Elsa godart Flashcards
Fin de l’humanité causée par …
- Hybris : orgueil, excès en tout genre, démesure
- Pléonexie : vouloir + que ce qui nous revient, vouloir ce que l’autre possède
Feu sacré et l’art
= intelligence et technique –> ont été dérobés à Zeus
Pour éviter que les hommes s’entretuent, il faut …
instaurer la politique
L’hybris prend toute son importance dans notre société quand on prend en compte …
l’hypermodernité (ou la modernité) : la révolution numérique bouleverse la notion de sujet et de ce que c’est que d’être humain
–> sommes-nous humains par nature ou le devenons-nous?
L’être humain =/= être (verbe) humain
Que dit Freud sur l’humanité?
“Se comporter avec inhumanité fait justement partie de ce que c’est que d’être humain”
Métamorphose
=changement de forme mais pas de fond !
Ex: question de l’hybridation avec la chenille et le papillon
3 temps de la métamorphose
- sujet de la conscience
- sujet de l’inconscient
- sujet du virtuel
Sujet de la conscience ?
FORMATION ou l’avènement du sujet
–> qu’est-ce que c’est que d’être sujet? à quel moment historiquement le sujet a-t-il pu émerger? quelles sont les caractéristiques de ce sujet?
Sujet de l’inconscience?
DEFORMATION avec l’avènement de l’inconscient en tant que tel
–> l’inconscient social de Marx qui passe avant le sujet de l’inconscient de Freud
Sujet du virtuel?
TRANSFORMATION, avènement d’un sujet du virtuel
Qui sont les 3 maitres du soupçon?
Nietzsche, Marx et Freud –> remettent littéralement en cause la notion de sujet
Point de départ dans la formation du sujet de la conscience
La sincérité car elle est imbriquée dans la question de l’introspection de la conscience de soi (Descartes)
Sincérité
=tendre vers l’unité de soi, de ne faire qu’un avec soi-même
Le sujet fait partie d’un tout, càd …
càd qu’il a un rapport à l’extérieur. on ne peut pas penser un citoyen sans son rapport à un tout, un rapport à la cité
–> le “je”, le “moi” et le rapport à soi n’existent pas
Problématique posée par St-Augustin sur le libre-arbitre
Dans un contexte théocentrique/théocratique, on ne peut concevoir la volonté humaine indépendamment de la volonté de Dieu
Être libre c’est …
pouvoir choisir ses propres contraintes et en devenir responsable : à tout moment, je peux faire un choix même s’il s’agit du choix entre la peste et le choléra
St-Bernard introduit la volonté de vouloir
“L’homme peut vouloir Dieu mais il peut aussi vouloir ses pécheurs”
Dans un contexte où Dieu organise toute chose, on n’est pas condamné à adhérer à Dieu. on peut effectuer ce retournement, cette saisie de soi et s’interroger pour savoir “ce que JE veux indépendamment du contexte”
–> l’idée est de détourner le regard vers soi-même pour ensuite en arriver à la grande question de l’humanisme qui est “Qui suis-je?”
Par la grande question de l’humanisme (“…?”) nait …
(“Qui suis-je?”)
l’individualisme
Par l’individualisme, on a l’avènement d’un sujet …
unique, singulier et l’avènement d’une conscience de soi (identité propre)
// libre arbitre de Descartes
Quelles seraient donc les caractéristiques du sujet? Qu’est-ce qui fait le sujet?
- Non seulement j’existe mais en plus je le sais
- Avant angoisses patho, y a angoisses existentielles
–> en tant d’être humain, on est condamné à avoir des angoisses
Qu’est-ce qui manque dans “je pense donc je suis” de Descartes?
“Je pense donc je suis donc je peux avoir des représentations des autres”
–> “je pense l’autre donc je suis”
Le sujet est l’effet de
phénomènes qui lui échappent
–> rapports sociaux, volonté et puissance, processus inconscients, … remettent en cause certitude qu’on avait depuis Descartes de la notion de sujet
Une autre forme de sujet que Lacan va appeler … => passage d’un sujet … à un sujet …
sujet de l’inconscient
philosophique
psychanalytique
Et donc le sujet?
= sujet du langage, le sujet du signifiant, qui se pose en dehors du champs de la conscience
? >< Descartes
Lacan –> “Je pense donc je cesse d’être”
Descartes –> “Je pense donc je suis”
existence =/= exister
il y a un temps pour vivre et se confronter à la réalité et un autre temps pour penser l’existence
–> on peut pas remettre en cause à ce point la notion du sujet comme le fait Lacan
Stade du miroir // ?
stade du selfie
- Formateur de la fonction du “Je”
- Le signifiant nous constitue en tant qu’humain
- Sujet barré à lui-même : on est parlé, on se construit dans le discours de l’Autre, ça se joue au nv de l’image
- Reconnaissance de son image accompagnée d’un dire –> reconnaissance de soi passe par reconnaissance par l’autre
- L’image s’intègre chez qqun à l’aide de la parole
- Accès à la subjectivité par la conscience de son corps et par le langage
Le sujet de l’inconscient se trouve là où …
il n’y a plus de libre-arbitre
Postmodernité
Après la guerre
“Je possède/j’ai donc je suis” –> + “ça”
- A l’inverse de la psychanalyse, met l’accent sur la culture du développement personnel
- Emergence de la société individualiste par excellence
- On passe de progrès (représentation à lg terme, “l’avenir sera meilleur”) à présentéisme (ici et mtn, vivons l’instant présent)
- Poly-appartenances (boulot, cercle d’amis, famille, …)
- Nv mode de régulation sociale : efficacité, gestion des individus, contrôle, propriété, à chacun sa vérité, bonheur et culture du bien-être
- Hybris = excès
- Affects > raison
- Recherche du bonheur (eudémonisme) et du plaisir (hédonisme)
Hypermodernité
S’érige sur les principes de la post-modernité
“Je suis vu donc je suis” –> “Moi++”
- Consumérisme++ –> question du rapport à l’objet
- Hypercapitalisme, mondialisation des marchés
- Tjrs +, hors limite, hors champs
- Hybris = orgueil (et excès bien sûr)
- Excès dans un sens comme dans l’autre –> époque paradoxale où on a tout et rien à la fois
- On passe de présentéisme à instantanéisme
- Recherche de la jouissance (car mtn!)
- tout se vaut, à chacun sa vérité, tout va dans tous les sens
- nvx profils d’individus : addictions, course à la réussite, narcissisme de masse, etc
- On ne veut pas de liberté car on ne veut pas de responsabilité
- Poly-appartenances
Cybermodernité
Champs du virtuel
“Je suis ce que je dis, ce que je montre et ce que je suis dans le champs du virtuel” –> “Moi++”
- Confusion claire entre le virtuel et le réel : on n’a plus de repère
- Société de l’image
- Subjectivité augmentée (!!) car prolongement de ce que l’on est par notre existence virtuelle (identité numérique)
- Plus de rupture ou de distanciation entre le Moi idéal et Moi car je peux changer à tout moment (ex: sims, filtres, insta, bitmoji, …)
- Avènement d’un néolangage davantage porté sur des images que sur des mots
- Culture du zapping (images éphémères qui se succèdent sans pour autant faire sens les unes avec les autres)
- Le tout et le rien en même temps
jouissance vs désir
Désir = combler le manque (objet a)
Jouissance = là où il n’y a pas de manque, se trouve dans l’instant
–> pour qu’il y ait désir, il faut un manque et du temps, une durée ET la jouissance se trouve tout de suite, dans l’instant
désir dans la société hypermoderne
y en a pas car on recherche le “ici et mtn” donc la jouissance car immédiate (on a pas le time, on veut tjrs +)
La société est malade de …
- la parole (on dit tout et nptq)
- l’écoute
- l’élaboration (faut-il prendre le temps pour élaborer?)
- le regard (comme enjeu de reconnaissance d’un sujet humain par un autre)
- la jouissance (au détriment du désir)
- l’amour (gratuité, sans possession)
Nosographie de la psychopathologie de la vie hyper- et cyber- moderne
- pathologies de la limite
- pathologies de l’objet (ex: pléonexie en voulant ce que l’autre possède, foodporn, poupée x)
- pathologies du Moi (ex: narcissisme social du selfie, clinique du regard, dysmorphophobie)
- pathologies de l’angoisse (nervosisme cybermoderne, culpabilisation sociale et auto-ubérisation)
- pathologies du vide (solitude, isolement, clinique de l’errance, binge drinking, binge watching, emptiness sex)
- pathologies du lien (Freud au pays de YouPorne, ghosting)
Qu’est-ce qui disparait dans le monde hypermoderne?
les limites
le sujet du virtuel permet, de manière inédite, de … et de …
s’inventer
se créer
L’outil du virtuel nous permet d’oeuvrer …
et une oeuvre n’existe que quand elle est vue –> nécessite du temps et elle est désir –> on oublie l’hyper-individualisme car oeuvre au centre de la communauté, destinée à l’égard de l’autre
–> nouvel humanisme où le lien à l’autre est premier avant le lien à soi (on ne peut survivre sans l’autre)
Altérisme
= l’avenir c’est l’autre. le lien premier est le lien à l’autre (nouvel humanisme)
Par cet outil du virtuel qui nous est donné et par le prolongement de la subjectivité augmentée, on a le devoir …
de créer un monde qui pourrait être l’altermonde où le lien à l’autre est premier
= faculté créatrice