Diversité, altérisation, identité sociale Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la diversité et qu’est-ce que ce n’est pas ?

A

La diversité est conséquente de notre unicité et un fait. Elle est présente parce que chaque individu est unique, donc tous différents et différentes.

Dans un contexte particulier, la diversité entre en choc avec ces normes, puis le résultat est le fait de se sentir différent face aux normes.

La diversité n’est pas un groupe de personne.

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2
Q

À chaque fois que l’on va à la rencontre de quelqu’un, c’est une rencontre avec quoi ?

A

Avec des caractéristiques différentes des nôtres ! Donc on est en constante interaction avec la diversité.

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3
Q

En interaction, sur quels éléments allons-nous se baser pour s’associer aux autres et qu’on s’identifie aux groupes ?

A

En interaction, c’est avec les similitudes que l’on s’associe aux autre et que l’on s’identifie à des groupes ?

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4
Q

Quand on entre en interaction, on rencontre également des différences. Comment arrivons-nous quand même à s’identifier à un groupe qui possède des différences ?

A

On négocie nos différences avec les similitudes !

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5
Q

L’autrice Simone de Beauvoir aborde deux concepts importants dans ses oeuvres, lesquels ?

A

Le concept de l’Autre et de l’Altérisation

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6
Q

Dans le début des années 1950, une pensée d’après guerre domine, mais entre en contraste avec une autre pensée, lesquelles ?

A

C’est la pensée essentialiste selon laquelle les caractéristiques humaines sont innées et non acquises par des constructions sociales, qui entrait en contraste avec la pensée existentialiste, selon laquelle il y a apprentissage par la société également.

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7
Q

Pourrais-tu faire un lien avec le principe d’apprentissage social de la pensée existentialiste et l’idée du concept de soi ?

A

L’existentialiste comme pensée peut être liée à l’idée du concept du soi qui est « appris » dans nos processus de socialisation.

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8
Q

Quels sont les deux points positifs lié à la pensée existentialiste ?

A
  1. Nous avons une liberté de penser, l’existence du libre arbitre et la possibilité de créer sa propre existence.
  2. Il y a une reconnaissance de la subjectivité humaine, de ses expériences, ses émotions et son vécu.
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9
Q

Puisqu’on reconnais la subjectivité des expériences, des émotions et du vécu par la pensée existentialiste, quel comportement d’intervention ne serait pas adéquat ?

A

Ne pas être à l’écoute de la vérité des gens, de leur identité telle qu’ils la définisse serait un comportement qui ne nous permettrait aucune intervention possible

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10
Q

Quels sont les 2 points négatifs liés à la pensée existentialiste ?

A
  1. C’est un grand poids, car notre plus grand impératif sera de créer nous-même le monde qui nous entoure, sans valeurs objectives.
  2. Il y a donc un risque de nihilisme et d’anxiété existentielle.
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11
Q

Quelle est la définition de l’altérisation ?

A

L’altérisation est le processus par lequel un groupe dominant définit et marginalise les individus d’un groupe étant perçu comme différent ou anormal. Ce processus comprend donc la création de l’Autre.

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12
Q

L’altérisation peut se faire sur quelles types de caractéristiques ?

A

L’âge, l’orientation sexuelle, la religion, l’identité de genre, la couleur de la peau, l’affiliation politique.

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13
Q

Le processus d’Altérisation et de création de l’Autre passe par 4 étapes, quelles sont-elles ?

A
  1. L’identification des différences : Identification de caractéristiques étant considérées comme différentes ou anormale (face à un autre groupe) en fonction du groupe dominant.
  2. Construction de l’Autre : Construction d’une catégorie sociale de la différence. L’Autre prend forme.
  3. Imposition d’une norme : Des idées préconçues se forme dans le groupe dominant face à l’Autre.
  4. Exclusion : L’Autre est sujet à des processus d’exclusion sociale, économique, culturel et politique.
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14
Q

Selon la théorie de l’identité sociale, comment se construit l’image de soi-même ?

A

L’image que l’on se construit de soi-même se forge autour des groupes sociaux auxquels nous nous identifions.

Exemple :
Génération : Z
Occupation : Étudiante
Statut socio-économique : classe-moyenne
Identité de genre : Femme
Religion/spiritualité : laïque

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15
Q

Quel processus faut-il normaliser en tant qu’intervenant, c’est le processus qui accompagne l’identification à un groupe.

A

Dès le moment où l’on s’identifie à un groupe, c’est la création de l’autre groupe. On met alors en marche des mécanismes de défense psychologique visant à protéger l’image de ce qui est maintenant notre groupe.

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16
Q

Parle moi d’Henry Tajfel

A

C’est un psychologue social qui s’inscrit dans une pensée existentialiste. Il a développé la théorie de l’identité sociale.

Ses travaux visent à comprendre et expliquer les rapports intergroupes au-delà des théories individualistes et essentialistes et à complémenter les théorie de Sherif.

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17
Q

La théorie du conflit réel de Sherif à été construit à partir de quelle expérience ?

A

Sherif se posait la question : comment un conflit intergroupe se créer ? Il à créer deux groupes de jeunes et a joué avec des variables liées à un contexte de ressources limitées.

En conclusion, lorsque des groupes essaient d’obtenir les mêmes ressources limités, il y a des conflits. C’est ainsi que C’est ainsi que les préjugés, la discrimination et la violence se développent.

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18
Q

Selon la théorie du conflit réel de Sherif, comment les groupes peuvent-ils résoudre leur conflits ?

A

Afin de résoudre ces conflits, les deux groupes doivent partager un but commun. Ils remarquent que les conflits se résolvaient ensuite.

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19
Q

Quel est le principe du continuum du comportement social intergroupe de la théorie de l’identité sociale ?

A

Nous aide à comprendre les comportements à partir du fait que tout comportement social peut être sur un continuum

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20
Q

Selon le continuum des comportements sociaux, de quelle manière sont déterminer les comportements dans les interactions entre deux individus ou plusieurs ?

A

Selon le pôle interpersonnelle : Interactions entre deux individus où les comportements sont entièrement déterminés par leur relation et leurs caractéristiques individuelles et non par leur appartenance à un groupe social.

Selon le pôle intergroupe : Interactions entre deux ou plusieurs individus où les comportements sont entièrement déterminés par leur appartenance aux groupes, et non par leur relation interindividuelle que j’ai avec un seul individu.

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21
Q

Selon le continnum du système de croyances, de quelle manière la frontière entre groupe est-elle perçu par l’individu ? Quels sont les éléments qui explique ces visions ?

A

Selon le pôle de la mobilité sociale : Frontière entre groupe perçu comme perméable.

“je peux m’identifier à autre chose qu’à mon groupe”

La mobilité sociale est une caractéristique importante pour la construction de l’identité individuelle comme le changement s’effectue par le biais de la mobilité individuelle.

Selon le pôle du changement social : Frontière entre groupe perçu comme imperméable.

“Je ne peux que m’identifier à mon groupe”

La nature des groupes sociaux est caractérisée par une forte stratification. Les changements s’effectuent donc par le biais d’actions collective.

22
Q

Quels sont les deux autres continuum qui représentent les conséquences du comportement social et du système de croyance selon le pôle interpersonnel ou intergroupe ?

A

Les variabilités comportementale et les variabilités attitudinales

23
Q

Quelles comportements ont les individus au pôle droit de comportements social intergroupe ?

A

Uniformité des comportements exogroupes : Les identités sociales fortement associées au groupe ont plus de chance d’agir en fonction de leur identité de groupe (Variabilité comportementale) et d’avoir des attitudes en raison du groupe dans lequel ils sont (Variabilité attitudinales). Ils considèrent leur frontière comme imperméable.

24
Q

Quelle perception ont les individus de pôle intergroupe de l’exogroupe ?

A

Perception homogène de l’exogroupe : Sur le continuum de la variabilité comportementale du pôle d’intergroupe, les individus ont plus tendance à voir les comportements de l’exogroupe comme étant uniforme. Et, ont plus tendance à avoir une perception homogène des attitudes de l’exogroupe.

–> On perd donc un peu nos nuances qui nous disent qu’il y a de la variabilité individuelle.

25
Q

Quelles comportements ont les individus au pôle gauche de comportements social interpersonnel?

A

Variabilité des comportements exogroupes : Les identités sociales fortement associées à leurs caractéristiques personnelles ont plus de chance d’agir selon leurs croyances individuelles et que les frontières sont perméables.

26
Q

Quelle perception ont les individus de pôle interpersonnel de l’exogroupe ?

A

Perception hétérogène de l’exogroupe : Sur le continuum du système de croyance, ils ont plus de chance de voir l’exogroupe comme ayant des frontières perméables. Ils supposent que les individus de l’exogroupe ne sont pas que définis par leur appartenance à leur groupe.

27
Q

À quel pôle la personne se situe-t-elle selon cet énoncé : « Ah elle n’agit pas qu’en fonction de son identité de groupe quand la personne va à la game de Hockey ».

A

Gauche, interpersonnel

28
Q

Comment fait-on, en tant qu’individu, pour sentir que l’on appartient à un groupe?

A

C’est un processus en trois phases qui est normal. Quand on intervient c’est important de normaliser ce processus (on catégorise, on a des préjugés, etc.), c’est notre manière de gérer l’existentialisme.

29
Q

Catégorisation

A

Processus cognitif simplifiant une réalité complexe dans le but de comprendre cette dernière (ou de s’en donner l’impression). Fortement influencé par notre expérience, notre programmation.

30
Q

Identification

A

L’identification ou l’association à un groupe selon nos propres caractéristiques. Sous-tendu par une implication émotionnelle par apport au groupe. Le statut individuel d’un individu dépendra du groupe auquel celui-ci s’identifie.

31
Q

Comparaison

A

Émergence du Nous Contre Eux, de l’Autre, résultant en des biais favorables de comparaison, favorable envers son propre groupe et défavorable envers l’exogroupe.

(Si une de notre caractéristique individuelle est lié à notre groupe social, nous aurons de plus grande réaction défensive. Tout le monde fonde son identité sociale à un groupe. )

32
Q

De quoi dépendront nos réponses défensives face à une remise en question par quelqu’un de l’exogroupe ?

A

Nos réponses défensives dépendront donc de la force/l’importance des éléments identitaires qui se retrouve dans notre groupe social. Si quelqu’un remet en question mon genre, il se peut que j’aille des réactions défensives très forte.

33
Q

La définition plus poussée de l’identité sociale

A

L’identité sociale est la partie du concept de soi d’un individu qui résulte de sa conscience d’appartenir à un groupe social ainsi qu’à la signification émotionnelle et la valeur qu’il attache à cette appartenance.

34
Q

3 principes théoriques découles de la théorie de l’identité sociale, quels sont-ils ?

A
  1. Positive : Besoin de garder une image positive de l’identité sociale (Ex. attribution interne lors de réussite et externe lors d’échec football)
  2. L’identité sociale positive résulte de comparaison favorable entre l’endogroupe et l’exogroupe : L’endogrupe se distingue positivement de l’exogroupe. (Ex. biais cognitifs intergroupe : “mon groupe est meilleur que le tiens”
  3. Si l’identité sociale est insatisfaisante : l’individu pourra quitter dans le but de rejoindre un groupe plus valorisé OU rendre leur groupe actuel plus positivement différent (Ex. par des réactions défensives qui
35
Q

Quelle serait la condition nécessaire à la création de conflits intergroupes ?

A

La catégorisation même arbitraire est la condition minimale à la création d’un exogroupe et d’un endogroupe.

36
Q

Quels étaient les 3 stratégies de distributions chez les enfants des 2 groupes (groupes minimaux de Tajfel)

A
  1. Favoritisme intra-groupe
  2. Différence maximum
  3. Équité
37
Q

Jusqu’à quel point les enfants étaient prêts à perdre des ressources ?

A

Tant et aussi longtemps que l’endogroupe bénificait plus que l’exogroupe, ils étaient prêts à perdre des ressources.

38
Q

Donc pourrions-nous dire que la compétition pour les ressources limités, l’autorité et l’hostilité sont nécessaire à l’émergence de conflits intergroupe ?

A

Non, ils ne sont pas nécessaire, la catégorisation est suffisante.

39
Q

Dans l’expérience du Baby Lab, quels ont été les conclusions ?

A

Il y aurait une tendance précoce à s’affilier au individus semblables, donc de s’associer au groupe avec une image positive (en raison de notre besoin d’image positive)

C’est donc un processus naturel qui émerge tôt. On s’identifie aux gens qui nous ressemble, une fois l’association, nous aurions des biais favorables pour notre groupe et défavorable envers l’exogroupe.

40
Q

Baby Lab : L’enfant choisissait quel chat ?

A

Celui qui partageait son opinion de céréales

41
Q

Baby Lab : Quand le chat ne partage plus le même opinion, quel chien l’enfant choisi ?

A

Il choisi le chien qui n’aide pas le chat avec un opinion différent, donc il a un comportement antisocial, puisque le chien “méchant” protège son opinion (bias pro-endogroupe)

42
Q

Quel est le lien entre la théorie de l’altérisation de De Beauvoir et la conception des groupes sociaux telle que décrite par Tajfel ?

A

La pensée existentialiste : Sans la pensée existentialiste, il n’y aurait pas eu l’émergence des études sur l’identité sociale, car autrefois, les études expliquaient les comportements intergroupe basé sur le fait que certains individus étaient fondamentalement violents (pensée essentialiste)

43
Q

Comment Tajfel répond aux soucis existentialistes de De Beauvoir ?

A

La catégorisation sociale permet à l’individu de reconnaître la manière dont la réalité est divisée. Ça lui permet de savoir quelles sont les catégories auxquelles il appartient et celles auxquelles il n’appartient pas. Donc ça permet de se créer des histoires, de fabuler et de faire sens de notre vie subjective.

44
Q

En tant qu’intervenant, que devons-nous faire avec les biais cognitifs, sachant que le cerveau prend des raccourcis involontairement ?

A

Travailler l’acceptation de cette zone aveugle

45
Q

Biais d’essentialisme

A

Croire que les groupes sociaux ont une essence distincte et immuable

46
Q

Bais d’homogénéité de l’exogroupe

A

Tendance à sous-estimer les différences qui existent entre les membre d’un groupe dont je ne fais pas partie

47
Q

Biais des croyances à somme nulle

A

Sentiment d’être en compétition avec certaines personnes et penser que tout gain pour elles entraîne forcément une perte pour moi.

48
Q

Biais pro-endogroupe

A

Croire que son groupe est meilleur

49
Q

Erreur fondamentale d’attribution

A

surestimer les causes internes et à sous-estimer les causes externes chez l’exogroupe.

50
Q

Stéréotypes et préjugés

A

Biais qui rassemble les des gens d’une même culture

51
Q

Quel sont les 3 dangers des stéréotypes et préjugés ?

A

Leur caractère réducteur
Le fait qu’ils sont influençable
Le fait qu’ils mènent à la surgénéralisation