CM5 Origine d'Intelligence Flashcards
Les Approches Théoriques de l’Origine de l’Intelligence
- L’héréditarisme : L’Homme est le produit de la nature. Les différences observées sont innées. On ne peut pas modifier l’intelligence : on considère que l’intelligence est acquise.
- L’environnementalisme : L’Homme est le résultat des influences de la société dans laquelle il évolue. L’intelligence est fortement modifiable.
- L’interactionnisme : L’intelligence provient de l’hérédité et de l’environnement.
Le Modèle Animal
- Sélection directionnelle (Tryon, 1943) :
Objectif: L’aspect génétique(l’évolution du niveau d’intelligence des rats élevés en laboratoire)
De la 7émé génération de rats nous voyons un distinction très claire entre la populations de rats qui suivent les rats performant et moins performant
→ Mise en évidence de l’impact des facteurs héréditaires sur l’intelligence. - Étude de Cooper et Zubeck(1958):
- Milieu appauvri = mauvais performance qq soit la descendance(intelligent/pas intelligent)
- Milieu enrichi = meilleur performance qq soit la descendance
- Milieu normal = Facteur hériditaires sont visible(descendant intelligent = petit intelligente VS descendant moins intelligent = petit moins performant)
Donc, il n’y a pas de modification spécifique/particulier de l’environnement
La méthode des jumeaux
Jumeaux monozygotes = Vrai jumeux, sont issus d’un seul ovule et d’un seul spermatozoïde, donc d’un même zygote, et vont partager le même patrimoine génétique.
Jumeaux dizygotes = Faux
jumeaux, similaire à un frère et soeur typique.
Coefficient intra-paire(coefficient de ressemblances) qui varie entre -1 et +1
→ Nous vons calculer la similarité entre les jumeaux
Résultats: Corrélations intra-paires calculées sur les QI
1. Corrélation très forte entre les jumeaux soit qu’ils sont élevés ensemble ou élevés séparément
→ Facteur héréditaire
2. Ce qu’on constate que les similarité des scores sont encore plus élevés, lorsque les jumeaux sont monozygote(identical) que les dizygotes
→ Facteur héréditaire
= Les facteurs héréditaires semblent être importants dans l’intelligence.
Biais méthodologiques :
- Ils ne sont pas représentatif de la population générale
- Les attitudes parentales différents entre les MZ et DE
- Influence de milieu prénatal(MZ ont des poids différents)
Méthode des Adaptations
- Etude de Schiff et al.(1978): Comparaison de corrélation d’intelligence entre les enfants adapté et leurs nouvelle famille et leurs famille biologique
VIs:
Enfant & leur parents biologique
Bio qui ont élevés leurs enfants biologique
Bio qui n’ont pas élevés leurs enfants bio
Enfant & leurs parents adoptifs
Résultat: Corrélation plus fortes entre l’enfant et son parent biologique
→ Évidence des facteurs héréditaires
Biais:
- Avant 4 ans, il n’y a pas d’effet de la scolarisation, les enfants ont moins de langage et les tests d’intelligence sont moins robustes et plus difficiles à mettre en
corrélation avec ceux des adultes. - Étude de Capron & Duyme(1991): L’influence de niveau socio-économique des parents
VIs: - Enfant adapté/Parent adoptif(Enfant adoptés avant qu’il aient 6 mois)
- Enfant/Parent biologique
+ Tous les enfants sont testés à 14 ans avec la WISC
Résultat: Niveau socioéconomique plus élevé = niveau intellectuel des enfant sont plus élevé(qq soit le parent)
Évidence des facteurs environnementaux
Biais:
- Age de séparation
- Age d’adoption
- Placement sélectif
- Accès limité aux données parentales
Facteurs Environnementaux
- Le changement de milieu : a une influence sur l’intelligence, en particulier l’adoption, le placement en institution, l’isolement, le changement de culture…
- L’apprentissage : Il y a des corrélations assez élevées (r = .70) avec le quotient intellectuel et le niveau de scolarisation. Selon certaines études, un an de scolarisation augmente le QI de 1,8 points (Harnqvist, 1968).
- Les conditions matérielles :
A. Le niveau socio-économique
B. L’environnement à la maison
i. La famille(ex: taille de fratrie et le rang de la fratrie)
ii. Les pratiques éducatif)
Ainsi, les facteurs environnementaux sont tous liés. L’appartenance sociale conditionner –> Les valeurs et les conditions d’existence conditionner –> Le type de structuration familiale conditionner –> L’efficience cognitive.
Niveau Socio-Économique
- Chez les Adultes:
Corrélations moyennes entre intelligence et:
- Niveau d’études
- Niveau socio-économique(r = .33)
Plus forte variabilité du niveau intellectuel pour les NSE - que les NSE + - Chez les Enfants:
- Meilleurs réussite des enfants issues de milieux favorisés
- Corrélation entre les différentes aptitudes, le QI des enfants et le niveau socio-économique des parents (Havinghurst & Breese, 1947).
= Les différences en termes de QI, en fonction du NSE, se retrouvent surtout pour l’aptitude verbale.
- Ces différences se retrouvent dès l’âge de 18 mois et pour les items abstraits et décontextualisés.
- École n’atténue pas complètement ces différences.
Certains auteurs pensent que le niveau socio-économique des parents reflète plus le QI des enfants que leurs résultats aux tests d’intelligence.
L’Environnement à la Maison
- Questionnaire HOME: permet de mesurer les stimulations de
l’environnement familial (Bradley et al., 1989).
- Étudier les variations
du QI en fonction des stimulations de l’environnement familial.
= À 1 an, les stimulations de l’environnement n’influent pas sur le QI moyen des enfants.
= Mais, à 2 ans, on commence à observer de vraies différences entre le QI moyen et le niveau de stimulation de l’environnement familial. - Rang de le fratrie(Zajonc & Markus, 1975)
Les auteurs expliquent cela par la moyenne de la qualité de l’environnement:
i. Le premier enfant ne peut avoir que la moyenne de l’intelligence de ses deux parents. L’aîné a un QI plus élevé.
ii. Le second enfant à la moyenne de l’intelligence de ses deux parents en plus de son aîné.
iii. Implique que les enfant unique ont le niveau d’intelligence les plus élevés qui n’est pas le cas
Les explications réelle:
i. L’aîné a un rôle de tuteur, qui pourrait expliquer son QI plus élevé par rapport à ses frères et sœurs.
ii. A la naissance de chaque enfant, il y a des changements d’attitudes parentales. - Pratique éducatives(Lautrey 1980)
- Selon Lautrey (1980), pour favoriser le développement de l’enfant, l’enfant doit connaître un certain nombre de perturbations et de rééquilibrations.
Ainsi, il a identifié trois types de structuration familiale :
1/ Laxiste = Perturbations fortes + Rééquilibrations faible
2/ Souple = Perturbation fortes + Rééquilibrations fortes –> Cas idéel
3/ Rigide = Perturbation faible + Rééquilibrations faible
➔ La structuration familiale souple est favorable au développement du raisonnement inductif (facteur
g), aux raisonnements verbal, numérique et spatial, à la conservation, à la mesure des volumes et à l’acquisition de la notion de probabilités.
Coefficient de
Ressemblance
On constate que les corrélations les plus fortes sont toujours celles entre les jumeaux monozygotes élevés ensemble ou élevés séparément.
➔ les facteurs héréditaires sont donc massivement importants.
Coefficient d’Héritabilité
La variance du QI est attribuable à des facteurs héréditaires et environnementaux (Plomin & McClearn, 1993).
Boucle d’Intelligence
Développement du cerveau –> Pensée et comportement –> Expériences environnement –> Apprentissage et changement internes –> Développement de cerveau
Développement du cerveau est influencé aussi par prédisposition génétique
Experiences/Environnement est influence également par la culture