CM6-7 : Différences d'intelligence Flashcards

1
Q

Développement de l’Intelligence

A

Chez les jeunes enfants:
- Pas de différence entre les dimensions(pas des petite enfants plus forte en spatial ou verbal)
- Le facteur G a énormément de poids
→ Indifférenciation entre les dimension

Chez les adolescents:
- Commence à apparaître une différenciation entre les dimensions.
- Le facteur G commence à avoir un sens
- On détermine les profils en terme des points forts et de points faibles(moins de facteur G)

Personnes âgées:
- A nouveau une indifférenciation entre les dimensions de l’intelligence:
- Il y a une implication importante du facteur G
→ Similaire aux jeunes enfants

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2
Q

Baylay Experiences en 1970

A
  1. Corrélations élevées à 4 ans (r = .66) et 5 ans (r = .78) avec le QI observé à 18 ans.
  2. À 4-5 ans, il y a une instabilité du QI(variabilité au niveau des compétences intellectuelles).
    Puis, jusqu’à 18 ans, il va y avoir une relative stabilité des scores d’intelligence.
    À partir de 18 ans, les performances intellectuelles vont être stables.
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3
Q

Vieillissement de l’Intelligence

A

Schaie, 1994: Intéressée au vieillissement de l’intelligence, comme l’étude longitudinale de Seattle
- 25-40 ans: Intelligence augment encore légèrement
- 45-60 ans: Intelligence commence légèrement à diminuer
- +65 ans: Intelligence diminue

McGhee, 1993 & Fontaine, 1999: Certaines dimensions de l’intelligence diminuent plus vite que d’autres car elles sont plus influencé par vieillissement.
→ Effets de l’âge sur le vieillissement cognitif et ces effets sont dépendants des dimensions de l’intelligence.
- Compréhension & connaissance= insensible au vieillissement
- Connaissance quantitative = fluide au vieillissement
- Mémoire à court-terme + Récupération à long-terme + Processus auditif + Processus visuel = Sensible au vieillissement
- Vitesse de décision correcte + Raisonnement fluide + Processus de rapidité = Très sensible au vieillissement

L’intelligence cristallisée à tendance à stagner(stabilise) à partir de 20 ans.
Intelligence fluide décroît (declining).
→ Donc, vieillissement /=/ Dégradation.

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4
Q

Loarer, 2008: Capacités ne décline pas de la même façon

A

Les dimensions de l’intelligence ne sont pas affectées de la même manière par l’âge et par le vieillissement
- Chez tous
- Pas nécessairement dans le même ordre
- Pas nécessairement au même âge
- Pas avec la même intensité

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5
Q

Les facteurs les plus fréquemment évoqués sont aux relatifs :

A
  1. Conditions de vie actuelle de la personne
    - État de santé(Herzog et al., 1978)
    - Intensité de la vie social(Moritz, 1989)
    - Etat marital(Rogers, 1990)
  2. Conditions de vie antérieures
    - Niveau culturel
    - Longueur de la scolarité
    - Activités professionnelles
    - Niveau intellectuel
    - Antécédents de santé

Schaie, 1990: “antécédents de différences inter-individuelles” peuvent prédire la qualité du vieillissement.

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6
Q

Effet Flynn

A

Signifie les différences dans l’intelligence selon la génération. Les scores aux tests d’intelligence augmentent sur plusieurs génération.

Il y a six causes environnementales qui peuvent expliquer l’effet Flynn :
1. L’exposition aux tests
2. L’urbanisation et l’industrialisation
3. La scolarisation
4. L’environnement familial
5. Les médias visuels
6. L’environnement biologique

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7
Q

L’Exposition aux Tests

A

Selon certains auteurs, l’effet Flynn serait dû à un apprentissage, dû aux passations répétées des tests.
Mais, la répétition des tests d’interligne est rarement une activité aussi répétée qui permettrait cela.

En 2000 Weschler avait montré qu’une seconde passation de la WAIS-III, après un mois, pouvait faire gagner 8,2 points.
–> Cependant, c’est un effet passager : il disparaît après un délai d’ 1 an.

Les problèmes posés sont beaucoup moins nouveaux aujourd’hui qu’avant.
= Il y a eu le développement de capacités spécifiques pour résoudre les problèmes spécifiquement posés dans les tests.

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8
Q

L’Urbanisation et l’Industrialisation

A

Pour Flynn, en 2009, l’urbanisation et l’industrialisation étaient l’hypothèse la plus probable pour expliquer les différences d’intelligence entre les générations.

En effet, il y a une différence de six points de QI entre les zones urbaines et les zones rurales aux États-Unis (Neisser et al., 1996).

Il faut garder en tête que ce type de résultats est lié aux problématiques socio-économiques( centre ville = NSE plus élevée)

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9
Q

La Scolarisation

A

L’effet Flynn a été mis en évidence au même moment que le développement de la scolarisation.
- Ecole obligatoire jusqu’à l’adolescence (Fernandez -Ballesteros & Juan-Espinoza, 2001).
- L’école est plus accessible.
- La durée de la fréquentation augmente (Ceci, 1991, 1996 ; Flynn, 2001 ; Husen & Truijnman, 1991).
- Certains facteurs peuvent diminuer le QI (Ceci, 1991, 1996):
i. les vacances estivales
ii. les fréquentations irrégulières
iii. le retard dans la scolarisation
iiii. le décrochage (arrêt prolongé ou abandon prématuré).

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10
Q

Environnement Familial

A

Les pratiques éducatives ont changé grâce à :
1. Le niveau de scolarité des parents à améliorer
2. L’augmentation du niveau de revenu des ménages
3. La diminution de la taille des familles
4. L’augmentation du niveau de sécurité de l’environnement
→Il y a donc eu une influence bénéfique sur le développement des différentes facettes de l’intelligence (Espy, Molfese & DiLalla, 2001).

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11
Q

Les Médias Visuelles

A

Aujourd’hui, les enfants sont inondés de stimuli visuels (ordinateur, graphiques, jeux vidéo…). Très tôt, les enfants sont sollicités pour résoudre des énigmes visuo-spatiales (Neisser, 1998). changements depuis le passé :
1. Le cerveau des enfants est différent de celui de leurs parents au même âge (Doidge, 2008 ; Tisseron, 2009).
2. Les librairies et les sites webs facilitent l’accès à des exercices similaires aux Matrices de Raven.
3. La pratique de jeux vidéo, comme Tetris, sur la résolution de problèmes spatiaux (Okagaki & Frensch, 1994), permet d’augmenter le QI.
6h de pratiques de ce jeu chaque semaine pouvaient:
i. Améliorer les performances en aptitude spatiale (Okagaki & Frensch, 1994 ; Terlecki, Newcombe & Little, 2008)
ii. Améliorer performanc en Visualisation (De Lisi & Wolford, 2002 ; Moreau, 2013)
iii. Améliorer en rotation mentale (Belchior et al., 2013 ; Green & Bavelier, 2003).

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12
Q

L’Environnement Biologique:

A

A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il y a eu une amélioration des conditions biologique environnementales(Komlos & Lauderdale, 2007) avec:
- Une augmentation de l’espérance de vie
- Une diminution de la mortalité infantile
- Une augmentation de la taille(Schmidt, Jorgenson & Michaelsen, 1995)
- Amélioration de l’alimentation
- Une argumentation de la nutrition et des soins de santé
- Une diminution des maladies infectieuses
- Une amélioration des condition d’hygiène

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13
Q

Paradoxes à l’effet Flynn:

A

Certains auteurs critiquent cet effet Flynn. Plusieurs contre-arguments peuvent être émis :
1. Retard Mental chez nos ancêtres
2. Les Jumeaux
3. Le Facteur G
4. L’Absence de boum culturel
5. Familles nombreuses(dysgénésie)

Difficultés Méthodologiques Important:
1. Les études transversales
- Comparaisons entre des sujets de 30 et de 60 ans ne permettent pas d’expliquer si les différences sont dues à l’âge (vieillissement) ou à la génération (effet Flynn)
2. Les études longitudinales:
Comparaisons entre les mêmes sujets à des âges différents, sont assez difficiles à mener sur une 30/30+ d’années.

Alternatives:
1. Les études semi-longitudinales : suivre pendant une dizaine d’années des groupes d’âges différents
2. Un échantillon qui passe 2 versions d’un test.
i Comparer les performance des différents participants sur les 2 version existant d’un même test
(Problem, l’écart entre les différente version d’un même test: WAIS 2 et 3 sont assez similaire, mais 4 est très différent)

Difficulté méthodologique:
Les tests d’intelligence ont évalué au cours du temps.

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14
Q

Retard Mental Chez Nos Ancêtres

A

L’effet Flynn à rebours signifierait que nos ancêtres seraient déficients intellectuels (Flynn, 1999). - Si l’on prend l’effet Flynn à l’envers et que l’on remonte le QI à travers les précédentes générations, cela signifierait que tous nos ancêtres avaient un QI très faible.

L’intelligence est une capacité d’adaptation à la réalité quotidienne de notre époque. Ainsi, nos ancêtres étaient adaptés à leur époque.
- Certains auteurs pensent que l’intelligence n’a pas changé, mais que c’est nos capacités d’adaptation qui ont changé puisque notre
quotidien a changé.
- De plus, les tests se sont modifiés.

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15
Q

Les Jumeaux

A

L’effet Flynn ne prend pas en compte la grande part de facteurs génétiques dans l’intelligence.
- Des jumeaux monozygotes élevés séparément dès la naissance ont plus ou moins le même QI (Pederson, Plomin, Nesserlroader & McClearn, 1992).

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16
Q

Le Facteur G –> I don’t get much

A

Les réponses aux tests ont évolué.
- Lorsque le test n’implique pas d’items de nature scolaire (Gf ; Matrices de Raven), donc lorsqu’il implique du raisonnement et une intelligence fluide
= Augmentation de l’intelligence.
- Lorsque le test implique des items de nature scolaire (Gf ; lectures, mathématiques) impliquant une intelligence cristallisée
= Les résultats stagnent ou diminuent.
–> Mais, le facteur G ne peut pas varier dans des sens opposés !

En fait, il y a une amélioration de l’intelligence fluide de générations en générations.

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17
Q

L’Absence de Boum Culturel

A

L’augmentation des scores de QI provoquerait une explosion culturelle et technologique (Flynn, 1987, 1998).
Sauf que, pour Flynn, l’intelligence n’aurait pas progressé…
Les améliorations ne peuvent pas dues à explosion culturelle et technologique

D’autres auteurs signalent des progrès tangibles (Flieller, 1989 ; Greenfield, 1998 ; Lynn, 1990 ; Schooler, 1998 ; Storfer, 1990):
Une croissance des découvertes scientifiques, une élévation générale des qualifications professionnelles, une accélération du développement technologique et une adaptation à la révolution informatique.
Un boum culturel se serait produit.

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18
Q

Familles Nombreuses (Dysgénie)

A

La dysgénésie a été mise en évidence par Galton, en 1869.

C’est un phénomène contraire à l’effet Flynn, selon lequel il y aurait une détérioration génétique de l’intelligence.

Pour Galton, deux facteurs expliquent cela :
1. La sélection naturelle inefficace : médecine permet à individus de survivre alors qu’ils auraient dû mourir
2. Les familles nombreuses (Herrnstein & Murray, 1994) :
- Une étude sur des femmes américaines a montré que les femmes au QI moyen de 111 avaient, en moyenne, 1.6 enfants tandis que les femmes au QI moyen de 81 avaient, en moyenne, 2.6 enfants.
- Famille grand = moins intelligent, il y a plus des personne qui ont grandi dans une grand famille = plus de personne avec peu intelligence
- Or, les garderies(nursery) ont compensé cette différence (Geoffroy, Côté, Borge, Larouche, Séguin & Rutter, 2007 ; Tucker-Drob, Rhemtulla, Harden, Turkheimer & Fask, 2011).

19
Q

L’effet Flynn est-il global ?

A

Oui. L’effet Flynn est un effet global.

Il y a un gain moyen quasi identique chez les hommes et les femmes(Flynn, 1998)

L’effet Flynn a été confirmé dans 28 pays des 5 continent dont 17 pays d’Europe

20
Q

L’effet Flynn est-il uniforme?

A

Non. l’effet Flynn n’est pas uniforme.

En Norvège, sur 960.000 conscrits de 18 à 22 ans(Sundent et al., 2004)
- Ceux qui ont un QI inférieur à la médiane vont plus progresser de génération en génération en arithmétique, en vocabulaire et en figures, que ceux qui ont un QI supérieur à la médiane.
= L’effet Flynn serait donc plutôt dû à une réduction de l’étendue des différences entre les individus : les plus faibles se rapprochent des plus forts.
- Il y a une scolarisation accrue des conscrits au fil des ans (Ernst, 1992).

21
Q

L’effet Flynn a-t-il atteint ses limites?

A

On ne sait pas!

Il y a un ralentissement/infléchissement de la courbe de progression dans plusieurs pays développés (Flynn, 1987) :
1. En Espagne et dans les pays scandinaves (Flynn, 2007/2009),
2. En Angleterre (Shaker, et et al., 2007 ; Shaker &Ginsberg, 2009),
3. En Australie (Cotton et al., 2005),
4. En Norvège (Sundet et al., 2004),
5 En Suède (Emanuelsson et al., 1993),
6. Au Danemark (Teasdale & Owen, 2005).

Mais, l’effet Flynn continue dans les pays en voie de développement (Cocodia et al., 2003 ; Daley et al., 2003). Le QI moyen pourrait continuer d’augmenter dans ces pays.
- Ces facteurs actifs sont liés à l’éducation, à la santé et à la nutrition.
- Dans les pays émergents, les gains de QI n’en seraient encore qu’à leur début.

22
Q

L’intelligence diminue-t-elle?

A

Dyton & Lynn, 2015: Les scores d’intelligence diminuent en France

Mais, il y a beaucoup des limite de cette étude:
1. Ré-analyse des données(Gonthier et al., 2021) → Pas de déclin en France encore
i. Taille petite de l’échantillon, uniquement N= 79 pour représenter ensemble de la population française
ii. Difficulté modifiée de la WAIS-3 et WAIS-4 qui ont des gros changement entre eux(changement culturels)
2. Meta-analyse
i. 31 pays, 4 million de participant
→ Ralentissement mais pas décline(Pietschining & Voracek, 2015)
ii. 285 études, 14000 participants
→ Effet Flyn continue toujours en France! (Trahan et al., 2014)

23
Q

L’effet Flynn a-t-il des
conséquences sur un bilan ?

A

Oui, l’effet Flynn a des conséquences sur un bilan.

Le QI moyen, mesuré par les échelles de Wechsler, augmente d’un point tous les 4 ans (Grégoire, 2006).
Mais, des auteurs ont proposé de faire une correction des effets sur la base d’un progrès de 0,25 points de QI par an (Flynn, 1998).
→ Cependant, cette correction est très approximatif…

Grégoire (2006) propose:
1. D’établir plus régulièrement de nouvelles normes
2. D’interpréter avec prudence les résultats lorsque les normes commencent à vieillir.
- En effet, il existe des différences selon les normes utilisées: dans la WISC-R, un score entre 71 et 80 signe des difficultés d’apprentissage VS dans la WISC-III, un score entre 66 et 75 signe une déficience intellectuelle légère.
= Ainsi, cela peut avoir de graves conséquences(ex: lorsqu’on fait un diagnostic d’un criminel)

24
Q

L’effet Flynn touche-t-il tous les domaines d’intelligence?

A

Non, l’effet Flynn ne touche pas toutes les dimensions de l’intelligence.

  • Il y a un effet Flynn sur l’intelligence fluide(raisonnement inductif ou des séries logiques)
  • Les résultats sur l’intelligence cristallisée sont équivalents, voire inférieurs, à ceux des générations précédentes.
    Donc, l’effet Flynn ne touche pas l’intelligence cristallisée
25
Q

Intelligence cognitive

A

Sur des grands échantillons représentatifs de la population, on constate :
1. Une dispersion des scores plus importante des scores pour les hommes que pour les femmes
2. Que les hommes sont plus nombreux aux extrémités de la distribution.
= Les hommes sont considérés plus intelligente que les femmes

26
Q

Intelligence Verbale

A

<4 Ans: Les filles seront meilleures que les garçons en verbal (articulation, vocabulaire, expression, communication, syntaxe, compréhension)
→ Les garçons sont plus fréquemment soumis à des troubles du langage comme dyslexie (Fombonne, 2005)

4-5 Ans: Écart entre filles et garçons se rétrécie, mais filles bénéficient encore d’un an d’avance en verbal (acquisition du vocabulaire).

6-10 Ans: Plus de différences entre garçons et filles sur la compréhension de texte et le vocabulaire

Adulte: Différences en termes de fluidité verbale (fournir aisément et rapidement des mots) où les femmes sont meilleures que les hommes.

27
Q

Intelligence Spatiale

A

< 4 Ans: Pas de difference

4-5 Ans: Pas de difference

7-8 Ans: Différences entre garçons et filles apparaître, garçons sont meilleurs en rotation mentale

Adolescence: Garçons meilleurs que filles dans la déstructuration perceptive (décomposition d’images)

Adulte: Cela perdure, les hommes sont meilleurs que les femmes en rotation mental et en vitesse de rotation(Linn & Peterson, 1985)

28
Q

Different Strategies

A

Les hommes utilisent plutôt une stratégie analytique (découpent une figure en petits éléments)
= Cela est coûteux cognitivement mais très efficace.

Les femmes emploient plutôt une stratégie globale (tournent la figure dans son ensemble)
= Cette stratégie est peu coûteuse mais peu efficace.

Si on leur impose d’utiliser un type de stratégie en particulier, on ne constate plus de différences entre les hommes et les femmes en term de performance au tache spatiale

29
Q

Attitudes Differentes

A

Les femmes prennent leur temps et préfèrent être sûres de donner la bonne réponse.
Mais, lorsque la tâche doit être faite dans un temps limité, cela n’est pas très efficace car les femmes ne vont pas très vite.

En revanche, ces hommes vont plus vite pour compléter ce type de tâches.
Ils font plus d’erreurs mais ils ont également plus de bonnes réponses ce qui, au final, leur permet d’obtenir de meilleurs scores.

30
Q

Différences Moyennes entre Homme et Femme

A

Il y a des différences moyennes dans :
1. La maîtrise des coordonnées dans l’espace : garçons moyennement meilleurs femmes
2. L’horizontalité de liquides dans des récipients inclinés : hommes moyennement meilleurs.

Il y a des différences en visualisation spatiale entre les hommes et les femmes, mais toujours un petit peu en faveur des hommes.
Ainsi, sur certaines dimensions, les hommes et les femmes ont des meilleures performances, mais cela est surtout lié au type de stratégie employée.

31
Q

Aujourd’hui la Différence d’Intelligence entre Homme et Femme

A

L’ampleur de la plupart des différences se réduisent.
- En ce qui concerne les aptitudes verbales, les auteurs remarquent une différence plutôt faible entre les filles et les garçons avant 1973.
Depuis 1973, on passe d’une faible différence à une différence nulle.
= Les filles ne semblent pas meilleures que les garçons en aptitudes verbales.
- Concernant la visualisation spatiale, le raisonnement logique, les relations spatiales et la vitesse perceptive, on retrouvait des différences modérées entre les hommes et les femmes. Mais, depuis 1980, les différences ne sont que faibles.
- Irwin & Lin, 2005: D’autres différences perdurent.
i. Les hommes sont meilleurs que les femmes de 4,6 points aux matrices progressives, notamment en raison de la stratégie mise en place spontanément par les hommes.

32
Q

Perception de l’Intelligence

A

Experience de Holling & Preckel, 2005: Influence de Genre sur Auto-perception d’Intelligence
1. Tout le monde se croit plus intelligent que la moyenne (hommes et femmes)
2. Les hommes s’attribuent des scores qui sont plus élevés en global, l’intelligence
logicomathématique, l’intelligence
spatiale et l’intelligence kinesthésique, que ceux que s’attribuent les femmes.
3. Ces différences existent indépendamment de l’intelligence(quel que soit le vrai niveau de l’intelligence) mais également indépendamment de la personnalité des participants (Stiegger et al., 2010 ; Visser et al., 2008).
4. Au niveau de l’estimation du QI global, il y a une différence de 3 à 4 points entre les hommes et les femmes, en faveur des hommes qui ont tendance à plus se surévaluer que les femmes.
→ Une explication à cela serait le niveau élevé d’orgueil(pride) chez les hommes et le niveau élevé d’humilité chez les femmes.
5. Lorsque les parents évaluent leurs enfants, on constate qu’ils pensent que leur garçon est plus intelligent que leur fille. De plus, l’aîné garçon est jugé encore plus intelligent (Furnham, 2011).
6. Les enfants évaluent leurs parents différemment aussi (Furnham & Thomas, 2004). Ils pensent que leur père est plus intelligent que leur mère, et ce peu importe l’ordre de la fratrie et leur sexe, notamment en intelligence mathématique, en intelligence spatiale et en QI global.

33
Q

Intelligence Emotionnelle

A

Les états émotionnels peuvent se diviser en trois composantes :
1. Cognitive : Aspect subjectif de l’émotion lié à l’évaluation de la situation
2. Physiologique : Réaction physiologique associée (battement cardiaque, conductance cutanée…)
3. Comportementale : Action/tendance à l’action (augmentation de la probabilité de l’apparition) expression

Brackett & Mayer: L’intelligence émotionnelle globale des femmes est supérieure à celle des hommes.(comme ce qui est montré dans la plupart des études)
→ Mais, cela dépend de la façon dont on évalue l’intelligence émotionnelle

Les auteurs différencient deux types de profils :
A. Profil Externalisation → Plutôt les femmes
B. Profil Intériorisation → Plutôt les hommes

34
Q

Profil Externalisation

A

Pas d’activation physiologique mais vont exprimer leurs émotions facilement, corporellement…

= Même si l’activation physiologique est faible, il y a bcp d’expression et comportement face à un stimulation

35
Q

Profil Intériorisation

A

Ont une activation physiologique mais ne vont pas
être dans l’expression

= Même si l’ activation physiologique sont élevé, il y a peu d’expression/comportement

36
Q

Au niveau des expressions faciales, les études montrent que…

A

Femmes:
1. Très douées pour exprimer la
tristesse et la peur (Goos & Silverman, 2002).
2. Performantes en conscience des
émotions, que ce soient les leurs (intra) ou bien celles des autres (inter).
3. Ont de bonnes capacités
interpersonnelles : elles ont notamment une bonne
empathie (Hall & Mast, 2008).
4. Douées en communication non-
verbale et dans les décodages non-verbaux.
5. Meilleur vocabulaire émotionnel.

Hommes:
1. Meilleurs pour exprimer la colère (Goos & Silverman, 2002).
2. Performants en gestion et en contrôle des émotions, notamment en gestion du stress. → Ce qui peut créer un bascule au niveau de mesure d’intelligence émotionnelle à certain étude
3. Meilleurs dans les capacités
interpersonnelles que intrapersonnelles (McIntyre, 2010).
4. Doués dans l’inhibition des
expressions émotionnelles (Petrides & Furnham, 2000).
5. Sont émotionnellement plus
adaptables aux différentes situations qu’ils vont rencontrer.

37
Q

Strategies Different Pour Réguler Les Émotions:

A

Au niveau des émotions négatives :
- Les femmes sont plutôt dans la rumination : elles ressassent et répètent l’émotion négative
→ Dwelling on emotions
- Les hommes sont dans la distraction : faire autre chose pour se détourner de leurs émotions négatives.

Au niveau de la raison du contrôle émotionnel :
- Les femmes vont gérer et réguler leurs émotions de telle manière, afin de favoriser les relations qu’elles entretiennent avec les autres, c’est-à-dire pour des raisons pro-sociales.
- Les hommes utilisent ce type de stratégie pour des raisons de protection et de présentation de soi, car ils veulent se donner une bonne image d’eux- mêmes.

Intensité émotionnelle:
Les femmes ont tendance à réagir plus fortement aux situations
émotionnelles et à vivre leurs émotions de façon plus intense que les hommes.

38
Q

Les Facteurs Biologiques de Différences d’Intelligence entre Genre

A

Les hommes transgenre en train de leurs transition et qui prennent donc de la testostérone, ont de meilleures performances qu’avant en spatial et de moins bonnes performance en verbal.
= La testostérone pourrait être la cause de ces différences.

39
Q

Les Facteurs Environnementaux (Sociaux)

A
  1. Les stéréotypes, les valeurs sociétales, les normes sociales… encouragent le développement des compétences dans des activités perçues plutôt comme féminines ou masculines.
  2. Stéréotypes de genre(Timmers, Fischer & Manstead, 2003)
  3. Socialisation et éducation des émotions (Niedenthal, Krauth-Gruber & Ric, 2008; Sander & Scherer, 2009)
40
Q

Stéréotype de genre

A

Les stéréotypes de genre (Timmers, Fischer & Manstead, 2003) sont présents et communs dans 48 pays.

Ces stéréotypes de genre vont avoir un effet de prescription des comportements (Timmers, Fischer & Manstead,2003).

De plus, ils renforcent aussi le biais des prophéties auto-réalisatrices (Brody & Hall, 2000).

41
Q

Biais des prophéties auto-réalisatrices

A
42
Q

Le niveau de la socialisation et l’éducation des émotions sont différents selon le genre

A
  1. Stéréotypes
    - Le rôle du père (Brody, 1997) peut venir atténuer les stéréotypes (ex. partage des tâches ménagères dans le foyer), ou, au contraire, venir augmenter ces stéréotypes.
    - Roles sociaux: il y a des métiers qui sont considérés comme étant plutôt féminins et d’autres masculins.
  2. Situation émotionnelle
    - Intra-(soi) ou inter-(autres)
    Il y a des différences entre les garçons et les filles dans les situations intra (tournées vers soi) et les situations inter (tournées vers les autres)
    - Différence de statut
    En effet, quand ils ont des statuts hiérarchiques plus importants, les hommes sont associés à des situations de pouvoirs et d’importances.
  3. Biais de présentation de soi
    Les hommes veulent généralement protéger une bonne image d’eux-mêmes.
  4. Capacités d’encodage en mémoire
    On sélectionne en mémoire différemment les informations émotionnelles(les femmes retiennent plutôt les informations émotionnelles et les hommes les informations factuelles)
  5. Différences tempérament
43
Q

Conclusion

A

Intelligence cognitive: atténuation des différences:
- Hommes meilleurs en spatial (en raison des stratégies et attitudes)
- Femmes un peu meilleures en verbal

Intelligence émotionnelle ♀ > ♂
« Emotionnalisation » croissante de la culture