Évaluation scolaire et genre Flashcards
Nomme les cadres qui régissent la pratique psychoéducative en milieu scolaire et leur mission.
Loi sur l’instruction publique (LIP) : garder les jeunes à l’école, instruction aux enseignant.e.s et droits des élèves.
Politique de l’adaptation scolaire : comment on intervient
Entente de complémentarité entre le MELS et le MSSS : collaboration CSSS-écoles
Organisation des services éducatifs aux élèves à risque ou en difficulté d’apprentissage ou d’adaptation
Quelles sont les obligations des commissions scolaires pour les enfants avec un trouble de comportement, selon la LIP ?
- Déterminer le meilleur service pour l’élève selon une évaluation personnalisée
- Démontrer s’il y a lieu l’atteinte à l’intégrité
- Planifier la composition des groupes pour qu’elle soit équilibrée
- Mettre en place un continuum de services souples et variés
Quelles sont les 6 voies d’action de la politique de l’adaptation scolaire ?
- Importance de la prévention et de l’intervention rapide
- Adaptation des services comme première préoccupation
- Services pour élèves handicapé.e.s et en difficulté
- Communauté éducative (élève, parents, organismes)
- Attention particulière aux élèves à risque
- Évaluation des élèves sur la socialisation, l’instruction et la qualification
Vrai ou faux ?
Le MELS préconise l’intervention de groupe pour les élèves en difficulté.
Faux.
Le MELS préconise l’intervention individualisée pour répondre aux besoins des élèves en difficulté.
Vrai ou faux ?
Le MELS privilégie que les élèves en difficulté restent en classe ordinaire.
Vrai.
Le MELS veut que les élèves en difficulté restent en classe ordinaire, qu’iels participent à la vie scolaire et que des mesures adaptatives soient mises en place pour atteindre ces objectifs.
À quoi sert l’évaluation ?
À mieux comprendre la réalité de l’élève afin de lui offrir les services adaptés et favoriser son adaptation sociale.
Vrai ou faux ?
Les troubles de comportement sont plus fréquents chez les garçons.
Vrai.
Il y aurait 3 garçons pour 1 fille, environ.
Quelles sont les conditions nécessaires à la cote de trouble grave du comportement ?
- Évaluation diagnostique par un.e professionnel.le
- Limitations causées par les difficultés
- Mise en place de mesures pour atténuer les effets des difficultés
Quels critères permettent d’évaluer la gravité des troubles de comportement ?
CPIF : Constance : durable Persistance : ne se règle pas avec les interventions Intensité : met parfois en danger Fréquence : tous les jours
Quelles sont les 5 étapes de l’évaluation et de l’intervention du MELS (Heartland) ?
- Identification des difficultés
- Services de soutien ponctuels et évaluation
- Évaluation approfondie si le problème ne se résorbe pas
- Services éducatifs selon les besoins
- Mise en place du plan d’intervention et révision
Quelles sont les limites du plan d’évaluation et d’intervention en 5 étapes du MELS ?
- Peut entrainer une sous-détection ou une sur-détection en raison du manque de formation, des idées préconçues, de la tolérance et du déni de sévérité
- Nuit à l’accessibilité des services
Vrai ou faux ?
Moins de la moitié des enfants au-dessus du seuil clinique de troubles de comportements recevraient des services à Montréal.
Vrai.
Vrai ou faux ?
80 % des élèves recevant des services pour un trouble du comportement n’ont pas de diagnostic.
Faux.
80 % des élèves recevant des services pour un trouble du comportement ont un diagnostic de TOP ou de TC, seulement 20 % n’ont pas de diagnostic.
Nomme les manifestations des TC précoces.
- Destruction de biens
- Agressions physiques
- Impulsivité
- Opposition
- Caractère vindicatif
- Crises de colère
- Mensonges
- Non-respect des règles
Décris les facteurs de risque du TC à l’enfance selon Moffitt.
Facteurs de risque :
- Génétique
- Grossesse à risque
- Tempérament difficile
- TDAH
- Conflits
- Pratiques parentales lacunaires
- Pauvreté
- Personnalité antisociale des parents
- Rejet
- Association à des pairs déviants
- Échec scolaire
Vrai ou faux ?
Le modèle de Moffitt ne s’applique pas aux filles.
Vrai.
L’échantillon était surtout masculin. D’autres manifestations sont observables chez les filles.
Vrai ou faux ?
Les filles et les garçons ont les mêmes facteurs de risque de développer un TC précoce.
Vrai
Les facteurs de risque sont les mêmes, mais le niveau de risque est différent, car l’éducation genrée protège les filles des TC précoces :
- Maturation plus rapide
- Respect des normes sociales plus tôt
- Meilleur autocontrôle
- Meilleure compréhension des consignes
- Plus de règles et de supervision
- Plus encouragées à se soucier des autres
Elles doivent donc être confrontées à plus d’adversité pour développer un TC.
Quels facteurs de risque sont plus associés au TC chez les filles ?
- Relations difficiles (parent, pairs, enseignante)
- Personnalité antisociale du parent
- Faible scolarisation des parents
- Pauvreté
Vrai ou faux ?
Les filles qui ont un TC précoce ont plus de facteurs de risque que les autres filles.
Faux.
Pas nécessairement. Elles ont surtout moins de facteurs de protection (habiletés sociales, supervision parentale et performance scolaire).
Qu’est-ce qui explique la sous-détection des TC chez les filles ?
Les critères de détection pour les services sont pour les manifestations masculines des TC, et non féminines.
Quelles sont les manifestations du TC chez les filles ?
- Moins d’agression physique
- Moins de non-respect des règles
- Plus d’agression indirecte
- Inattention
- Dépression
- Anxiété
- TOP
Quelles sont les étapes de détection ?
- Questionnaire de dépistage
- Évaluation approfondie
- Intervention
Qu’est-ce que la détection systématique ?
- Appliquée à une classe, école, commission scolaire entière
- Permet d’identifier les élèves à risque pour une évaluation plus poussée
- Réponse à « quel.le.s élèves ont peut-être besoin d’aide ? »
- Brève analyse
- Évaluation « proactive »
Quelles sont les limites de la détection systématique ?
- Coûts de la détection
- Coûts des services
- Approbation des parents
- Enjeux de stigmatisation des élèves
- Enjeux syndicaux