Entérobactéries Flashcards

1
Q

Quels sont les pathogènes (entérobacteriaceae et opportunistes) vus dans cette section?

A
Shigella
Escherichia
salmonella
Yersinia
Pseudomonas aeruginosa
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Q

Nommer des caractéristiques générales de Shigella.

A
  • S. dysenteriae cause la dysenterie. Très apparenté avec E.coli. Les primates supérieurs sont les seuls réservoirs (persiste un mois dans l’hôte).
  • Résiste à l’acide gastrique puis se retrouve dans l’intestin
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3
Q

Nommer les effets sur l’homme de shigella.

A

Diarrhée sanglante sévère mène à des déficiences en certains sels, vitamines et protéines en plus de dommages tissulaires et neurologique causés par la toxine Shiga et la fièvre causée par l’invasion des bactéries et l’endotoxine

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4
Q

Nommer les stratégies de colonisation de Shigella.

A

réarrangement des filaments d’actine par les bactéries, entrée par les ¢ M en se liant aux récepteurs Gb3. Passe par endocytose = endosome = golgi = RE puis sort

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5
Q

Quelle est la cible des toxines shiga? et nommer des caractéristiques.

A

AB5 avec activité N-glycosylase qui cible 28s rARN, en coupant une adénine, inactive la fonction de la sous-unité ribosomale 60S = empêche la liaison de l’ARNt et inhibe la synthèse protéique (prévient élongation)
o Classe des RIPs (ribosomal inactivating protein).
o Spécifique pour les ribosomes eucaryotes.
o Même mécanisme que la ricin (toxine d’une plante).
o Cause du SUH (syndrome urémique hémolytique (insuffisance rénale sévère) : les souches produisant moins de toxine ne sont pas associées au SUH. La toxine augmente la production de cytokines qui contribuent au SUH.
o Les souches de E. coli qui produisent la shiga like toxin (Stx1 ou 2) produisent aussi le SUH

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6
Q

Quels sont les virotypes d’E.coli vus?

A
EHEC
ETEC
EAggEC
EPEC
EIEC
UPEC
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7
Q

Quelles sont les caractéristiques de EHEC?

A

enterohemoratique, shiga like toxine (ex. E.coli O157 : H7).
o Cause entérites hémorragiques (dysenterie), crampes et diarrhée (sans fièvre, donc action différente de Shiga).
o 6% devient SUH.
o Changements histologiques très prononcé, peu ou pas d’invasion comparé à EIEC
o Piédestal
o Possède un système de sécrétion de type III

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8
Q

Comment fonctionne le SSTIII de EHEC et EPEC?

A

Possède un système de sécrétion de type III (donc une aiguille), dont le locus est LEE. Va injecter Tir et EspF, Tir va servir de récepteur pour intimine et permet la polymérisation de l’actine. EspF brise l’intégrité des jonctions étanches = inflammation

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9
Q

Quelles sont les caractéristiques de ETEC?

A

enterotoxigenique, produisent une ou deux entérotoxines (LT et/ou ST, stable à température élevée ou non).
o Souvent, cause diarrhée du voyageur. Crampes et diarrhée (pas d’invasion donc non hémorragique – sans fièvre.)
o Attachement, pas de changement histologique, pas d’inflammation

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10
Q

Comment fonctionne les toxines de ETEC?

A
o	LT (labille) : AB5, ADPR de Gsα comme la toxine cholérique. Reste périplasmique et serait libérée par sels biliaires. Ce qui donne la tourista, du moins les symptômes typiques
o	ST (stable) : 2kDa (peptide stable : S-S), Sta active un guanylate cyclase (= production GMPc) et affecte les pompes à ions
o	ST et LT active CFTR, un canal pour le chlore qui est sécrété = inhibe entrée du NaCl et il y a perte de contrôle et d’eau.
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11
Q

Quelles sont les caractéristiques de EPEC?

A

enteropathogenique, comme EHEC mais pas d’entérotoxine.
o Diarrhée enfants/animaux
o Changements histologiques très prononcé, peu ou pas d’invasion comparé à EIEC
o Piédestal
o Possède un système de sécrétion de type III, dont le locus est LEE

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12
Q

Quelles sont les caractéristiques de EIEC?

A

enteroinvasive, comme shigella sans toxine (envahis tissus).
o Rare. Diarrhée sanglante sans SUH
o Invasion et propagation par ¢ adjacente comme shigella mais pas de toxine

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13
Q

Mise à part la shiga-like toxine, quelles sont les autres toxines retrouvées chez E.coli et leurs caractéristiques?

A

o Hémolysine (HlyA) : qui cause des infections urinaires (UPEC ou ExPEC), motif RTX ou se fixe le Ca2+ nécessaire à la formation du pore. Lyse érythrocutes et plusieurs autres types ¢. Sont moins virulents
o Cytolethal distenting toxin (CDT) : type A-B-C, B est un homologue à une DNAse avec une activité d’endonucléase

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14
Q

E. coli est considéré comme une bactéries d’origine communautaire jusqu’à quelle moment?

A

jusqu’à ce qu’elles soient résistantes aux carbapénèmes / β-lactamase ou avec céphalosporinase plasmidiques.

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15
Q

Que font les beta-lactamases?

A

qui hydrolyse le β-lactame de la péniciline

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16
Q

Quelles sont les béta-lactamases les plus importantes?

A

ESBLs, et KPC avec NDM qui sont des carbapénèmases.

17
Q

Que font les ESBL?

A

hydrolysent les oxyimino-céphalosporines, lorsque combiner avec l’acide clavulanique, l’effet est renforcé

18
Q

Que font les carbapénèmases?

A

hydrolysent les carbapénèmes

19
Q

Quels sont les symptômes causé par Y. pestis et comment se propage la bactérie?

A

zoonose transmise directement par les puces de rongeurs infectés. Se multiplient dans l’intestin de la puce = va dans salive = va dans morsure. Se multiplient dans le système lymphatique et ganglions près du site d’infection (=bubons). Hémorragies internes rendent la peau noire. S’étend aux autres organes par la voies sanguine (septicémique) jusqu’aux poumons (pneumonique) où elle devient contagieuse par aérosols. 100% de mortalité en quelques jours si non traitée. Résident dans phagocyte.

20
Q

Quels sont les noms des divers plasmide de virulence de Yersinia?

A

(pYV) , pestis (pCD1, pMT1, pPCP1)

21
Q

Quels sont les 4 gènes de virulence de pCD1 et leur rôle?

A
o	YadA : adhésion/invasion non-fimbriae, force phagocytose mécanisme zipper, trimère en coton de tige (ouate sert à adhésion), contribue à la résistance au sérum (résistant à l’action du complément, YadA lie prot H donc C3b ne se lie pas à bactérie mais a protéine H).  
o	Yop (protéines anti-phagocytose), 
o	Ysc (protéines permettant la sécrétion des Yop) et 
o	Lcr (protéines de régulation pour Yop)
22
Q

Comment fonctionne le système de sécrétion de Y. pestis?

A

À 37 degrés, il y a traduction de LcrF qui est un activateur traductionnel de yop, syc, ysc, lcrQ. Lorsqu’il y a contact, permet d’activer ATPase (YscN) = protéine traverse le système (donc passe par LcrV et YopN et traverse YopK). YopN est un senseur agissant conne un bouchon en présence de Ca2+ ou en absence de contact ¢. S’il n’y a pas de contact = accumulation de LcrQ, qui a un contrôle post-traductionnel sur LcrF.

23
Q

Quelles sont les protéines actives injectées par Y. pestis et leur action?

A

o E,T,O,H : importants dans les étapes initiales de l’infection : prévient l’internalisation de la cascade oxidative. Dissociation des filaments d’actine = paralysie du macrophage
o T : inactive RhoA impliqué dans le réarrangement d’actine et cystéine protéase coupant C-terminal
o E : inactive RhoA impliqué dans le réarrangement d’actine et agit comme GTPase-Act-Prot
o O : kinase + inactive RhoA et Gαq, détruit cytosquelette d’actine
o H : tyrosine phosphatase + cible la paxiciline + cible la p130Cas-FAK + prévient activation de Akt et libération subséquente de MCP1 = impliquer aussi dans la phase tardive de l’infection
o P, M : importants dans les étapes tardives de l’infection (systémique), diminue l’inflammation et provoque l’apoptose.
o M : se localise au noyau, semble réduire la transcription de plusieurs protéines/cytokines, dont IL-15 + forme un complexe avec 2 kinases
o P : supprime la production de cytokine (TNF-α et IL-8) et provoque l’apoptose, donc simultanément l’acétyle IKK-β et l’empêche NF-κB de se libérer de son inhibition et Acétyle MKK1-5 et empêche l’activation de facteurs de transcription par les MAP-kinases

24
Q

Comment est réguler LcrF?

A

Thermorégulation de la traduction comme LcrF

Site de liaison au ribosome bloquer mais a 37 déforme la structure secondaire = rend accessible pour ribosome

25
Q

Qu’est-ce qu’un îlots de pathogénicité?

A

Groupe de gènes avec des fonctions essentielles dans un processus d’infection. Souvent présents dans les génomes bactériens, c’est-à-dire des regroupements de gène semblables ou homologues qui se retrouvent chez plusieurs espèces y compris des espèces non apparentées. Même organisation sur le chromosome chez certaines espèces ou sur des plasmides chez d’autres démontrant le transfert horizontal au cours de l’évolution.

26
Q

Comment sait-on qu’un îlot de pathogénicité appartient à une autre bactérie?

A

Régions DR qui borde la séquence démontre l’insertion avec int (intégrase vestige) en plus du pourcentage GC

27
Q

Comment se nomme les étapes de sécrétion?

A

Première étape est exportation, permet d’intégrer protéine à membrane, puis sécrétion = va dans le milieu externe et translocalisation = va dans ¢ hôte

28
Q

Comment fonctionne la sécrétion chez les gram +?

A

exportation et sécrétion qui peut mener au milieu extérieur comme à l’attachement au peptidoglycane

29
Q

Décrire le système GSP.

A

General Secretion Pathway
o Exportation de la plupart des protéines à travers la membrane cytoplasmique dépend des sec
o Protéines exportées ont un peptides signal (30 a.a. hydrophobiques N-terminal) sec-dépendant. L’exportation nécessite une ATPase cytoplasmique (SecA) et un chaperon (SecB)
o Deuxième étape coupure du peptide signal par peptidase spécifique LspA (étape périplasmique)

30
Q

Décrire de système de sécrétion de type II.

A

o Souvent utilisé pour la sécrétion des enzymes dégradatives (élastases P.aeruginosa) mais aussi pour la sécrétion de certaines toxines (P.aeruginosa phospholipase C, exotoxin A) et pour l’exportation des systèmes de sécrétion (B. pertussis)
o Composantes et exportation dépendantes de GSP

31
Q

Décrire de système de sécrétion de type I.

A

o Exportation à travers la membrane est indépendant des sec.
o un signal de sécrétion C-terminal (60 a.a.)
o Exportation nécessite un ensemble de protéine de la membrane cytoplasmique nommé transporteur ABC (ATP-Binding Cassette), une protéine périplasmique et une protéine de la membrane externe
o Sécrétion en une seule étape sans intermédiaire périplasmique.
o Composantes du système exportées par GSP
o Chez gram - : B. pertussis l’adénylate cyclase invasive et α-hémolysine (HlyA) de E.coli.

32
Q

Décrire de système de sécrétion de type III.

A

o Exportation à travers la membrane cytoplasmique est indépendante des sec
o Signal d’exportation peut dépendre de portion 5’ de l’ARNm de la protéine et/ou de 15-20 a.a. N-terminal (polaire et hydrophobique) qui seraient nécessaires pour la translocalisation dans un ¢ d’hôte
o Des chaperons peuvent prévenir l’interaction précoce de la protéine ciblée avec les protéines du système sécrétion
o Sert à la translocalisation de facteurs de virulence directement dans la ¢ d’un hôte après contact avec celle-ci (ex. Yops)