Espace Flashcards

1
Q

Def de l’espace ?

A

« le cadre physique, perceptif, représentatif ou conceptuel à l’intérieur duquel des
objets réels ou représentés, mobiles ou immobiles, animés ou inanimés, sont situés et
déplacés, activement ou passivement, dans un système de relation spatio-temporelles »

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2
Q

C’est quoi la structuration de l’espace ?

A

Processus maturatif et relationnel qui « permet à l’Homme de se repérer dans son environnement, mais aussi de se mouvoir, d’organiser ses mouvements dans un cadre spatial référencé….La reconnaissance d’un espace extérieur au corps propre
s’enracine sur l’intégration de ce corps propre ; un dedans et un dehors déterminés par les premières enveloppes, puis par la conscience d’un soi limité et unifié »

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3
Q

C’est quoi l’organisation spatiale ?

A

Se définit comme la capacité :
❑ d’utiliser adéquatement les notions d’espace : celles reliées au corps propre (en haut, en bas, devant, derrière), celles qui désignent des positions par rapport à soi, aux
autres et à des repères (près, loin, sur, sous …), de se situer dans l’espace,
❑ d’apprécier les rapports existant entre soi, les objets ou d’autres personnes, d’un point
de vue topologique, projectif et métrique,
❑ de s’orienter dans l’espace : se retrouver en fonction de repères,
❑ déstructurer l’espace : construire et diviser l’espace, intégrer les parties d’un tout.
Possible grâce aux indices multi sensoriels : visuels, auditifs, somesthésiques (proprioceptifs et tactiles)

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4
Q

Quels sont les différents facteurs qui interviennent dans la perception de l’espace ?

A
  • Fonction sensorielle: vue, ouïe, toucher, olfaction donnent des informations relatives à l’espace
  • Dvpt de la posture: évolution de la posture permet de varier les positions du corps et d’élargir la vision du champs spatial
  • Dvpt de la motricité: préhension permet de manipuler l’espace ((passage du
    grasping réflexe à la coordination bimanuelle). En parallèle, locomotion permet
    d’accéder à l’espace lointain (passage du décubitus dorsal, ventral à la marche
    autonome)
  • Maturation neurologique: participe à la mémorisation de l’espace
  • Interaction humaine: attitude parentale puis celle des responsables éducatifs, favorise,
    filtre ou empêche, la rencontre de l’enfant avec le monde extérieur, en fonction de leur
    propre ouverture sur le monde, en fonction de l’image qu’ils s’en font.
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5
Q

Qu’elles sont les deux plans qui amènent à la construction d’un espace selon Piaget ?

A

❖ espace perceptif ou sensori-moteur (0 à 7 ans)

❖ espace projectif ou représentatif (7 à 12 ans).

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6
Q

Qu’est ce l’espace perceptif ?

A

Enfant apprécie l’espace sur un plan qualitatif, comprend l’espace par rapport à soi,
imagine la réalité immédiate perçue (devant ses yeux).
Espace sensori-moteur s’appuie donc sur l’expérience sensorielle, la manipulation, les
actions et s’élabore principalement entre 0 et 2 ans.

Entre 2 à 7 ans, acquisition du langage et apparition de l’image mentale en
prolongement de l’imitation différée amènent le sujet à passer de l’espace purement
perceptif à un espace qui devient, en partie seulement, représentatif.

= référentiel dit égocentré

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7
Q

Qu’est ce que l’espace projectif ?

A

Enfant apprécie l’espace sur un plan quantitatif, apprécie les perspectives, les
projections, les stratégies, les relations spatiales métriques et projectives s’installent,
imagine l’espace d’un autre point de vue (rotation mentale) et l’espace qui se transforme
(réversibilité).

Selon Piaget, « c’est seulement après 7 – 8 ans que la mesure, la coordination
représentative des perspectives, l’intelligence des proportions, aboutiront à la
construction de l’espace intellectuel capable de l’emporter définitivement sur l’espace
perceptif ».

= Référentiel dit exocentré. Notion de réversibilité

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8
Q

Quels sont les 3 propriété spatiale ?

A

topologiques, projectives et euclidiennes.

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9
Q

C’est quoi la propriétés topologiques ?

A

Correspondent aux relations de voisinage, de proximité, de séparation, d’organisation,
d’ouverture, de fermeture, de continu, de discontinu, de voisinage, de frontière, d’intérieur ou d’extérieur.

Etablir des relations entre soi et points de repères, établir des relations entre des points de repères.
➢ l’importance de la connaissance du vocabulaire spatiale.
❑ Rapport de voisinage : structuration de l’espace se construit en premier lieu par la
proximité des éléments perçus dans un même champ visuel : à coté de , près,
ensemble, avec, contre.

❑ Rapport de séparation permet la distinction des éléments voisins qui se confondent et
s’interpénètrent : loin, pas ensemble, pas avec.

❑ Rapport d’ordre ou de succession amène le sujet à situer des éléments voisins, séparés
selon une suite établie : avant, après, devant, derrière, entre, sur, sous.

❑ Rapport d’entourage ou d’enveloppement amène le sujet à percevoir un élément
entre deux autres ou entouré d’autres élément : dans, dedans, dehors.

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10
Q

C’est quoi les propriétés projectives ?

A

Intégration de nouvelles notions comme l’alignement et les formes. Par exemple: enfant
diffère la courbe et la ligne droite.

Correspond à la projection d’axes à partir du corps propre ( avant, arrière, haut, bas,
gauche, droite).

Etablissement de relations spatiales entre des points de repères en tenant compte du point
de vue de l’observateur. La position d’un objet peut être considéré par rapport à soi
« devant moi, au dessus de moi ».

La construction projective de l’espace évolue d’une projection égocentrée des axes
corporels vers un espace projectif transféré sur autrui « devant Arthur, derrière Charles ».

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11
Q

C’est quoi les propriétés euclidiennes ?

A

Utilisation des systèmes de coordonnées et de mesures (les plans), conservation des
angles, des longueurs, du parallélisme.

Selon Jean PIAGET, acquisition du concept d’espace s’acquiert au travers de plusieurs
étapes.

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12
Q

Quels sont les différents stade de dvpt de l’intelligence de l’enfant défini par Piaget ?

A

❑ stade sensorimoteur (0 à 24 mois) ou intelligence sensorimotrice : permanence de
l’objet, imitation différée, représentation mentale
❑ stade préopératoire (2 à 7 ans) ou intelligence préopératoire : langage, dessin,
raisonnement intuitif
❑ stade des opérations concrètes ou intelligence opératoire (7 à 11 ans) : conservations
physiques et spatiales : mesures, logique des classes et des opérations
❑ stade des opérations formelles ou intelligence formelle (à partir de 11-12 ans) :
raisonnement hypothéticodéductif et combinatoire, passage du concret à l’abstrait,
résolution des problèmes

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13
Q

Quels sont les stades du dvpt cognitif selon Piaget ?

A

Voir Tableau dans cours

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14
Q

Quels sont les quatres temps de l’évolution de la structuration spatiales selon Piaget ?

A

❑ espace subi

❑ espace vécu

❑ espace perçu

❑ espace connu

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15
Q

C’est quoi l’espace subi ?

A

0 à 3 mois
Enfant subit les déplacements imposés par son entourage.
Avant 3 mois, enfant ne perçoit l’espace que de façon très limitée du fait de l’immaturité de
ses centres nerveux sensoriels, de sa motricité et de son intelligence. Certains lieux lui son familiers mais il ne réalise pas de liens entre eux.
Immaturité des systèmes neurosensoriels, neuro-moteurs de l’enfant ainsi que son
développement cognitif ne lui permettent de saisir l’espace que de façon limitée.

Nouveau-né a des perceptions sensorielles morcelées, instantanées (liées au moment
présent) du monde extérieur.

Monde du nouveau-né est un espace à voir, à entendre, à sucer, à toucher, à sentir.
Ces espaces sont sans lien entre eux.

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16
Q

C’est quoi l’espace visuel ?

A

Correspond aux impressions visuelles du moment. Selon Spitz « à partir du deuxième mois, le visage humain devient un percept visuel privilégiée que l’enfant préfère à toutes les autres choses de son entourage

17
Q

C’est quoi l’espace tactile ?

A

Constitué par tous les stimuli reçus par la peau quand le bébé touche ou est touché. La bouche avec l’expérience de la tétée est très active dans la perception de l’espace. La zone orale est prépondérante.

18
Q

C’est quoi l’espace auditif ?

A

Constitué par tous les bruits que l’enfant entend. L’ensemble des bruits perçus par l’enfant constitue son espace auditif.

19
Q

C’est quoi l’espace olfactif ?

A

Correspond à l’odorat, très développé chez le nouveau-né, lui permet de repérer des espaces olfactifs, reconnait sa mère à son odeur, son lit.

20
Q

C’est quoi l’espace vécu ?

A

(de 3 mois à 24 -36 mois)
Correspond au stade sensori-moteur de la pensée enfantine : enfant va évoluer de
l’espace sensoriel à un espace où il se déplace et manipule.
❑ Entre 4 et 9 mois, avec la maturation de la coordination oculo-manuelle, enfant va
progressivement établir des liens entre les différents espaces sensoriels : stade de la
préhension des choses vues.
❑ Vers 6 mois, enfant acquiert la constance des grandeurs, un objet vu de près ou de loin
sera perçu de la même manière. Vers 7–8 mois, il acquiert la constance des formes. Par
exemple, reconnaissance du biberon même si ce dernier est tourné à l’envers ou si
l’enfant ne perçoit qu’une seule partie de la tétine.
❑ Vers 9 mois débute la constitution de l’objet permanent : enfant recherche l’objet qui
vient de disparaître sous son regard. Cette élaboration se réalise en plusieurs étapes.
Entre 12 et 18 mois, l’enfant peut retrouver directement un objet caché en ayant vu les
déplacements de l’objet.
A 18-24 mois, enfant acquiert la représentation des déplacements invisibles de l’objet. Dès que l’installation de la permanence de l’objet a lieu, enfant va développer de nouvelles
relations spatiales entre les objets comme le dessus le dessous.

❑Entre 9 et 12 mois, enfant porte son intérêt sur la trajectoire des objets dans ses jeux de
jeter, commence à découvrir les effets de la perspective en constatant que les
différentes positions de la tête entrainent des variations de forme des objets déjà
connus.

❑ Avec l’autonomie de la locomotion, enfant va explorer l’espace, distinguer l’espace
proche et lointain et percevoir la distance. Son intérêt pour les relations entre les objets
augmente.

Il multiplie les déplacements de ses jouets (les éloigne, les rapproche par rapport à lui-
même ou par rapport à d’autres objets).

Il recherche activement l’objet qui disparaît, remplit, vide, transvase.
Espace dans lequel il évolue est dépendant de l’action. Il se déplace dans un espace sans
pour autant l’analyser.

21
Q

C’est quoi l’espace perçu ?

A

(jusqu’à 5 à 6 ans)

❑ Correspond au stade préopératoire du développement intellectuel : passage d’un espace perceptif ou sensori-moteur dont la perception est dépendante de l’action immédiate à un espace représentatif ou intellectuel. Enfant organise les objets, commence à représenter un objet en son absence. La représentation de l’espace évolue avec le langage, ce qui lui permet de verbaliser des rapports spatiaux. Lors de ce stade, enfant est capable d’appréhender l’espace sans que son corps n’ait besoin de l’expérimenter directement.

❑ Durant cette période, enfant établit des rapports topologiques : voisinage (près, loin,
contre) ; séparation (trier des formes) ; succession (alignement) ; entourage (dedans,
dehors). Acquisition progressive des caractéristiques des éléments de l’espace : identité, couleur, forme, quantité, dimension. Il pourra les comparer, les classer, les dénombrer. Il va situer les positions et les déplacements des objets dans l’espace par rapport à lui et entre eux.
❑ Egocentrisme va dominer jusque vers 7 ans : les rapports spatiaux que l’enfant établit
sont en fonction de son point de vision.

22
Q

C’est quoi l’espace conçu ?

A

(jusqu’à 10- 11-12 ans)
❑ Enfant accède à l’espace représentatif : sera capable de décentrer sa perception de
l’espace et de se projeter dans une autre position, cessera de considérer l’espace en
fonction de sa situation propre : c’est le stade des rapports projectifs.
Par exemple, dans un jeu de cache-cache, considérera l’espace du point de vue du chercheur.

❑ Enfant va également acquérir la notion de conservation des distances, des quantités,
des formes. C’est le stade des rapports euclidiens et métriques.
Par exemple, comprendra qu’une ligne droite de 4 cm dessinée horizontalement ou en oblique a la même longueur.

23
Q

Qui évoque la spatialité et c’est quoi sa définition ?

A

Albert COEMAN évoque la spatialité dans le développement psychomoteur de l’enfant.
Se définit comme une fonction permettant au bébé de concevoir, d’appréhender et de se
déployer dans l’espace au départ de son corps.

24
Q

Quels sont les conditions de la spatialité d’après A.Coeman ?

A
  • Qui construisent l’espace par rapport au corps d’un individu nommé « espace corporel » composé de trois structures différentes qui s’interpénètrent continuellement : espace
    sensoriel ou espace vécu, perçu, interne ; espace représenté, construit par le cerveau et
    espace extérieur.
25
Quels sont les notions apportées par Bullinger ?
met l’accent sur les interactions entre l’organisme, le reste du milieu et sur les représentations qui se construisent (organisme, objets rencontrés, espace). L’organisme va réagir selon les différents flux sensoriels : flux gravitaire (= proprioception), flux tactile, flux olfactif, flux sonore, flux visuel.
26
Quels sont les deux groupes de postures ?
❑ Postures visant à protéger l’organisme correspondant à des réactions de défense. La majorité de ces postures sont symétriques. En posture symétrique, on retrouve l’hypotonie axiale et l’hypertonie périphérique. La posture symétrique privilégie un espace centré sur la zone orale. ❑ Postures permettant au nourrisson de s’orienter vers les objets de son milieu qui correspondent à un schéma postural. Sont asymétriques et sont souvent nommées sous le terme de postures de l’escrimeur. Au départ, le passage d’une posture asymétrique à son inverse (ou inversement) est difficile puisque le nouveau-né se caractérise par une grande hypotonie axiale. Ce sont les progrès dans le redressement et la rotation du buste qui vont permettre ce passage. D’autant plus, si le nouveau-né est motivé par des stimulations (visuelles). Postures asymétriques forment pour l’enfant des espaces droit et gauche, séparés l’un de l’autre, disjoints.
27
Quels sont les différents espace du dvpt selon Bullinger ?
❖ Espace utérin : le liquide amniotique porte le fœtus. Les contacts tactiles contre la paroi utérine ne sont pas reliés aux systèmes sensoriels ( système vestibulaire de l’oreille interne et les sensations superficielles dites tactiles et profondes) et amènent le fœtus à un état de « confinement ». L’espace utérin se résume à un dialogue tonique et tactile entre le dos du fœtus et la paroi utérine. Les stimulations sensorielles entrainent une réponse d’extension du buste contenue par la paroi utérine. Les extensions du fœtus sont la résultante des contactions du muscle utérin qui repositionne le fœtus en enroulement. Selon Bullinger « l’espace utérin est un espace de dialogue entre le fœtus et son enceinte » --> Bébé plaqué contre la paroi utérine à chaque tension postérieure : réponse utérine : ENROULEMENT DU BEBE ❖ Naissance : perte de l’enveloppe utérine et de l’alimentation en continu, respiration libre an milieu aérien tonus = pneumatique respiration ❖ Espace de la pesanteur : les coordinations s’opèrent entre les signaux vestibulaires et les signaux issus des sensations tactiles, des appuis et des contraintes musculaires, tendineuse et osseuses : coordination proprioception-vestibule --> va permettre réactions d’appuis, redressement, création de la verticale, station assise, station debout et marche, élaboration instrumentale de la pesanteur ❖ Espace oral : coordination fonctions d’exploration et de capture de la zone orale, alimentation fractionnée -->création d’une contenance, élaboration instrumentale de la bouche (exploration, autostimulation) ❖ Espace du buste : coordination avant-arrière, équilibre flexion-extension, création d’un arrière fond, élaboration instrumentale de la vision. ❖ Espace du torse : coordination gauche-oral-droite, relais oral, espace de préhension, création de l’axe corporel ( mise ne lien des acquisitions posturales, des coordinations sensori-motrices et des notions spatiales), élaboration instrumentale du torse et des mains. --> bouche est le relais pour passer d’un hémicorps à l’autre, espace de préhension ( 3 ème main) ▪ Espace du corps : coordination haut-bas, corps articulé, espace des déplacements, création du corps véhicule: redressement + rotation = dissociation des ceintures ; fonction de portage grâce à l’enroulement du bassin ; MI acquièrent la fonction d’exploration ( pied porteur /pied explorateur), élaboration instrumentale du bassin et des jambes.
28
Quels sont les deux types de cadres de référence ?
❖ Référentiels égocentrés ou subjectifs sont centrés sur le sujet, sont des repères relatifs au corps, selon Chamoux (2004) : à ma droite, à ma gauche..... Exemple : la table est devant moi. Sujet localise une cible dans l’espace en référence à lui-même (la cible est devant lui, à son côté gauche). ❖ Référentiels exocentrés ou allocentrés ou objectifs ou géocentrés sont centrés sur l’extérieur, sur des repères extérieurs. (les appellations sont différentes selon les auteurs : Pick et Lockman 1981, Lepecq 1983). Sujet localise la cible en se référant à des indices extérieurs, contexte ou repère. Ce codage allocentré est indépendant de la position du sujet. Distances ne sont plus relatives au corps propre du sujet mais appréciées par rapport à un référentiel externe, ce qui évite de devoir mettre à jour les informations lors de chaque déplacement. Cette faculté d'utilisation de référentiels allocentriques amène l'individu à une véritable manipulation mentale lui assurant une évaluation beaucoup plus fiable des distances entre deux objets extérieurs à soi.
29
Pourquoi un individu a besoin d'un cadre de référence ?
Individu a recours à un cadre de référence pour se situer, s’organiser et se structurer dans l’espace. Plusieurs paramètres interviennent dans cette localisation : le sujet, l’objet à localiser (cible), l’objet par rapport auquel la cible est directement localisée (repère) et l’environnement qui donne des indices (contexte).
30
Quels sont les sous registres de l'espace ?
Occupation : manière spontanée de se placer et/ou de se déplacer dans l’espace. Organisation : construction de l’espace à partir du mouvement et capacité à agencer les objets en référence au corps dans les différents plans de l’espace. Orientation : capacité à construire et utiliser des repères égocentrés puis des repères exocentrés. Représentation : accès à la dimension symbolique et conceptuelle de l’espace. Adaptation : capacité à s’organiser et s’orienter dans un espace quel qu’il soit.
31
Quels sont les repères de l'espace chez l'enfant de 2 à 8 ans ?
Tableau cours ?
32