EVAL 1 Flashcards
Cass. Ass. plén 17 nov. 2000 Perruche
Un enfant peut obtenir la réparation du préjudice qu’il subit du fait d’être né handicapé suite à une grossesse qui n’a pas pu être empêchée en raison d’une erreur médicale
Ce que répare la Cour de cassation c’est le fait qu’il vive une vie handicapé
Cass. Ass. plén. 13 juil. 2001
L’enfant né handicapé peut demander la réparation du préjudice résultant de son handicap si ce dernier est en relation de causalité directe avec les fautes commises par le médecin dans l’exécution du contrat formé avec sa mère et qui ont empêché celle-ci d’exercer son choix d’interrompre sa grossesse
Le préjudice de vie handicapée ne peut être réparé que dans la mesure où l’interruption de grossesse était possible
Cass. 2e civ., 16 janvier 2014
La Cour réitère sa conception restreinte du préjudice exceptionnel (La perte d’un œil permettant de poursuivre les affaires familiales n’est pas un préjudice exceptionnel)
Cass. 2e civ., 14 déc. 2017
Un enfant subit un préjudice moral du fait du décès accidentel de son père même dans le cas où celui-ci est survenu avant sa naissance
Cass. 1ère civ., 22 mai 2008
L’incertitude scientifique n’est pas équivalente à une incertitude juridique. Cette incertitude sert à la victime qui sans elle ne pourrait jamais se voir indemnisée.
Le lien de causalité peut résulter de présomptions, pourvu qu’elles soient graves, précises et concordantes
Cass. 1re civ., 24 sept. 2009
Les juges du fond sont pleinement compétents pour apprécier les différentes présomptions apportées par les parties et déterminer si ces dernières sont suffisamment liées à la maladie apparue après une vaccination. Il faut en outre qu’elles soient concordantes et pas seulement additionnées.
La cour vient tempérer sa jurisprudence qui était utilisée de manière abusive en matière de présomptions.
Cass. 1re civ., 28 janvier 2010
Problème de droit : la victime doit elle rapporter la preuve du laboratoire qui a causé son dommage alors même que plusieurs personnes sans avoir participé à une action commune sont potentiellement à l’origine du dommage.
La Cour de cassation renverse la charge de la preuve afin que la victime n’ait pas à souffrir d’une difficulté d’identification entre deux responsables potentiels.
Cass. 2e civ., 27 janv. 2000
Ici la cour applique la théorie de l’équivalence des conditions, si c’est bien l’opération qui a causé la cécité, c’est l’accident qui a initialement causé l’opération, rendant responsable la personne ayant créé cet accident.
Arrêts Derguini et Lemaire Cass. 9 mai 1984
Écarte l’exigence de la faculté de discernement pour les mineurs.
Loi du 3 janvier 1968 et son nouvel article 414-3
Prévoit que celui qui a causé un dommage à autrui alors qu’il était sous l’emprise d’un trouble mental n’en est pas moins obligé à réparation
Cass. 2e civ., 4 mai 1977
414-3 du Code civil = obligation à réparation du fou, même sous l’empire d’un trouble mental on reste responsable.
Cass. 2e civ., 10 juin 2004
Le juge civil est-il tenu par l’appréciation de l’arbitre du jeu? Non, le juge civil conserve sa liberté pour apprécier si les règles du jeu ont été violées et donc si elles constituent une faute civile.
Cass. ass. plén., 14 avr. 2006
Force majeure : effet exonératoire de l’effet présumé de la faute de l’auteur. Une femme se suicide, la chute est donc survenue à la suite de l’action délibérée de celle-ci et consiste une force majeure.
3 caractères de la force majeure : imprévisible, irrésistible, extérieure.
Cass. Ass. plén., 13 janvier 2020
Faute contractuelle = inexécution contractuelle : en principe le droit des contrats est mobilisé. Mais l’inexécution contractuelle peut toucher des tiers et l’avantage de la faute délictuelle est la facilité de la preuve. Elle étend au tiers les effets du contrat.
Cass. ass. plén., 29 mars 1991 Blieck
Une association qui accepte préalablement la prise en charge de la personne en situation de handicap et qui effectue un contrôle total sur le mode de vie de cette personne est présumée responsable du fait d’autrui.
= responsabilité générale du fait d’autrui alinéa 1 de l’article 1242 C.civ