DYSFONCTION - 2e partie Flashcards

1
Q

cours 9

A

douleur

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2
Q

Histoire

A
  • 11e siècle, Trotula de Salerne, physicienne italienne: «vagin si contracté que même une femme qui a été séduite semble être vierge»
  • «Contractions spasmodiques des sphincters vaginaux résultant d’une condition nerveuse que je ne peux expliquer» (Sims, 1861)
  • Master & Jonhson (1970) : DSM
  • Dyspareunie : le terme provient de Barnes (1874) qui attribue la douleur à des causes physiologiques et qui note l’interférence avec la sexualité

Dys: difficulté
Pareunie: Accouplement, reproduction

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3
Q

DYSPAREUNIE

• DSM-IV : DEF

A

Douleur génitale persistante ou répétée associée aux rapports sexuels, soit chez l’homme, soit chez la femme.
• Critères B et C.

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4
Q

DYSPAREUNIE - LOCALISATION - Vulvodynie DEF

A

terme général désignant les problèmes de douleur vulvaire chronique et inexpliquée, avec des symptômes de brûlure, de démangeaisons, etc. (McKay, 1988)

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5
Q

2 types de vulvodynie

A
  1. Vestibulodynie provoquée
    - –bas du vestibule
  2. Vulvodynie généralisée
    - – partout
  • doit ê touché, coton tige
    ou spontané
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6
Q

quest-ce que le dyspareunie profonde:

A

plus loin dans le vagin, utérus

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7
Q

Caractéristiques de la douleur

A
  • Spontanée, provoquée ou mixte
  • Diffuse ou localisée
  • De tout temps ou acquise
  • Généralisée ou situationnelle
  • Chronique : La douleur perdure depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, de façon régulière, mais cyclique (il y a des hauts et des bas).
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8
Q

Dyspareunie - homme

A
  • Peu de documentation scientifique
  • DSM? (pu ds le dsm 5 … ramasser ensemble vaginisme et dyspa = trouble douleur pr F)
  • Anodyspareunie
  • Prévalence de 12 à 14% chez les hommes homosexuels
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9
Q

Pain accompanying receptive anal sexual intercourse.

A

Anodyspareunie

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10
Q

Vaginisme

A
  • DSM-IV : Spasme involontaire, répété ou persistant, de la musculature du tiers externe du vagin perturbant les rapports sexuels.
  • Critères B et C.
  • Difficile à différencier de la dyspareunie (un continuum, diff a diff l’un de l’autre)
  • Évitement de la pénétration
  • cpts phobiques pendant examens gynécologiques
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11
Q

Dysfonction sexuelle vs trouble de la douleur

A
  1. Problème sexuel ?
  2. Femmes avec dyspareunie rencontrent les critères pour trouble de la douleur (DSM ajoute dyspareunie comme critère d’exclusion sans explication)
  3. Implique l’existence de deux types de douleur : sexuelle vs toutes les autres
  4. Spasmes (DSM) (pas prouvé, tendu-oui, contraction - oui)
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12
Q

Trouble de la douleur génito-pelvienne/pénétration (juste chez les F pas chez les H)
A.
Un ou plusieurs de symtômes suivant persiste
depuis au moins six mois:

A
  1. Difficultés en lien avec la PÉNÉ vaginale («vaginfermé»)
  2. DOULEUR génito-pelvienne lors des relations sexuelles
  3. PEUR de la douleur ou de la pénétration vaginale
  4. TENSION ou CONTRACTION des muscles du plancher pelvien lors des tentatives de pénétration
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13
Q

PREVALENCE DYSPAREUNIE ET VAGINISME

A
  • Dyspareunie
  • 14% à 34% chez les jeunes femmes
  • 6,5% à 45% chez les femmes plus âgées
  • Vaginisme
  • 1 à 6%

EX. homme avec douleur anal = pas dypareunie = trouble autre!!!

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14
Q

Facteurs biomédicaux

A
  1. ANATOMIQUE
    • Maladies d’origines congénitales qui nuisent à l’intromission
  2. PATHOLOGIQUE
    • Infections aiguës et chroniques, endométriose, excroissances, maladies dans les organes voisins (clit + exposé, peau + mince, )
  3. LATROGÉNIQUES
    • Séquelles d’interventions chirurgicales, traitements anticancéreux
  4. MÉNOPAUSE

5• ACCOUCHEMENT

6• PUBERTÉ PRÉCOCE et douleur lors des premières utilisation de TAMPONS

  • Utilisation précoce et prolongée de CONTRACEPTIFS oraux (mitigé!)
  • Prolifération des NOCICEPTEURS et sensibilisation à la suite d’infections vaginales répétées
  • Changements ds les circuits de la douleur du SYSTÉME NERVEUX CENTRAL
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15
Q

• Quelques diagnostics et symptômes

A
  • Eczéma
  • Lichen scléreux
  • Cystite interstitielle
  • Vaginites à répétition
  • Vaginite desquamative inflammatoire
  • Douleur chronique pelvienne
  • Douleur suite à une déchirure à l’accouchement
  • Atrophie vaginale, manque de lubrification
  • Rétroversion utérine
  • Malformation de l’hymen
  • Douleurs
  • Sténose vaginale (rétrécissement)
  • Cicatrices douloureuse
  • Hypertonie du plancher pelvien
  • Fissure ou brûlure à l’entrée du vagin
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16
Q

Exemples de DX lors d’une plainte de douleur lors des relations sexuelles

A

• Sexologue :
dyspareunie (dilatation, focus sensoriel)

• Dermatologue :
lichen scléreux (crème avec hormone, corticostéroïde)

• Gynécologue :
vestibulite (crèmes anesthésiques)

• Physiothérapeute :
hypertonicité du plancher pelvien (physiothérapie, biofeedback)

• Psychiatre :
Somatisation (antidépresseur)

• Physicien:
fissures (crème de corticostéroïde)

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17
Q

origine biogénique vs psycho

A
  • DSM : pas un trouble psycho si origine biogénique
  • MAIS même si origine biogénique, la dimension psychologique (peur et anxiété) risque de persister au- delà de la cause biogénique et ainsi maintenir la dyspareunie

• Si cause psychologique, tension et peur s’inscrivent dans le corps et peuvent persister même si cause psychologique est disparue, donc maintenir la dyspareunie

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18
Q

Réaction du système nerveux à la douleur (schéma)

A

inflammation Cicatrisation Remodelage des tissus = (BCP PAIN)

douleur associée au système nerveux (RESTE HAUTE)

Douleur associée aux tissus (BAISSE)

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19
Q

Facteurs psychologiques de a douleur - 8

A
  1. Développementaux
    • Orthodoxie religieuse
    • Éducation sexuelle
    • Premières expériences sexuelles
  2. Traumatiques
    • Expériences aversives ou traumatisantes liées aux organes
    génitaux
    • Abus physiques et émotionnels
  3. Relationnels
    • Aspects inappropriés ou déficitaires des relations sexuelles • Difficultés conjugales
    • Attachement
    • Réponse du partenaire
  4. Sexuels
    • Attitudes négatives par rapport à la sexualité
    • Émotions négatives lors des rapports sexuels (peur, anxiété)
  5. Troubles émotionnels
    • Dépression, anxiété globale, somatisation, trouble obsessif-compulsif, personnalité passive-agressive. •
  6. Hypothèse psychodynamique
    • Hystérie de conversion
  7. Hypothèse cognitive-comportementale
    • Conditionnement/apprentissage
  8. Catastrophisation de la douleur et évitement phobique
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20
Q

Model Fear-avoidance model of vaginismus (ter Kuile et al., 2010) - 7

A
START: Penetration (attempt)
RENTRE DANS LE CERCLE:
1. Negative experience wt pene and/or pain
2. catastrophizing thoughts
3. fear of pene/pain
4. Hypervigilance
5. pelvic floor muscle tension
RESULT (Sort du cercle): Avoidance
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21
Q

Évaluation de la douleur
- aspect biomédicaux
4

A

1• HISTOIRE médicale et EXAMEN GYNÉcologique
2• CARACTÉristiques de la DOULEUR :
- début,
- durée de la douleur,
- endroit (superficiel ou profond),
- sensation,
- intensité, etc.
3• FACTRS qui DIMINUENT ou EMPIRENT la douleur
4• Douleur durant les activités NON-SXLES (tampons, miction)

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22
Q

Évaluation gynécologique de la douleur

A

• Test du COTON-TIGE :

pression sur diff aires de la vulve et du vestibule

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23
Q

Évaluation gynécologique

Vaginisme:

A
  • Imp de prép la patiente pour baisser la DÉTRESSE
  • Participation ACTIVE
  • Stratégies de gestion du STRESS
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24
Q

Évaluation psychologique - 4 ASPECTS

A

1• Aspects COGNITIF
• Distorsions cognitives : catastrophisation, hypervigilance
• Sentiment d’auto-efficacité face à la douleur

2• Aspects AFFECTIF
• Peur de la douleur
• Anxiété, dépression

3• Aspects SXLS
• Histoire sexuelle avec et sans partenaire
• Interférence de la douleur avec les activités sexuelles
• Impact sur le désir, l’excitation, la capacité orgasmique, la fréquence des activités sexuelles et la satisfaction sexuelle

4• Aspects RELATIONNELS
• Réponse du partenaire (sollicitude, réponse négative, facilitatrice) • Dévoilement et communication par rapport à la douleur
• Difficultés dans les sphères non sexuelles

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25
Q

Douleur : Une vision multidimensionnelle (MODELE - 5)

A

Au milieu douleur et autour….

  1. Fctrs RELATIONNELS
  2. Fctrs COMPORTEMENTAUX
  3. Fctrs COGNITIFS
  4. Fctrs BIOMÉDICAUX
  5. Fctrs AFFECTIFS
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26
Q

Dyspareunie : Traitements médicaux - 7

A
  • ANTIFONGIQUES (voies orales et topiques)
  • GELS anesthésiants
  • CORTIcostéroïdes
  • HORMONothérapie (voies orales et topiques) • Injections d’interférons
  • AntiDÉPRESSEURS tricycliques
  • VESTIBULECTOMIE
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27
Q

DOULEUR - Physiothérapie - 5 BUTS

A
  1. Augmenter la CONSCIENCE et proprioception
  2. Augmenter la discrimination et RELAXATION musculaire
  3. Normaliser le TONUS
  4. Augmenter ÉLASTICITÉ et DÉSENSIBILISÉ région douloureuse
  5. Diminuer la PEUR
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28
Q

DOULEUR - Rééducation périnéale et pelvienne

A

• Approche complexe de la physiothérapie –> évaluation + traitement par d’intervention physio-thérapeutiques, des problématiques :
• Urinaires
• Fécales
• Pelviennes (douleur et dyspareunie)
…résultant d’une dysfonction du système musculosquelettique

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29
Q

Examen objectif - 2

A

1• Examen du bassin du PÉRINÉE et de la VULVE

2• Examen du plancher PELVIEN (Examen vaginal et anal)

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30
Q

Prescription d’exercices du plancher pelvien (exercices de Kegel)

  1. Hypotonicité
  2. Hypertonicité
A
  1. HYPOTONICITÉ
    • Plancher pelvien long
    • Muscle mou, large
    –> • RENFORCEMENT pourrait être approprié
2. HYPERTONICITÉ
• Plancher pelvien court
• Muscle dur, étroit, rigide
--> PAS DE RENFORCEMENT muscu
--> Besoin de sentir que le muscle S'ALLONGE, se DÉTENDS
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31
Q

Biofeedback: rétroaction biologique

WHAT

A

• Appareil qui permet de faire visualiser l’activité électrique (EMG) du plancher pelvien au repos et durant des contractions actives.
• Utilisation d’une sonde vaginale ou anale
• Outil d’apprentissage
• Complément aux techniques manuelles

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32
Q

Dilatateurs

A

• Lorsque la problématique demande une EXPO GRADUELLE
• Pr DÉSENSIBILISER, pour aug souplesse grad
• Pour se rapprocher du but doucement et rester en contrôle
• Pour confronter qu’elles sont capables ou prêtes pour avoir une relation
avec pénétration

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33
Q

Sexothérapie - objectifs

A

1• Reconceptualiser douleur comme prob MULTIDI influencé par plusieurs FCTRS (PENSÉES, CPTS, INTERAC DE COUPLE)
• MODIFIER FCTRS ass à douleur ac VISION qui fav stratégies adaptatives de réso de prob et qui diminue INTENSITÉ de douleur
• Augmenter la QUALITÉ du fonctionnemt sxl
• Consolider les habiletés
• ÉDUCATION au sujet de la sxlé et de la communication

34
Q

douleur - Approche cognitive-comportementale - 3

A
  1. PSYCHOÉDU SUR DOULEUR
    • Hygiène
    • IMPACT sur le fonctionnemt sxl
    • ROLE fctrs psycho ds maintien et exacerbation de douleur
    • AUTO-EXPLO de douleur et journal de la douleur

2• RÉDUC STRATÉGIES BAD COPING STRATÉGIES
• Catastrophisation (“peux plus rien faire, c horrible”)
• Ruminations, Amplification, Impuissance
• Hypervigilance
• Évitement

3• APPRENTISSGE DE STARTÉGIE DE COPING EFFICACE
• Cpt d’approche
• Affirmation de soi
• Connection ac partenaire au plan non-sxl et émo
• Élargir répertoire sxl pr dé-focusser de la péné

35
Q

Approche cognitive-comportementale

6 Stratégies comportementales

A

1• Exploration des organes génitaux

2• Respiration (ou autre type de relaxation)

3• Élargir le répertoire sexuel

4• Journal de bord

5• Dilatateurs

  1. • Sensate focus
36
Q

Approche cognitive-comportementale

Stratégies cognitives :

A

1• RESTRUCTURATION cognitive

2• FANTASMES sexuels

3• PLEINE CONSCIENCE/Présence attentive
(Capacité à préserver une conscience de façon soutenue, moment par moment, ainsi qu’une ouverture face à son monde interne, sans jugement et avec acceptation)

37
Q

3 FORMAT de thérapie

POints neg + positif

A
  1. GROUPE
    • + :
    Normalise, brise isolemt, accroit soution emo et adhésion au traitemt, bon rapport qualité/$
    • - :
    Peu place pr thèmes indiv, partenaire px pas ê inclus, structure - flexible

2• INDIVIDUEL
• + :
Structure flexible, tx adapté aux besoins spéci,
+ d’intimité (patiente, thérapeute)
• - :
Patiente px sentir qu’elle porte seule poids du prob, partenaire p-ê peu enclin à prendre part aux exercices

  • COUPLE
    • : Permet participation accrue du partner, facilite modif du répertoire sxl et stratégies de communi, cibler variables liées au partenaire
    • : Thérapeute peut avoir tendance à mettre l’accent sur les difficultés relationnelles au détriment de la douleur
38
Q

Maintien des gains thérapeutiques

3

A

1 • REVISION des stratégies élaborées, pratiquées et apprises • Révision du progrès

2 • IDENTIFICATION de ce qui nécessite un travail prolongé

3• Comment PRÉVOIR et faire face aux difficultés potentielles

39
Q

Traitement multidisciplinaire

A

1• Pertinent étant donné l’interaction de MULTIPLE FCTRS étiologiques

2• Avantage lorsque les modalités de traitement sont dispensées en parallèle
• Gains thérapeutiques + rapide
• - de résistance face à 1 seule modalité
• Clients et professionnels plus engagés
• Augmentation de la cohérence entre les interventions
• Cible simultanément différents aspects de la dyspareunie

40
Q

COURBE DE L’ANXIÉTÉ
Exposition in vivo – vaginisme (ter Kuile & Reissing, 2013)
3 STADES

A
ascendant = MONTÉE 
sommet = PAROXYSME
descendant = HABITUATION
41
Q

COURS 11

A

LES DYSFONCTIONS SEXUELLES CHEZ LES MINORITÉS SEXUELLES

42
Q

Pansexualité

A

Attiré sexuellement et/ou émotionnellement envers des personnes sans regard ou préférence au niveau du genre et du sexe de la personne

43
Q

MODELE QUEER - DEF - 5

A

DEF: Qui n’adhère pas à la division BINAIRE trad des genres et des sexualités, s’identifie à une identité de genre ou à une orientation sexuelle NON CONFROME ou FLUIDE.

1➢ Sépare le SEXE du GENRE;
2➢DÉCONSTRUIT BINARITÉ trad des genres et sxlé;
3➢Reconnait la DIVERSITÉ sxle et de genre;
4➢Reconnait la FLUIDITÉ sxle et de genre;
5➢Déconstruit structure : SEXE-GENRE-DÉSIR

44
Q

HÉTÉROSEXISME - def

A

▪ « Affirmation de l’hétérosxlé comme NORME SOCIALE ou comme étant SUP aux autres ori sxles» ;

▪ « PRATIQUES SOCI QUI OCCULTENT la diversité des ori et des id sxles ds les représentations courantes, ds les rel et les institutions sociales, entre autres en tenant pr ACQUIS que tt le monde est hétéro ».

45
Q

Gayle Rubin

A

Modèle: hiérarchie des pratiques sxles

46
Q

Modèle: hiérarchie des pratiques sxles

A

–> système de hiérarchisation des pratiques sxles complexes, plusieurs critères déf la sxlé qui est « bonne », « normale » et « naturelle ».

–> Top: sxlé hétérosexuelle, conjugale et procréatrice. Bas: sxlé sans lendemain, homosexuelle, pornographique, etc

47
Q

HOMOPHOBIE INTÉRIORISÉE + FÉMINOPHOBIE

A

❖ Homophobie tournée contre soi-mm. Honte profonde de son ori sxle. Se reflète égalemt chez les H gais qui discriminent les H gais + féminins.
❖ Sur GrindR fréquent de lire NO FEM (réf à pas d’H efféminés.)
❖ Il s’agit à la fois d’hétérosexisme, d’homophobie intériorisée et ultimement de féminophobie.

48
Q

Conséquences observées en clinique

A

➢ sentiment de honte freine l’envie d’affirmation;
➢ Peur d’ê perçu comme étant gai;
➢ Dif à assumer ses rel intimes et amoureuses;
➢ Diff érectiles;
➢ Aversions sxles;
➢ Trouble du désir;
➢ Restriction du registre sxl

49
Q

cas clinique

A

Objectif : Se fondre à la masse hétéro!
Sexualité : anti fusionnel, envie d’être bottom, mais ne se le permet pas. Être « top » est valorisé. Bottom = putain
Anxiété de démasculinisation
Beaucoup d’énergie dans le paraître masculin. Trouble alimentaire fréquent : Bigorexie et stéroïdes.
Difficultés érectiles, car craint de ne pas être assez masculin.
Trouble du désir, car se considère déviant
*Les stéroïdes altère la fonction sexuelle

50
Q

kimberlé crenshaw

A

le concept d’intersectionnalité.

51
Q

intersectionnalité

A

❖ Étudie les formes de discrimination non séparément, ds les liens qui les nouent entre elles, en partant du principe que le racisme, le sexisme, l’homophobie ne peuvent pas ê entièrement expliqués s’ils sont étudiés séparément. 4
❖ Étudie les intersections entre ces diff phéno. Les clients de minorités sxles qui consultent pr une dysf sont + à risque de se trouver à l’intersection de plusieurs systèmes d’oppressions.

52
Q

intersectionnalité - cas

A

❖ « Je peux être gai, mais je ne peux pas être musulman. Je peux être musulman, mais je ne peux pas être gai. »
❖ Difficulté érectile, car Allah le surveille.
❖ Se sent rejeté de la communauté LGBT blanche

53
Q

Catherine Hakim

A

a ajouté une appendice à la thèse de Bourdieu : le CAPITAL ÉROTIQUE

54
Q

Capital Érotique

A

Le capital sxl ou érotique est la valeur sociale d’un indiv en raison de son attrait sxl. Comme ac d’autres formes de capital, le capital sxl est convertible, et p-ê utile ds l’acquisition d’autres formes de capital, y compris le capital social et le capital économique

55
Q

cas capital ero

A

À cause de ce nbr réduit de partner, une compétition s’installerait et les H gais et bis ressentiraient une + grande urgence de mettre en valeur leurs caracté corporelles (capital érotique) afin d’attirer des partner appropriés qui ne sont pas aussi abondants que ds la pop hétérosxle.
Anxiété qui cause des troubles érectiles!

56
Q

• La conceptualisation de Meyer (2003) du modèle de stress des minorités comprend trois processus différents : 3

A

1- EXTERNE → événements stressants comme les expériences de victimisation ou de discrimination liés à l’orientation sexuelle) ;

2- HOMOPHOBIE INTÉRIORISÉE → homophobie tournée contre soi-mm / honte profonde de son ori sxle ;

3- ATTENTE INTERNES DE VICTIMISATION/DISCRIMINATION → croyance que l’enviro aura systématiquement des cpts stigmatisants.

57
Q

conséquences de la discrimination des minorités sxls - 4

A

1- d’intimidation ;
2- de victimisation homophobe par leurs pairs ;
3- de consommation de drogue et d’alcool ;
4- et d’absentéisme scolaire

58
Q

Dysf induites par des substances

A
  1. Chemsex et dysfonctions sexuelles

2. VIH, antirétroviraux & dysfonctions sexuelles

59
Q

CHEMSEX + Dysf sxles

A

Consommation de drogues stimulantes (Crystal Meth, Cocaïne, GHB, MDMA) lors de rel sxles. Ces drogues peuvent causer des dysf érectiles et troubles du désirs.

60
Q

Impuissance + drogues stimulantes

5 étapes menant à la dysfonction

A
  1. • Consommation drogues
    2• Changemt ds pression artérielle
    • Muqueuses + sèches qui peuvent causer une (dyspareunie)
    3• Diff érectiles
    4• Diff à mettre un condom
    5• Rel sxles non protégé ou + « bottom »
61
Q

Trouble du desir + drogues stimulantes

4 étapes menant à la dysfonction

A

1• Consommation de drogues

2• Changemts des neurotransmetteurs (Sérotonine, Dopamine)

3• Changement de l’humeur les jours suivant la consommation (Héritabilité, Dépression)

4• Trouble du désir suivant les changemts neurochimiques

62
Q

Trouble du désir, VIH + Antirétroviraux

5 étapes menant à la dysfonction

A

1• Infection au VIH

2• Traitemt antirétroviraux (pendant plusieurs années)

3• Hypogonadisme chez certains indiv

4• Déficit en testostérone

5• Trouble du désir

63
Q

******façon “gaie” DE TRAITER LES DYSF SXLES

A

➢ Être sensible aux enjeux LGBTQ+
➢ Avoir une attitude inclusive et non hétérosexiste
➢ Faire preuve d’empathie
➢ Éviter la victimisation
➢ Éviter la revendication
➢ N’oubliez pas, l’anamnèse est unique à chaque individu

64
Q

COURS 12

A

DÉPENDANCE SXLE

65
Q

EXposition in vivo – vaginisme - TRAITEMENT

A
  1. session de 2 à 3 h, idéalemt ac partner
  2. Diff stimuli: doight, dilateurs, tampon, ..
  3. Insertion par la F, diff positions
  4. Rôle du thérapeuthe est aider F + partner à gérer peut + évitemt + à prep les exercices à faire à la maison
5. Exercices à la maison: 
1- péné ac doigts du partner
2- touche entrée du vagin ac le pénis
3- péné sasn mouvement
4- péné ac mouvement
66
Q

Perspective historique

A
  1. Krafft-Ebbing (1886) et Havelock Ellis (1905)
    • 2 catégories : paraphilies et appétit sexuel insatiable
    (corrélation de l’appétit sxl et paraphilie)
  2. Don Juanisme et nymphomanie (Stoller, 1975)
  3. Contraceptifs oraux = libération sexuelle
  4. Prolifération des ITSS et du VIH-Sida
67
Q

DEF de DÉP sxle -

+ 3 causes

A
  • Les pensées, préoccupations ou cpts sxls incontrôlables
  • cpts non-déviants qui sont répétitifs, excessifs ou désinhibés
  1. Détresse personnelle significative
  2. Perte subjective de contrôle
  3. Altération du fonctionnement
    • Social
    • Conjugal
    • Professionnel
--> Comment ça se manifeste:
CPTS, PRÉOCCUPATIONS, PENSÉES: 
-Cybersxlé
- rel sxle en adultes consentants
- consommation de porno
- masturb excessive
- bar de danseuse
- ligne ero
- chat sxl
68
Q

homme se presentant en clinique pr traitement of SEXUAL ADDICTION

A

25% de l’échantillon sont RÉELLEMENT addict

69
Q

combien qui “determine niveau d’activité sxle?

A

7 et +

si incontrolable et detresse

70
Q

Prévalence nbr personne expérience sxles incontrolables, qui interfere ac la vie

A

3,8% H

1,7% F

71
Q

Probleme ac ce trouble

A

pas de def universelle:

  • Compulsive sexual behavior (Coleman, 1987, 1991)
  • Sexual compulsivity (Kalichman & Cain, 2004)
  • Sexual impulsivity (Barth & Kinder, 1987)
  • Sexual addiction (P. Carnes, 1983; Goodman, 1993)
  • Hypersexuality (Kafka, 2007a, 2010; Montaldi, 2002)
72
Q

BAIN d’essai du DSM 5

A
  • Forme de désir sxl hyper-actif, donc contraire du concept d’hypo-actif
73
Q

<3 Categorie de diagnostique inexistante donc on peut mettre le desir hyper-actif dans… 4

A
  1. Paraphilie non-spécifiée
  2. Trouble sxl non spécifié, type compulsion sxl
  3. Trouble du contrôle des impulsions non spécifié lié aux impulsion sxles, type non-paraphilique
  4. Trouble obsessionnel compulsif (TOC)
74
Q

DSM 5 : Trouble hypersexualité -
** On ne px pas le diagnostiquer **

A-B-C-D

A

A.
Fantasmes, pulsions sxles et cpts sxls récurrents et intenses, pendant une période d’au moins 6 mois, en association avec 4 ou + des 5 critères suivants:
1. Un temps excessif est pris par les fantasmes et pulsions sxles, et par la planification et l’accomplissemt d’une activité sxle.
2. Se livrer répétitivemt à des fantasmes, pulsions et cpts sxls en réponse à des états d’humeur dysphorique (ex. anxiété, dépression, ennui, irritabilité).
3. Se livrer répétitivemt à des fantasmes, pulsions et cpts sxls en réponse à des évènemts stressants de la vie.
4. Efforts répétés mais infructueux pr contrôler ou réduire de façon significative ces fantasmes, pulsions et cpts sxls.
5. S’adonner répétitivement à une activité sxle en ne tenant pas compte du risque de préjudice physique ou affectif pour soi ou autrui. (le faire au travail)

B.
Présence d’une détresse personnelle significative ou d’une altération ds les domaines sociaux, occupationnels ou autres domaines imp du fonctionnemt ass ac la fréquence et l’intensité de ces fantasmes, pulsions et cpts sxls.

C.
Ces fantasmes, pulsions et cpts sxls ne sont pas dus aux effets physio directs d’un substance exogène (ex. une drogue prêtant à abus ou un médicament).

D.
La personne a au - 18 ans.

75
Q

Modèles explicatifs - 4

Les cpts sxls sont le symptôme de QUOI?

A

1 : Dépendance sxle
2 : Compulsivité sxle
3 : Impulsivité sxle
4 : Hypersexualité

76
Q

Modèle 1 : Dépendance sexuelle - def

A

(le voit comme une dépendance comme l’alcoolisme)

forme de dépendance sans substance (DSM- IV) : Recherche constante de l’excitation optimale et d’un effet euphorisant où il faut tjrs + d’excitation
ex. boire le vin mm si on goute pu pr avoir l’effet

  • -> Consommation imp ou pendant période + prolongée que prévu
  • -> désir persistant, ou efforts infructueux, pr diminuer ou contrôler l’utilisation
  • -> bcp de temps est passé à des acti pr obtenir la substance, à utiliser le produit, ou à récupérer de ses effets
  • -> des acti sociales, profess ou de loisirs imp sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de la substance
77
Q

Modèle 1 : Dépendance sexuelle - processus

A
  1. AUTO-MÉDICATION:
    • Gestion des états affectifs nég par l’exaltation sxle
    • Augmentation/escalades des cpts sexuels
    • Répercussions psychologiques et sociales négatives
    • Augmentation des affects nég évitement psycho par les cpts sxls
    • dimiminution du contrôle
  2. PATRON
    euphorie/soulagement –> culpabilité, honte, remord processus de renforcemt nég (enlevé qqchose pr créer du bien, (effet tylenol))
78
Q

Modèle 1 : Dépendance sexuelle - Traitement: 3

A

Cure fermée,
désintox sxle,
prog en 12 étapes (AA)

79
Q

Modèle 1 : Dépendance sexuelle - Critiques

A

1- Aucune donné ne supporte tt les étapes/ critères du modèle d’addiction : aug du besoin,

(1) tolérance,
(2) sevrage (peux pas vrmt sevrer sexu)

  1. Substrats neurologiques : neurobiologiquemt les cpts sxls sont comparables à la dép au substance? ((On ne sait pas!))
  2. Indûment(à tort) pathologique(cpt rel a maladie), mettre l’accent sur les cpts.
80
Q

Modèles explicatifs

A
  • Conciliation des modèles :
    • Spectre dimensionnel bipolaire : impulsivité au départ puis compulsion
    • Hypersexualité + Compulsivité sexuelle = + risque VIH
  • Imp de clarifier l’appartenance à une catégorie connue des troubles psycho = évaluation + traitemt
  • Dx=$$$=+recherche=Dx
81
Q

Cybersexualité - AAA

A

Internet (triple-A Engine) :
- Accessible
- Abordable
- Anonyme
+
- Acceptation par la société (69% h; 40% f)
- pt entraîner répercussions délétères sur qualité de vie rel, familiale, sociale et profess