Difficultés et dysfunctions sexuelles Flashcards
Quelle est la définition des dysfonctions sexuelles ?
Les dysfonctions sexuelles sont des problèmes qui perturbent le cycle de la réponse sexuelle et limitent la capacité de l’individu à ressentir de la satisfaction sexuelle. Ces problèmes peuvent affecter toutes les phases de la réponse sexuelle et sont à la source d’une souffrance cliniquement significative.
Quelles sont les statistiques concernant la fréquence des dysfonctions sexuelles chez les hommes et les femmes ?
Les dysfonctions sexuelles sont fréquentes, touchant entre 10% et 52% des hommes et entre 25% et 63% des femmes.
Quels sont les motifs de consultation les plus courants chez les femmes et les hommes ?
Chez les femmes, les motifs de consultation les plus courants sont les troubles du désir (67%), la douleur à la pénétration (52%), et les difficultés orgasmiques (38%).
Chez les hommes, les motifs de consultation les plus courants sont les difficultés érectiles (42%), les troubles du désir (33%), et l’éjaculation prématurée (32%).
Quels sont les principaux éléments évalués lors d’une évaluation sexologique ?
Lors d’une évaluation sexologique, on cherche d’abord à distinguer entre une stimulation sexuelle inadéquate et une véritable dysfonction sexuelle. Ensuite, on explore les aspects primaires ou secondaires, situationnels ou généralisés de la dysfonction. Enfin, on enquête en profondeur sur les facteurs liés au partenaire, les facteurs relationnels, les facteurs de vulnérabilité individuels, les facteurs culturels et religieux, ainsi que les facteurs médicaux.
Quelles sont les causes potentielles des difficultés sexuelles, selon l’étiologie ?
Les causes des difficultés sexuelles peuvent inclure des affections médicales, d’autres troubles mentaux non sexuels, les effets de substances comme les médicaments, l’alcool ou la drogue, ainsi que des souffrances relationnelles sévères telles que la violence conjugale. Dans ces cas, la difficulté sexuelle n’est pas considérée comme un trouble en soi, mais plutôt comme le symptôme d’une autre difficulté ou trouble, et une référence vers des professionnels appropriés comme les médecins ou les psychiatres peut être nécessaire.
Quelles sont les manifestations du trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation sexuelle chez la femme ?
Les manifestations du trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation sexuelle chez la femme incluent peu ou pas d’intérêt envers les activités sexuelles, peu ou pas de fantaisies imaginatives sexuelles, absence d’initiative dans les activités sexuelles et peu de réceptivité envers les avances du partenaire, peu ou pas de sensations d’excitation ou de plaisir sexuel, peu ou pas d’intérêt pour les stimuli érotiques internes ou externes, et une détresse clinique significative.
Quelles sont les manifestations du trouble de diminution du désir sexuel chez l’homme et quelle est sa prévalence ?
Les manifestations du trouble de diminution du désir sexuel chez l’homme comprennent une déficience ou une absence de pensées érotiques, de fantaisies sexuelles et de désir de s’engager dans des activités sexuelles. Sa prévalence est de 6% chez les jeunes hommes (18-24 ans) et de 41% chez les hommes plus âgés (66-74 ans).
Quels sont les sous-types du trouble du désir et quel est leur impact sur le traitement ?
Les sous-types du trouble du désir comprennent le désir hypoactif, caractérisé par une absence ou une diminution persistante et répétée du désir sexuel et/ou des pensées/fantasmes érotiques, et l’aversion sexuelle, caractérisée par une aversion ou une répulsion excessive pour les contacts sexuels avec le partenaire. L’aversion sexuelle est l’une des dysfonctions sexuelles les plus difficiles à traiter en raison du manque de leviers d’intervention et de la motivation souvent extrinsèque.
Quelles sont les causes courantes des troubles du désir ?
Les causes courantes des troubles du désir comprennent les réponses à d’autres dysfonctions sexuelles telles que la dyspareunie, le vaginisme, l’anorgasmie, l’éjaculation prématurée et les troubles érectiles, la détresse psychologique comme l’anxiété, la dépression et le stress, une faible estime personnelle, corporelle et/ou sexuelle, des attitudes négatives/restrictives/conservatrices envers la sexualité, des conflits conjugaux, des antécédents de traumatismes tels que l’agression sexuelle, le viol, la violence conjugale et l’inceste, ainsi que des croyances religieuses.
Comment un trouble du désir peut-il masquer d’autres difficultés sexuelles ? Donnez des exemples.
Un trouble du désir peut masquer d’autres difficultés sexuelles telles que des sexualités atypiques comme le fétichisme, le voyeurisme, l’exhibitionnisme et les paraphilies, des questionnements sur l’orientation sexuelle, des relations extraconjugales, et une dépendance à la pornographie.
Quelles sont les trois manifestations typiques du trouble de l’érection et quelles sont ses implications cliniques ?
Les trois manifestations typiques du trouble de l’érection sont :
Une difficulté marquée ou une incapacité à obtenir une érection.
Une difficulté marquée à maintenir une érection.
Une diminution marquée de la rigidité de l’érection. Les implications cliniques incluent une atteinte à l’identité sexuelle et à l’estime de soi, la peur ou l’évitement des activités sexuelles, ainsi que des impacts négatifs sur la satisfaction sexuelle et le désir sexuel chez le partenaire.
Quelles sont les causes courantes du trouble de l’érection ?
Les causes courantes du trouble de l’érection incluent l’anxiété de performance, la consommation de pornographie, des réponses à d’autres dysfonctions sexuelles, la détresse psychologique telle que l’anxiété, la dépression et le stress, des conflits relationnels, une faible estime de soi, des complexes d’infériorité envers le partenaire ou les ex-partenaires, l’adhésion à des scripts sexuels stéréotypés, des antécédents de traumatismes comme le TSPT, l’agression sexuelle et l’inceste, ainsi que des habitudes de consommation comme l’alcool, le tabac et les drogues.
Qu’est-ce que le trouble lié à des douleurs génito-pelviennes ou à la pénétration ?
Le trouble lié à des douleurs génito-pelviennes ou à la pénétration est caractérisé par des douleurs persistantes et récurrentes au niveau des organes génitaux avant, pendant et/ou après le rapport sexuel. Chez les femmes, cela peut se manifester par des brûlures, des élancements, des pressions ou des crampes, tandis que chez les hommes, cela peut se manifester par des douleurs au pénis, au gland, aux testicules, à l’éjaculation et après l’orgasme. Il peut également inclure le vaginisme, caractérisé par des contractions musculaires involontaires du vagin au moment de la pénétration.
Quelles sont les causes courantes des troubles de la douleur liés à la pénétration ?
Les causes courantes des troubles de la douleur liés à la pénétration incluent des antécédents de traumatismes, le perfectionnisme, des réponses à d’autres dysfonctions sexuelles, des peurs liées à la pénétration, au pénis, à la douleur, à l’abandon ou au rejet du partenaire, un manque d’autonomie ou d’individuation, un malaise ou une culpabilité par rapport au plaisir sexuel, ainsi que des problèmes médicaux tels que des anomalies génitales, des cicatrices, des infections chroniques, etc.
Quelle est la symbolique des douleurs au moment des relations sexuelles et quel est son impact sur le trouble douloureux ?
Les douleurs au moment des relations sexuelles peuvent être une réponse à une menace réelle ou imaginée. Elles peuvent également être une stratégie d’évitement, entraînant un cercle vicieux de la peur et un renforcement du trouble douloureux.