
d’entrer dans la chambre
 La FADM doit rester à l’extérieur de la chambre, sauf si l’armoire à médicaments se trouve dans la
chambre du client
3. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique.

Mettre une blouse de protection
4.1 Ouvrir la blouse en évitant qu’elle touche le sol.
4.1 Mettre la blouse de protection en s’assurant qu’elle recouvre les vêtements.
 Enfiler les manches de sorte que l’ouverture de la blouse soit derrière vous.
 Ajuster le col, au besoin.
4.2 Attacher la blouse au niveau du cou. Refermer les panneaux arrière de façon qu’ils se chevauchent et
recouvrent les vêtements et nouer les cordons autour de la taille.
 S’assurer que les cheveux soient bien attachés.
 S’assurer que le bas de la blouse arrive entre la mi-cuisse et la mi-mollet.

Mettre un masque de protection à élastiques
5.1 Saisir le bord supérieur du masque muni d’une fine lamelle de métal flexible et le mouler selon la courbure
du nez.
5.2 Saisir la partie supérieure des boucles et passer celles-ci au-dessus de chaque oreille.
5.3 Réajuster la bande métallique sur le nez au besoin et tirer le bord inférieur du masque de sorte qu’il
couvre totalement le nez, la bouche et le menton.

Mettre des gants non stériles
6.1 Saisir le premier gant par le poignet et l’enfiler.
6.2 Saisir le deuxième gant par le poignet et l’enfiler.
6.3 Rabattre les gants par-dessus les poignets de la blouse.

Avant de sortir
7. Tout en restant à l’intérieur de la chambre, s’éloigner du client en se dirigeant vers la sortie.

Retirer les gants non stériles
8.1 De la main non dominante, saisir le haut du gant au niveau du poignet en prenant soin de ne pas toucher
ce dernier ou l’intérieur du gant à enlever. Le tirer vers le bout des doigts en le retournant par-dessus la
main.
 Mettre le gant en boule dans la paume de la main toujours gantée en évitant que la peau entre en
contact avec la partie souillée du gant.
8.2 Tourner la paume de la main non dominante vers l’extérieur et insérer l’index et le majeur de la main
dominante sous le gant jusqu’à la base de la paume de la main en prenant soin de ne pas toucher
l’extérieur du gant avec la main non gantée..
8.3 Tirer vers le bas jusqu’à ce que le gant de la main non dominante recouvre l’autre gant. Jeter les gants à
la poubelle.
8.4 Se laver les mains avec du rince-mains antiseptique.

Retirer la blouse de protection
9.1 Détacher les cordons au niveau de la taille et ensuite du cou.
 Les ramener vers l’avant en les abaissant vers les coudes afin de dégager les épaules.
9.2 Saisir l’intérieur de la blouse dans la partie supérieure de la manche et la faire glisser sur le bras. La
retirer en la retournant.
9.3 Répéter la procédure pour l’autre manche.
9.4 Tenir la blouse éloignée de soi et la rouler en boule en évitant de toucher sa surface extérieure.
 S’il s’agit d’une blouse jetable, la jeter à la poubelle. S’il s’agit d’une blouse réutilisable, la déposer
dans le sac à linge souillé.
9.5 Se laver les mains avec du rince-mains antiseptique.

Retirer le masque de protection à élastiques
10.1 Saisir les boucles élastiques et les élever au-dessus des oreilles en éloignant le masque du visage.
10.2 Jeter le masque à boucles élastiques à la poubelle.
10.3 Se laver les mains avec du rince-mains antiseptique.

124
Q

Prélèvement ERV

A
  1. Rassembler le matériel nécessaire.
  2. Si le client est en isolement :
     Coller un sac biorisque sur le cadre de la porte avant d’entrer dans la chambre.
     Revêtir l’équipement de protection individuelle approprié.
    Si le client n’est pas en isolement :
     Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique.
     Mettre des gans non stériles.
  3. Se présenter (nom, prénom et titre).
  4. Procéder à l’identification sans équivoque du client en lui demandant :
     Ses nom, prénom et date de naissance
     Comparer ces informations avec le bracelet du client et avec l’étiquette qui sera utilisée pour identifier
    l’écouvillon.
  5. Expliquer la procédure au client, vérifier sa compréhension et obtenir son consentement.
  6. Assurer l’intimité du client.
  7. Préparer l’environnement de travail afin de le rendre pratique et sécuritaire (ex. ajuster la hauteur du lit, laver
    la table).
  8. Installer le client en position de Sims ou latérale avec genoux légèrement repliés vers le haut.
  9. Ouvrir l’emballage de l’écouvillon et de son milieu de transport.
     Retirer l’écouvillon en le manipulant par sa partie supérieure et en évitant de toucher à la tige ou à
    l’embout en coton.
  10. Avec la main non dominante, écarter les fesses du client.
  11. Insérer l’écouvillon dans l’anus à une profondeur de 2 cm de façon à dépasser le sphincter anal.
  12. Recueillir des matières fécales en effectuant deux ou trois rotations de façon que l’écouvillon soit
    imbibé de matière fécale (sur 2 cm).
  13. Retirer l’écouvillon.
  14. Ouvrir le milieu de transport en évitant de contaminer l’intérieur de ce dernier.
  15. Insérer doucement l’écouvillon dans son emballage plastifié (milieu de transport) en évitant tout contact de
    la tige ou de l’embout avec les doigts ou la paroi extérieure de l’emballage. Le cas échéant, refaire le
    prélèvement.
  16. Fermer hermétiquement l’emballage.
  17. Si le client est en isolement :
     Inscrire ses initiales et l’heure du prélèvement sur l’étiquette et l’apposer sur le milieu de transport.
     Réinstaller confortablement le client, placer la cloche d’appel à sa portée et baisser le lit au besoin.
     Déposer le prélèvement dans le sac biorisque collé sur le cadre de porte à l’extérieur de la chambre.
     Retirer l’équipement de protection individuelle (à l’intérieur de la chambre du client).
     Acheminer le prélèvement le plus rapidement possible au laboratoire.
    Si le client n’est pas en isolement :
     Retirer les gants et les jeter à la poubelle.
     Se laver les mains avec du rince-mains antiseptique.
     Au chevet du patient, inscrire ses initiales et l’heure du prélèvement sur l’étiquette et l’apposer sur le
    milieu de transport.
     Réinstaller confortablement le client, placer la cloche d’appel à sa portée et baisser le lit au besoin.
     Acheminer le prélèvement le plus rapidement possible au laboratoire.
125
Q

Prélèvement SARM

A
  1. Rassembler le matériel nécessaire.
  2. Si le client est en isolement :
     Coller un sac biorisque sur le cadre de la porte avant d’entrer dans la chambre.
     Revêtir l’équipement de protection individuelle approprié.
    Si le client n’est pas en isolement :
     Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique.
     Mettre des gans non stériles.
  3. Se présenter (nom, prénom et titre).
  4. Procéder à l’identification sans équivoque du client en lui demandant :
     Ses nom, prénom et date de naissance
     Comparer ces informations avec le bracelet du client et avec l’étiquette qui sera utilisée pour identifier
    l’écouvillon.
  5. Expliquer la procédure au client, vérifier sa compréhension et obtenir son consentement.
  6. Assurer l’intimité du client.
  7. Préparer l’environnement de travail afin de le rendre pratique et sécuritaire (ex. ajuster la hauteur du lit, laver
    la table).
  8. Installer le client en position Fowler, semi-Fowler ou de décubitus dorsal.
  9. Ouvrir l’emballage de l’écouvillon et de son milieu de transport.
     Retirer l’écouvillon en le manipulant par sa partie supérieure et en évitant de toucher à la tige ou à
    l’embout en coton.
  10. Demander au client de se moucher avant de procéder au prélèvement.
     Aviser le client que l’introduction de l’écouvillon peut causer un haut-le-coeur ou provoquer l’envie
    d’éternuer.
     Demander au client de pencher la tête légèrement vers l’arrière.
  11. Insérer l’écouvillon à une profondeur de 1 à 2 cm dans une des narines du client.
  12. Procéder au frottis des cornets en appuyant l’écouvillon sur la paroi nasale et en effectuant 5 rotations.
  13. Répéter les étapes 11 et 12 dans l’autre narine en utilisant le même écouvillon.
  14. Ouvrir le tube de transport en évitant de contaminer l’intérieur de ce dernier ainsi que le capuchon.
  15. Insérer doucement l’écouvillon dans son emballage plastifié (milieu de transport) en évitant tout contact de
    la tige ou de l’embout avec les doigts ou la paroi extérieure de l’emballage. Le cas échéant, refaire le
    prélèvement.
  16. Briser la tige de l’écouvillon au niveau de la rainure rouge en la pliant sur le rebord du milieu de transport.
  17. Refermer le tube plastifié (milieu de transport) en remettant le capuchon en évitant de le contaminer.
  18. Si le client est en isolement :
     Inscrire ses initiales et l’heure du prélèvement sur l’étiquette et l’apposer sur le milieu de transport.
     Réinstaller confortablement le client, placer la cloche d’appel à sa portée et baisser le lit au besoin.
     Déposer le prélèvement dans le sac biorisque collé sur le cadre de porte à l’extérieur de la chambre.
     Retirer l’équipement de protection individuelle (à l’intérieur de la chambre du client).
     Acheminer le prélèvement le plus rapidement possible au laboratoire.
    Si le client n’est pas en isolement :
     Retirer les gants et les jeter à la poubelle.
     Se laver les mains avec du rince-mains antiseptique.
     Au chevet du patient, inscrire ses initiales et l’heure du prélèvement sur l’étiquette et l’apposer sur le
    milieu de transport.
     Réinstaller confortablement le client, placer la cloche d’appel à sa portée et baisser le lit au besoin.
     Acheminer le prélèvement le plus rapidement possible au laboratoire.
126
Q

administration par voie transdermique

A
  • mettre des gants non stériles
  • retirer le timbre précédent s’il n’a pas été enlevé et noter son emplacement. Jeter le timbre dans un contenant biorisque
  • inscrire ses initiales, date et heure sur un ruban adhésif
  • choisir un site d’application en respectant les directives du fabricant relativement à la rotation des sites (facilement accessible, pas de tatouages, site propre/sec/non gras, laver et assécher au besoin, site exempt de lésions et de poils)
  • retirer une moitié de la pellicule transparente protectrice sous le timbre
  • appliquer la moitié collante du timbre sur le site choisi et la maintenir en place avec l’autre main. Retirer la deuxième moitié de la pellicule du dessous et coller doucement le reste du timbre sur la peau
  • appuyer fermement sur le timbre pendant 30 secondes
  • jeter le matériel souillé
  • retirer les gants et les jeter à la poubelle
127
Q

administration par voie ophtalmique

A
  • demander à la personne de se placer en position de décubitus dorsal ou de s’asseoir
  • mettre des gants non stériles
  • nettoyer délicatement les croûtes ou les sécrétions
  • retirer le bouchon du flacon de gouttes ou du tube d’onguent
  • prendre un mouchoir de papier ou une compresse et l’appuyer sous la paupière inférieure
  • tirer légèrement la paupière vers le bas
  • demander à la personne de regarder vers le haut
  • instiller des gouttes ophtalmiques OU appliquer un onguent ophtalmique
  • jeter le matériel souillé
  • retirer les gants et les jeter à la poubelle
128
Q

préparation des injections (ampoule)

A
  1. Vérifier si l’ordonnance médicamenteuse et la FADM correspondent afin d’administrer le bon médicament.
  2. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique.
  3. Rassembler le matériel nécessaire. Nettoyer la surface de travail avant de déposer le matériel sur le poste de
    travail.
  4. Préparer une étiquette qui servira à identifier la seringue en y inscrivant :
     Nom et date de naissance du client
     Nom du médicament
     Dose à administrer
     Voie d’administration
     Date et heure d’administration
     Vos initiales
  5. Vérifier le médicament :
     Limpidité, coloration, absence de particules en suspension ou de filaments
     Date d’expiration
  6. Effectuer la première vérification du médicament (5 premiers bons) en comparant :
     La fiole ou l’ampoule
     L’étiquette du sac contenant la fiole ou l’ampoule si disponible
     L’étiquette servant à identifier la seringue
     La FADM
     Vérifier les nom, prénom et date de naissance du client, le médicament, la dose à administrer, voie
    d’administration et la date et heure d’administration
    8.1 Sélectionner l’aiguille et la seringue :
     Utiliser une seringue qui n’excède pas 3 fois le volume de la solution prélevée.
    8,2 Ajointer l’aiguille à prélèvement et la seringue de façon stérile.
    8.3 Ouvrir une enveloppe de compresse stérile et la déposer sur une surface plane, la compresse stérile dans
    l’enveloppe.
     Attention : Afin de préserver la stérilité de la compresse, il est essentiel de l’avoir à portée de vue à
    tout moment et de ne jamais passer ses bras ou tout objet au-dessus de cette dernière.
    8.4 Donner des chiquenaudes sur la partie supérieure de l’ampoule afin de déloger le liquide présent dans le
    col de celle-ci ou frotter rapidement la base de l’ampoule sur une surface rigide.
    8.5 Désinfecter le collet de l’ampoule avec un tampon d’alcool 70% pendant 15 secondes.
    8.6 Recouvrir le collet de l’ampoule d’un tampon d’alcool (une gaze propre peut être mise par-dessus le
    tampon).
    8.7 Casser le collet de l’ampoule en le pliant d’un mouvement ferme et rapide vers l’extérieur.
    8.8 Déposer l’ampoule sur une surface plane et propre et jeter le collet dans un contenant biorisque..
    8.9 Prendre la seringue avec la main dominante et retirer le capuchon protecteur de l’aiguille sans la
    contaminer en évitant qu’elle touche le pourtour du capuchon.
    8.10 Déposer le capuchon sur la compresse stérile.
     Décoller le piston en tirant dessus afin de faciliter le prélèvement.
    8.11 Prendre l’ampoule entre l’index et le majeur de la main non dominante et la retourner.
    8.12 Introduire l’aiguille au centre de l’ampoule en évitant que le biseau et la tige de l’aiguille entrent en contact
    avec le bord de l’ampoule.
    8.13 En maintenant l’extrémité de l’aiguille immergée dans le liquide tout au long du prélèvement, aspirer
    lentement le médicament en tirant délicatement le piston.
    8.14 Retirer l’aiguille de l’ampoule en évitant que le biseau et la tige de l’aiguille entrent en contact avec le bord
    de cette dernière.
    8.15 Placer la seringue à la verticale, aiguille vers le haut et tirer sur le piston afin de retirer le liquide se
    trouvant dans l’aiguille.
    8.16 Donner de petites chiquenaudes sur le cylindre de la seringue pour diriger les bulles d’air vers l’aiguille,
    tirer légèrement sur le piston afin de s’assurer que l’aiguille ne contient pas de liquide et repousser l’air à
    l’extérieur en poussant doucement sur le piston.
    8.17 Tenir la seringue à la verticale, à la hauteur des yeux, et vérifier l’exactitude du volume prélevé.
     Si trop de liquide a été aspiré, tenir la seringue à l’horizontale, le biseau de l’aiguille pointant vers le
    bas, et expulser le liquide sur une compresse propre.
     S’il faut changer d’aiguille, prévoir garder 0,1 ml de plus dans la seringue afin de procéder au vide
    d’air de l’aiguille.
    8.18 Prendre le capuchon protecteur laissé sur la compresse stérile et couvrir l’aiguille en évitant que l’aiguille
    touche à son pourtour.
    8.19 Effectuer la deuxième vérification du médicament (5 premiers bons) en comparant :
     L’ampoule
     L’étiquette du sac contenant l’ampoule si disponible
     L’étiquette servant à identifier la seringue
     La FADM
     La seringue
     Vérifier le nom et la date de naissance du client, le médicament, la dose à administrer, voie
    d’administration et la date et heure d’administration
    8.20 Apposer l’étiquette sur la seringue (comme un drapeau), en évitant de cacher le liquide prélevé.
    8.21 S’il s’agit d’un médicament à haut risque, effectuer la double vérification indépendante en donnant à sa
    collègue :
     La FADM, l’ampoule, la seringue, étiquette contenant la fiole si disponible
    8.22 Jeter l’ampoule utilisée dans un contenant biorisque.
129
Q

préparation des injections (prédilué dans une fiole)

A
  1. Vérifier si l’ordonnance médicamenteuse et la FADM correspondent afin d’administrer le bon médicament.
  2. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique.
  3. Rassembler le matériel nécessaire. Nettoyer la surface de travail avant de déposer le matériel sur le poste de
    travail.
  4. Préparer une étiquette qui servira à identifier la seringue en y inscrivant :
     Nom et date de naissance du client
     Nom du médicament
     Dose à administrer
     Voie d’administration
     Date et heure d’administration
     Vos initiales
  5. Vérifier le médicament :
     Limpidité, coloration, absence de particules en suspension ou de filaments
     Date d’expiration
  6. Effectuer la première vérification du médicament (5 premiers bons) en comparant :
     La fiole ou l’ampoule
     L’étiquette du sac contenant la fiole ou l’ampoule si disponible
     L’étiquette servant à identifier la seringue
     La FADM
     Vérifier les nom, prénom et date de naissance du client, le médicament, la dose à administrer, voie
    d’administration et la date et heure d’administration
    7.1 Désinfecter soigneusement l’opercule avec un tampon d’alcool 70 % pendant au moins 15 secondes.
     Attention : s’il s’agit d’une nouvelle fiole, en retirer le capuchon protecteur afin d’exposer l’opercule
    de caoutchouc stérile en évitant de le contaminer. Il est tout de même recommandé de désinfecter
    l’opercule.
    7.2 Laisser sécher pendant au moins 30 secondes avant de prélever le médicament.
     Attention : Lorsque l’opercule est désinfecté, il est essentiel de l’avoir à portée de vue à tout moment
    et de ne jamais passer ses bras ou tout objet au-dessus de celui-ci afin d’en préserver la stérilité.
    7.3 Ouvrir une enveloppe de compresse stérile et la déposer sur une surface plane, la compresse stérile dans
    l’enveloppe.
     Attention : Afin de préserver la stérilité de la compresse, il est essentiel de l’avoir à portée de vue à
    tout moment et de ne jamais passer ses bras ou tout objet au-dessus de cette dernière.
    7.4 Sélectionner l’aiguille et la seringue :
     Utiliser une seringue qui n’excède pas 3 fois le volume de la solution prélevée.
     Utiliser une aiguille 21 G n’excédant pas 2,5 cm (1 pouce) afin de diminuer le risque de produire des
    débris de caoutchouc lors de la perforation de l’opercule.
    7.5 Ajointer l’aiguille à prélèvement et la seringue de façon stérile.
    7.6 Prendre la seringue avec la main dominante et retirer le capuchon protecteur de l’aiguille sans la
    contaminer en évitant qu’elle touche le pourtour du capuchon.
    7.7 Déposer le capuchon sur la compresse stérile.
     Décoller le piston en tirant dessus afin de faciliter le prélèvement.
    7.8 Aspirer dans la seringue le volume d’air équivalant au volume de médicament à prélever en tirant sur le
    piston.
    7.9 Introduire le biseau de l’aiguille au centre de l’opercule de caoutchouc.
     Appuyer légèrement sur l’aiguille pour la faire pénétrer à l’intérieur de la fiole, mais garder l’aiguille
    au-dessus du liquide.
    7.10 Injecter l’air dans la fiole en appuyant sur le piston.
    7.11 Tenir la fiole entre l’index et le majeur de la main non dominante et la retourner.
    7.12 Saisir la seringue avec le pouce et l’annulaire de la main non dominante.
    7.13 Prélever la quantité requise de médicament en tirant sur le piston.
     Toujours tenir le piston car la pression à l’intérieur de la fiole pourrait le repousser hors de la
    seringue.
     Prévoir au moins 0,1 ml de plus pour effectuer le vide d’air de l’aiguille, si on doit la changer.
     Il est possible d’injecter une partie de l’air de la seringue dans la fiole, puis prélever une partie du
    liquide, et ce, en alternance jusqu’à l’obtention de la quantité prescrite de solution dans la seringue.
    7.14 Déposer la fiole sur une surface plane et retirer l’aiguille.
    7.15 Placer la seringue à la verticale, aiguille vers le haut et tirer sur le piston afin de retirer le liquide se
    trouvant dans l’aiguille.
    7.16 Donner de petites chiquenaudes sur le cylindre de la seringue pour diriger les bulles d’air vers l’aiguille,
    tirer légèrement sur le piston afin de s’assurer que l’aiguille ne contient pas de liquide et repousser l’air à
    l’extérieur en poussant doucement sur le piston.
    7.17 Tenir la seringue à la verticale, à la hauteur des yeux, et vérifier l’exactitude du volume prélevé.
     Si trop de liquide a été aspiré, tenir la seringue à l’horizontale, le biseau de l’aiguille pointant vers le
    bas, et expulser le liquide sur une compresse propre.
     S’il faut changer d’aiguille, prévoir garder 0,1 ml de plus dans la seringue afin de procéder au vide
    d’air de l’aiguille.
    7.18 Prendre le capuchon protecteur laissé sur la compresse stérile et couvrir l’aiguille en évitant que l’aiguille
    touche à son pourtour.
    7.19 Effectuer la deuxième vérification du médicament (5 premiers bons) en comparant :
     La fiole
     L’étiquette du sac contenant la fiole si disponible
     L’étiquette servant à identifier la seringue
     La FADM
     La seringue
     Vérifier les nom, prénom et date de naissance du client, le médicament, la dose à administrer, voie
    d’administration et la date et heure d’administration
    7.20 Apposer l’étiquette sur la seringue (comme un drapeau), en évitant de cacher le liquide prélevé.
    7.21 S’il s’agit d’un médicament à haut risque, effectuer la double vérification indépendante en donnant à sa
    collègue :
     La FADM, la fiole, la seringue, étiquette contenant la fiole si disponible
    7.22 Jeter la fiole utilisée dans un contenant biorisque.
130
Q

administration des injections par voie sous-cutanée

A
  1. Préparer le médicament prescrit de façon stérile à partir d’une ampoule ou d’une fiole (voir MS 6.9).
    * Attention : Si une seringue pré-remplie est utilisée et qu’une bulle d’air est présente, s’assurer de la
    placer contre le piston de la seringue car elle sert à vider le contenu de l’aiguille à la fin de l’injection.
  2. Rassembler le matériel nécessaire (seringue, FADM, tampon d’alcool, gants non stériles).
  3. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique avant d’entrer en contact avec
    l’environnement du client.
  4. Se présenter (nom, prénom et titre).
  5. Procéder à l’identification sans équivoque du client :
    * Demander au client de nommer ses nom, prénom et date de naissance
    * Comparer les informations avec le bracelet
    * Comparer aussi avec la FADM ou l’étiquette apposée sur la seringue (si vérifiée 2 fois).
  6. Procéder à l’évaluation du client, si ce n’est pas déjà fait.
  7. Expliquer la procédure au client, vérifier sa compréhension et obtenir son consentement.
  8. Assurer l’intimité du client.
  9. Vérifier si le client a des allergies.
  10. Préparer l’environnement de travail afin de le rendre pratique et sécuritaire (ex. ajuster la hauteur du lit).
  11. Choisir le site d’injection en palpant les sites potentiels. Éviter ceux qui présentent une masse, de la douleur
    ou une atteinte à l’intégrité de la peau. Pour les injections d’insuline, assurer une rotation quotidienne des
    sites.
    * Au besoin, aider le client à prendre la position appropriée, selon le site choisi.
    * Demander au client d’essayer de se relaxer afin de détendre la région où l’injection sera administrée.
    * Au besoin, découvrir le site choisi tout en respectant la pudeur du client.
    10.1 Délimiter le site d’injection :
    * Injection dans le bras :
    o Se représenter une ligne reliant l’articulation du coude à celle de l’épaule et diviser cette
    ligne en trois parties égales. L’injection doit être administrée au centre du tiers médian
    postérieur de cette ligne.
    * Injection dans la cuisse :
    o Se représenter une ligne centrale reliant l’articulation du genou à celle de la hanche et
    diviser cette ligne en trois parties égales. L’injection doit être administrée dans le tiers
    médian de cette ligne.
    * Injection périombilicale (héparine) :
    o Se représenter une horloge dont le point central serait l’ombilic. Délimiter un espace d’une
    largeur de 5 cm tout autour de l’ombilic. L’injection doit être administrée autour de l’ombilic à
    l’extérieur de cette portion de 5 cm.
    10.2 Avec un tampon d’alcool 70 %, désinfecter le site d’injection en effectuant un mouvement en spirale, du centre vers la périphérie,
    * Couvrir un diamètre de désinfection de 5 cm et attendre au moins 30 secondes qu’il sèche
    entièrement, sans agiter la main, ni souffler sur le site, ni l’éponger avec une gaze.
    10.3 Mettre des gants non stériles.
    10.4 De la main dominante, prendre la seringue avec le pouce et l’index, comme un crayon, et retirer le
    capuchon protecteur de l’aiguille avec la main non dominante en évitant que celle-ci touche le pourtour du
    capuchon.
    10.5 Pincer ou tendre la peau avec le pouce et l’index de la main non dominante.
    * Si la pincée est effectuée avec plus de doigts, il y a un risque plus élevé de soulever et d’atteindre le
    muscle.
    * L’aiguille transperce plus facilement un tissu qui est tendu.
    * Méthode pour déterminer s’il faut pincer ou tendre la peau :
    o Pincer la peau et mesurer le pli cutané : L’aiguille utilisée devrait mesurer plus ou moins la
    moitié de la longueur du pli cutané.
    10.6 Introduire rapidement l’aiguille à un angle de 90 ° (aiguille de 1/2 po) ou de 45 ° (aiguille de 5/8 de po).
    * Particularités :
    o Si le pli cutané mesure 2,5 cm ou moins, introduire l’aiguille avec un angle de 45
    .
    o Si le pli cutané mesure plus ou moins 5 cm, introduire l’aiguille avec un angle de 90
    .
    o Si le pli cutané mesure plus de 5 cm, tendre la peau et introduire l’aiguille avec un angle de
    90
    .
    10.7 Relâcher la peau.
    * Déplacer le pouce et l’index vers la partie inférieure de la seringue et bien la maintenir.
    10.8 Injecter lentement le médicament en appuyant sur le piston (ne pas aspirer).
    10.9 Une fois l’injection terminée, laisser l’aiguille en place au moins 10 secondes.
    10.10 Retirer rapidement l’aiguille selon le même angle d’introduction et appliquer une légère pression avec une
    compresse de gaze sur le site d’injection.
    * Éviter de masser le point d’injection.
    10.11 Jeter la seringue avec aiguille dans un contenant biorisque sans la recapuchonner.
    10.12 Réinstaller confortablement le client, placer la cloche d’appel à sa portée.
    10.13 Retirer les gants et les jeter à la poubelle.
    10.14 Se laver les mains avec du rince-mains antiseptique.
    10.15 Compléter la FADM (ne pas oublier d’y inscrire le site d’injection afin d’assurer une rotation des sites).
    10.16 Effectuer la surveillance appropriée
131
Q

Particularité de la vaccination

A
  • Le port de gants non stériles n’est pas nécessaire lors de l’administration des
    vaccins, contrairement aux autres injections.
  • Ne pas aspirer avant l’injection
  • Il est recommandé d’injecter rapidement le produit, contrairement aux autres
    types de médicaments
  • Il n’y a pas de FADM pour les vaccins. Utiliser le carnet vaccinal.
  • Pour procéder à l’identité sans équivoque du patient, utiliser le formulaire
    prévaccinal comme document légal
132
Q

Administration des injections par voie intramusculaire

A
  1. Préparer le médicament prescrit de façon stérile à partir d’une ampoule ou d’une fiole (voir MS 6.9).
     Attention : Si une seringue pré-remplie est utilisée et qu’une bulle d’air est présente, s’assurer de la
    placer contre le piston de la seringue car elle sert à vider le contenu de l’aiguille à la fin de l’injection.
  2. Rassembler le matériel nécessaire.
  3. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique avant d’entrer en contact avec
    l’environnement du client.
  4. Se présenter (nom, prénom et titre).
  5. Procéder à l’identification sans équivoque du client :
     Demander au client de nommer ses nom, prénom et date de naissance
     Comparer les informations avec le bracelet
     Comparer aussi avec la FADM ou l’étiquette apposée sur la seringue (si vérifiée 2 fois).
  6. Procéder à l’évaluation du client, si ce n’est pas déjà fait.
  7. Expliquer la procédure au client, vérifier sa compréhension et obtenir son consentement.
  8. Assurer l’intimité du client.
  9. Vérifier si le client a des allergies.
  10. Préparer l’environnement de travail afin de le rendre pratique et sécuritaire (ex. ajuster la hauteur du lit, laver
    la table).
  11. Choisir le site d’injection :
     Éloigné des vaisseaux sanguins, des nerfs et des os.
     Exempt de nodule, abcès, contusion, induration, atrophie ou autre.
     Demander au client de ne pas contracter le muscle où sera administrée l’injection.
     Au besoin, découvrir le site choisi tout en respectant la pudeur du client.
  12. Aider le client à prendre la position appropriée et délimiter le site d’injection :
     Injection dans le muscle fessier antérieur (aussi nommé ventroglutéal ou vaste antérieur) :
    o Client en décubitus latéral, genoux et hanches fléchis.
    o Noter que pour délimiter le site d’injection, il faut utiliser la main opposée par rapport au site
    d’injection : utiliser la main gauche pour le ventroglutéal droit et la main droite pour le
    ventroglutéal gauche, de sorte que le pouce soit toujours orienté vers le devant de la cuisse.
    o Placer la paume de la main sur le grand trochanter, l’index pointant vers l’épine iliaque
    antérosupérieure et le majeur pointant vers la crête iliaque. L’injection doit être administrée au
    centre du triangle formé par ces deux doigts et la crête iliaque.
     Injection dans le muscle vaste externe :
    o Client assis ou en décubitus dorsal.
    o Se représenter une ligne partant du milieu du genou vers la hanche et une autre du côté du
    genou vers la hanche. Diviser cette région en trois parties. L’injection doit être administrée dans
    le tiers médian de cette ligne.
     Injection dans le muscle deltoïde :
    o Client assis ou en décubitus dorsal.
    o Localiser l’acromion. Positionner l’auriculaire sur le bout de l’acromion (face externe bu bras) et
    placer l’annulaire, le majeur et l’index côte à côte de sorte que vos quatre doigts soient en
    travers du muscle deltoïde. L’injection doit être administrée à 3 largeurs de doigts SOUS
    l’acromion, face externe du bras.
     Injection dans le muscle fessier postérieur (aussi nommé dorsoglutéal ou fessier postérieur) :
    o Site à éviter.
    o Une injection intramusculaire à ce site risque de compromettre la sécurité du client puisque le
    nerf sciatique, le nerf glutéal, de gros vaisseaux sanguins ainsi qu’une grande quantité de tissus
    11.1 Avec un tampon d’alcool 70 %, désinfecter le site d’injection en effectuant un mouvement en spirale, du
    centre vers la périphérie.
     Couvrir un diamètre de désinfection de 5 cm et attendre au moins 30 secondes qu’il sèche
    entièrement, sans agiter la main, ni souffler sur le site, ni l’éponger avec une gaze.
    11.2 Mettre des gants non stériles.
    11.3 De la main dominante, prendre la seringue avec le pouce et l’index, comme un crayon, et retirer le
    capuchon protecteur de l’aiguille avec la main non dominante en évitant que celle-ci touche le pourtour du
    capuchon.
    11.4 Tendre la peau.
     Particularités :
    o Chez l’enfant ou une personne cachectique, il est recommandé de saisir le muscle entre le
    pouce et les autres doigts.
    11.5 Introduire rapidement l’aiguille dans le muscle à un angle de 90°.
    11.6 Injecter lentement le médicament en appuyant sur le piston (10 sec/ml).
     Il est possible de changer de main pour l’administration du médicament. Procéder comme suit :
    o Relâcher la peau, puis déplacer le pouce et l’index de la main non dominante vers la partie
    inférieure de la seringue et bien la maintenir.
    11.7 Retirer rapidement l’aiguille selon le même angle d’introduction et appliquer une légère pression avec une
    compresse de gaze sur le site d’injection.
     Éviter de masser le point d’injection.
    11.8 Jeter la seringue avec aiguille dans un contenant biorisque sans la recapuchonner.
    11.9 Réinstaller confortablement le client, placer la cloche d’appel à sa portée.
     Il est recommandé de demeurer auprès du client de 3 à 5 minutes (15 minutes pour un vaccin) après
    l’injection afin de pouvoir détecter tout signe d’effets indésirables ou d’allergies.
    11.10 Retirer les gants et les jeter à la poubelle.
    11.11 Se laver les mains avec du rince-mains antiseptique.
    11.12 Compléter la FADM.
    11.13 Effectuer la surveillance appropriée 30 minutes après l’injection.
133
Q

Administration des injections par voie intramusculaire selon la technique en Z

A
  1. Préparer le médicament prescrit de façon stérile à partir d’une ampoule ou d’une fiole (voir MS 6.9).
     Attention : Si une seringue pré-remplie est utilisée et qu’une bulle d’air est présente, s’assurer de la
    placer contre le piston de la seringue car elle sert à vider le contenu de l’aiguille à la fin de l’injection.
  2. Rassembler le matériel nécessaire.
  3. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique avant d’entrer en contact avec
    l’environnement du client.
  4. Se présenter (nom, prénom et titre).
  5. Procéder à l’identification sans équivoque du client :
     Demander au client de nommer ses nom, prénom et date de naissance
     Comparer les informations avec le bracelet
     Comparer aussi avec la FADM ou l’étiquette apposée sur la seringue (si vérifiée 2 fois).
  6. Procéder à l’évaluation du client, si ce n’est pas déjà fait.
  7. Expliquer la procédure au client, vérifier sa compréhension et obtenir son consentement.
  8. Assurer l’intimité du client.
  9. Vérifier si le client a des allergies.
  10. Préparer l’environnement de travail afin de le rendre pratique et sécuritaire (ex. ajuster la hauteur du lit, laver
    la table).
  11. Choisir le site d’injection :
     Éloigné des vaisseaux sanguins, des nerfs et des os.
     Exempt de nodule, abcès, contusion, induration, atrophie ou autre.
     Demander au client de ne pas contracter le muscle où sera administrée l’injection.
     Au besoin, découvrir le site choisi tout en respectant la pudeur du client.
  12. Aider le client à prendre la position appropriée et délimiter le site d’injection :
     Injection dans le muscle fessier antérieur (aussi nommé ventroglutéal ou vaste antérieur) :
    o Client en décubitus latéral, genoux et hanches fléchis.
    o Noter que pour délimiter le site d’injection, il faut utiliser la main opposée par rapport au site
    d’injection : utiliser la main gauche pour le ventroglutéal droit et la main droite pour le
    ventroglutéal gauche, de sorte que le pouce soit toujours orienté vers le devant de la cuisse.
    o Placer la paume de la main sur le grand trochanter, l’index pointant vers l’épine iliaque
    antérosupérieure et le majeur pointant vers la crête iliaque. L’injection doit être administrée au
    centre du triangle formé par ces deux doigts et la crête iliaque.
     Injection dans le muscle vaste externe :
    o Client assis ou en décubitus dorsal.
    o Se représenter une ligne partant du milieu du genou vers la hanche et une autre du côté du
    genou vers la hanche. Diviser cette région en trois parties. L’injection doit être administrée dans
    le tiers médian de cette ligne.
     Injection dans le muscle deltoïde :
    o Client assis ou en décubitus dorsal.
    o Localiser l’acromion. Positionner l’auriculaire sur le bout de l’acromion (face externe bu bras) et
    placer l’annulaire, le majeur et l’index côte à côte de sorte que vos quatre doigts soient en
    travers du muscle deltoïde. L’injection doit être administrée à 3 largeurs de doigts SOUS
    l’acromion, face externe du bras.
     Injection dans le muscle fessier postérieur (aussi nommé dorsoglutéal ou fessier postérieur) :
    o Site à éviter.
    o Une injection intramusculaire à ce site risque de compromettre la sécurité du client puisque le
    nerf sciatique, le nerf glutéal, de gros vaisseaux sanguins ainsi qu’une grande quantité de tissus
    sous-cutanés traversent cette région.
    12.1 Avec un tampon d’alcool 70 %, désinfecter le site d’injection en effectuant un mouvement en spirale, du
    centre vers la périphérie.
     Couvrir un diamètre de désinfection de 5 cm et attendre au moins 30 secondes qu’il sèche
    entièrement, sans agiter la main, ni souffler sur le site, ni l’éponger avec une gaze.
    12.2 Mettre des gants non stériles.
    12.3 De la main dominante, prendre la seringue avec le pouce et l’index, comme un crayon, et retirer le
    capuchon protecteur de l’aiguille avec la main non dominante en évitant que celle-ci touche le pourtour du
    capuchon.
    12.4 Repérer le site d’injection, placer la main non dominante sur le repère anatomique et tirer latéralement la
    peau et les tissus sous-cutanés de 2,5 à 3,5 cm.
     Maintenir cette tension tout le long de l’injection.
    12.5 Introduire rapidement et profondément l’aiguille dans le muscle à un angle de 90°.
    12.6 Injecter lentement le médicament en appuyant sur le piston (10 sec/ml).
    12.7 Retirer rapidement l’aiguille selon le même angle d’introduction.
    12.8 Relâcher la peau.
    12.9 Appliquer une légère pression avec une compresse de gaze sur le site d’injection.
     Éviter de masser le point d’injection.
    12.9 Jeter la seringue avec aiguille dans un contenant biorisque sans la recapuchonner.
    12.10 Réinstaller confortablement le client, placer la cloche d’appel à sa portée.
     Il est recommandé de demeurer auprès du client de 3 à 5 minutes (15 minutes pour un vaccin) après
    l’injection afin de pouvoir détecter tout signe d’effets indésirables ou d’allergies.
    12.11 Retirer les gants et les jeter à la poubelle.
    12.12 Se laver les mains avec du rince-mains antiseptique.
    12.13 Compléter la FADM.
    12.14 Effectuer la surveillance appropriée 30 minutes après l’injection.
134
Q

choix du matériel injection sous-cutanée

A
  • choix seringue: <1ml -> Seringue à tuberculine 1ml
    > 1ml -> seringue 3ml
  • choix d’aiguille: calibre 23 à 27 G (adulte) ou 26 à 30 G (enfant)
    enfant -> longueur 1/2 pouce à 90 degrés
    maigre -> longueur 1/2 pouce à 45 degrés en pinçant
    obèse -> longueur 5/8 pouce à 90 degrés et tendre
    poids santé -> longueur 1/2 pouces à 90 degrés ou 5/8 à 45 degrés en pinçant
135
Q

choix du matériel injection intra-musculaire

A
  • deltoïde: 25 1-1½ po 2 ml
  • muscle fessier antérieur: 25 1-1½ po 3-4 ml
  • muscle vaste externe: 25 1-1½ po 3 ml
  • muscle dorso fessier: 22-23 1-1½po 2-5 ml selon grosseur du muscle