DSM, CIM et troubles mentaux Flashcards

1
Q

Introduction

Définition d’un trouble mental : voir feuille de note!!!

A
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Q

Introduction

Pourquoi on dit qu’un “diagnostic doit avoir une utilité clinique” : (3)

A
  • Poser un pronostic, soit un jugement sur comment les symptômes vont évoluer, sur les développements possibles du syndrome que l’on observe.
  • Nos observations/notre diagnostic nous permettent de construire des stratégies de traitement qui seraient potentiellement adéquates pour l’individu.
  • Nous avons des résultats attendus du traitement.
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3
Q

Introduction

Le diagnostic ne signifie pas forcément qu’un traitement est nécessaire.
On détermine le besoin d’un traitement à partir de plusieurs éléments : (5)

A
  • La sévérité des symptômes
  • La saillance des symptômes (à quel point les symptômes sont présents)
  • La détresse ressentie face aux symptômes vécus au quotidien
  • Le handicap que les symptômes peut engendré
  • Les bénéfices que le traitement peut apporter vs les risques
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4
Q

Introduction

Quelle est la principale critique concernant les troubles mentaux?

A

Critique principale : mythe qui justifie l’intervention psychiatrique sur des comportements qui ne sont pas socialement acceptés.
- Stigmatiser des individus qui ne correspondent pas aux normes de la société.

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5
Q

Introduction

Quelles sont les conclusions de Thomas Szasz (1960) : (3)

A
  • Affirme l’absence d’anomalies dans les organes (pas une maladie physique)
  • Ouvre le débat sur la présence de l’homosexualité dans le DSM (ne devrait pas y être)
  • Ses travaux permettent de faire avancer des législations qui protègent les droits des personnes dans des institutions psychiatriques
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6
Q

Le DSM

On y retrouve des troubles mentaux et troubles de la personnalité. Et quelles informations pour chaque trouble ? (10)

A
  • Critères diagnostiques et descripteurs
  • Prévalence
  • Facteurs de risque et pronostiques (environnementaux, génétiques, physiologiques)
  • Marqueurs diagnostiques
  • Spécifications : type, sévérité, etc.
  • Caractéristiques diagnostiques et caractéristiques associées en faveur du diagnostic
  • Développement et évolution
  • Questions liées à la culture ou au genre
  • Diagnostic différentiel (comment distinguer les troubles semblables)
  • Comorbidité : association entre 2 maladies, soit psychiques et physiques
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7
Q

Le CIM

Qu’est-ce que l’on retrouve dans le CIM?

A
  • Problèmes de santé de façon générale
  • Troubles mentaux très similaires au DSM (Harmonisation)
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8
Q

Principaux troubles mentaux

Pour qualifier une schizophrénie ou troubles psychotiques, on doit retrouver des anomalies dans au moins un des domaines suivants :

A
  • Idées délirantes : croyances figées qui ne changent pas même si des preuves les contredisent. Amène une perte de contrôle sur notre esprit et notre corps Ex : les idées mégalomaniaques : penser qu’on des capacités illimités
  • Hallucination : expérience perceptives sans stimulus externes
  • Pensée désorganisée
  • Comportements désorganisés
  • Symptômes négatifs : diminution de l’expression émotionnelle. Ex : diminution de la capacité à ressentir du plaisir
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9
Q

Principaux troubles mentaux

Troubles bipolaires : quelle est la différence entre le Type I et le Type II?
Décrire les différents épisodes

A

Type I
- Alternance d’épisodes maniaques et dépressifs

Type II
- Alternance d’épisodes hypomaniaques et dépressifs

Épisodes maniques :
- lorsqu’une personne a une humeur très élevée, est communicative, est irritable.
- Il y a une augmentation de l’énergie et une réduction du besoin de sommeil.
- L’épisode manique affecte le fonctionnement personnel ou social

Épisode hypomaniaques :
- semblable aux épisodes maniaques, mais le fonctionnement personnel n’est pas autant affecté

Épisodes dépressifs : réduction de l’intérêt, du plaisir et de la motivation

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10
Q

Principaux troubles mentaux

Troubles dissociatifs part.1
Surviennent souvent à la suite de quel événement? Quels sont les symptômes? (3)

A
  • Souvent à la suite d’un traumatisme

Symptômes dissociatifs :
- Perte de la continuité de l’expérience subjective
- Incapacité à contrôler des processus mentaux
- Observer une discontinuité dans le fonctionnement et les processus mentaux

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11
Q

Principaux troubles mentaux

Troubles dissociatifs part.2
Quels sont les 3 troubles possibles et les décrire :

A

Dépersonnalisation/déréalisation : vivre des expériences prolongées et récurrentes de dépersonnalisation = détachement de notre esprit et de notre corps

Amnésie dissociative : incapacité de rappeler de certaines informations autobiographiques, qui peut être localisée/sélective à un moment précis de notre vie ou globale (incapacité à se rappeler des informations liées à notre identité/notre vécu)

Trouble dissociatif de l’identité : vivre au moins 2 états de personnalité, qui sont accompagnées d’épisodes d’amnésie (perte de mémoire)

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12
Q

Principaux troubles mentaux

Troubles du contrôle des impulsions, Part.1
Quels sont les symptomes? Sont liés à quels types de comportements?

A

Difficulté dans l’autocontrôle des émotions et des comportements
- Expose les sujets à des conflits significatifs avec les normes sociétales, liés à des comportements déviants ou criminels
- Comportements répétitifs
- Contrôle diminué sur nos comportements

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13
Q

Principaux troubles mentaux

Troubles du contrôle des impulsions, Part.2
Quels sont les symptomes au moment de la commission de l’acte : (5)
Donnez des exemples de trouble : (3)

A
  1. Augmentation de la tension
  2. Défaut de résister à l’envie d’agir
  3. Augmentation de l’excitation
  4. Soulagement de la tension (action)
  5. Culpabilité et regret d’avoir agi

Exemple :
- trouble explosif intermittent
- kleptomanie
- pyromanie

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14
Q

Principaux troubles mentaux

Qu’est-ce qu’un trouble paraphilique? Quelles sont ces conséquences?
Donnez des exemples? (3)

A

Paraphilie : intérêt sexuel intense et persistant autre que l’intérêt sexuel normal pour la stimulation génitale ou les préliminaires avec un partenaire humain
- Paraphilie engendre une détresse et une altération du fonctionnement chez l’individu
- Ou paraphilie qui entraîne un préjudice pour d’autres personnes

Exemples :
- Voyeurisme
- Exhibitionnisme
- Fétichisme

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15
Q

Troubles mentaux et criminalité

Qu’est-ce que le MAD/BAD debate?

A

MAD : Le comportement criminel est vue comme une maladie, une pathologie, que l’on peut se guérir, résulte d’une difficulté interne (modèle médical)

BAD : Le comportement criminel résulte d’un apprentissage, comme les autres comportements.

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16
Q

Troubles mentaux et criminalité

Est-ce que le comportement criminel est pathologique selon le DSM?

A

DSM : le comportement criminel n’est pas suffisant pour être une preuve de pathologie, mais un comportement criminel peut résulter d’une condition pathologique. Quels troubles qui mènent à la criminalité?
- Prendre un compte l’influence des pathologies sur le comportement criminel = conséquence sur les réponses offertes à la criminalité

17
Q

Troubles mentaux et criminalité

Comment sont représentés les TM dans la culture populaire, médias?
Quelles sont les conséquences de cette représentation? (3)

A
  • Personnage récurrent dans les films et dans les séries
  • Les médias accentuent la présence de cette caractéristique quand elle est présente.

Conséquences :
- Reflet de comment les TM sont vus par la société
- Stigma autour de la question de la santé mentale
- Renforcer des stéréotypes (encore plus le cas avec la criminalité)

18
Q

Troubles mentaux et criminalité

Quelle est la définition de l’épidémiologie?
Et de la prévalence?

A

Épidémiologie : science qui étudie, au sein des populations, la fréquence et la répartition des problèmes de santé dans le temps et dans l’espace, ainsi que le rôle des facteurs qui les déterminent.

Prévalence : proportion de malades dans la population à un moment donné.

19
Q

Troubles mentaux et criminalité

Quelle est la prévalence des TM parmis les criminels Québec?
Quel est le constat?
Quelles conséquences sont rattachées à ce constat?

A

Prévalence : 61% des détenus au Québec

Constats :
- Sur-représentation de TM dans le milieu carcéral
- Absences de ressources pour aider ces personnes

CONSÉQUENCES :
- Poids sur le système de justice pénal
- Besoins de traitement rarement atteints
- Précarité importante des détenus avec TM

20
Q

Troubles mentaux et criminalité

Quelle est l’hypothèse de la criminalisation?

A

Hypothèse de la criminalisation : idée que les personnes avec un trouble mental sont injustement criminalisés, par rapport aux personnes qui ne présentent pas de TM.

  • Les délinquants souffrant de troubles mentaux sont plus susceptibles de se faire arrêter.
21
Q

Troubles mentaux et criminalité

Dans les années 50-60, deux mouvements émergent :

A

Désinstitutionalisation
- Idée que l’on veut permettre la réhabilitation en communauté, donc plusieurs lits dans les centres psychiatriques ferment. Mais, en réalité, peu de ressources dans le milieu communautaire
- Conséquences négatives : itinérance, peu de suivi

Changement des pratiques policières
- Gestion d’infractions mineures

22
Q

Troubles mentaux et criminalité

Comment expliquer le phénomène de la porte tournante?

A

Comportement perçu comme dangereux/antisocial = interpellation policière = on hospitalise la personne = pas suffisamment de ressources ou de suivi à l’hôpital = libération rapide = retour du comportement antisocial = avec le temps, la personne entre dans le système de justice pénal, car le milieu médical n’a pas les ressources pour la prise en charge de l’individu et donc les comportements déviants persistent.