DIF TD Flashcards

1
Q

2 caractéristiques d’un test psychologique

A
  1. Standardisation
  2. Étalonnage
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2
Q

Standardisation

A

Elle permet de rendre l’évaluation objective : d’éviter de constater que des différences entre les individus
soient influencées par la subjectivité de l’observateur → permettre qu’il y ait un accord sur l’évaluation des
performances entre des observateurs différents.

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3
Q

Étalonnage

A

L’étalonnage permet d’attribuer un rang aux participants.

Étalonner une distribution consiste à la diviser en classes, donc d’effectuer une transformation de la variable, à partir des effectifs.

Il existe deux grands types d’étalonnage :
1. Quantilage
2. Étalonnage normalisé

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4
Q

Quantilage

A

Il est fait de façon à avoir X catégories contenant le même effectif.

Il permet de bien discriminer les sujets qui se trouvent au milieu de la distribution (sujets moyens).

En revanche, il permet
moins bien de discriminer les participants aux extrémités.

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5
Q

Étalonnage normalisé

A

Il est fait de façon à reproduire X classes normalisées représentant une population normale.

Il permet de créer des catégories qui respectent la loi normale (= beaucoup de
sujets au milieu de la distribution et peu aux extrémités).

L’étalonnage normalisé permet de bien discriminer les participants aux extrémités, mais, il permet de moins bien discriminer les personnes au milieu.

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6
Q

Qualités psychométriques d’un test

A
  1. Sensibilité
  2. Fidélité
  3. Validité
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7
Q

Sensibilité

A
  1. Sensibilité des items

Pour qu’un item soit parfaitement discriminant (= sensible), il doit y avoir 50% de bonnes réponses.
Cela permet de parfaitement distinguer ceux qui réussissent à répondre à un item et ceux qui ne réussissent pas. Un item est
dit sensible lorsqu’il se trouve dans un intervalle de 30 à 70% de bonnes réponses.

  1. Sensibilité du test: On dit qu’un test sensible lorsque cinq points sont réunis
    - La distribution doit être symétrique.
    - Les indices de centralité (moyenne, mode, médiane) doivent être proches entre eux.
    - Les indices de centralité observés doivent être proches des indices de centralité théoriques.
    - L’étendue observée doit être proche de l’étude théorique.
    - L’écart-type observé doit être supérieur à l’écart-type théorique.
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8
Q

Fidélité

A

Elle s’intéresse à la reproductibilité du
score.

L’objectif sera d’obtenir un score qui va être au plus près du score vrai de la personne qui répond. En psychologie, tous les scores que l’on observe sont une estimation du score vrai : il y a toujours des erreurs de mesure.
- La différence (∆) entre le score vrai du répondant et le score que l’on observe
sera appelée erreur de mesure.

Le processus d’opérationnalisation du concept permet de mesurer systématiquement la déduction des comportements observables.

La fidélité s’intéresse à donc quelle est la part d’erreur de mesure et la part de score vrai.

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9
Q

Fidélité Test-retest

A

Le fait d’administrer deux fois le même test aux mêmes participants dans les mêmes conditions afin de calculer le coefficient de stabilité temporelle.
- Forte coefficient de stabilité est plus idéel

On peut à la fois mesurer la stabilité du trait (= du concept) en lui-même, dans un délai long, ainsi que la stabilité de test, dans un délai court.

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10
Q

Fidélité Inter-juge

A

Permet de calculer la stabilité entre les évaluateurs.

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11
Q

Fidélité des Formes Parallèles

A

On administre deux
versions du même test pour calculer un coefficient d’équivalence.
- Ideal est d”avoir un haut valeur de coefficient d’équivalence

La corrélation examine la préservation du classement des individus.

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12
Q

Fidélité Interne (consistance interne)

A

Permet de calculer un coefficient d’homogénéité avec:

  1. Méthode de bissection(ou split-half): On coupe le test en 2 parties égales et on étudie la corrélation entre ces deux sous-scores pour vérifier que le test est bien homogène et consistant
    (= que tous les items mesurent bien la même chose).
  2. L’alpha de Chronbach, qui s’intéresse à la co-variance entre les items. Il essaie de résumer la corrélation qui existe entre les différents items. Il s’agit d’une synthèse des corrélations des items pris deux à deux.
    Ainsi, on vérifie que les items de l’échelle se rapportent bien la même dimension. L’alpha de Chronbach prend des valeurs de 0 à 1.
    On estime qu’il est satisfaisant à partir de .80 et acceptable à .70
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13
Q

Validité

A

La capacité du test à mesurer réellement ce qu’il doit mesurer selon l’utilisation que l’on veut en faire.

Elle renvoie à la pertinence de la mesure.

Pour vérifier la validité d’un test d’intelligence, on va essayer de voir s’il corrèle avec un autre test d’intelligence.
On s’attend donc à une corrélation modérée et positive.

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14
Q

Correlation

A

Elle est un lien non causal entre deux variables.

Interpréter une corrélation:
➢ Sens de la corrélation = Orientation du nuage de point.
- Corrélation positive = nuage de point ascendant.
- Corrélation négative = nuage de point descendant.
➢ Force de la corrélation = Aplatissement/dispersion du nuage de point.
- Corrélation forte : nuage aplati
- Corrélation faible : nuage de point éclaté

Indice de centralité : moyenne, mode, médiane

Indice de dispersion : minimum, maximum, étendu, écart type

Tous ces indices, sauf l’écart-type, doivent être égale aux valeurs théoriques.
L’écart-type doit être un peu plus élevé.

Effet planché : notes plutôt basses, courbe asymétrique à droite, test trop difficile

Effet plafond : notes plutôt hautes, courbe asymétrique à gauche, test trop simple

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15
Q

Théorie Bifactorielle

A

Un facteur commun entre les deux tests.

Existence d’un facteur g.

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16
Q

Théorie Multifactorielle

A

Facteurs indépendant.

Existence de plusieurs facteurs indépendant.

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17
Q

Le Test Différentiel d’Aptitude (Dat)

A

Révisé en 2002, le DAT de Bennett, Seashore et Wesman s’inscrit pour les adolescents dans une approche multidimensionnelle de l’intelligence en décrivant 8 aptitudes intellectuelles fondamentales et indépendantes :

  1. Raisonnement abstrait : Mesure la capacité de raisonnement non-verbal
  2. Raisonnement verbal : Mesure l’aptitude à comprendre des concepts verbaux, la capacité d’abstraction ou de généralisation
  3. Raisonnement numérique : Mesure la compréhension des relations numériques et la facilité à manier des
    concepts numériques.
  4. Raisonnement mécanique : Mesure les capacités de compréhension des principes mécaniques et physiques.
  5. Vitesse de perception et précision : Mesure la rapidité et l’exactitude de réponse d’un élève dans une
    tâche perceptuelle simple, faite de combinaisons de nombres et de lettres.
  6. Relations spatiales : Met en jeu structuration et spatialisation qui évaluent l’aptitude à penser en termes
    d’espace.
  7. Orthographe et grammaire : Épreuves d’acquisition.

Il s’agit d’un test de difficulté croissante.

De plus, dans certains items, on retrouve des distracteurs (= pièges), permettant d’attirer le participant vers les mauvaises réponses

Il existe différentes stratégies de réponse.

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18
Q

Le BV11

A

Le BV11-A fait par Bonnardel date de 1978 et se compose, au total, de 59 séries de six mots, dont 3 sont des
exemples.

Le but de ce test est de découvrir le mot dont la signification diffère des 5 autres mots de la série.
= Ce test évalue donc la compréhension du vocabulaire.

Ce test d’intelligence est de difficulté croissante.

On retrouve la présence de distracteurs.

Il y a plusieurs stratégies possibles pour répondre, selon les participants et selon les items.

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19
Q

Test PM38 de Raven

A

Il s’inscrit dans la théorie factorielle de l’intelligence.

Il s’agit d’un test de facteur(structure bi-dimensionnelle de l’intelligence)

Chaque test comporte une
part de facteur g et une part spécifique(+/- corrélés avec ce facteur g).

Ils ont donc une part de facteur spécifique plus ou moins grande. Le PM38 a été choisi pour illustrer ce modèle factoriel car il est très bien corrélé avec le facteur g.

L’objectif: Mesurer l’aptitude à appréhender des figures sans signification définie, à saisir les relations qui existent entre elles, à concevoir la nature de la figure complétant chaque système, et, ce faisant,
de mesurer la capacité à développer un système de raisonnement.

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20
Q

Composition de Test PM38 de Raven

A

Il est composé de 5 séries(A, B, C, D, E) de 12 problèmes.
Chaque série commence par un problème simple qui permet d’introduire une façon de raisonner qui se complexifiera au fur et à mesure de la série :
- La série A est une série perceptive, qui mesure l’aptitude du sujet à compléter des patterns continus.
- La série B s’intéresse à la prégnance de la forme (= à la symétrie). Elle mesure le raisonnement analogique pour voir si l’individu est capable, ou non, de faire un raisonnement de type abstrait.
- La série C est une série de nombre et de la progression (additions ou des soustractions de figures)
- La série D est une série combinatoire.
- La série E est aussi une série combinatoire au niveau formel (= structure de la forme).

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21
Q

Validité du Protocole

A

Consiste à vérifier si les réponses du sujet sont valides.

On regarde si les différents scores du sujet aux différentes séries ne s’éloignent pas du score normal.

En effet, on a des matrices progressives(=difficultés croissantes)

On compare les scores observés aux notes probables.
- Si les scores s’éloignent de plus de 2 points de déviation par rapport à la note probable, on ne peut
pas considérer que la note totale soit une estimation valide des capacités générales du participant.

On peut essayer de comprendre d’où viennent ces écarts, mais le score global ne pourra pas être interprété.

Le score du sujet ne permet pas de mesurer son intelligence générale.

Ce n’est pas car le sujet a un score invalide que le test est invalide en lui-même :
Il y a une différence entre la validité du protocole et la validité du test.

La note brute, obtenue par un sujet, ne prend sa signification que par rapport au score obtenu par les sujets de la population
définie (étalonnage)

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22
Q

Analyse des Erreurs

A

Dans le cas où le score n’est pas normal, l’analyse des erreurs permet d’étudier les difficultés du sujet.
Cela nous permet d’aller plus loin que le score total pour comprendre le fonctionnement du sujet.
Il existe quatre types
d’erreurs:
1. L’erreur de différence
2. L’erreur de corréla-incomplet ou approximatif
3. L’erreur de mauvais principe ou individualisation inadéquate
4. L’erreur de répétition du pattern

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23
Q

L’erreur de Différence

A

Distracteur choisi va avoir une apparence différente des autres choix

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24
Q

L’erreur de corréla-incomplet ou approximatif

A

Le distracteur choisi va être souvent correct mais pas
toujours (bonne forme mais texture fausse)

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25
Q

L’erreur de mauvais principe ou individualisation inadéquate

A

Le distracteur est une copie ou une composition des éléments de la matrice.

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26
Q

L’erreur de répétition du pattern

A

Le distracteur choisi est une copie des entrées de la matrice. Les distracteurs sont identiques aux formes juste à côté de la partie manquante. Si le sujet reste bloqué sur ces entrées, sans les transposer, alors il fera ce type d’erreur.

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27
Q

Stratégie de Résolution du Test

A
  1. La stratégie globale ou figurative :
    Les images de la figure vont être prolongées mentalement.
    Les opérations
    mentales s’appliqueront donc sur le contenu visuel.
    La matrice est considérée comme un tout.
    Il va y avoir à la fois des opérations simples de continuation mais également des opérations plus complexes dans lesquelles
    il faudra étendre à la partie manquante les propriétés globales du pattern perçu, ou opérer une superposition de configuration isolée.
  2. La stratégie analytique ou logique :
    Cette stratégie consiste à dénombrer les éléments figurants à chaque intersection. Les données du problème sont un ensemble organisé de propriétés construites par abstraction. Le pattern de la figure va être un ensemble d’éléments individualisés où les propriétés ont été dégagées par analyse.
    Les intersections vont être vues comme des cases de la matrice.

Hunt a analysé 12 items, appartenant à la série initiale. Il considère que la moitié des items pouvait être réussis par les deux stratégies, l’une relevant plutôt d’une attitude spatiale et l’autre relevant
directement de l’attitude à l’éducation de relation (facteur g). Il va montrer que les sujets réussissant le mieux vont utiliser une stratégie analytique.

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28
Q

Qualité Psychométriques sur Test PM38

A

Pour la sensibilité de ce test, les premiers items de chaque série sont plus simples afin d’introduire la stratégie
de raisonnement.

Pour la fidélité, on peut voir que le test est stable à travers le temps, car il s’agit d’un test d’intelligence.

Pour la validité, on peut voir qu’il y a une corrélation positive et forte, mais observée entre les différentes mesures de l’intelligence.

Qualité psychométriques des matrices progressives:
➔ Sensibilité, fidélité dans le temps, validité convergente, validité prédictive, validité factorielle

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29
Q

Les Matrices Progresive de Raven (Progresive Matrice)

A

Raven s’est appliqué à mettre au point des épreuves ayant un fondement théorique, interprétables sans
ambiguïté, faciles à administrer et à coter, utilisables tant pour la recherche en laboratoire que sur le terrain, et d’emploi commode dans des enquêtes menées à domicile, dans les écoles et sur les lieux de travail où le temps est nécessairement limité.

Matrices de Raven permettent de mesurer l’aptitude actuelle d’un individu à percevoir et à penser clairement, d’une manière relativement indépendante des facteurs culturels et de l’aptitude verbale.

L’ordre dans lequel les items sont présentés permet un entraînement progressif et
standardisé à la méthode de résolution puisque les items sont de difficulté croissante, d’où le nom de Matrices
Progressives.
Les derniers items de chaque série sont résolus grâce à l’expérience acquise en essayant de résoudre les premiers problèmes de la série.

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30
Q

Notion de Facteur G

A

Pour schématiser l’organisation des conduites cognitives, les psychologues anglais, Spearman, Burt et Vernon utilisent des facteurs d’intelligence présentant un degré décroissant de généralité.
–> Elle indique un processus psychologique commun appelé facteur général (g).

Les tests destinés à le mesurer, dits tests de facteur g, sont des tests de raisonnement inductif sur des contenus figuratifs sans signification particulière.

Selon les tests, le poids du facteur g est plus ou moins important, car il intervient aussi un facteur propre à la situation, c’est-à-dire un facteur spécifique.

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31
Q

Théorie Mutli-fonctorielle de l’Intelligence de Thurstone

A

Thurstone postule l’existence de plusieurs facteurs indépendants.
1. Signification Verbale(V)
2. Aptitude Spatiale(S)
3. Raisonnement(R)
4. Aptitude Numérique(N)
5. Fluidité Verbale(W)

Thurstone analyse les inter-corrélations d’un large ensemble de tests et trouve plusieurs facteurs qu’il considère comme des aptitudes indépendantes : les aptitudes primaires, PMA (Primary Mental Abilities)

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32
Q

Signification Verbale(V)

A

L’aptitude à comprendre les idées exprimées par des mots.

On évalue la maîtrise et la finesse de discrimination verbale.
La difficulté est croissante.
Le sujet dispose de 4 minutes pour le faire.
Le score obtenu est le nombre de bonnes réponses (score max = 50).

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33
Q

Aptitude Spatiale(S)

A

L’aptitude à se représenter des objets dans deux ou trois dimensions.

Elle est décrite comme l’aptitude à imaginer comment un objet/dessin apparaîtra lorsqu’il aura subi une rotation, et à saisir les relations spatiales d’un arrangement d’objets.
On évalue l’efficient des relations spatiales.
La difficulté est croissante.
La limite de temps est de 5 minutes.
Le score obtenu est le nombre de bonnes réponses soustrait au nombre d’erreurs (score max = 54).

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34
Q

Raisonnement(R)

A

L’aptitude à résoudre des problèmes logiques.

C’est l’une des plus importantes aptitudes mentales.
Les personnes ayant une bonne aptitude au raisonnement peuvent analyser une situation sur la base de l’expérience passée, faire des plans et les mener à bonne fin en tenant compte de faits constatés.
On évalue l’efficience des processus d’inférence.
La difficulté est croissante.
Le sujet dispose de 6 minutes pour le faire.
Le score obtenu est le nombre de bonnes réponses (score max = 30).

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35
Q

Aptitude Numérique(N)

A

L’aptitude à travailler avec des chiffres / résoudre des problèmes quantitatifs.

C’est une aptitude faciles à mettre en évidence car elle comporte principalement la rapidité et l’exactitude dans
le maniement des nombres.

On évalue l’aisance dans le maniement des nombres.
La limite de temps est de 6
minutes.
Le score obtenu est le nombre de bonnes réponses moins le nombre d’erreurs (score max = 70).

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36
Q

Fluidité Verbale(W)

A

L’aptitude à fournir des mots aisément et rapidement.

Elle concerne la rapidité et l’aisance avec laquelle les mots peuvent être utilisés, plutôt que le degré de compréhension des concepts verbaux.
La limite de temps est de 5 minutes.
Le score s’exprime en termes du nombre de mots corrects trouvés.

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37
Q

Les 3 autres facteurs non mesurés en PMA en raison de la difficulté de ces mesures en termes. sont :

A
  1. Mémoire (M) : Souvenirs des expériences passées
  2. Rapidité perceptive (P) : Détection d’identités et de différences
  3. Motricité (Mo) : Coordination des mouvements des yeux et de la main.
38
Q

PMA

A

Les PMA permettent un profil de notes qui fournit la clé de la compréhension des aptitudes mentales
individuelles.
- Une fonction du profil est de suggérer le niveau d’ensemble de l’intelligence.
- Une note remarquablement basse peut indiquer une source de difficultés.

Un test de difficulté intermédiaire, crées pour les enfants de 11 à 17 ans.

Pour les aptitudes S et N, on calcule le nombre de bonnes réponses et on soustrait le nombre d’erreurs pour s’assurer de la validité du protocole.

39
Q

Quelles sont les conséquences de la transformation des notes brutes en notes centrées réduites (z) dans le PMA?

A

Les différentes aptitudes testées par les PMA ne sont pas notées sur la même échelle. Il est donc impossible de les comparer. Pour pouvoir les comparer, il faut transformer les scores bruts en notes z.

On transforme les notes brutes en notes z :
1. Si les notes ne sont pas sur la même échelle, alors les notes z vont ramener les notes brutes à la même
échelle et seront exprimées en écart-type.
2. Si les notes sont sur la même échelle et n’ont pas la même moyenne, alors les notes z vont ramener la
note brute à la même moyenne.
3. Si les notes sont sur la même échelle, ont exactement la même moyenne mais n’ont pas le même écart-type, alors les notes z vont ramener les notes brutes au même écart-type, à savoir 1, raison pour laquelle leur unité est l’écart-type.

La formule de la note z est : z = (note brute – moyenne) / l’écart-type

➢ Ainsi, on peut comparer, pour un sujet, la note z à une épreuve du test avec la note z à une autre épreuve du test, pour savoir dans quelle dimension le sujet est le meilleur

40
Q

Comment commenter sur les profils de PMA?

A

1) On commente globalement si le participant est fort, intermédiaire ? faible par rapport aux autres participants.
2) On commente les points forts et les points faibles du participant (variabilité intra-individuelle).
3) On indique si le participant a un profil homogène ou hétérogène.
4) On conclue par rapport à la théorie de l’intelligence qui est illustrée par le profil.
- Profil homogènes = Théorie de facteur général de l’intelligence
- Profil hétérogènes = Théorie multidimensionnelle de l’intelligence

Le profil d’aptitudes permet de voir d’un coup si les différentes aptitudes sont homogènes ou non afin de voir où sont les points faibles et forts de chaque sujet.

Les tests de batteries factorielles ont été construits pour mettre en évidence des dimensions différentes de l’intelligence.

41
Q

Épreuve Analytique d’Intelligence (E.A.I. ; Demangeon & Larcebeau, 1961, 1967).

A

Cette épreuve est à destination des enfants de CM2.
Les tests sont regroupés en 2 cahiers.
Chaque test est composé de 15 items.
Selon les tests, les enfants disposent de 5 à 12 minutes.

Hypothèse: Il existe 3 grandes dimensions de l’intelligence, qui sont définies par le matériel utilisé.
1. Domaine Verbal
2. Domaine Spatial
3. Domaine Numérique.

Ainsi, à partir du type de matériel utilisé, on va pouvoir déterminer dans quelle dimension on se retrouve.

42
Q

Exercice du Polycopie –> Regard TD5

A

Dimension numérique:
- Opérations énoncées (O.E.)
- Opérations à compléter (O.C.)
- Séries numériques (S.N.)

Dimension verbale:
- Complètement de phrases (C.P.)
- Proverbes (Pr.)
- Séries verbales (S.V.)

Dimension spatiale:
- Briques (Br.)
- Soustraction géométriques (S.G.)
- Séries progressives (S.P.)

Avec une matrice de Corrélation Réagencée: on vérifie si les tests, qui mesurent la même dimension, corrèlent
fortement entre eux .

On vérifie s’il existe des clusters (groupes de tests qui corrèlent fortement et positivement entre eux).
–> À quelle(s) qualité(s) psychométrique(s) renvoie la notion de cluster ?
1. La validité convergente, que l’on retrouve dans l’intra-cluster : On s’attend à de forte corrélation, à ce
que les tests d’une même dimension convergent entre eux
2. La validité divergente, que l’on observe dans l’inter-cluster : On s’attend à des corrélations nulles ou faibles entre les dimensions.
–> Existance des clusters = Existance du facteur g = Théorie hiérarchique de l’intelligence

Saturation: Le lien entre des variables manifestes et des facteurs inobservables.
- On l’interprète comme une corrélation, mais il ne s’agit pas d’une corrélation puisqu’une corrélation est un lien entre 2 variables observables.

43
Q

TheorieWechler

A

Intelligence est une capacité globale ou complexe de l’individu d’agir dans un but déterminé, de penser
d’une manière rationnelle et d’avoir des rapports utiles avec le milieu dans lequel il évolue.

44
Q

Échelles de Wechsler-Bellevue.

A

« Échelles individuelles pour la mesure de l’intelligence de l’adolescent et de
l’adulte » Wechsler-Bellevue. Wechsler construit ses échelles sur le principe d’un classement des individus par rapport aux scores de la population du même âge, tout en maintenant constant la forme de cette distribution (normalisation des distributions) et ses caractéristiques (moyenne et écart-type).
–> Permet des comparaisons entre âges différents alors que les tests précédents ne pouvaient situer un individu que par rapport à son groupe d’âge. C’était alors une conception révolutionnaire.

La globalité de l’intelligence caractérise le comportement de l’individu dans son ensemble.

Les tests de Wechsler vont permettre d’appréhender la
façon dont un individu donné mobilise son intelligence et produit des comportements intelligents en réponse à des stimuli, et rendre possible de le “saisir” dans la singularité de son mode de fonctionnement.

45
Q

Présentation de la WAIS-IV
(Wechsler Adult Intelligence Scale)

A

Description du matériel:

La mallette contient les divers livrets et matériels nécessaires pour l’application et la correction des 15 subtests répartis en 4 indices
factoriels

Passation :
La passation de l’échelle complète est d’1h à 1h30 environ (+ 30 minutes pour les subtests optionnels).
L’ordre de passation des subtests est alterné entre les 4 indices pour stimuler l’intérêt de la personne tout en minimisant la fatigue.

Démarche principale de cotation (inter-individuelle) : Constitué de 6 étapes

Démarche d’analyse individuelle des résultats (intra-individuelle): Constitué de 3 étapes

Démarche d’analyse des notes additionnelles (intra-individuelles): Constitué de 5 étapes

46
Q

Démarche principale de cotation (inter-individuelle)

A

Étape 1 : Calcul des notes brutes aux subtests. Les règles de cotation sont variables selon les subtests.

Étape 2 : Conversion des notes brutes en notes standard
- La conversion des notes brutes en notes standards permet aux psychologues de comparer les notes au sein
d’une échelle, entre cette échelle et d’autres mesures qui sont connexes.
- L’usage des notes standards
normalisées, en fonction des âges, va permettre de comparer le fonctionnement cognitif de chaque sujet avec
celui des sujets du même âge.
- La note standard représente donc la performance d’un sujet donné à un subtest comparativement
à la performance de ses paires de même âge.
–> Find note standard by using the table according to the notes brutes

Étape 3 (optionnelle) : Conversion des notes brutes totales en notes standard du groupe de référence
- Pour construire le profil des
notes standards à chaque subtest, on relie les points correspondant à un même indice.
–> Find note standard du group de reference by using the table according to the notes brutes

Étape 4 : Calcul des sommes des notes standard
- La somme des subtests principaux doit être calculée pour chaque indice (les subtests optionnels indiqués entre parenthèses ne doivent donc pas être pris en compte).

Étape 5 : Calcul des notes composites
- On fait cela grâce à un tableau. Cela va montrer le QI de la personne.
- Puis on met un rang percentile à la personne, qui montre combien de pourcentage de la population dont iel est le plus performant
- Finalement on met l’intervalle de confiance de 95% qui montre l’intervalle de note composite possible à trouver dans 95% des cas pour les gens avec cette note standard

Étape 6 : Commentaire du profil
- Il faut reporter les notes standard obtenues aux subtests ainsi que les notes composites sur les graphiques.
- Le QIT, comme les quatre autres indices factoriels, est toujours interprété
selon le rang percentile, l’intervalle
- QIT est la capacité du sujet à agir en général. Il nous informe sur ses capacités actuelles si les conditions ont été optimales.

47
Q

Étalonnage

A

L’étalonnage est le fait de transformer des notes brutes en distribution de classes ordonnées.

Étalonnage consiste à prendre toutes les notes des sujets d’une population de
référence donner, les ranger dans l’ordre et les découper en classe dans laquelle tous les sujets auront le même niveau.
–> Impliqué bcp pendant WAIS

Rand Percentiles(RP): Un
point en dessous duquel va se trouver un certain pourcentage de sujets de l’échantillon d’étalonnage.

Intervale de Confiance(IC): Représente la zone au sein de laquelle se trouve, à priori, la note vraie.
= Une autre manière d’exprimer la précision de la mesure.

  1. L’étalonnage normalisé, où les effectifs sont différents mais suivent la loi normale, qui permet de bien
    discriminer les sujets extrêmes mais peu les sujets moyens.
  2. L’étalonnage en quantilage, où les classes sont de mêmes effectifs, qui permet de bien discriminer les sujets moyens mais mal les sujets extrêmes.
48
Q

Démarche d’analyse individuelle des résultats (intra-individuelle)

A

Étape 1 : Comparaisons des différences au niveau des indices
- Il faut calculer la différence entre les deux indices(«notes standard 1» et «notes standard 2) selon l’indice
- Puis on cherche la valeur critique sur un tableau pour voir si cette différence est significative ou non.
- La différence est significative si la différence observée est supérieure à la valeur critique.
- Le signe (positif ou négatif) de la différence obtenue nous indique s’il s’agit d’un domaine de force ou de
faiblesse du fonctionnement cognitif de l’individu.
- Si la différence est significative, on cherche le taux observé dans un autre tableau.
= Le taux observé montre le pourcentage des gens qui a ont aussi une telle différence entre les deux indices factoriels.

Étape 2 : Comparaisons des différences au niveau des subtests

Étape 3 : Déterminer les points forts et les points faibles
- Généralement, les points forts et les points faibles des participants sont déterminées à partir de la moyenne globale des 10 subtests principaux.
- Cependant, si une différence significative entre les indices de compréhension verbale (ICV) et de raisonnement perceptif (IRP) a été mise en évidence à l’étape 1, il est nécessaire de traiter séparément les moyennes en ICV et en IRP (dans ce cas, il n’est pas possible d’examiner les
forces et les faiblesses pour IVT et IMT).
i. On va calculer le differences entre note standard au subtest d’individu à la moyenne et répéter étape 1 pour les subtest en lien avec soit ICV soit IRP

49
Q

Démarche d’analyse des notes additionnelles (intra-individuelles) –> Didn’t have time to do in class

A

Étape 1 : Calcul des notes brutes totales :
Il faut reporter les notes brutes totales pour les notes additionnelles dans la colonne « notes brutes » selon les principes de cotation du manuel.

Étape 2 : Conversion des notes brutes totales en notes standard:
Il faut transformer les notes brutes totales en notes standard à partir des tables de conversion.

Étape 3 : Comparaisons des différences entre notes standards:
4 comparaisons de différences sont possibles :
- Cubes versus Cubes sans bonification
- Mémoire des chiffres en ordre direct VS en ordre inverse
- Mémoire des chiffres en ordre direct VS en ordre croissant
- Mémoire des chiffres en ordre indirect VS en ordre croissant.

Il faut également reporter les valeurs critiques selon le groupe d’âge du participant.
Pour toute différence
significative, nous devons indiquer le pourcentage de participants de l’échantillon d’étalonnage (Taux observé).

Étape 4 : Correspondance entre notes brutes et taux observés:
- Il faut déterminer le taux observé des participants de l’échantillon d’étalonnage ayant obtenu la même note brute ou des notes brutes supérieures en Empan.

Étape 5 : Comparaison des différences entre notes brutes:
3 comparaisons de différences sont possibles entre les notes d’empan.

50
Q

Conclusion de WAIS

A

la WAIS ne permet que de formuler des hypothèses sur le mode de fonctionnement intellectuel d’une personne. Ces hypothèses se doivent d’être confrontées à d’autres informations(ex: une observation clinique minutieuse, aux notes obtenues à d’autres tests antérieurs…)

La WAIS ne permet pas de révéler un potentiel futur intellectuel. Une capacité cachée peut se révéler
à l’avenir.

Le psychologue, qui utilise des tests dans son activité d’évaluation, est et demeure responsable de l’interprétation des résultats et des décisions diagnostiques qui en découlent (cf. code de déontologie du psychologue).

51
Q

Test des Cubes de Kohs

A

Il était un test spécifique puisqu’il a été inclus dans la WAIS en 1944 comme le subtest « cubes », où le sujet examine un modèle ou une figure et doit reproduire le dessin avec des cubes rouge et/ou blanc.

Ce subtest mesure la capacité à analyser et synthétiser les stimuli visuels abstraits.

52
Q

Stratégie

A

Un ensemble des méthodes, des processus, des habitudes, des techniques et des fonctions qui sont mises en oeuvre afin de réussir une tache donnée.

–> C’est un exemple de variabilité inter/intra individuelle.

53
Q

Stratégies/Indices Utiliser dans Test des Cubes de Kohs

A

➢ Indice d’anticipation : Fait de placer directement le cube au bon endroit dans la bonne orientation ou
d’avoir besoin de plusieurs essais pour y parvenir.

➢ L’ordre de placement des cubes : Les cubes ont-ils été placés en ligne/en colonne/par forme, ou en
complétant pas à pas, par essais et erreurs, ou par figures

➢ La fréquence des regards : Elle est calculée en divisant le nombre de fois où le participant regarde le
modèle par le nombre d’actions qu’il fait.

➢ La segmentation : Découpage du modèle à reproduire en unité, chacune correspondant à une ou plusieurs “faces” de cubes à associer.
Elle s’évalue par le nombre de corrections effectuées par le sujet, à mesure qu’il construit le modèle à reproduire.

➢ La résolution/efficience de l’item : L’item a-t-il été réussi?

➢ Le temps total de résolution : Combien de temps a-t-il fallu au sujet pour reproduire le modèle ?

54
Q

Stratégie Global

A

Ordre de placement des cubes: Le sujet ajoute successivement les cubes par essai-erreur, par tâtonnement.

Fréquences des regards: fréquence de regard intermédiaire: regarde beaucoup modèle mais il fait également beaucoup d’actions.

Segmentation mauvaise segmentation :
Mal découpe mentale du modèle

Orientation du mal à positionner les cubes directement dans la bonne orientation

Temps total de résolution lorsqu’il parvient à reproduire un modèle, son temps de résolution est long

Performance générale stratégie conduit à mauvaises performances dans tâche cubes de Kohs.

Mais, c’est un stratégie peu coûteuse cognitivement.

55
Q

La Stratégie Analytique

A

Ordre de placement des cubes: Le sujet place les cubes en lignes ou en colonnes.

Fréquences des regards:
Fréquence des regards base : Sujet regarde plus souvent modèle qu’il ne fait d’actions

Segmentation: Il découpe le modèle dans le bon nombre de cubes

Orientation: Il cherche bonne orientation, puis place directement cube dans le bon sens

Temps total de résolution: Temps de résolution intermédiaire à cause de la, mais elle peut aussi conduire à un temps total de résolution court

Performance générale:
Cette stratégie lui permet d’être efficace, mais il est assez coûteuse.

56
Q

Le Stratégie Synthétique

A

Ordre de placement des cubes:
Le sujet place les cubes par forme

Fréquences des regards: Fréquence des regards faible, il regarde assez peu le modèle en comparaison du nombre d’actions effectuées.

Segmentation:
Le fait de procéder « par forme » indique bonne segmentation du modèle

Orientation: Cubes placés immédiatement dans bon sens : oriente bien directement

Temps total de résolution: Temps total de résolution est court

Performance générale:
Cette stratégie permet de reproduire le modèle sans encombre. Cependant, il est plus coûteux cognitivement, mais plus efficace pour l’ensemble d’items.

57
Q

Stratégie Synthétique VS Stratégies Analytique

A

Pour une stratégie analytique, on l’apprend à segmenter les cubes.

Pour une stratégie synthétique, on l’apprend les bornes des formes ou les donne un nom pour les formes (ex maison). Ce dernier car il y a des gens qui ont une mauvaise aptitude spatiale mais une bonne aptitude verbale. Donc mettre un nom sur la forme peut compenser.

58
Q

Echelle d’Intelligence Sociale

A

Ces tests mesurent l’aptitude à la connaissance du comportement d’autrui, c’est-à-dire l’aptitude à comprendre ses pensées, ses
sentiments et ses intentions.

À la fin du test, on peut calculer un score global, appelé « score TIS », qui est la somme des quatre scores brutes, donnant donc une note composite.
Mais, en réalité, il est plus riche d’utiliser les notes pour chaque facteur.

59
Q

Guilford (1950) définit l’intelligence sociale par 6 facteurs de connaissance du comportement

A
  1. Les connaissances des implications de comportement :
    Aptitude à prévoir à partir d’informations données, les
    conséquences d’une situation par exemple.
  2. Les connaissances des classes de comportement : Aptitude à reconnaitre les propriétés communes d’un
    ensemble d’informations (expressions ou situations)
  3. Les connaissances des transformations de comportement :
    Aptitude à reconnaitre que, dans des contextes différents, une information peut prendre des sens différents.
  4. Les connaissances des systèmes de comportement : Aptitude à reconnaitre la structure et l’organisation de
    l’information.
  5. Les connaissances des relations de comportement : Aptitude à reconnaitre la relation existante entre deux
    éléments d’informations.
  6. Les connaissances des unités de comportement : Aptitude à comprendre les unités d’expression, la capacité à isoler dans son contexte une expression comportementale donnant une information bien regroupée.
60
Q

Groupes d’Expressions d’Intelligence Sociale

A

Permet d’évaluer les connaissances des classes de comportement.

C’est l’aptitude des individus à extraire des caractéristiques communes de comportements ou d’expressions.

Pour cela, le sujet
dispose de 7 minutes pour une partie.

Implique toujours un biais culturel.

60
Q

Tache Histoires à Conclure d’Intelligence Sociale

A

Permet d’évaluer les connaissances des implications de comportement.

Il s’agit de l’aptitude à prévoir des attitudes de personnages en situation à partir des informations données.

Ce test permet de prévoir les
prolongements d’un évènement, lorsqu’il implique une ou plusieurs personnes, en se fondant sur leurs
sentiments, leurs pensées et leurs intentions présumées.

Pour cela, le sujet dispose de six minutes par parties.

Implique biais culturel

61
Q

Expressions Verbales d’Intelligence Sociale

A

Permet d’évaluer les connaissances des transformations de comportement.

Il s’agit de l’aptitude à discerner les différents sens que peuvent prendre une même information dans des
contextes différents.

Dans ce test, l’information est une expression verbale, dite par une personne à une autre.

Les individus, ayant cette aptitude, peuvent interpréter rapidement les expressions et les situations et sont
capables de corriger très vite leurs erreurs d’interprétation.

Pour cela, le sujet dispose de 5 minutes.

Ce test aide à discerner les sens différents d’une même aptitude en fonction du contexte.

Present une corrélation avec un test de vocabulaire

62
Q

Histoire à Completer d’Intelligence Sociale

A

Permet d’évaluer les connaissances des systèmes de comportement.

Il s’agit de l’aptitude à reconnaître la structure des situations sociales.

Le sujet dispose de 10 minutes.

Il y a deux démarches possibles pour trouver la réponse adéquate :
➢ Une stratégie analytique, qui consiste à examiner et à interpréter chaque scène où il y a interaction entre
deux ou plusieurs personnages en situation

➢ Une stratégie globale, qui consiste à voir globalement et comprendre l’ensemble de l’histoire comme l’organisation de suites, de situations ou de systèmes.

63
Q

Les Problèmes d’Echelle d’Intelligence Sociale

A
  1. L’auteur a décidé lui-même quelle était la bonne réponse.
    = Subjective
    Selon la culture et l’époque, certains items ne sont plus d’actualité et on aurait tendance à choisir une autre bonne réponse.
  2. Tous les composants de contenu du test à une étude de validité:
    On peut se demander s’il existe un lien réel/relation entre le contexte du test et le concept qu’il mesure.
  3. Un problème de fidélité interne : Il y a un manque de fidélité interne des subtests «Histoire à conclure» et
    «Groupe d’expression».
  4. En effet, la création de ce test est passée un intermédiaire : c’est un dessinateur qui a dessiné les bandes dessinées.
    = Ainsi, la subjectivité du
  5. Un problème de construction du test :
    Le format n’est donc pas adapté pour mesurer l’intelligence sociale objectivement.
  6. Refléter les croyances du passé = Adopter un comportement sexiste et inapproprié dans la société d’aujourd’hui
64
Q

Points Fortes d’Echelle d’Intelligence Sociale

A
  1. Different type de support(verbale et band design) a été utiliser, donc il y a un évaluation multi-dimensionnelle
  2. Premiere test qu’on a vue de dessin et des elements de contexte.
  3. Abstraction d’aptitude verbale sont bien.
65
Q

Echelle d’Intelligence Émotionnelle

A

Ensemble des capacités des individus à traiter les informations émotionnelles et les émotions en général.

➢ L’échelle d’intelligence émotionnelle se rapporte à l’approche trait/mixte(EIE)

➢ L’échelle multifactorielle d’intelligence émotionnelle se rapporte à l’approche cognitive(EMIE)

66
Q

Approche Trait(Approche Mixte) d’Intelligence Emotionnel

A

La première conception a été développée et présentée par Goleman (1995) et encore BarOn (1997).

On parle d’approche «mixte» car l’intelligence émotionnelle implique alors différents types de dimensions.

Pour Bar-On (1997), l’intelligence émotionnelle implique les dimensions émotionnelles, personnelles, sociales de l’intelligence, des dimensions liées à l’adaptation pour la survie de l’individu.

L’intelligence émotionnelle
= Compréhension de soi et d’autrui + Compréhension des relations + Aptitudes à s’adapter aux problèmes les plus immédiats pour mieux interagir avec l’environnement.

–> EIE

67
Q

Questionnaire d’auto-évolution(EIE)

A

Cette mesure est constituée de 33 items, dont 3 items du questionnaire (items
5, 28 et 33) qui sont inversés, qui correspondent chacun à une affirmation.

La tâche du participant est d’évaluer, sur une échelle de Likert en 5 points (1 = pas d’accord du tout, 5 = tout à
fait d’accord), à quel point l’affirmation le décrit.

Elle mesure l’aptitude des individus à réguler les émotions.

68
Q

Advantages de l’EIE

A
  • Presence des items inversé
  • Contexte générale des items
  • Rapide passation et cotation
  • Pas de bonnes ou de mauvaises réponses
  • Évaluation de vrais comportements
  • Affirmations
  • Richesse du vocabulaire
  • 33 items qui mesurent un seul concept
69
Q

Inconvénients de l’EIE

A
  • Biais liée à la décidabilité sociale(auto-évaluation)
  • Possible subjectivité
  • Auto-duperie (fait de se mentir à soi-même)
  • Tendance de réponses moyennes/extrêmes
  • Tendance à l’acquiescement (répondre sans vraiment lire
    items)
  • Que 3 items inversé
  • Pas assez de point d’echelle
70
Q

Approche Cognitive d’Intelligence Emotionnel

A

Développée par Mayer, Salovey et Caruso définit une intelligence émotionnelle
« pure » :

Intelligence Emotionnel: L’ensemble de compétences émotionnelles qui n’impliquent pas de composantes motivationnelle et sociale.

Pour Mayer et al. (1999), l’intelligence émotionnelle est constituée de 4 facteurs distincts qui représente
chacun une catégorie de compétences émotionnelles spécifiques :
1. La capacité à percevoir, à identifier, et à exprimer les émotions (I)
2. La capacité à accéder et à générer des sentiments lorsqu’ils facilitent la réalisation de tâches cognitives (F)
3. La capacité à comprendre les informations de nature émotionnelle, et à utiliser les connaissances se rapportant aux émotions (C)
4. La capacité à réguler les émotions afin de promouvoir le développement émotionnel, le développement intellectuel et le bien-être (R).

Dans cette approche cognitive, on se situe dans une mesure objective des performances liées aux informations émotionnelles qui sont données.

71
Q

Échelle Multifactorielle d’Intelligence Émotionnelle (EMIE)

A

Cette mesure de l’intelligence émotionnelle est composée de 12 sous-échelles.

Les 4 premières sous-échelles évaluent la capacité des individus à identifier les émotions
1. Sur des visages
2. À partir de musiques
3. À partir d’images –> Ce qu’on a fait en cour
4. En appréhendant les émotions d’un personnage impliqué dans un scénario

Les parties 5 et 6 correspondent à des mesures de la compétence qui permet d’accéder à certains états émotionnels et à générer des sentiments qui puissent faciliter les activités cognitives :
5. Demander aux individus de ressentir une certaine émotion et de porter des jugements cinesthésiques
6. Juger une personne.

Les parties 7,8,9 et 10 servent à mesurer la capacité à comprendre les informations liées aux émotions :
7. Comprendre des émotions complexes
8. Comprendre les enchaînements émotionnels
9. Comprendre les transitions émotionnelles(les suites logiques de séquence d’émotions)
10. Mesure globale de la capacité à comprendre les émotions

Les parties 11 et 12 mesurent la capacité des individus à réguler leurs émotions, en mesurant le degré d’adaptation à des situations proposées.

L’EMIE propose d’appréhender le niveau global d’intelligence émotionnelle d’un
individu, en mesurant 4 compétences distinctes.
- Contrairement aux épreuves de performances, les auteurs estiment qu’il n’existe pas une unique réponse donnée à un item.

Meyer et ses collaborateurs proposent de coter cette échelle selon deux critères de cotation pour déterminer si la réponse d’un individu est correcte ou non :
➢ Le critère de l’expert, qui consiste à comparer les notes des participants à celles d’experts en émotions.
Ces experts vont répondre à l’épreuve et la note moyenne des experts devient le critère pour déterminer la
bonne réponse.
➢ Le critère de consensus, qui consiste à prendre le score modal à un item comme la meilleure réponse à l’item. Ici, le consensus prend valeur de vérité.
Pour bien discriminer les scores, on doit en fait prendre en compte le pourcentage de réponses à chaque modalité de réponses, à partir d’un étalonnage.
Ce dernier type de cotation est le plus utilisé ; en effet, on observe une très forte corrélation positive entre le critère des experts et le critère de consensus.

72
Q

Avantage de l’EMIE

A
  • Prend en compte la subjectivité du sujet
  • Contextualisation des items
  • Objectivité
  • Plusieurs dimensions (complet)
  • Système de meilleures réponses en guise de bonnes réponses
  • Dimensions interpersonnelles, pas uniquement centrées soi-même
  • Peu de désirabilité sociale
73
Q

Inconvénients de l’EMIE

A
  • Mise en place technique
  • Longueur du test
  • Réponses parfois difficiles
  • Biais culturels
  • Experts parfois difficiles à trouver
74
Q

EMIE et EIE

A

Entre ces deux échelles d’intelligence, on obtient une corrélation qui peut apparaître comme positive, mais elle est non-significative et très faible, et parfois même nulle.

Cette absence est expliquée par le fait qu’il s’agit de
deux concepts différents (Pures VS. Mixtes).

De plus, les formes de mesure diffèrent (Mesure subjective VS. Mesure objective).

Ici, le concept d’intelligence émotionnelle se distingue du concept d’intelligence cognitive.

75
Q

Alexithymie

A

Sifneos(1973): Absence de mots pour décrire les émotions.

La difficulté à identifier, décrire, réguler et à exprimer ses émotions.

Il se caractérise principalement par une difficulté à identifier et à verbaliser les états émotionnels, à distinguer
les émotions et les sensations corporelles qui y sont associées, à une vie fantasmatique réduite et à un mode de pensée tourné vers les aspects concrets de l’existence au détriment des aspects affectifs

76
Q

TAS

A

Une échelle à 26 items, se répartissant en 5 dimensions, sous le nom de «Toronto Alexithymia Scale» (TAS), qui mesure l’incapacité à décrire ses émotions, l’incapacité à identifier ses émotions, la baisse des capacités de rêverie et les pensées tournées vers l’extérieur (pensée opératoire).

77
Q

TAS-20

A

Une version corrigée de la TAS qui est composée de 20 items, dont 5 inversés.

Il s’agit d’une échelle auto-rapportée

78
Q

Correlations Observes Entre l’Intelligence Emotionnelle et L’Alexithymie

A

Correlations:
- EIE + EMIE 7 = 0,27
- EIE + TAS-20 = 0,48
- EMIE-7 + TAS = -0,38

Explications.
1. On s’attend à des corrélations légèrement plus fortes entre l’EIE et la TAS20, plutôt qu’entre l’EMIE et la TAS-20,
- Car ils sont les deux, d’autoévaluations
= Ce qui implique une surévaluation de ses propres capacités
–> Renvoie à la validité convergente
2. EMIE-7 et EIE faible(car l’un est subjective/approche trait et l’autre est objective/approche cognitive)
3. EMIE-7 et TAS-20 ont une corrélation négative et moyenne car ils mesure different dimensions et n’utilise pas le meme moyenne de mesurer(TSA: Autoévaluation x EMIE-7)

79
Q

Validité de Critère

A

La validité de critère cherche à apporter des preuves empiriques quant aux liens entre les scores obtenus au
test et ceux obtenus sur d’autres variables, appelées les critères.

80
Q

Validité critère

A
  1. Validité Concourante/Concomitante
  2. Validité Convergente
  3. Validité Divergente/Discriminante
  4. Validité Prédictive
81
Q

Validité Concourante/Concomitante

A

On cherche le lien entre les scores au test et une observation concomitante, c’est-à-dire que l’on récolte les données d’un test et les données de notre critère en même temps.

Il n’y a pas de délais entre la récolte des deux types de données.

82
Q

Validité Convergente

A

L’objectif est de montrer que les scores au test sont liés au score obtenu au critère.
On fait l’hypothèse qu’il existe un lien entre les scores au test et les score au critère. Ce lien est positif ou négatif.

83
Q

Validité Divergente/Discriminante

A

L’objectif est de montrer ce que le test ne mesure pas.

On cherche à montrer un coefficient de corrélation nul ou très faible entre deux tests. Par exemple, dans un test de
personnalité on s’attend à retrouver des corrélations nulles ou faibles avec un test d’intelligence.

84
Q

Un Validité Prédictive

A

On cherche à savoir si les scores au test ont un lien avec une mesure, une observation
future.

Il va y avoir un délai entre la récolte des données au test et la récolte des données au critère. Ce critère sera souvent une observation naturelle (ex. performance dans un poste, réussite scolaire, fréquence
de comportement à risque, échec scolaire).

Ici, le lien peut être positif ou négatif.

85
Q

Corrélations Entre lntelligence Émotionnelle et l’Alexithymie

A

Alexithymie est composée de 3 dimensions:
1) La description = Difficulté à verbaliser, communiquer ses émotions et à les exprimer aux autres
–> EIE
2) L’identification = Difficulté à identifier, à reconnaître, distinguer les émotions des sensations corporelles
–> EMIE1
3) Pensée Opératoire = Tournée vers aspects concrets, problèmes matériels, au dépend aspects affectifs
–>EMIE7

L’alexithymie corrèle négativement avec l’EIE, l’EMIE1 et l’EMIE7.

86
Q

EIE et Alexithymie

A

L’EIE corrèle négativement, et de façon intermédiaire,
avec la capacité à décrire ses émotions, ce qui est lié à la difficulté à les identifier et donc à l’alexithymie.

87
Q

EMIE-1 et Alexithymie

A

Les corrélations avec l’identification (EMIE-1) indiquent que plus le sujet à une bonne intelligence émotionnelle cognitive, moins ses pensées sont tournées vers les aspects concrets et matériels, et donc plus il s’intéresse aux émotions, et moins il a de mal à identifier ses émotions et à les distinguer des sensations corporelles.
Ces résultats sont à nouveau cohérents.

L’EMIE-1, qui correspond à la capacité à identifier des émotions, est en lien
négatif avec la difficulté à identifier ses émotions évaluées par l’échelle d’alexithymie.

88
Q

EMIE-7 et Alexithymie

A

Pour l’EMIE-7, plus les sujets sont alexithymiques et ont une pensée concrète forte, moins ils réussissent les
tests d’intelligence émotionnelle

89
Q

Corrélations entre l’intelligence émotionnelle et les tests d’intelligence cognitif

A

1) EIE vs BV16/DAT
Les tests d’intelligence BV16 et DAT (intelligence cognitif) corrèlent négativement l’EIE. On observe des corrélations négatives et intermédiaires entre l’intelligence émotionnelle trait et le BV16, ce qui indique que plus l’intelligence émotionnelle trait augmente, plus les sujets ont de mauvaises
compréhensions verbales et générales.

2) EMIE-7 vs BV16/DAT
On observe une corrélation positive et
intermédiaire entre l’intelligence émotionnelle cognitive et le BV16 indiquant que plus les sujets ont une
bonne intelligence cognitive plus ils ont une meilleure compréhension verbale.
Ce résultat suggère que les capacités verbales sont impliquées dans la réussite de l’EMIE7

90
Q

Corrélations entre l’Intelligence Émotionnelle et la Personnalité

A

Selon les Big-Five, la personnalité est caractérisée par :
➢ L’ouverture = imagination active, sensibilité esthétique, attention prêtée propres sentiments, préférence pour
variété, curiosité intellectuelle, indépendance du jugement
➢ La conscience = intègre besoin de réussite, implication dans le travail, caractères scrupuleux et méticuleux.
➢ L’extraversion = renvoie à sociabilité, confiance en soi, tempérament bavard, recherche stimulations externes.
➢ L’agréabilité = altruisme, sympathie, préoccupation bien-être autrui, caractère accommodant, goût consensus
➢ La stabilité émotionnelle = faible réactivité émotionnelle, capacité face situations stressantes sans angoisse

Les deux échelles(EIE + EMIE7) corrèlent positivement et de façon intermédiaire avec ouverture. Par contre, il y a un corrélation est négative et intermédiaire avec l’EMIE1( plus les sujets identifient bien les émotions, moins ils sont
ouverts)

La mesure de l’échelle d’intelligence émotionnelle corrèle positivement, et de
façon intermédiaire, avec l’extraversion et la stabilité émotionnelle et fortement avec l’agréabilité.

On voit qu’il n’y a pas de lien entre l’intelligence émotionnelle cognitive et ces différents traits de
la personnalité

91
Q

2 Approche d’Intelligence Émotionelle

A
  1. L’intelligence émotionnelle trait comprend bien des caractéristiques de personnalité et d’alexithymie,
  2. L’intelligence émotionnelle cognitive ne comprend pas de caractéristiques liées à la personnalité, bien qu’elle soit un petit peu liée à l’alexithymie.