examen 1 Flashcards
définition de la pratique infirmière
- Activités volontaires visant des résultats concrets (Le Robert)
- Qui s’intéresse ou est relatif à l’application d’une discipline, d’une connaissance,
ou qui vise directement à l’action concrète par opposition à théorique (Le Larousse)
définition conceptuelle de la pratique infirmière
- compétence: savoir agir (savoir/savoir-faire/savoir être)
- utiliser son savoir agir pour être efficace
- savoir/savoir-faire/savoir être -> action -> expérience
- savoir: Connaissances scientifiques, théoriques, éthiques et techniques
- savoir-faire: Habiletés psychomotrices, relationnelles et cognitives
- savoir être: Attitudes, valeurs, connaissance et expression de soi
caractéristiques d’une pratique professionnelle
- reconnaissance légale (code des professions)
- Haut niveau de formation
- Idéal de service
- Autonomie professionnelle
- Prestige et influence élevée
définition légale de la pratique infirmière
« L’exercice infirmier consiste à évaluer l’état de santé, à déterminer et à assurer la réalisation du plan de soins et de traitements infirmiers et à
prodiguer les soins et les traitements infirmiers et médicaux dans le but de maintenir et de rétablir la santé de l’être humain en interaction avec son environnement, de prévenir la maladie et d’offrir le soulagement approprié des symptômes. » Champ d’exercice de la profession infirmière. Loi sur les infirmiers et infirmières, article 36
Activités réservées
1: évaluer la condition physique et mentale d’une personne symptomatique
2: exercer une surveillance clinique
de la condition des personnes dont
l’état de santé présente des risques, incluant le monitorage et les ajustements du plan thérapeutique infirmier
3: initier des mesures diagnostiques et thérapeutiques, selon
une ordonnance
4: initier des mesures diagnostiques
à des fins de dépistage dans le cadre d’une activité découlant de l’application de la Loi sur la santé publique
5: effectuer des examens et des tests diagnostiques invasifs, selon
une ordonnance
6: effectuer et ajuster les traitements médicaux, selon une ordonnance
7: déterminer le plan de traitement relié aux plaies et aux altérations de
la peau et des téguments et prodiguer les soins et les traitements qui s’y rattachent
8: appliquer des techniques invasives
9: contribuer au suivi de la grossesse, à la pratique des accouchements et au suivi postnatal
10: effectuer le suivi infirmier
des personnes présentant
des problèmes de santé complexes
11: administrer et ajuster
des médicaments ou d’autres substances, lorsqu’ils font l’objet
d’une ordonnance
12: procéder à la vaccination dans
le cadre d’une activité découlant
de l’application de la Loi sur la santé
13: mélanger des substances en vue de compléter la préparation d’un médicament, selon une ordonnance
14: décider de l’utilisation des mesures
de contention
15: décider de l’utilisation des mesures d’isolement dans le cadre
de l’application de la Loi sur les services de santé et les services
sociaux et de la Loi sur les services
16: évaluer les troubles mentaux, à l’exception
du retard mental, lorsque l’infirmière ou l’infirmier
détient une formation de niveau universitaire et une expérience clinique en soins infirmiers psychiatriques déterminées dans le cadre d’un règlement pris en application du paragraphe g de l’article 14
17: évaluer un enfant qui n’est pas encore admissible à l’éducation préscolaire et qui présente des indices de retard
de développement dans le but de déterminer des services de réadaptation et d’adaptation répondant à ses besoins.
Description opérationnelle de la pratique infirmière (selon FSI)
- S’engager dans
une relation soignante avec la personne - Communiquer professionnellement
- Coordonner des soins et des services
- Promouvoir la santé et
le bien-être de la personne - Exercer un leadership infirmier
compétences visées pour le cours
- Promouvoir la santé et
le bien-être de la personne: Évaluer l’expérience de santé de personne et Intervenir de façon professionnelle et avec rigueur scientifique - Communiquer professionnellement:
langage adapté, argumentation - Établir une relation fonctionnelle: Relation de partenariat avec la personne et avec l’équipe de soins
vision élargie de la profession
- connaissances et habiletés qui permettent d’entretenir et de stimuler la vie, de conforter, de compenser et d’apaiser, surtout lorsque la vie rencontre des obstacles.
- à aucun moment le traitement ne pourra se substituer aux soins
cadre légal et déontologique de la profession
- L’admission à l’exercice de la profession et la pratique infirmière est régie par: Des lois (Code des professions Loi sur les infirmières et les infirmiers), Des règlements (Ex. Règlements sur les activités professionnelles pouvant être exercées : étudiante, externe, CÉPI) et
Une organisation professionnelle OIIQ (Protection du public, Application des lois, règlements et code de déontologie
Code de déontologie (comment se comporter)
- Agir avec compétence
en tenant compte des limites de ses habiletés et connaissances - Dénoncer tout incident ou accident qui découle de son intervention ou de son omission
- Tenir à jour ses compétences professionnelles afin de fournir des soins et traitements selon les normes de pratique généralement reconnues
- Intervenir promptement lorsque l’état de santé l’exige, assurer la surveillance requise, assurer la continuité des soins et traitements
- Ne jamais exécuter une tâche pour laquelle on n’a pas reçu la formation ou pour laquelle on n’a pas les compétences
- Préserver le secret quant aux renseignements de nature confidentielle
- Avant de faire un enregistrement audio ou vidéo d’une entrevue ou d’une activité ou de prendre la photographie d’un client, l’infirmière ou l’infirmier doit obtenir préalablement du client ou de son représentant légal une autorisation écrite à cet effet
- S’abstenir de tenir ou de participer à des conversations indiscrètes, incluant dans les réseaux sociaux, au sujet d’un client et des services qui lui sont rendus
- Pendant la durée de la relation professionnelle, l’infirmière ou l’infirmier ne peut établir
de liens d’amitié, intimes, amoureux ou sexuels avec le client - Fournir à son client toutes les explications nécessaires
à la compréhension des soins et des services qu’il lui prodigue - Respecter, dans les limites de ce qui est généralement admis dans l’exercice de la profession, les valeurs et les convictions personnelles
du client - S’abstenir d’exprimer des avis ou de donner des conseils incomplets ou non fondés
- À moins d’avoir une raison grave, l’infirmière ou l’infirmier qui fournit des soins et traitements à un client ne peut l’abandonner
Responsabilités légales de l’étudiante infirmière
- Immatriculation: obligatoire pour aller en stage, attendre de recevoir courriel et faire les démarches rapidement
- Responsabilités: respecter les obligations déontologiques applicables aux membres de l’OIIQ, Avoir une conduite conforme à l’éthique en milieu clinique et Agir de manière à sauvegarder la dignité de la profession
- bénéfices de l’immatriculation: Assurance responsabilité professionnelle offerte par l’OIIQ, Exercer les activités prévues à l’article 36 de la Loi sur les infirmières et infirmiers dans le cadre du programme d’étude sous la supervision d’une infirmière qui encadre le stage et est présente dans l’unité de soins concerné
- cas de révocation de l’immatriculation: Absence d’inscription au programme depuis plus d’un an ou échec, Exercice d’activités non permises et Conduite contraire à l’éthique ou au code déontologique
la tenue professionnelle
- Rôle dans la prévention et le contrôle des infections
- Image de la profession
- Perception du client quant à la compétence et au professionnalisme de l’infirmière
- Établissement et le maintien de la relation thérapeutique
- Assurer votre protection
démarche de soins
- collecte des données (évaluation)
- analyse et interprétation (évaluation)
- planification des interventions (interventions)
- exécution des interventions (interventions)
- évaluation des résultats et surveillance clinique (évaluation)
collecte des données
- Selon l’OIIQ: Évaluation initiale (Complète [profil de base] ou centrées sur un problème ou un symptôme [spécifique])
et Évaluation en cours d’évolution aka situation de suivi (Évaluation des résultats [effets des interventions sur le problème] ou surveillance clinique [la façon dont évolue le problème]) - entrevue: l’infirmière questionne -> histoire de santé et évaluation d’un symptôme ou problème = données subjectives (symptômes)
- examen physique: l’infirmière utilise ses sens -> inspection, palpation, percussion et auscultation = données objectives (signes)
- paramètres biophysiques: l’infirmière mesure -> signes vitaux, poids, taille, etc. = données objectives (signes)
- examens paracliniques: l’infirmière collabore -> prélèvements, examens, etc. = données objectives (signes)
- but: profil de la situation de santé du client
- manifestations cliniques: symptômes et signes
analyse et interprétation
- importance de l’évaluation clinique: L’étape d’analyse et d’interprétation requiert des connaissances théoriques, scientifiques, etc et des habiletés cognitives (raisonnement et jugement clinique; pensée critique)
Analyser (raisonnement clinique)
- À partir des savoirs scientifiques et théoriques et aussi de ma connaissance de la personne soignée
- Préciser le sens des données collectées, en les comparant
à une normalité ou des patterns attendus ou à des situations similaires
- Prioriser les données, établir des liens et les regrouper en fonction des systèmes de l’organisme (ou de la nature des problèmes soulevés)
- Formuler des hypothèses explicatives
- Déterminer quelles autres données il faudrait collecter pour confirmer ou infirmer ces hypothèses
Interpréter (jugement clinique)
- formuler le constat d’évaluation
- Devant une situation indéterminée, l’infirmière formule plusieurs hypothèses
- Le rôle de l’infirmière est d’exercer son jugement afin
d’intervenir adéquatement
- Ces mêmes questions (habiletés d’analyse) sont utilisées lors d’une situation de suivi
- voir le modèle de jugement clinique infirmier de Tanner
- de novice, débutant, compétent, performant, expert (modification perception des situations, passage de l’observation à l’implication, passage de l’abstrait à l’expérience de pratique)
- passage de: Difficulté à cibler l’information importante, Ne sait pas comment tenir compte du contexte et de la situation, Considérer un élément
à la fois (étape par étape), Difficulté à interpréter les données et Difficulté à cibler et à adapter ses interventions
- vers atteinte de: Surveille un ensemble de données et reconnaît les plus appropriées, Reconnaît des variations subtiles dans les données, Priorise les informations les plus importantes et pertinentes et Adapte ses interventions à la situation de la personne
les constats
peuvent être associés à
- promotion de la santé
- prévention de la maladie
- problème ou besoin
planifications des interventions
- objectifs vs moyens
- Déterminer les résultats escomptés
- Sélectionner les interventions appropriées pour les atteindre
- Précision, clarté, pertinence
- Quoi, qui, quand, comment, Verbe d’action, quantité, fréquence, etc.
Plan de soins et traitements infirmiers (PTSI):
- Permet de structurer les soins généraux
- Différents formats, selon le milieu
- Utilisé par l’infirmière pour structurer son quart de travail
- Regroupe les interventions infirmières courantes ainsi que les prescriptions médicales réalisées par l’infirmière
- Peut constituer un document légal, mais pas toujours
- Il existe un autre outil pour les interventions prioritaires (PTI)
évaluation des résultats et surveillance clinique
- but: Déterminer si l’état du client s’est amélioré ou détérioré, Évaluer les soins dispensés, Déterminer si les objectifs ont été atteints
- moyens: Collecte des données, analyse et interprétation et Comparer les données avec celles recueillies initialement
- éléments d’évaluation: réactions (physiologiques, psychologiques, etc.) et
Comportements et perception du client
5 signes vitaux
- température corporelle
- pouls
- respiration
- pression artérielle
- saturation en O2
- responsabilités de l’infirmière, font partie de son évaluation, tâche délégable à l’infirmière auxiliaire, interprétation + décision = responsabilité infirmière
terminologie et abréviations
- terminologie médicale et scientifique: communication clair, précise et univoque. Utilisation de la terminologie appropriée dans les évaluations et possibilité d’utiliser certaines abréviations reconnues
- abréviations: Utilisation courante dans le milieu de la santé, Risque de mauvaise interprétation et risque d’erreur, Usages locaux et sens parfois équivoque
comment interpréter les SV
- Avoir une connaissance: De l’anatomie et la physiologie normale, Des valeurs normales attendues chez une population
donnée, en santé et du même âge, Des valeurs habituelles de la personne (si connues) et Des facteurs pouvant faire varier l’homéostasie du corps - Les facteurs peuvent être catégorisés: physiologique (température, conditions médicales, métabolisme), comportementaux (stress, tabagisme, alimentation), environnementaux (altitude, température ambiante) et développementaux (âge, stade de vie, changement hormonaux)
- nous informent de l’homéostasie de l’organisme, Ne sont pas spécifiques
à une maladie ou un problème en particulier, Peuvent révéler des anomalies ou des déséquilibres = indice de troubles potentiels et Peuvent varier de manière tout à fait normale en fonction de conditions externes
prise de SV
- s’inscrit dans les activités réservées
- fréquence: Jugement clinique de l’infirmière, Routine du milieu, protocole, règle de soins, ordonnance médicale et Variation selon contexte ou situation de santé, Varie habituellement de q.i.d. à i.d. et Premier contact détermine la fréquence du suivi (domicile, clinique médicale, urgence)
- quand: Changement dans l’état physique (q.15 min à q.5 min pour une personne dont l’état est critique), Avant et après un examen invasif ou une intervention chirurgicale, Avant et après l’administration de certains médicaments et Avant et après certaines interventions infirmières (ex. produits sanguins)
valeurs normales SV (chez adulte)
- écart de température: 36-38, buccale (37), rectale (37.5), axillaire (36.5) et tympanique (37)
- pouls: 55 à 95 batt./min, régulier, amplitude normale
- respiration: 10 à 20/min, régulière, amplitude normale
- pression artérielle: systolique (inférieure 120 mmHg) et diastolique (inférieure 80 mmHg)
- saturation pulsée en oxygène (SpO2): entre 95 et 100%
- capnographie (ETCO2): entre 35 et 45 mmHg
température corporelle
- Hyperthermie : température corporelle élevée, causée par incapacité du corps à libérer la chaleur ou à en diminuer la production, pas de régulation par le cerveau (contrairement à la fièvre)
- Hypothermie : perte thermique causée par une longue exposition au froid qui dépasse la capacité de l’organisme à produire de la chaleur
(< 35 °C ) - Fièvre : augmentation du seuil de
thermorégulation (pyrexie) - respiration excessive: diaphorèse
- Température centrale : œsophage, artère pulmonaire, vessie, membrane tympanique
- Température de surface : peau, aisselles, bouche, rectum, artère temporale
- où prendre la température: bébé naissance -> cutanée/temporale/axillaire, enfant -> rectale, adulte -> buccale ou rectale et chez un client neutropénique (baisse système immunitaire) -> pas rectale
- moyens non pharmacologiques pour contrôle fièvre: couvrir drap, bain tiède, literie sèche et boire de l’eau
température tympanique (thermomètre électronique)
- Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique avant d’entrer en contact avec
l’environnement du client. - Mettre des gants non stériles, au besoin.
- Se présenter (nom, prénom et titre).
- Procéder à l’identification sans équivoque du client :
* Demander au client ses prénom, nom et date de naissance.
* Comparer ces informations avec le bracelet.
* Comparer avec un document légal. - Déterminer quelle voie sera utilisée pour la prise de la température et choisir le type de thermomètre
approprié. Si la personne est en isolement, utiliser un thermomètre jetable. - Expliquer la procédure au client, vérifier sa compréhension et obtenir son consentement.
- Assurer l’intimité du client.
- Préparer l’environnement de travail afin de le rendre pratique et sécuritaire (ex. ajuster la hauteur du lit).
- Installer le client position de décubitus dorsal, semi-Fowler, Fowler ou assise.
- Demander au client de tourner au maximum la tête du côté opposé à vous de façon à rendre son oreille
plus accessible et exposer son conduit auditif. - Retirer le thermomètre du dispositif de charge.
- Nettoyer la lentille avec un tampon d’alcool 70 % et y mettre un embout protecteur à usage unique.
- Exposer le tympan comme suit :
a) Enfant 2 à 3 ans : tirer doucement le pavillon de l’oreille un peu vers le bas et vers l’arrière.
b) Enfant 3 ans et +: tirer doucement le pavillon de l’oreille un peu vers l’arrière et légèrement vers le haut.
c) Adulte : tirer le pavillon de l’oreille vers le haut et vers l’arrière.
Insérer le thermomètre dans le conduit auditif en exécutant des mouvements circulaires jusqu’à ce qu’il y
soit correctement logé.
Immobiliser le thermomètre en exerçant une légère pression. - Appuyer sur le bouton de lecture optique. Laisser le thermomètre en place jusqu’à ce qu’il émette un signal sonore. Retirer le thermomètre et noter la température qui apparaît dans la fenêtre d’affichage.
- Appuyer sur le bouton d’éjection pour retirer l’embout protecteur. Le jeter à la poubelle.
- Replacer la sonde thermique dans son module et désinfecter le thermomètre à l’aide d’une lingette
désinfectante. - Réinstaller confortablement le client.
- Placer la cloche d’appel à sa portée.
- Réajuster le lit et replacer l’environnement du client (ex. table à roulette).
- Si l’on porte des gants, les retirer et les jeter à la poubelle.
- Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique.
- Inscrire les valeurs obtenues sur la feuille d’enregistrement des signes vitaux.
température buccale (thermomètre électronique)
- Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique avant d’entrer en contact avec
l’environnement du client. - Mettre des gants non stériles, au besoin.
- Se présenter (nom, prénom et titre).
- Procéder à l’identification sans équivoque du client :
* Demander au client ses prénom, nom et date de naissance.
* Comparer ces informations avec le bracelet.
* Comparer avec un document légal. - Déterminer quelle voie sera utilisée pour la prise de la température et choisir le type de thermomètre
approprié. Si la personne est en isolement, utiliser un thermomètre jetable. - Expliquer la procédure au client, vérifier sa compréhension et obtenir son consentement.
- Assurer l’intimité du client.
- Préparer l’environnement de travail afin de le rendre pratique et sécuritaire (ex. ajuster la hauteur du lit).
- Installer le client position de décubitus dorsal, semi-Fowler, Fowler ou assise.
- S’assurer que le client n’a pas bu, mangé, brossé ses dents ou fumé dans les 30 minutes précédant la
prise de température. - Retirer la sonde thermique du module.
- Insérer la sonde thermique dans la gaine protectrice de plastique en la poussant jusqu’à sentir une
résistance, pour bien fixer les deux pièces ensemble. - Demander au client d’ouvrir la bouche et placer délicatement la sonde sous la langue d’un côté du frein de
la langue dans la poche sublinguale postérieure. - Tout en maintenant le thermomètre en place, demander au client de fermer les lèvres autour de la sonde.
- Maintenir la sonde en place jusqu’à ce que le thermomètre émette un signal sonore.
Noter la température qui apparaît sur l’afficheur numérique. - Retirer la sonde de la bouche du client.
Appuyer sur le bouton d’éjection de la sonde afin de la libérer de sa gaine protectrice et jeter celle-ci à la
poubelle. - Replacer la sonde thermique dans son module et désinfecter le thermomètre à l’aide d’une lingette humide.
- Réinstaller confortablement le client.
- Placer la cloche d’appel à sa portée.
- Réajuster le lit et replacer l’environnement du client (ex. table à roulette).
- Si l’on porte des gants, les retirer et les jeter à la poubelle.
- Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique.
- Inscrire les valeurs obtenues sur la feuille d’enregistrement des signes vitaux.
température axillaire (thermomètre électronique)
- Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique avant d’entrer en contact avec
l’environnement du client. - Mettre des gants non stériles, au besoin.
- Se présenter (nom, prénom et titre).
- Procéder à l’identification sans équivoque du client :
* Demander au client ses prénom, nom et date de naissance.
* Comparer ces informations avec le bracelet.
* Comparer avec un document légal. - Déterminer quelle voie sera utilisée pour la prise de la température et choisir le type de thermomètre
approprié. Si la personne est en isolement, utiliser un thermomètre jetable. - Expliquer la procédure au client, vérifier sa compréhension et obtenir son consentement.
- Assurer l’intimité du client.
- Préparer l’environnement de travail afin de le rendre pratique et sécuritaire (ex. ajuster la hauteur du lit).
- Installer le client position de décubitus dorsal, semi-Fowler, Fowler ou assise.
- Dégager la région axillaire droite ou gauche de façon à n’exposer que le bras, l’épaule et l’aisselle.
- Retirer la sonde thermique du module.
- Insérer la sonde dans la gaine protectrice de plastique en la poussant jusqu’à sentir une résistance, afin de
bien fixer les deux pièces ensemble. - Soulever le bras du client et l’éloigner du corps.
S’assurer que la région ne présente pas de lésion cutanée ni de signe de transpiration excessive. En cas
de lésion, choisir un autre site pour la prise de température. En cas de transpiration, sécher la peau avant
de mettre la sonde.
Placer la sonde au creux de l’aisselle au niveau de l’artère axillaire et abaisser le bras du client vers le
corps, son avant-bras reposant sur sa poitrine. - Maintenir la sonde en place jusqu’à ce que le module émette un signal sonore.
Noter la température qui apparaît sur l’afficheur numérique. - Retirer la sonde de l’aisselle du client.
Appuyer sur le bouton d’éjection de la sonde afin de libérer la gaine protectrice et jeter celle-ci dans la
poubelle. - Replacer la sonde thermique dans son module, désinfecter le thermomètre à l’aide d’une lingette
désinfectante. - Aider le client à remettre son vêtement au besoin.
Réinstaller confortablement le client. - Placer la cloche d’appel à sa portée.
- Réajuster le lit et replacer l’environnement du client (ex. table à roulette).
- Si l’on porte des gants, les retirer et les jeter à la poubelle.
- Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique.
- Inscrire les valeurs obtenues sur la feuille d’enregistrement des signes vitaux.
température rectale (thermomètre numérique)
- Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique avant d’entrer en contact avec
l’environnement du client. - Mettre des gants non stériles, au besoin.
- Se présenter (nom, prénom et titre).
- Procéder à l’identification sans équivoque du client :
* Demander au client ses prénom, nom et date de naissance.
* Comparer ces informations avec le bracelet.
* Comparer avec un document légal. - Déterminer quelle voie sera utilisée pour la prise de la température et choisir le type de thermomètre
approprié. Si la personne est en isolement, utiliser un thermomètre jetable. - Expliquer la procédure au client, vérifier sa compréhension et obtenir son consentement.
- Assurer l’intimité du client.
- Préparer l’environnement de travail afin de le rendre pratique et sécuritaire (ex. ajuster la hauteur du lit).
- Installer le client décubitus latéral droit ou gauche, jambes repliées vers le haut.
- Retirer le thermomètre de son étui.
- Insérer le thermomètre dans la gaine protectrice de plastique en le poussant jusqu’au fond de celle-ci.
S’assurer que la gaine est bien fixée afin qu’elle demeure bien en place tout au long de la procédure. - Lubrifier l’embout de la gaine sur une longueur d’environ 3 à 4 cm pour l’adulte et de 2 cm pour l’enfant.
- Écarter doucement les fesses du client afin de voir la région anale.
- Demander au client d’inspirer et d’expirer profondément, et d’éviter de contracter son anus.
- Insérer délicatement le thermomètre dans le rectum à une profondeur de 3,5 cm chez l’adulte, de 2,5 cm
chez l’enfant de 3 ans et plus, et de 1,5 cm chez le bébé, en le dirigeant vers l’ombilic sans forcer. - Maintenir le thermomètre en place jusqu’à ce qu’il émette un signal sonore.
Noter la température qui apparaît sur l’afficheur numérique. - Retirer la gaine protectrice et la jeter à la poubelle. Désinfecter le thermomètre à l’aide d’une lingette
désinfectante et le ranger dans son étui. - Réinstaller confortablement le client.
- Placer la cloche d’appel à sa portée.
- Réajuster le lit et replacer l’environnement du client (ex. table à roulette).
- Retirer les gants et les jeter à la poubelle.
- Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique.
- Inscrire les valeurs obtenues sur la feuille d’enregistrement des signes vitaux.
respiration (R)
- fréquence (FR): nombre de respirations complètes en une minute (inspiration et expiration) = entre 10-20 chez l’adulte (calcul sur 1 min)
- Bradypnée : < 10/min
- Tachypnée : > 20/min
- apnée: respiration cesse plusieurs secondes
- rythme: intervalle entre chaque cycle respiratoire (régulier ou irrégulier)
- amplitude: egré d’expansion de la cage thoracique (normale, profonde ou superficielle)
évaluation des principales fonctions respiratoires
- Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique avant d’entrer en contact avec
l’environnement du client. - Mettre des gants non stériles, au besoin.
- Se présenter (nom, prénom et titre).
- Procéder à l’identification sans équivoque du client :
Demander au client ses prénom, nom et date de naissance.
Comparer ces informations avec le bracelet.
Comparer avec un document légal. - Expliquer la procédure au client, vérifier sa compréhension et obtenir son consentement.
- Assurer l’intimité du client.
- Préparer l’environnement de travail afin de le rendre pratique et sécuritaire (ex. ajuster la hauteur du lit).
- ÉLÉMENTS D’ÉVALUATION
Rechercher la présence de signes cliniques de problèmes respiratoires, entre autres la cyanose des
extrémités, des lèvres, des muqueuses ou de la peau, la confusion, la dyspnée, le tirage, les sons
audibles à l’oreille, etc. - Installer le client en position assise ou de décubitus dorsal, tête surélevée de 45° à 60°.
- S’assurer de bien voir le thorax. Abaisser les couvertures au besoin ou remonter la chemise d’hôpital.
- Placer le bras du client sur son abdomen ou sur la partie inférieure de son thorax et le stabiliser, ou déposer
votre main directement sur son abdomen. Prendre note qu’un client qui se sent observé lors de la prise de
cette mesure modifiera son rythme respiratoire. Placer votre main sur le poignet du client comme lors de la
prise du pouls est un moyen efficace d’être discret pour éviter de faux résultats. - Prendre le temps de bien observer le cycle respiratoire, pendant au moins une minute. Évaluer la fréquence,
le rythme, l’amplitude respiratoire et la présence de tirage. - Mesurer la fréquence respiratoire durant au moins 30 secondes en regardant sa montre et multiplier le résultat
par 2 pour obtenir la fréquence pour une minute. Noter le résultat obtenu.
Si la fréquence respiratoire est irrégulière, mesurer la fréquence pendant 60 secondes. - Réinstaller confortablement le client.
- Placer la cloche d’appel à sa portée.
- Réajuster le lit et replacer l’environnement du client (ex. table à roulette).
- Si l’on porte des gants, les retirer et les jeter à la poubelle.
- Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique.
- Inscrire les valeurs obtenues sur la feuille d’enregistrement des signes vitaux. Au besoin, écrire une note sur
les caractéristiques de la respiration lors d’anomalies ou de suivi.
Mesure de la fréquence cardiaque
(Pouls radial)
- Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique avant d’entrer en contact avec
l’environnement du client. - Mettre des gants non stériles, au besoin.
- Se présenter (nom, prénom et titre).
- Procéder à l’identification sans équivoque du client :
Demander au client ses prénom, nom et date de naissance.
Comparer ces informations avec le bracelet.
Comparer avec un document légal.
Une montre avec trotteuse est aussi conseillée. - Expliquer la procédure au client, vérifier sa compréhension et obtenir son consentement.
- Assurer l’intimité du client.
- Préparer l’environnement de travail afin de le rendre pratique et sécuritaire (ex. ajuster la hauteur du lit).
Demander au client de placer le bras comme suit :
Client en décubitus dorsal : lui demander de placer l’avant-bras le long de son corps ou de le déposer
sur son abdomen, le poignet tendu et droit.
Client assis : lui demander de plier le bras à 90° et d’appuyer l’avant-bras sur sa cuisse, son abdomen,
l’accoudoir du fauteuil ou votre bras. - Placer l’extrémité (pulpe des doigts) de l’index et du majeur de la main dominante sur le sillon qui se trouve le
long du côté radial (partie interne, côté du pouce) du poignet du client. L’annulaire peut également être utilisé
au besoin. - Presser légèrement le radius de façon à percevoir les battements de l’artère radiale.
- Évaluer l’amplitude du pouls selon la force de frappe ressentie sur les doigts.
- Lorsque le pouls est bien perçu, compter le nombre de pulsations :
Pouls régulier : durant au moins 15 secondes à l’aide d’une montre. Multiplier le résultat obtenu par 4
afin d’obtenir la fréquence cardiaque par minute.
Pouls irrégulier : compter le nombre de pulsations pendant 60 secondes à l’aide d’une montre. - Répéter les étapes 10 à 11 avec l’autre bras et comparer les fréquences cardiaques radiales des deux bras
au besoin. - Réinstaller confortablement le client.
- Placer la cloche d’appel à sa portée.
- Réajuster le lit et replacer l’environnement du client (ex. table à roulette).
- Si l’on porte des gants, les retirer et les jeter à la poubelle.
- Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique.
- Inscrire les valeurs obtenues sur la feuille d’enregistrement des signes vitaux. Consigner le type d’arythmie
éventuellement constaté et les différences de fréquence ou d’amplitude du pouls dans les notes d’évolution.
pouls (P) ou fréquence cardiaque (FC)
- fréquence: nombre
de pulsations en une minute;
normale adulte = 55 à 95 batt. / minute - Tachycardie: > 100/min
- Bradycardie: < 50/min
- rythme: intervalle entre chaque battement; régulier (rég.) ou irrégulier (irrég. ou arythmie)
- amplitude: force du pouls, reflète le volume de santé projeté contre la paroi artérielle à chaque contraction cardiaque (anormal = problème de circulation)
- symétrie: comparaison de la force
des pouls de chaque côté du système vasculaire; pour évaluer l’état circulatoire
tension (pression) artérielle (TA)
- Force avec laquelle le sang pousse sur la paroi des vaisseaux sanguins
- TA systolique (TAS)
- TA diastolique (TAD)
- TA diférentielle
- Valeur normale : inférieure à 120/80 mmHg
- Hypertension artérielle
- TAS:≥140mmHg * TAD:≥90mmHg
- Hypotension artérielle
- TAS:≤90mmHg
hypotension orthostatique
- Lors du passage de la position couchée ou assise à debout
- TAS 20 mmHg et TAD 10 mmHg dans les trois minutes suivant le lever
- S’accompagne de pâleur, peau moite, ↓FC, faiblesse
- Causes possibles: alitement prolongé, déshydratation, anémie, certains médicaments, pertes sanguines
- lorsqu’on se lève rapidement -> le sang s’accumule dans les jambes à cause de la gravité et le coeur et les vaisseaux sanguins doivent réagir rapidement pour compenser le changement et maintenir une tension artérielle suffisante pour irriguer le cerveau, sinon -> étourdissement
saturation en oxygène
- SpO2 = saturation pulsée (pulsatile) en oxygène Pourcentage d’hémoglobine saturée en oxygène
- Valeurs normales : entre 95 et 100% Personne avectroubles respiratoires chroniques : 90–92% (valeurs normales attendues)
- bas = hypoxémie
mesure de la pression artérielle (manuelle)
- Rassembler le matériel nécessaire.
- Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique avant d’entrer en contact avec l’environnement du client.
- Mettre des gants non stériles, au besoin.
- Se présenter (nom, prénom et titre).
- Procéder à l’identification sans équivoque du client :
Demander au client ses prénom, nom et date de naissance.
Comparer ces informations avec le bracelet.
Comparer avec un document légal. - Expliquer la procédure au client, vérifier sa compréhension et obtenir son consentement.
- Assurer l’intimité du client.
- Préparer l’environnement de travail afin de le rendre pratique et sécuritaire (ex. ajuster la hauteur du lit).
- ÉLÉMENTS D’ÉVALUATION :
Rechercher la présence de signes cliniques indiquant une variation de la P.A. :
o Céphalées occipitales, épistaxis, fatigue (chez la personne âgée) ;
o Étourdissements, lipothymie, confusion, agitation, pâleur de la peau ou des muqueuses,
peau froide ou marbrée aux extrémités.
Déterminer l’endroit le mieux approprié pour la prise de P.A. :
o Ne pas prendre la P.A. sur un bras où est installée une perfusion intraveineuse ou une
fistule artérioveineuse ou qui porte un plâtre ou un pansement. Éviter le bras du côté où il y
a eu une ablation d’un ou de plusieurs ganglions lymphatiques au niveau du sein ou de
l’aisselle.
o La P.A. peut exceptionnellement être mesurée sur les membres inférieurs lorsque les
artères brachiales sont inaccessibles. - Dénuder le membre choisi.
S’assurer que la circulation sanguine n’est pas entravée par un vêtement enroulé serré au-dessus
du brassard (effet de garrot). - Choisir un brassard adapté à la taille du client et à la grosseur du membre sur lequel sera prise la P.A. :
Pour ce faire, mesurer la circonférence du bras à mi-chemin entre le coude et l’épaule. Choisir
la largeur du brassard appropriée.
Circonférence du bras Largeur du brassard (cm) - S’assurer que le client respecte les éléments suivants :
Repos de 5 minutes avant la prise de la P.A. et attente de 30 minutes après un exercice physique.
Ne pas parler pendant la prise de la P.A.
Pour le client assis au fauteuil, s’assurer :
o Qu’il a le dos appuyé ;
o Qu’il a les pieds à plat ;
o Qu’il ne croise pas les jambes ;
o Que son bras est supporté et placé à la hauteur du cœur ;
o Que le coude est légèrement fléchi, la paume de la main tournée vers le haut.
Pour le client alité, s’assurer :
o Que le bras est soutenu et placé à la hauteur du cœur. - Selon le membre choisi, palper l’artère brachiale.
- Placer le rebord inférieur du brassard vide d’air à 3 cm au-dessus du pli du coude.
Centrer la flèche du brassard sur l’artère palpée préalablement.
Le brassard doit être assez serré pour ne pas glisser, mais pas trop serré pour éviter l’effet garrot.
Insérer un doigt entre la peau et le brassard afin de vérifier. - S’assurer de voir le cadran du manomètre tout au long de la mesure.
- Palper l’artère au-dessous du brassard (artère brachiale) avec l’extrémité des doigts et gonfler rapidement le
brassard jusqu’à une pression de 30 mm Hg depuis la disparition du pouls. Vous pouvez aussi palper l’artère
radiale, qui est plus facilement perceptible. - Ouvrir la valve de la poire et laisser l’air s’échapper lentement en surveillant le cadran.
- Relever, sur le cadran, le chiffre correspondant au moment où le pouls réapparaît.
Ce chiffre correspond à la pression systolique de référence (ou valeur de référence). - Dégonfler rapidement le brassard et attendre 60 secondes.
- S’assurer de voir le cadran du manomètre tout au long de la mesure.
- Nettoyer les embouts auriculaires, le diaphragme et la cupule du stéthoscope avec un tampon d’alcool
70%. - Ajuster les embouts auriculaires du stéthoscope dans vos oreilles, l’orifice de l’embout dirigé vers l’avant,
et vérifier la clarté des sons perçus. - Repérer l’artère brachiale et y placer le diaphragme ou la cupule du stéthoscope.
- Tourner la valve de la poire à pression dans le sens des aiguilles d’une montre jusqu’au point d’arrêt.
Gonfler rapidement le brassard jusqu’à 30 mm Hg au-dessus de la pression systolique si connue ou
encore de la valeur de référence mesurée préalablement. - Relâcher lentement la valve pour laisser l’aiguille de la jauge du manomètre anéroïde descendre au
rythme de 2 mm Hg/sec. - Relever, sur le cadran, le chiffre correspondant au moment où le premier bruit est entendu.
Retenir ce chiffre, car il indique la valeur de la pression systolique.
L’intensité du bruit augmentera progressivement. - Relever, sur le cadran, le chiffre correspondant au moment où le bruit disparaît.
Retenir ce chiffre, car il indique la valeur de la pression diastolique.
Continuer d’ausculter l’artère en laissant la pression descendre d’au moins 10 mm Hg après le
dernier bruit. Si le bruit persiste jusqu’à la fin, utiliser le point où le bruit s’est assourdi comme
indicateur de la pression diastolique.
Dégonfler rapidement le brassard. - Au besoin, retirer le brassard et le mettre sur le membre opposé.
Répéter les étapes 16.4 à 16.8 avec le membre opposé.
Comparer les résultats de la P.A. des deux membres :
o une différence de 5 à 10 mm Hg entre les deux membres est considérée comme normale. - Retirer le brassard et le désinfecter avec des lingettes désinfectantes.
- Réinstaller confortablement le client.
- Placer la cloche d’appel à sa portée.
- Réajuster le lit et replacer l’environnement du client (ex. table à roulette).
- Si l’on porte des gants, les retirer et les jeter à la poubelle.
- Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique.
- Inscrire les valeurs obtenues sur la feuille d’enregistrement des signes vitaux.
mesure de la saturation pulsatile en oxygène
Rassembler le matériel nécessaire.
2. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique avant d’entrer en contact avec
l’environnement du client.
3. Mettre des gants non stériles, au besoin.
4. Se présenter (nom, prénom et titre).
5. Procéder à l’identification sans équivoque du client :
Demander au client ses prénom, nom et date de naissance.
Comparer ces informations avec le bracelet.
Comparer avec un document légal.
6. Expliquer la procédure au client, vérifier sa compréhension et obtenir son consentement.
7. Préparer l’environnement de travail afin de le rendre pratique et sécuritaire (ex. ajuster la hauteur du lit).
8. Assurer l’intimité du client.
9. ÉLÉMENTS D’ÉVALUATION :
Évaluer la nécessité de mesurer la SpO2 du client et les facteurs pouvant modifier le pourcentage de
SpO2.
Rechercher la présence de signes cliniques indiquant une saturation en O2 au-dessous des valeurs
normales ou une détérioration de l’état respiratoire du client :
o Une modification de la fréquence et de l’amplitude respiratoires ;
o Des bruits respiratoires anormaux ;
o La présence de cyanose aux lits unguéaux, au pourtour des lèvres, sur la peau ;
o De la nervosité, de l’irritabilité, de la confusion, un état de conscience altéré ;
o De la dyspnée.
10. Déterminer l’endroit le mieux approprié pour la saturométrie : un doigt, un orteil, l’arête du nez, le front ou un
lobe d’oreille.
Choisir le capteur en fonction du site retenu.
S’assurer que le site choisi est exempt d’humidité, de saleté ou de vernis à ongle.
S’assurer que les extrémités ne sont pas trop froides : faire une pression sur l’ongle, puis relâcher.
S’assurer que le remplissage capillaire (l’ongle qui redevient rouge) est d’environ 2 secondes. Si ce
temps est prolongé, prendre un autre doigt pour la mesure.
11. Placer le capteur sur le site choisi. Vérifier si le client ressent de la douleur ou s’il est incommodé par le
capteur.
12. Si le site choisi est le doigt ou l’orteil, s’assurer que le capteur est placé de façon que sa lumière soit sur
l’ongle et que le photodétecteur soit sous le doigt ou l’orteil (région de la pulpe).
Soutenir l’avant-bras du client, au besoin, si l’on utilise un capteur fixé au doigt.
13. Mettre le saturomètre sous tension.
Regarder l’afficheur indiquant la fréquence et l’intensité du pouls et prêter attention au signal sonore.
Comparer le résultat du pouls radial et du pouls apical du client avec celui affiché sur le saturomètre.
En présence d’une différence entre ces mesures, replacer le capteur sur le site. Réévaluer la
fréquence cardiaque au besoin.
14. Laisser le capteur du saturomètre en place jusqu’à ce qu’il affiche une valeur constante et que la fréquence
cardiaque atteigne sa valeur maximale à chaque cycle cardiaque.
Aviser le client que le capteur émettra un son s’il est déplacé.
15. Si le saturomètre est en place pendant une période prolongée, vérifier les limites et le volume critique
programmés par le fabriquant (85 % de limite inférieure et 100 % de limite supérieure) et les paramètres de
surveillance exigés par l’état du client.
S’assurer que les alarmes sont activées.
Vérifier l’état de la peau sous le capteur au moins une fois toutes les 2 à 4 heures.
16. Retirer le capteur et mettre le saturomètre hors tension.
17. Nettoyer le capteur avec un tampon d’alcool 70 % et le ranger.
18. Réinstaller confortablement le client.
19. Placer la cloche d’appel à sa portée.
20. Réajuster le lit et replacer l’environnement du client (ex. table à roulette).
21. Si l’on porte des gants, les retirer et les jeter à la poubelle.
22. Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique.
23. Inscrire les valeurs obtenues sur la feuille d’enregistrement des signes vitaux.
abréviation
- hs: au coucher
- die: une fois par jour
- qid: 4 fois par jour
- q4h: aux qu’âtres heures
- PRN: au besoin
- qh: aux heures
- STAT: immédiatement
- Postop: après l’opération
- ac: avant les repas
- caps: capsule
- co: comprimé
- gtte: goutte
- supp: suppositoire
- susp: suspension
mesure de la pression artérielle (électronique)
- Rassembler le matériel nécessaire.
- Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique avant d’entrer en contact avec l’environnement du client.
- Mettre des gants non stériles, au besoin.
- Se présenter (nom, prénom et titre).
- Procéder à l’identification sans équivoque du client :
Demander au client ses prénom, nom et date de naissance.
Comparer ces informations avec le bracelet.
Comparer avec un document légal. - Expliquer la procédure au client, vérifier sa compréhension et obtenir son consentement.
- Assurer l’intimité du client.
- Préparer l’environnement de travail afin de le rendre pratique et sécuritaire (ex. ajuster la hauteur du lit).
- ÉLÉMENTS D’ÉVALUATION :
Rechercher la présence de signes cliniques indiquant une variation de la P.A. :
o Céphalées occipitales, épistaxis, fatigue (chez la personne âgée) ;
o Étourdissements, lipothymie, confusion, agitation, pâleur de la peau ou des muqueuses,
peau froide ou marbrée aux extrémités.
Déterminer l’endroit le mieux approprié pour la prise de P.A. :
o Ne pas prendre la P.A. sur un bras où est installée une perfusion intraveineuse ou une
fistule artérioveineuse ou qui porte un plâtre ou un pansement. Éviter le bras du côté où il y
a eu une ablation d’un ou de plusieurs ganglions lymphatiques au niveau du sein ou de
l’aisselle.
o La P.A. peut exceptionnellement être mesurée sur les membres inférieurs lorsque les
artères brachiales sont inaccessibles. - Dénuder le membre choisi.
S’assurer que la circulation sanguine n’est pas entravée par un vêtement enroulé serré au-dessus
du brassard (effet de garrot). - Choisir un brassard adapté à la taille du client et à la grosseur du membre sur lequel sera prise la P.A. :
Pour ce faire, mesurer la circonférence du bras à mi-chemin entre le coude et l’épaule. Choisir
la largeur du brassard appropriée.
Circonférence du bras Largeur du brassard (cm) - S’assurer que le client respecte les éléments suivants :
Repos de 5 minutes avant la prise de la P.A. et attente de 30 minutes après un exercice physique.
Ne pas parler pendant la prise de la P.A.
Pour le client assis au fauteuil, s’assurer :
o Qu’il a le dos appuyé ;
o Qu’il a les pieds à plat ;
o Qu’il ne croise pas les jambes ;
o Que son bras est supporté et placé à la hauteur du cœur ;
o Que le coude est légèrement fléchi, la paume de la main tournée vers le haut.
Pour le client alité, s’assurer :
o Que le bras est soutenu et placé à la hauteur du cœur. - Selon le membre choisi, palper l’artère brachiale.
- Placer le rebord inférieur du brassard vide d’air à 3 cm au-dessus du pli du coude.
Centrer la flèche du brassard sur l’artère palpée préalablement.
Le brassard doit être assez serré pour ne pas glisser, mais pas trop serré pour éviter l’effet garrot.
Insérer un doigt entre la peau et le brassard afin de vérifier. - Mettre l’appareil sous tension.
- Appuyer sur la touche de démarrage et attendre.
- Retenir les chiffres apparaissant sur l’appareil :
Le chiffre du haut représente la valeur de la pression systolique.
Le chiffre du bas représente la valeur de la pression diastolique. - Retirer le brassard et le désinfecter avec des lingettes désinfectantes.
- Réinstaller confortablement le client.
- Placer la cloche d’appel à sa portée.
- Réajuster le lit et replacer l’environnement du client (ex. table à roulette).
- Si l’on porte des gants, les retirer et les jeter à la poubelle.
- Se laver les mains avec du savon ordinaire ou du rince-mains antiseptique.
- Inscrire les valeurs obtenues sur la feuille d’enregistrement des signes vitaux.
communication écrite
- Formulaire d’inscription des SV
- Document intégré au dossier du patient
- Assure la continuité des soins
- Document légal
- L’information doit être factuelle, précise, complète et à jour
- Doit être complété à l’encre bleue ou noire
- Ne peut être effacé ou modifié
Effectuer le lavage des mains avec eau et savon
- Lorsque les mains sont souillées ou après être allé aux toilettes
- Plus efficace contre les spores (ex. c. difficile)
- inspecter la surface des mains
- garder les ongles courts
- éliminer le vernis à ongles ou ongles artificiels
- éviter de porter des bagues/bracelet/montre
- se placer face à l’évier
- ouvrir le robinet et régler la température de l’eau à tiède
- mouiller les mains et les poignets (maintenir les avant-bras à un niveau inférieur à celui des coudes)
- appliquer une petite quantité de savon sur les mains et le faire mousser abondamment
- frotter les paumes des mains ensemble en effectuant un mouvement circulaire pendant min 20 secondes
- nettoyer les ongles en frottant le bout des doigts de chaque main dans la paume de la main opposée
- entrecroiser les doigts en frottant pour nettoyer les espaces interdigitaux en face palmaire et dorsale puis frotter le dos des mains
- frotter chaque pouce en l’entourant avec la main opposée, en alternance
- frotter les poignets
- rincer les mains à l’eau tiède des poignets vers les doigts tout en maintenant les mains à un niveau inférieur à celui des coudes
- bien sécher les mains avec une serviette de papier des doigts vers les poignets. Utiliser une nouvelle serviette de papier pour chaque main
- fermer le robinet. En l’absence de dispositif automatique ou de pédale, utiliser une serviette de papier propre et sèche pour le fermer
4 moments pour l’hygiène des mains
- avant de toucher au patient ou à son environnement
- avant une intervention aseptique
- après un risque de contact avec du liquide organique
- après un contact avec le patient ou son environnement
Effectuer le lavage des mains avec rince-mains antiseptique.
- Activité antimicrobienne qui réduit la flore transitoire et résidente
- Plus efficace et plus rapide pour la majorité des pathogènes
- inspecter la surface des mains
- garder les ongles courts
- éliminer le vernis à ongles ou ongles artificiels
- éviter de porter des bagues/bracelet/montre
- utiliser une mousse ou un gel désinfectants pour les mains
- appliquer la quantité d’une compression complète de la pompe de mousse ou de gel désinfectants dans la paume de la main
- frotter les deux paumes l’une contre l’autre pour y répartir la mousse ou le gel désinfectants. Tremper ensuite les ongles de chaque main dans la paume de la main opposée
- frotter les paumes et le dos des mains dans un mouvement circulaire pendant min 20 secondes
- entrecroiser les doigts en frottant pour nettoyer les espaces interdigitaux puis frotter chaque pouce en l’entourant avec la main opposée, en alternance
- frotter les poignets
- frotter les mains jusqu’à l’assèchement complet du produit nettoyant
Mettre et enlever des gants non stériles sans se contaminer (+ raisons pourquoi on met)
- Ne remplacent pas l’hygiène des mains
- Nécessaires au cours de tout procédé de soins pouvant occasionner un contact (Lors de manipulation d’objets piquants
ou tranchants, Avec des liquides organiques, muqueuses ou peau non intact, Non nécessaires pour soins de base si contact avec peau intacte) - Mettre le plus près possible de l’intervention (se laver les mains immédiatement après avoir retiré les gants)
- changer entre usagers ou sites corporels différents chez un même usager
- Procéder à l’hygiène des mains.
- Choisir la grandeur de gants appropriée.
- Prendre les gants en évitant de toucher la boîte qui les contient ou de les ranger dans des endroits potentiellement contaminés comme les poches d’uniformes.
- Saisir le premier gant par le poignet et l’enfiler. (S’il est déchiré, le retirer et en prendre un nouveau.)
- Saisir le deuxième gant par le poignet et l’enfiler.
- De la main non dominante, saisir le gant de l’autre main en pinçant le haut de celui-ci au milieu du poignet en prenant soin de ne pas toucher ce dernier ou l’intérieur du gant à
retirer. Le tirer vers le bout des doigts en le retournant par-dessus la main. - Mettre le gant en boule dans la paume de la main toujours gantée en évitant que la peau entre en contact avec la partie souillée du gant.
- Tourner la paume de la main non dominante vers l’extérieur. Insérer l’index et le majeur de la main nue sous l’autre gant en prenant soin de ne pas toucher l’extérieur du gant avec la main non gantée.
- Tirer le gant vers le bas jusqu’à ce qu’il recouvre le premier gant. Jeter les gants à la
poubelle. - Procéder à l’hygiène des mains.
Démontrer sa capacité à mettre en application les 4 phases de l’entretien
- préparation (conditions préalables à l’examen):
- Intimité et confidentialité.
- Refuser les interruptions.
- Environnement physique (température, lumière, bruit, objet distrayant, distance entre vous et le patient, la disposition
des chaises.) - Se présenter de manière respectueuse et amicale (nom + titre).
- S’occuper du confort du patient.
- début (phase d’accueil):
- Utiliser le nom du patient.
- Vérifier sa compréhension de la langue.
- Éviter le jargon médical.
- Tenir compte du développement intellectuel et du contexte socioculturel du patient.
- Encourager le patient à raconter son histoire, en ses propres termes.
- Utiliser un comportement attentif (contact visuel, posture détendue, renforcement verbal).
- Définir les buts de l’entrevue : clarifier les attentes du patient et les nôtres.
- Définir votre rôle.
- phase de travail (phase intermédiaire):
- Utiliser le questionnement approprié:
- Questions ouvertes : à utiliser pour débuter l’entrevue (Ex. pour quelle raison venez-vous à la clinique aujourd’hui?) ou pour débuter une nouvelle section de l’entrevue.
- Questions fermées : nécessaires pour avoir de l’information spécifique. On recherche une réponse courte (1-2 mot) ou un oui/non.
*Réponses (encourager le patient à s’exprimer) -> Faciliter (mm-hmm, continue, uh-huh, mouvement de la tête), Silence (laisser le temps au patient d’organiser ses pensées. Permets à l’infirmière d’observer le non verbal du patient), Reflet (permet à l’infirmière de focaliser davantage sur une phrase du patient), Empathie, Clarification (Ex. Que voulez-vous dire par…), Confrontation (Ex. Vous mentionnez avoir de la douleur à l’abdomen, mais quand je vous touche ici, vous ne réagissez pas!), Interprétation (Ex. Il me semble qu’à chaque fois que vous avez de la douleur à l’estomac, vous vivez beaucoup de stress?), Explication (Ex. La raison pour laquelle vous ne pouvez pas manger avant votre examen sanguin est que…) et Résumé (permets à l’infirmière de revenir sur des points importants) - fin de la relation (phase finale):
- Pour terminer l’entrevue, demander au patient (Ex. Avez-vous d’autres choses à me dire?).
- Récapituler l’entrevue.
- Résumer la compréhension du patient.
- Laisser le temps au patient pour poser ses questions.
- Établir un plan de traitement et discuter des options possibles.
PQRSTU
P:
* Provoque:
– Qu’est-ce qui a causé ce problème? Ou Que faisiez-vous lorsque le symptôme est apparu?
* Pallie:
– Qu’est-ce qui permet de soulager votre
symptôme?
* Aggrave:
– Qu’est-ce qui aggrave votre symptôme?
Q:
* Qualité
– Qu’est-ce que vous ressentez? Ou Comment décrivez-vous ce que vous ressentez?
* Quantité
– Quantifier le symptôme sur une échelle (Ex. 0 à 10)
– Est-ce que le symptôme diminue ou s’intensifie? Avez-vous noté des changements d’intensité?
R:
* Région
– Préciser l’endroit exact du problème.
* Montrez-moi avec 1 doigt…
– Irradiation
* Est-ce que le symptôme que vous avez se fait ressentir ailleurs?
S:
* Signes et Symptômes associés
– Avez-vous remarqué d’autres signes ou symptômes?
T:
* Temps:
– Début du symptôme:
* Depuis quand est-il apparu?
– Constant ou intermittent?
– Durée du symptôme lorsqu’il apparaît? – Fréquence d’apparition :
* Combien de fois ressentez-vous ce symptôme ?
* Associé à un moment de la journée?
– Première fois:
* Est-ce la première fois que vous ressentez ce symptôme?
U:
* Understand: Signification pour le
patient
– Qu’est-ce que cela veut dire pour le patient?
– Comment perçoit-il son problème?
– AVQ/AVD affecté :
* Comment le symptôme affecte-t-il les AVQ/AVD du patient?
L’histoire de santé
- Date/heure.
- Identification:
– nom, date de naissance, genre, sexe assigné à la naissance, origine ethnique, état matrimonial, occupation, arrivée comment, avec qui, fiabilité (le patient est- il capable de décrire ses symptômes ou il est confus)? - Source de l’histoire:
– patient, famille, amis, dossier, consultant. - Raison de la consultation:
– doit être écrite dans les mots du patient
(Ex. J’ai mal au ventre).
AMPLE
A: Allergie(s)
– Médicaments
– Alimentaires:
* Ex. œufs, lait, fruits de mer…
– Environnementales:
* Ex. pollen, chat, plumes, produits ménagers…
*Inclure la réaction du patient (Ex.: exanthème sur l’ensemble du corps avec arrêt respiratoire).
M:
– Médicaments prescrits (incl. anovulants)
– Médicaments non prescrits (Ex. Advil)
– Vitamines/suppléments
– Produits naturels
*Pour chaque médicament, produit naturel et autre, toujours inclure: Le nom, la dose, la fréquence, la raison de son utilisation et le moment de la dernière dose.
– Tabac:
* Cigarettes, cigares, pipes, chique.
– Alcool (bière, vin, etc.)
– Drogues
* IV,PO,Inh.
– Caféine:
* Inclure boissons énergétiques
*Pour chacune de ces substances, on doit connaître le nom, la quantité, la fréquence et depuis combien de temps.
(Ex. Fume 25 cigarettes/jour, depuis 18 ans).
– Vaccination:
* Type et date (ex. Tétanos 2018, Pneumovax 2024)
P:
Passé: Antécédents médicaux
– Enfance: Ex. rubéole, méningite.
– Adulte:
– Médicaux:
» Type et date. ( Diabète type 2 2001, hypertension 2016)
– Chirurgicaux:
» Type et date. ( Pontage(s) coronarien(s) 2015,
appendicite à l’âge de 15 ans).
– Trauma:
» Type et date. (Fx cheville gauche il y a 2 ans)
– Familiaux
» Lien, type, âge. (Frère, infarctus à 36 ans)
* Psychiatriques:
– Diagnostic, date, traitement. (Dépression, hiver 2023, Effexor.)
– Dernière hospitalisation. (Pas hospitalisé)
* Obstétriques
– Nb de grossesses, Nb d’accouchements à terme, Nb de grossesses incomplètes (P:3, G:2, A:1)
* Gynécologiques:
– Diagnostic, date, traitement (Dysménorrhée, 2009, acupuncture)
L: L’Alimentation
* Alimentation:
–dernier repas (heure, contenu)
– tolérance
–diète spéciale (respectée ?)
E: Éléments complémentaires et comportements de santé
* Emploi / environnement de travail.
* Statut socio-économique.
* Éducation.
* Situation familiale / interaction avec l’entourage / génogramme/écocarte.
* Estime de soi.
* Activités de la vie quotidienne.
* Exercice.
* Repos.
* Nutrition.
* Gestion du stress.
* Habitudes personnelles.
* Autres (état émotionnel, valeurs, croyances …)
Enregistrer les résultats de la prise des signes vitaux sur la feuille légale de dossier
- inscrire l’année, le mois en cours et le poids en Kg du patient à l’admission
- Admission = ADM. Ensuite, inscrire le jour (1, 2, etc) et encercler la date de l’intervention chirurgicale s’il y a lieu Heure : 08:30. Seuls les « : » séparent les heures des minutes. Les SV devront être inscrits au centre de la case correspondant à l’heure ou ils ont été pris.
- Tension artérielle: faire un point précisément sur la ligne correspondant à la valeur de la TA systolique et diastolique, respectivement, et les relier par une ligne pointillée et avec des flèches aux extrémités. Cocher si TA prise couché ou debout ou les deux. Si prise assis, inscrire « a » dans une
des deux cases - Pulsation: faire un point précisément sur la ligne correspondant à la valeur de la pulsation et relier les points
entre les heures. - Respiration : inscrire la fréquence. (Oxygène -> inscrire le
débit ou AA pour air ambiant) - Saturation: inscrire le
pourcentage dans la case. - Température : faire un point précisément sur la ligne correspondant à la valeur de la température et relier les points entre les heures. Spécifier buccale, rectale ou axillaire.
- Poids : inscrire le poids lorsque mesuré durant l’hospitalisation
- Paginer les
feuilles multiples
Consigner adéquatement l’administration des médicaments sur les formulaires légaux du dossier
- FADM: initiales, signature bas page nom + prénom + étudiante infirmière, crochet
l’ordonnance médicamenteuse individuelle
- formulaire légal
- prescripteurs autorisés: médecin, dentiste, pharmacien (modifier ou prolonger une ordonnance), IPS, infirmière clinicienne (formation accréditée et numéro de prescripteur, certains médicaments ciblés dans des contextes particuliers)
- vise une personne
- nécessite une évaluation préalable du prescripteur
responsabilités médecin
- Traitement médical, prescription des médicaments
- Ordonnances médicales
- Surveillance clinique de la condition de santé, résultats des interventions médicamenteuses
- Administre des médicaments
responsabilités pharmacien
- Usage approprié des médicaments
- Préparation, conservation et remise des médicaments
- Surveillance de la thérapie médicamenteuse
- Début et ajustement de la thérapie, médicamenteuse selon une ordonnance
- BCM (bilan comparatif des médicaments) avec le client lors de l’admission
infirmière auxiliaire
- Mélange des substances, selon une ordonnance
- Administration des médicaments, par des voies autres que la voie intraveineuse selon une ordonnance
- Installation d’un cathéter intraveineux périphérique court (< 7,5 cm) et administration d’un soluté sans
additif et sans médicament à partir d’un tel cathéter - Contribution à l’évaluation de l’état de santé