Erreurs de pensée Flashcards
Continuum de criminalité
Le continuum de criminalité se base sur l’attitude et les cognitions des personnes selon les moyens pour arriver à leurs fins.
- Attitude responsable : pour arriver à ses fins, il respecte les lois formelles, et un code social/moral informel en société
- Irresponsable non-arrêtable : il respecte les lois (pas de crimes), mais qui ne respecte pas de code moral (il sera manipulateur, menteur, opportuniste, méchant)
- Criminel arrêtable : personne qui prendra tous les moyens nécessaires pour arriver à ses fins, que ce soit légal ou non (droit de tout faire, mais pas de se faire arrêter)
- Criminel extrême : Criminels depuis leur enfance et qui considère que tous les moyens sont bons pour arriver à leurs buts.
Selon la théorie de Yochelson et Samenow, les erreurs de pensées ne sont applicables qu’aux criminels arrêtables et extrêmes.
Énergie
- La personne est hyperactive physiquement et mentalement
- A parfois une difficulté de concentration sur ce qui ne l’intéresse pas (si c’est en lien avec ses crimes, il sera concentré)
Ne s’arrête jamais, a de la difficulté à se reposer, car l’arrêt = angoisse dépressive. Il est donc dans la recherche de sensations afin de briser l’ennui (s’ennuie rapidement sans stimulation). - Le tout l’amène donc à faire plusieurs actions (analyse sans fin les opportunités criminelles).
Colère
- Intense, fréquente, associée à la position de victime et à la perte de pouvoir (cycle) : C’est plus que la simple expression de la colère, elle prend source dans les cognitions de la personne en réaction à un sentiment de perte de pouvoir, d’être menacé, que quelque chose ne réponde pas à ses besoins immédiats.
- Bien qu’il soit en colère contre toute, il n’est pas un rebel/anarchiste : il veut une société qui fonctionne bien pour pouvoir l’exploiter
- Sa colère peut être extériorisée ou non.
Si on est uniquement dans la colère, on est pas nécessairement dans la faible maîtrise de soi, mais si une action violente est commise, on est dans la faible maîtrise de soi et l’EP colère.
Orgueil
- Il possède une PERCEPTION de lui-même qui est très POSITIVE, et qui ne repose pas sur des réalisations concrète ou des efforts continus. Il se sent compétent même s’il ne l’est pas
- Se sent SUPÉRIEUR aux gens qui l’entourent
- IL VIT SELON SON ORGUEIL : il agit selon l’image qu’il a de lui-même. Bijoux, vêtements, autos…
Sexualité
Il l’aborde sous forme de pouvoir :
- Pouvoir de choisir une femme, de la conquérir
- La performance
- L’admiration
- Et dans les sensations fortes, le fait de changer de partenaire, d’avoir des relations de groupes
L’intimité et la complicité, il ne comprend pas ça : pour lui, la sexualité n’est pas un lieu d’intimité et d’émotions, mais bien de contrôle et de pouvoir. Elle va dans le sens de ses besoins, elle est précoce et impersonnelle.
Si la partenaire n’est pas satisfaite, on peut imaginer le cercle qui s’enclenche : violence verbale et physique contre elle (car il cherche l’admiration)
Mentir
Il ment comme mode de vie et pour atteindre ses objectifs. Il peut mentir par habitude ou par plaisir (tendance mensonge pathologique) ou simplement pour manipuler et modifier la perception des autres en vue d’atteindre ses objectifs (duperie, manipulation).
3 types de mensonges :
- Par commission
- Par omission
- Demi-vérité
Position de victime
Ce n’est pas une victime abattue : –> Victime active, vengeresse, qui veut punir ceux qui n’ont pas répondu à ses attentes.
Tendance à justifier ses crimes par les injustices (perçues) qu’il aurait subies dans le passé.
Attribution externe, presque surréaliste comme déresponsabilisation
Il est possible qu’il ait été victime, mais il s’en sert pour blâmer les autres et les circonstances au lieu de se remettre en question.
Manque de perspective temporelle
Le criminel ne planifie pas à long terme.
1. Il est centré sur l’immédiateté : donc la satisfaction de ses besoins immédiats sans penser aux problèmes futurs.
2. Il pense être capable d’obtenir facilement, rapidement ou sans travailler, puisqu’ils sont si bons. Ils ne pensent pas aux moyens, uniquement à la finalité et le triomphe associé.
Incapacité de se mettre à la place de l’autre
Incapable de comprendre les autres (cognition), incapable d’être touché par les souffrances des autres (affectif) et incapable d’agir pour aider les autres (comportement).
Cela lui permet de passer à l’acte plus facilement car il ne se soucie pas des conséquences de ses gestes sur les autres.
Étendue de la pensée criminelle
Activité mentale = très élevée, donc attentif aux différentes situations où il pourrait commettre un crime.
Penser à des opportunités criminelles lui procure des sensations fortes.
Pour chaque crime commis = il en pense plusieurs autres, et il en commet plus que ceux pour lesquels il est arrêté.
Les dissuasifs
INTERNE :
Éléments cognitifs (croyances du criminel), genre de code moral. Ex : se dire qu’il n’agresserait jamais un enfant.
EXTERNE :
Éléments objectifs appartenant au contexte/environnement/situation qui rendent un crime plus ardu (porte en acier, système d’alarme, un chien méchant, poste de police).
Ces facteurs tiennent tant que cela n’interfère pas avec leurs besoins immédiats
Corrosion
Le processus de corrosion peut prendre le dessus sur les dissuasifs, soit (1) en les affaiblissant, ou (2) automatiquement (la personne voit les bénéfices plus facilement et moins les risques associés aux délits).
Souvent lié à sentiment d’excitation ou recherche de sensations fortes, limite les pensées, les dissuasifs et la peur.
Se perçoit bon
Se percevoir comme une bonne personne et donc faire des bonnes actions avant de commettre un crime afin de se convaincre qu’ils sont une bonne personne et donner une certaine légitimité à l’acte criminel.
Ce qu’il veut réellement c’est le pouvoir.
Super-optimisme
État qui fait suite à la corrosion.
Être très optimiste par rapport aux gains du délits et à l’absence de désavantages.
Peut donc le mener à être très imprudent.
Processus mental.
Criminel lorsqu’il n’est pas arrêté
Après le crime, il y a le triomphe
Une fois les sensations fortes retombées : inquiétudes, angoisses, peurs.
- Témoins,
- Complices va me dénoncer,
- Laisser des indices,
Hypervigilance pour palier.