Exam partiel 1 p2 Flashcards
Résistance antibiotiques
- Augmentation de la « pharmacorésistance » liée à une prescription abusive et inadaptée
- Utilisation massive d’antibiotiques dans les élevages industriels et dans le milieu hospitalier
- Apparition de bactéries multi-résistantes
- Nécessité de produire de nouvelles molécules
Principaux mécanismes de résistance
- Décomposition des antibiotiques par les enzymes (Pénicillinase)
- Modification de la perméabilité membranaire par réduction du nombre de porines
- Expulsion des antibiotiques hors de cellule bactérienne grâce à pompes d’efflux
- Modification ou remplacement de la cible thérapeutique
Résistance naturelle
- Synthèse d’une cellule B-lactamase (pénicillinase)
Résistance acquise
- Modification de gènes par mutation chromosomique
- Phénomène rare
- Acquisition de gènes de résistance
- Trois mécanismes principaux de transfert : transformation, conjugaison et transduction
- Phénomène de + en + fréquent
Mise sur le marché antibiotiques
- Pénicilline G (1942) -> Staphylocoque doré (1943)
- Méticilline G (1961)-> Staphylocoque doré (1962)
- Ampicilline G (1962)-> Entérobactéries (1964)
- Céphalosporines (1980)-> Entérobactéries (1981)
Contrôle de l’apparition de résistance
- Éviter l’usage abusif d’antibiotiques
- Respecter la posologie de l’antibiotique
- Prendre une combinaison d’antibiotiques efficaces
Synergie
Antagoniste - Changer l’antibiotique quand apparaît un organisme résistant
Propriétés idéales d’un antibiotique
- Il doit posséder une activité sélective, c’est-à-dire qu’il doit agir sur une réaction biochimique essentielle du pathogène mais non sur une réaction essentielle de l’hôte
- Il doit posséder un spectre d’activité qui n’inclut que le pathogène responsable de l’infection en cause. Il ne doit donc pas affecter la flore normale de l’hôte.
- Il doit être bactéricide plutôt que bactériostatique
- Il ne doit pas inclure une résistance de la part de la bactérie cible
- Il ne doit pas créer une allergie chez l’hôte
- Il doit conserver toute son activité au contact de n’importe quel tissu ou fluide du corps
- Il doit être stable et soluble dans l’eau
- Il doit pouvoir atteindre rapidement un taux sanguin bactéricide et pour le temps que doit durer le traitement
- Il doit pouvoir s’administrer par voie orale et par voie générale
- Il doit être éliminé facilement par le corps et ceci à un taux qui maintiendra son action bactéricide dans le sang
- Il doit être facilement disponible et d’un prix abordable
Agents anti-mycètes : définition
- L’effet thérapeutique obtenu est + faible que dans le cas des agents antibactériens
- Les effets secondaires sont + grands que dans le cas des agents antibactériens
- Utilisés actuellement ont de nombreuses cibles : la paroi cellulaire, la membrane plasmique, la synthèse d’ergostérol, l’ADN, l’ARN…
- Ils sont fongistatiques ou fongicides
Mode d’action et cible
Fluconazole, Amphotericine B
Mode d’action = Perméabilité de la membrane
Cible = Candida albicans
Mode d’action et cible
Flucytosine
Mode d’action = synthèse de l’ADN
Cible = Penicillium
Mode d’action et cible
Griseofulvine
Mode d’action = perméabilité de la membrane, synthèse de l’ADN
Cible = cryptococcus
Agents anti-viraux peu nombreux (explication)
Simplicité du virus qui n’offre que très peu de cibles
Les virus envahissent les cellules de l’hôte
Modes d’action agents anti-viraux
Un antiviral agit en perturbant chimiquement un moment précis du cycle de réplication d’un virus
Action directe sur le virus
Amplification de la réponse de l’hôte face au virus
Action sur le virus (agents anti-viraux)
Décapsidation (Amantadine)
Réplication et transcription du génome (AZT, Acyclovir, Vidarabine et Zidovudine)
Maturation et assemblage du virus (inhibiteurs de protéases)
Blocage des récepteurs cellulaires (stade des essais cliniques)
Amplification de la réponse de l’hôte (agents antiviraux)
Interféron (inhibition de la multiplication des virus, ribavarine)
Définition infectiologie
- Le domaine de la microbiologie médicale et de l’infectiologie s’intéresse au diagnostic et au traitement des maladies infectieuses, c’est-à-dire les maladies humaines causés par des microorganismes. Étant donné que ces maladies peuvent affecter l’ensemble des systèmes et des organes, les spécialistes de ce domaine doivent être prêts à traiter n’importe quelle partie du corps
Agents infectieux
- Maladies bactériennes : pneumonie, pyélonéphrites, ostéites, méningites…
- Maladies virales : VIH, hépatites, herpès, zona, …
- Maladies fongiques : candidoses, aspergilloses, ….
- Maladies parasitaires : paludisme, amibiaise, toxoplasmose, ….
Définition infections monospécifiques
- Maladie infectieuse spécifique correspondant à un agent pathogène spécifique
Postulat de Koch (4)
- Le microorganisme soupçonné de causer la maladie doit toujours être présente dans les lésions
- Il doit être possible de le cultiver en culture pure en laboratoire
- Il doit provoquer la même maladie chez un animal susceptible
- Il doit être possible de le ré-isoler chez l’animal expérimental
Infections mixtes
- Ces infections nécessitent la participation de deux ou plusieurs microorganismes différents, lesquels produisent peu ou pas d’effet lorsqu’ils agissent seuls
- Les infections au niveau de la bouche, des voies uro-génitales, du tractus respiratoire et du tractus intestinal sont souvent des infections mixtes.
Caractéristiques communes des infections mixtes
Les agents infectieux sont membres de la flore commensale
Les agents pris individuellement sont peu virulents
Des facteurs prédisposant jouent un rôle important
Un changement dans les conditions environnementales peut favoriser ces infections
Réservoir des agents infectieux
- Homme Un important réservoir de virus Agents pathogènes connus Bactéries opportunistes - Animaux Virus de la rage Bactéries pathogènes à l’homme (Salmonella) - Environnement Sol (spores de Clostridium tetani) Eaux et aliments (coliforme fécaux) Air
Mode de transmission des infections
- Directe
Sécrétion d’individus infectés (infections respiratoires)
Contact cutané ou muqueux (infections vénériennes)
Transfusion sanguine (hépatite B, SIDA) - Indirecte
Objets, eaux, aliments, poussières, insectes
Aliments : infections et empoisonnements alimentaires
Eaux : usines de traitement, humidificateurs, systèmes d’air conditionné, refroidisseurs d’eau
Insectes : morsures d’insectes (malaria)
Porte d’entrée des agents infectieux
- Aérienne : inhalation de microgouttelettes provenant de sécrétions
- Digestive : porte d’entrée des infections entériques (bactériennes, virales ou parasitaires)
- Cutanée : suite à une écorchure de la peau (blessures, piqûres, morsures ou plaies chirurgicales)
- Muqueuse : les muqueuses génitales sont la porte d’entrée des maladies vénériennes, de l’hépatite B et du SIDA
- In utero : transmission de la mère au fœtus via un passage transplacentaire
Réponse non-spécifique
- Barrières naturelles
Peau, épithélium gingival ou intestinal
Mucus au niveau des muqueuses respiratoires
Acide chlorhydrique au niveau de l’estomac
Lysozyme au niveau du liquide lacrymal - Immunité à médiation cellulaire
Constitue la première ligne de défense
Intervention des leucocytes et des macrophages qui gagnent le site de l’infection suite à une sécrétion de facteurs chimiotactiques (bactériens ou de l’hôte)
Les microbes sont phagocytés puis détruits par l’action d’enzymes (protéase, lysozyme, peroxydase)
Réponse immunitaire (immunité acquise)
- Intervention des lymphocytes B qui sécrètent des anticorps suite à leur activation
- Fixation des anticorps sur le microbe et intervention du système du complément qui conduit à la lyse cellulaire
Réponse immunitaire au niveau du parodonte
Se passe au niveau de la poche parodontale, implique plaque microbienne sous-gingivale
- > plaque dentaire dans poche pas enlevée = réponse immunitaire = inflammation poche & cellules gencives
- > si pas traitée -> destruction os gingival & perte dents
La réussite de l’agression de l’infection dépend de quoi?
- Dépend du nombre de microorganismes
Vibrio Cholera : 100 millions de bactéries
Shigella : quelques centaines
Chlostridium tetani : quelques spores - Dépend du site d’inoculation
- Dépend de la présence de facteurs de virulence chez le microorganisme
- Dépend de l’hôte auquel le pathogène est inoculé
Certaines espèces animales sont résistantes
Certains facteurs non liés au pathogène influencent la gravité de l’infection
Âge, état de fatigue, stress, malnutrition, maladie, prise médicaments