Évaluation psychologique Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le cadre de travail nécessite ?

A

Nécessite d’avoir pensé au préalable quelques points essentiels au bon déroulement de l’évaluation psychologique et de l’intervention psychothérapeutique.

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2
Q

Quels sont les points essentiels au bon déroulement dans le cadre de travail ?

A
➡ Les règles de lieu, de temps et d’honoraires. 
➡ Les règles de sécurité.
➡ Les règles de confidentialité.
➡ Les conflits de rôle et d’intérêt.
➡ Les limites du cadre de travail.
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3
Q

Il est très important pour un patient de ne pas connaître son psychologue et vice, versa. (V/F)

A

Vrai.

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4
Q

Les sessions d’évaluation et les sessions de thérapie sont deux choses distinctes (V/F).

A

Faux.

Ça suit un fil.

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5
Q

Donner un exemple des règles de lieu, de temps et d’honoraires.

A

Adresse/lieu du bureau
Horaire
Combien que ça coûte de l’heure (240$/h à Ottawa, 150$/h à Gatineau, 50$/h à Montréal)

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6
Q

Le psychologue doit être avec le taux horaire/honoraires qu’il charge (V/F)

A

Vrai.
Le psychologue peut faire des petits extras gratuitement, rapports, lettres, etc.
C’est un taux pour une session.

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7
Q

Donner un exemple des règles de sécurité.

A

Sécurité physique (comment j’installe mon bureau ?)
Patient violent, la sortie est accessible ?
Déneigé l’entrée l’hiver
Sécurité psychique : sans séduction, sans violence, sans jugement

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8
Q

Donner un exemple des règles de confidentialité.

A

Formulaire de consentement.

Devoir total de garder la confidentialité.

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9
Q

Quelles sont les 5 règles/situations où la confidentialité ne tient plus ?

A

1) Urgence suicidaire
2) Risque homicidaire (prévoit de faire du mal de faire à une pers, son nom, à la sortie du bureau)
3) Violence sur un enfant mineur (signalement aide à l’enfance)
4) Si la cour demande accès à son dossier (garde pendant 10 ans); l’ordre demande accès aux dossiers (audit)
5) Inconduite sexuelle de la part d’un médecin en Ontario

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10
Q

Quels sont les deux types de sécurité ?

A

Physique et psychique

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11
Q

Donner un exemple des conflits de rôle et d’intérêt.

A

Être clair dans ses rôles. (patron, psychologue, prof, superviseur)

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12
Q

Donner un exemple des limites du cadre de travail.

A

Ramener sur les règles du cadre.
Sauver la vie au lieu de sauver la thérapie.
Contacts avec l’extérieur : on refuse.
Contacts physiques : avec jugeotte
Contacts téléphoniques : urgences, pas des grosses convos.
Contacts de séduction: les éviter
Contacts d’agressivité: voir, observer, arrêter

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13
Q

Tu rencontres une patiente dans une soirée intime, c’est la responsabilité du patient de partir (V/F)

A

Vrai.

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14
Q

Le psychologue clinicien se doit de mettre en place un accueil non traditionnel, au service de la clinique. (V/F)

A

Vrai.

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15
Q

L’accueil du patient doit prendre en compte les ______, _______ et______ imaginaires du patient.

A

Croyances
Préconceptions
Représentations

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16
Q

L’accueil du patient doit favoriser la liberté de parole à travers la ____ ______

A

Neutralité bienveillante

Ne pas entraver la parole du patient mais la faciliter.

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17
Q

Quel est le rôle du psychologue quant au consentement libre et éclairé ?

A

Le psychologue clinicien doit toujours expliquer clairement son mandat au patient et s’assurer de
l’obtention de son consentement libre et éclairé.

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18
Q

Le psychologue n’a pas toujours besoin d’avoir conscience des limites du consentement du patient (V/F)

A

Faux.
Il doit toujours avoir conscience des limites du
consentement du patient.

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19
Q

Le consentement du patient est un _____ ________ pour le patient comme pour le clinicien : le cadre thérapeutique ne peut prendre forme qu’à travers les règles établies au départ.

A

Contrat protecteur

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20
Q

En quoi consiste l’analyse de la demande du patient ?

A

Le psychologue clinicien doit prendre en compte
les contradictions conscientes et inconscientes
dans la demande du patient.

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21
Q

« Le patient vient rarement en connaissance de cause. Il vient par ______, par ______, par ______ ou sur sa demande mais dans une certaine méconnaissance de ce qu’il demande et de ce qui peut lui être apporté » (Chiland, 2013, p. 23).

A

« Le patient vient rarement en connaissance de cause. Il vient par pression, par hasard, par erreur ou sur sa demande mais dans une certaine méconnaissance de ce qu’il demande et de ce qui peut lui être apporté » (Chiland, 2013, p. 23).

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22
Q

Dans l’analyse de la demande du patient, le psychologue doit toujours évaluer les ____ et _____ du patient, et se questionner sur sa capacité à répondre à la demande.

A

Besoins

Attentes

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23
Q

La qualité du premier contact va amener le patient à….

A

à s’engager ou non dans le processus thérapeutique => mise en avant du savoir-être du clinicien et de ses compétences inter-personnelles.

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24
Q

Le psychologue clinicien se doit de mettre en place un climat de travail

A

Respectueux et sans jugements

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25
Q

Même l’évaluation doit être une session thérapeutique. (V/F)

A

Vrai.
On peut quand même se montrer thérapeutique.
Déjà être dans un processus de soins, de bienveillance

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26
Q

Le psychologue doit respecter le cadre de travail afin de…

A

de permettre au patient de se sentir en confiance.

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27
Q

Expliquer l’entretien non directif (rencontre initiale).

A

Le psychologue clinicien doit valoriser la libre parole / libre association du patient
Début de l’évaluation
On ne bloque pas le flow de paroles.

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28
Q

Expliquer l’entretien semi-directifs (poursuite de l’évaluation).

A

Il doit également obtenir des informations nécessaires à la compréhension des enjeux psychiques du patient.
Ce qui manque comme infos pour l’évaluation.

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29
Q

Expliquer l’entretien directif (dernière rencontre d’évaluation).

A

Il peut ensuite focuser sur les enjeux spécifiques à travailler pour le patient.

30
Q

Expliquer le déroulement du recueil d’infos cliniques.

A
  • Le psychologue clinicien doit expliquer au patient la façon dont il va récolter l’info.
  • Il devra être vigilant pour ne pas laisser la prise de notes l’emporter sur l’écoute active et la réflexion clinique.
  • Il devra trouver un équilibre dans la conversation, lui permettant de ne pas se montrer trop directif ou trop intrusif dans la façon de poser les questions, tout en récoltant les informations dont il aura besoin à la compréhension des enjeux psychiques du patient.
  • Il pourra mettre en avant la valeur de la démarche du patient et le remercier pour sa confiance.
31
Q

Lorsque le psychologue clinicien doit expliquer au patient dont il va récolter l’info, il lui mentionne

A
  • Prendre des notes
  • Pas une bonne mémoire
  • C’est gardé dans son dossier
  • Les notes seront détruites.
32
Q

Pourquoi il faut avoir un équilibre dans la conversation entre les notes, l’écoute active et réflexion clinique.

A
  • On note pas tout

- Doit garder une écoute active pour pas affecter la thérapie

33
Q

Donner un exemple de phrase pour demander au patient de parler de choses difficiles, mais avec respect.

A

« Est-ce que c’est correct qu’on parle aujourd’hui de votre mère. »

34
Q

Quels sont les éléments importants dans la gestion des informations cliniques ?

A

Le psychologue clinicien doit :

  • expliquer au patient la façon dont il va gérer les informations recueillies.
  • toujours placer la réflexion clinique au service de la rédaction afin de ne pas rapportés des propos déformés ou conclure des diagnostics trop vite.
  • Composer avec le respect du discours et de la volonté du patient dans le rapport (sans omettre pour autant les informations importantes).
  • Veiller à la bonne utilisation du vocabulaire et de la syntaxe dans son rapport.
35
Q

Le psychologue clinicien travaille avec la vérité du patient, teintée de ses propres perceptions, pour mieux l’aider dans sa souffrance =>
conscience que SA vérité ___ ___ ___ ______ _ _____.

A

n’est pas toujours LA vérité

36
Q

Le psychologue clinicien doit être conscient que les infos récoltées seront empreintes de certaines ________ peut-être même de _______ _______ de la part du patient (qu’il n’est pas toujours possible de détecter).

A

Falsifications

Mensonges volontaires

37
Q

Le psychologue peut mettre en doute la parole du patient sans avoir avoir des indices clairs du détournement de la vérité.

A

Il ne doit pas chercher à mettre en doute la parole du patient à moins d’avoir des indices clairs du détournement de la vérité.

38
Q

Quels sont des exemples d’indices clairs du détournement de la vérité ?

A

Inconsistances dans le discours, impossibilité de fournir des détails ou des exemples précis, discours calqué sur des symptômes.

39
Q

Les conclusions du psychologue devront être basée sur ses ________ ______ tout au long du processus d’évaluation.

A

Observations cliniques

40
Q

Quelles sont les 3 axes qui structurent l’évaluation psychologique ?

A

L’anamnèse du patient
Sa condition actuelle
Son tableau clinique / psycho-diagnostic

41
Q

En quoi consiste l’anamnèse du patient ?

A

Historiques personnel, familial, académique, professionnel et relationnel => insistance sur les
éventuels traumatismes ou évènements de vie marquants.
Pas une explication en soi.

42
Q

En quoi consiste la condition actuelle du patient ?

A

Condition physique, contexte
relationnel, situation professionnelle, etc.
Tout ce qui est ajd et le patient.
Travailler ce qui va bien aussi.

43
Q

En quoi consiste le tableau clinique/psycho-diagnostic ?

A

Antécédents

psychiatriques et symptômes actuels, enjeux psychiques particuliers, etc.

44
Q

Quels sont les principes de conservation et de transformation de l’énergie utilisé par Freud pour rendre compte du fonctionnement de l’appareil psychique ?

A

Principes de conservation et de transformation de l’énergie

45
Q

Par quoi passe la compréhension de l’appareil psychique et sa dynamique ?

A

L’analyse des mécanises internes du patient (mécanismes de défenses, angoisses, relations d’objet).

46
Q

On peut comprendre les principes de conservation et de transformation de l’énergie sur la base de quel postulat ?

A

Les expériences infantiles déterminent la conduite adulte

déterminisme inconscient

47
Q

L’analyse de la dynamique psychique du patient nécessite de mener l’observation clinique vers l’____________ et la __________ __________ , qui seront utilisés comme méthode diagnostique et thérapeutique.

A

L’interprétation et la reconstruction symbolique

48
Q

Le diagnostic psychologique s’établit selon 1) _____ et doit être basé sur 2) _______.

A

1) Les symptômes présentés par le patient

2) Doit être basé sur les recommandations du DSM (version actuelle DSM-5).

49
Q

Un diagnostic psychologique est toujours posé en fonction ___ _________ __________ qui constituent une étape importante du raisonnement clinique.

A

Des dx différentiels

50
Q

Le psychologue clinicien doit toujours rester prudent dans l’établissement d’un _________ et être au fait avec les ___________ que cela pourrait engendrer pour le patient. (V/F)

A

Diagnostic

Conséquences

51
Q

En quoi consiste la notion de normalité ?

A

La notion de normalité renvoie à ce qui fait référence à la norme, à la moyenne et questionne à de nombreux égards…

52
Q

« Soigner et guérir ne serait pas maintenir ou rétablir un état de ____________ défini d’avance, mais libérer l’organisme psychique des entraves qui l’empêchent de déployer librement ses possibilités évolutives et créatrices » (Chiland, 2013, p. 176).

A

Fonctionnement

53
Q

La notion de psychopathologique implique quoi ?

A

Implique la reconnaissance des troubles mentaux comme des maladies (T raité médico-philosophique sur l’aliénation mentale ou la manie, Philippe Pinel, 1801)

54
Q

Quels sont les critères d’évaluation d’un comportement psychopathologique ?

A

➡ Excès ou insuffisance du comp. évalué par comparaison aux sujets du
même âge,
➡ Enfreinte aux normes familiales, culturelles et sociales,
➡ Entrave aux compétences affectives, sociales et instrumentales,
➡ Entrave au fonct. adaptatif.

55
Q

➡ Existe-t-il une normalité psychologique ? Le normal s’oppose-t-il au pathologique ?

A

Pas une normalité. Continuum.

56
Q

➡ L’état pathologique ramené à son plus haut niveau n’est-il pas sain ?

A

I guess ?

57
Q

➡ Faut-il chercher à soigner le psychisme ou le guérir ?

A

Médecins : guérir

Psychologue: soigner, c’est un processus

58
Q

Attention : les résultats ______________ sont des données ______________ mais non nécessaires à l’évaluation psychologique

A

Psychométriques

Supplémentaires

59
Q

Les tests viennent confirmer le diagnostic, mais jamais l’établir (V/F)

A

Vrai.

60
Q

Lors de l’utilisation des outils d’évaluation, il faut toujours 1) ____ et 2) _______.

A

1) ➡ Administrer les tests à un moment jugé pertinent au cours de l’évaluation psychologique.
2) ➡ Interpréter les scores obtenus et les éclairer à la lumière des observations / informations cliniques.

61
Q

Quels sont les 2 types d’outils ?

A

Quantitatifs

Qualitatifs

62
Q

Quels sont des exemples d’outils quantitatifs ?

A

BAI, BDI, PCL-5, MBTI, MMPI-2-RF, etc.

63
Q

Quels sont des exemples d’outils qualitatifs ?

A

Rorschach, TAT, CAT, Patte-noire, dessins, jeux, etc.

64
Q

Le test de Rorschach a été créé en quelle année et par qui ?

A

En 1911 et Hermann Rorscach

65
Q

Comment Hermann Rorschach a créé le test ?

A
  • Utilise un jeu d’enfant consistant à déposer une tâche d’encre sur un papier que l’on plie pour obtenir un forme singulière que l’on interprète, afin de tester des enfants et des adultes
66
Q

Quelles sont les conclusions de Hermann au sujet du test de Rorschach ?

A

Il note que certains individus présentants des problèmes de santé mentale ont une façon caractéristique de répondre.
Il élabore alors une méthode pour créer des dizaines de tâches d’encres qu’il exploitera dans sa clinique

67
Q

En quoi consiste le test de Rorschach ?

A

10 planches avec des effets d’estompage (première édition

du Rorschach en 1921 dans son ouvrage Psychodiagnostics

68
Q

Malgré qu’il s’agisse d’un moyen précieux de recueillir des informations sur le monde interne du sujet, le Rorschach fait l’objet de nombreuses critiques et controverses concernant sa validité et sa fidélité. (V/F)

A

Vrai.

69
Q

Concernant la rétroaction des données cliniques, il n’est pas nécessaire de faire une session de rétroaction avec le patient à la fin de l’évaluation (V/F)

A

FAUX.
Dans la mesure du possible, il est nécessaire de faire une session de rétroaction avec le patient à la fin de l’évaluation afin de lui expliquer les termes du rapport

70
Q

La session de rétroaction est..

A

en elle-même une intervention faisant partie du contexte de l’évaluation psychologique.

71
Q

Le psychologue clinicien doit observer attentivement les _______ du patients au cours de la session de rétroaction afin de tenter de percevoir son _______ ou son ________ avec les impressions cliniques.

A

Le psychologue clinicien doit observer attentivement les réactions du patients au cours de la session de rétroaction afin de tenter de percevoir son accord ou son désaccord avec les impressions cliniques.

72
Q

« Aucun mortel ne peut garder un ______ . S i les lèvres restent silencieuses, ce sont les ____ qui parlent. La trahison suinte par tous les pores de sa peau. »

A

Secret

Doigts