Droit musulman Flashcards
La création du droit islamique par les juristes musulmans (savants religieux) leur permet d’écarter, par une règle de fiqh, une disposition coranique
VRAI : Les savants religieux en créant des règles de fiqh peuvent effectivement être amenés à écarter une règle de nature divine, y compris une règle coranique. Il en va ainsi, notamment, lorsque l’intérêt de la communauté des croyants est concerné ou lorsque l’application de la règle coranique placerait le croyant dans une situation difficile. A titre d’exemple mentionnons : 1° le fait pour un croyant d’être autorisé à ne pas faire le jeûne de Ramadan, pourtant l’un des cinq piliers de l’Islam, s’il est malade, en voyage ou s’il exerce un métier qui nécessite une toute son énergie ; 2° le fait de pouvoir écarter la peine coranique de l’amputation de la main du voleur, dès lors qu’il est démontré que la personne accusée d’avoir volé de quoi manger était sur le point de mourir de faim… Par ailleurs, les règles de Fiqh une fois adoptées sont revêtues de l’infaillibilité et, à ce titre, ont la même autorité que les règles d’origine divine issues du Coran ou de la Sunna.
Le principe de la personnalité en droit islamique, implique qu’un non-musulman, qui vivrait sur le territoire de la umma islamique, pourrait invoquer le principe de nécessité pour se soustraire à l’application de la Shari’a
FAUX : Les non-musulmans ne relèvent pas du droit islamique, la Sharî’a ne s’appliquant qu’aux membres de la communauté des croyants. Le lien de rattachement, en effet, est la religion. En conséquence de quoi, un non-musulman n’a pas à invoquer le principe de nécessité pour justifier de ce qu’il n’a pas à respecter le droit islamique.
Le monisme juridique prévaut dans les pays musulmans
FAUX : Pour deux raisons : 1° D’une part, parce que l’Islam n’a jamais cherché à faire disparaître les droits existants des pays conquis et gagnés à la nouvelle religion. C’est ainsi que les droits existants au moment de l’expansion de l’Islam, dont les droits coutumiers, ont continué de s’appliquer à partir du moment où leurs dispositions n’étaient pas contraires à la Sharî’a (principe de continuité). 2° D’autre part, parce que, à l’heure actuelle, les pays musulmans sont régis par au moins deux systèmes juridiques qui coexistent sans conflit ni concurrence : le droit islamique qui, dans la majorité des États musulmans, est cantonné essentiellement au droit de la famille et du statut personnel ; le qânûn ou droit non religieux crée par l’Etat, qui règlemente les autres domaines du droit. C’est en raison de l’existence du qânûn, qui peut relever soit du droit de tradition civiliste soit du droit de common law, que la très grande majorité des pays musulmans sont classés, au plan du droit, dans la catégorie des États bi-juridiques.
En droit musulman
Tu peux séparer la loi du croyant
FAUX, on ne peut PAS séparer la loi du croyant, l’un ne va pas sans l’autre.
La Sharî’a
A. Est la même pour tous les États musulmans, puisque l’Islam, en tant que derniermessage de dieu adressé aux hommes, clôt le cycle de la prophétie.
**B. **Est constituée de règles d’origine divine.
**C. **Ne peut aller à l’encontre du qânûn.
**D. **Peut, dans certaines circonstances, ne pas être respectée par le croyant sansque cela remette en cause sa fidélité envers dieu
B et D
Droit islamique
LA SUNNA EST LA PAROLE RÉVÉLÉE DU DIEU.
FAUX : D’abord, la sunna est la geste inspirée du prophète, l’intégralité des faits et des gestes de la vie d’une personne. Elle sera l’ensemble des règles retirées par la vie de la prophète, ses comportements et sa manière de vivre. On dira que la sunna est la parole inspirée, comme elle seulement inspirée par la vie du prophète. Elle n’est par révélée parce qu’elle ne représente pas Dieu.