Chapitre 2 : les fondements de la vie psychique Flashcards
Réalité psychique?
=réalité subjective du sujet (chacun a sa propre réalité) et est objective pour lui (réalité “absolue”)
–> c’est en fct de cette réalité objective que le sens des décisions est donné (elle est déterminante)
Vérité =/= véracité
Vérité = réalité subjective et déterminante pour le sujet, en partie inconsciente
Véracité = vraie vérité
La notion de vérité qui prédomine classiquement en psychanalyse touche …
la parole et le sujet qui l’énonce bien plus que ce qui est désigné par cette parole et qui peut faire l’objet d’une vérification
Le mensonge (névrotique)
dévoile bien + qu’il ne dissimule, qu’il révèle par son voilement même –> ce qui est soi-disant gardé à l’intérieur de soi est au contraire tout à fait exposé
Le mensonge (psychose)
On l’appelle perlocutoire, càd qui résulte de la parole sans en être une conséquence nécessaire
Fonctions du mensonge dans la psychose
- Nourrir le délire
- Continuer d’être en lien avec l’autre tout en ne lui permettant pas d’avoir trop de prise sur ce qu’il est en train de raconter (rappel : psychotique vite envahi par l’excès de savoir de l’autre)
Métapsychologie
forme de maillage, ne dit pas “le tout” mais dit qqch d’essentiel de chaque fragment –> on se base pas sur UNE théorie totalitaire
Objet?
= tt ce qui va faire l’étoffe de ce qui va permettre au sujet (à devenir) de se constituer en sujet
2 rôles essentiels de l’objet
- Objet contenant (=subjectivation primaire)
- Objet subjectivant (=subjectivation secondaire)
3 cadres dans le premier rôle de l’objet
Rôle = contenant
- Cadre externe : modalités, disponibilité pour le patient
- Méta-cadre : enjeux de l’institution dans laquelle on travaille
- Cadre interne : ma subjectivité, mon orientation, mon parcours personnel
Quel est le but du cadre?
fonction de rempart pour le sujet (vulnérabilité, sécurité, délivrance) et pour nous (relation pro pas amicale)
+ fct maternante
Base de la constitution de l’objet interne
répétition des expériences réparatrices et intégratives
consensualité
= sorte d’implicite de partage, sur un lieu commun d’acception
“En dernière analyse, l’homme ne peut aimer que lui-même et lui eul; aimer un autre équivaut à …” (Ferenczi, 1912)
intégrer cet autre dans son propre moi
La subjectivité se fond dans …
l’altérité –> l’Autre comme inter-prète (ex: Le parent, prête une pensée, un sens à l’expression, une co-construction)
Stade miroir de lacan
terme désignant une relation duelle entre le moi et l’image spéculaire et une identification à l’image du semblable
- Spéculaire : enfant va se reconnaitre dans le miroir mais pour ça, faut que ce soit accompagné d’un dire => possibilité même de se constituer comme sujet dépend de la reconnaissance de l’autre
- Ce qu’on voit dans le miroir, c’est pas nous mais c’est la projection de nous (difractée, modifiée)
–> si on passe par l’autre pour se connaitre, on passe aussi par l’autre pour connaitre nos désirs
Qu’il y a-t-il sous le désir?
l’angoisse
Comment se constitue le désir?
sur un manque –> manque de l’objet agalmatique (a)
la plus grande angoisse
est de manquer de manque et donc plus de désir, on peut plus se mobiliser
qd on comble le manque
satisfaction (très faible) et/ou culpabilité
qu’est-ce qui permet au sujet de se séparer de l’angoisse du manque de l’objet a ?
le fantasme
fantasme
=possibilité de se constituer une narration fantasmatique différente qui permet de se séparer de l’angoisse liée au désir
topiques freudiennes
vision topographique = conscient et inconscient
vision dynamique = ça, moi, surmoi et narcissisme primaire et secondaire
subjectivation primaire
=objet contenant
processus par lesquels la trace mnésique première est transformée en représentation de chose (représentation-chose)
–> La représentation des choses se fait par la parole
subjectivation secondaire
=objet subjectivant
processus par lequel la représentation « en chose » (=dimension de mise en lien entre le mot et la chose) est transformée en représentation de mot, ou, pour mieux dire est traduite dans l’appareil à langage verbal
–> La transformation en qqch
stade “actuel”?
- omniprésence de l’anxiété
- absence de texte pour l’encadrer
- manif du trouble au nv d’une violence faite au corps
- sujet = objet de son trouble (=passif)
Priorité clinique = SYMBOLISATION (donner des mots)
Stade “psychopathologique”?
Dès qu’il y a symbolisation
- travail d’élaboration psychique pour se protéger contre l’anxiété : symptômes à un nv symbolico-imaginaire
- violence se déplace à un autre nv de violence ou de conflit –> svt dans le rapport à l’autre
- sujet = agent (=actif)
Priorité clinique = ENTENDEMENT ET MISE EN MOUVEMENT DU SYMPTÔME
Surmoi Freud =/= actuel
freud = interdits relativement fixes pour une société donnée
aujd = sujets créent leurs propres normes et valeurs et donc poids du surmoi encore plus lourd paradoxalement
ça
pôle pulsionnel de la personnalité ; ses contenus et son expression psychique des pulsions sont inconscients => pour une part héréditaires et innés, pour l’autre refoulés et acquis ; Il pleut : tous les sujets, et aucun sujet
Moi
travail de séparation, passage par l’autre, l’intersubjectivité
Moi idéal
formation intrapsychique se définissant comme un idéal de toute-puissance narcissique forgé sur le modèle du narcissisme infantile
Idéal du moi
instance de la personnalité résultant de la convergence du narcissisme (idéalisation du moi) et des identifications aux parents, à leurs substituts et aux idéaux collectifs. En tant qu’instance différenciée, l’idéal du moi constitue un modèle auquel le sujet cherche à se conformer
Jouissance =/= plaisir
Jouissance = pulsion de vie
Plaisir = pulsion de mort
plaisir?
=décharge ou abaissement de tension due à un acte adéquat (généralement lié à la consommation ayant satisfait le manque à l’origine de la pulsion)
jouissance?
acte moteur qui a permis d’arriver à l’adéquation
cri = jouissance ou plaisir?
=jouissance
Ex: nv-né => c’est l’acte le + adéquat pour demander à manger
orgasme = jouissance ou plaisir?
=plaisir car abaissement de la tension, on a pas envie de recommencer direct, c’est qqch qui se “résout”
qu’est-ce qui induit tant du plaisir que de la jouissance?
l’expérience de satisfaction
ici : plaisir = décharge liée à la consommation ; jouissance = récompense liée à la tension corporelle
Lorsque “la Chose” est retrouvée, la trace mnésique de l’expérience de satisfaction est réactivée. Cette réactivation suscite …
de la jouissance pour et par elle-même au travers de la tension motrice.
2 registres importants à distinguer
- motricité (wanting)
- plaisir (liking)
exemple : rat qui va chercher sa boule de sucre. C’est pcq il veut atteindre son sucre qu’il va le chercher (motricité). Une fois qu’il y est, il prend du plaisir (ou pas) à le manger (liking)
La jouissance est … de l’objet
indépendante
La première fois que rat reçoit récompense (sucre) de manière inattendu : pic dopa très élevé ; 2e fois : dopa bcp plus faible mais va bouger pour aller chercher
fct dopa
appétence, pas récompense ! c’est pour la mobilité vers ce qui a fait trace, pas satisfaction
Ex : les TSPT activent leur dopa qd appréhension des reviviscences se mobilisent, sont pas satisfaits de revivre des traumas donc pas récompense mais bien appétence
la jouissance se place dans l’intensité de la valence
intensité = j’aime troooop >< je hais
valence = j’aime ou pas
4 axes de déclinaison de la jouissance
1) la pulsion de vie
2) l’événement de satisfaction
3) le corps
4) l’histoire –> va rejouer l’histoire d’une autre manière (pareil pour histoires transgénérationnelles ; ex: sida homo)
addiction = jouissance ou plaisir?
=jouissance immédiate
paradoxe de la jouissance?
n’apporte pas que du positif –> on répète l’histoire de façon très violente parfois
Ex : gays ont été persécutés pdt des décennies ; qd chem sex, c’est cool, c’est fun, ça permet de créer du lien MAIS se sentent très seuls malgré tout, parfois y a de la violence et tout