Dyspnée aigue n°38a + Dyspnée chronique n°38b Flashcards
Signe clinique de gravité de la dyspnée
- Grave ou pas ? Les signes cliniques d’une gravité de dyspnée sont :
o Fréquence respiratoire > 20/min
o Fréquence cardiaque > 100/min
o Sp02 < 90%
o Confusion ou agitation
o Tirage
o Cyanose
o Difficulté à parler
o Peak Flow < 50% (= Débit expiratoire de pointe)
Dyspnée aigue
hypoxémique vs hypercapnique
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Traitement asthme :
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Diagno diff
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Corps étrangers dans les voies aériennes
Symptômes /Signes cliniques
Examens cliniques/complémentaires
Traitements / prise en charge
Complications/Pronostic
Remarques
Suffocation – aphonie – toux violente – dyspnée inspiratoire – cyanose
Enclavement bronchique : c’est descendu plus bas : toux persistante, sifflement bronchique Manœuvre de Heimlich
Si échec : retrait via pince
Trachéotomie si échec
Si enclavement bronchique : bronchoscopie. Emphysème obstructif
Atéléctasies
Pneumonie ou abcès retrosterniques
Bronchectasies
Laryngite
Dyspnée
Stridor inspiratoire
Toux rauque aboyante Rechercher taches de Koplik car peut inaugurer une rougeole Symptomatique : humidification atmosphère + corticoïdes Enfant infection virale
Epiglottite
Dyspnée très rapide sans toux et voix couverte
Dysphagie avec hypersiallorrhée
fièvre élevée
Position assise refuse décubitus CI : abaisse langue et coucher enfant URGENCE : Hospitalisation
- Intuber facilement car peut devenir difficile
- AB iv : céphalosporine de 3e génération. Enfant infection à Haemophilus Influenza type B
Œdème de Quincke
Gonflement des tissus sous-cutané :
- Paupières
- Lèvre
- Muqueuse : dyspnée Urgence vitale !
- Stop contact allergène
- Oxygénothérapie + monitoring
- Adrénaline IM
Enfant : 0,01mg/kg
Adulte 0,3-0,5 mg/kg
+ aérosol
- Antihistaminique par voie IV
- Corticothérapie IV = methylprednisolone Si pas d’amélioration : mort
Intubation / trachéotomie si nécessaire C’est une vasodilatation histamino-médiée engendrée par un facteur déclenchant : médicament, aliment, piqure insecte, urticaire contact, infection
Asthme
Dyspnée aigue sifflante avec freinage expiratoire.
- Toux
- Sibilance diffuses bilatérales expiratoires.
Si allergique : Tests cutanés = prick-test et IgE totales et spécifiques
Rx thorax face et profil pour exclure autres pathologies
Test fonctionnel EFR – spirométrie : avec monitoring du débit expiratoire de pointe, test d’hyperréactivité bronchique
voir annexe asthme Asthme aigu grave :
Troubles ventilation
pneumomédiastin
Embolie pulmonaire
Dyspnée, toux
Douleurs thoracique d’origine pleurale
Hémoptysies
Signes cliniques : polypnée-tachycardie
Auscultation pulmonaire généralement normal
Souvent TVP au MI
Infarctus pulmonaire : Fièvre – hémopysie – matité - crépitations Selon le score de Genève :
- Proba clinique faible ou modérée : dosage D-Dimère
si + on fait une écho des MI
Si + R/
Si – on fait scanner spiralé thorax :
Si + R/
Si – pas une EP
- Proba clinique élevée : écho MI
Si + R/
Si – on fait scanner spiralé thorax :
Si + R/
Si – pas une EP
Repos au lit - Morphine – O2
Héparine de bas poids moléculaires 8-10 jours
Le temps de céphaline activé doit être doublé et vérifié tous les jours.
Ensuite : Anti vitK Durant 6 mois doit chevaucher le traitement par héparine de 4-5 jours.
Thrombolytiques et geste veineux utilisé en cas de CI aux anticoagulants, des caillots flottants ou de maladie thrombo-embolitique chronique.
Embolectomie chirurgicale : cas grave.
Prévention : bas de contention veineuse et HBPM
Signes de gravité : - hypoTA - PaO2 <50mHg - Pa Pulm > 30 mmHg - Élévation BNP - Amputation lit vasculaire - Signe clinique de décompensation cardiaque droite - Arrêt cardiaque
Pneumonie communautaire
Coup de tonnerre dans un ciel serein :
Fièvre importante > 39°
Polypnée - tachycardie
toux sèche puis avec expectorations hémoptoïque puis rouillées puis purulentes.
Si plèvre touchée douleurs latérothoracique et repsirodépendante
Si diaphragme touché : irradiation épaule
Examen clinique :
- Polypnée
- Tachycardie
- Matité à la percussion
- Crépitements inspiratoires à l’auscultation
RX thorax : densification CAP I :Si jeune et en bonne santé : 1e choix : Amoxicilline 1g 3x/jour 2e choix si allergie pénicilline : moxifloxacine (quinolone repsiratoire)
CAP II : Si patient avec comorbidités :
1e choix : amoxiclav 875mg 3X/jour
2e choix : si allergie Moxifloxacine
CAP III et IV : hospitalisation voir USI Locales :
- Fibrose
- Abcédation par surinfection à staphylocque ou klebsiella
- Epanchements pleuraux
Générales :
- Méningites
- Péricardites
- Endocardites
- Arthrites
- Thrombophlébites
! Chez les personnes âgées, la fièvre peut être peu présente.
Pneumothorax
Dyspnée
Douleurs pleurales unilatérales (si arrivée brusque)
Toux sèche
Examen clinique :
- Silence auscultatoire
- Tympanisme à la percussion
- Abolition vibration vocale
- Si complet : cyanose et tachypnée RX thorax : hyperclarté périphérique. Si peu marqué en cliché expiratoire on le voit mieux. Forme localisée : Repos suffit avec analgésique et antitussifs. La résorption est accélérée par le décubitus latéral sur le côté malade.
Collapsus important :
- >2cm entre paroi et plèvre
- >1/3 de la distance entre médiastin et paroi crosse aortique
Exsufflation nécessaire.
Pleurésie liquidienne à traiter comme une pleurésie infectieuse
Pneumothorax chronique et récidivant
Atélectasie du poumon sous-jacent
Emphysème sous-cutané
Pneumothorax suffocant soit bilatéral, soit chez insuffisant respi soit sous tension.
Pneumothorax sous tension = URGENCE. Air s’accumule dans cavité pleurale ou la pression devient positive ce qui collabe le poumon, refoule le médiastin et comprime les gros troncs veineux.
Épanchement pleural
Douleur thoracique
Dyspnée – toux sèche
Sigen clinique :
- Matité déclive
- Abolition murmure vésiculaire
- Frottement pleural RX : opacité homogène des bases déclives
Ponction pleurale OBLIGATOIRE avec :
- Examen macroscopique
- Cytologie
- Biochimie
- Bactériologie Dépend de la cause de l’épanchement :
- Transsudat : ICG
- Exsudat (inflammatoire) : tuberculose, infection bactérienne, tumeur, embolie pulmonaire
- Pus : culture liquide + hemoc : pleurésie infectieuse aigue
- Autres : sang, liquide chyleux
Stadification de la dyspnée : mMRC :
Stadification de la dyspnée : mMRC :
- 0 : pas de dyspnée
- I : Dyspnée lors d’un effort inhabituel
- II : le patient marche plus lentement que qqun de son âge car essouflé
- III : Le patient arête la marche après une centaine de mètre à cause de la dyspnée
- IV : dyspnée au moindre effort
Quoi faire a l’anamnèse d’une dyspnée chronique ?
III.3. Circonstances de survenue de la dyspnée
- Dyspnée de repos ou d’effort (quantifier !)
- Modifications en fonction de la position du patient :
aggravation par la position couchée = orthopnée (insuffisance cardiaque gauche, mais pas uniquement)
majoration par la position assise ou debout = platypnée (malformations artério- veineuses intra-parenchymateuses responsables de shunt intra-pulmonaire ; syndrome hépato-pulmonaire). - Horaire de la dyspnée : dyspnée plus volontiers nocturne dans l’asthme (fin de nuit) ou l’insuffisance cardiaque (du fait de l’orthopnée).
- Eventuels facteurs déclenchants : exposition aux allergènes dans l’asthme, écart de régime désodé dans l’insuffisance cardiaque, rôle du tabac, exposition professionnelle, prise médicamenteuse…
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