Diabète Flashcards
4 types ¢ des ilots de Langerhans
- Cellules Bêta: qui produisent l’insuline
- Cellules alpha: qui produisent le glucagon
- Cellules delta: qui produisent la somatostatine
- Quelques rares cellules autres fabriquent le polypeptide pancréatique, substance dont les
effets et le rôle sont encore peu connus.
distribution des 4 types ¢
cellules alpha en périphérie de l’îlot, cellules bêta sont surtout au centre cellules delta entre les deux
la somatostatine inhibe/stimule quoi
La somatostatine sécrétée par les cellules delta inhibe:
- la sécrétion de l’insuline par les cellules bêta
- glucagon par les cellules alpha.
L’insuline sécrétée par les cellules bêta inhibe quoi?
la sécrétion du glucagon par les cellules alpha.
Nommer les hormones endocrines sécrétées par le pancréas et décrire leurs rôles respectifs
- Insuline : effet hypoglycémiant
- Glucagon : effet hyperglycémiant
- Somatostatine : Inhibe GH, TSH, GIP, insuline et glucagon
pourquoi l’insuline ne peut pas être donner PO?
Comme toute protéine, elle est détruite au niveau du tube digestif (détruite par protéase)
décrire structure insuline
- chaine A et B. Les 2 chaînes sont reliées entre elles par des ponts S-S (disulfure)
- synthèse d’une protéine faite d’une seule chaîne, la pro-insuline, qui de par sa structure primaire se replie sur elle-même, alignant ce qui constituera les 2 chaînes de l’insuline.
- La partie intermédiaire, appelée C-peptide (connecting-peptide), est alors clivée.
Décrire le peptide C et l’utilité clinique de son dosage
peut servir de marqueur de la sécrétion insulinique car une particule de C-peptide est sécrétée pour chaque particule d’insuline et contrairement à l’insuline, le C-peptide est peu métabolisé par le foie.
1re anomalie détectée avant le diabète se trouve souvent au niveau de quoi?
le pic précoce
sécrétion basale insuline
Entre les repas, elle maintient les niveaux insuliniques (5 à 15 uU/ml ou 30 à 90 pmol/L) nécessaire à une bonne homéostasie du glucose. On l’estime à environ 1 unité par heure (environ 40 ug d’insuline/heure).
effets des sucres (glucides)
- effet de stimulation de la sécrétion de l’insuline
- La concentration du glucose dans la circulation est probablement l’élément de contrôle le plus important de la sécrétion insulinique
expliquer l’hyperglycémie en aigue
- entrée glucose dans ¢ –> formation ATP –> fermeture canaux K+ et dépolarisation membrane —> ouverture canaux calciques
- influx calcium –> libération insuline dans granules de sécrétion
expliquer hyperglycémie chronique
glucotoxicité: perte de la 1ère phase de sécrétion d’insuline (probablement par déplétion des granules de sécrétion) et « insensibilité » partielle à la glycémie élevée
effets acides aminées
- La plupart des a.a. sont capables de stimuler la sécrétion d’insuline.
- La lysine, l’arginine et la leucine (test de stimulation à
l’arginine)
effets lipides (aigue)
les AGL et les corps cétoniques peuvent avoir un effet insulino- sécréteur modeste (en aigu)
effets lipides (chronique)
- augmentation AGL (capacité stockage limitée du tissu adipeux) =
a) muscle: baisse sensibilité insuline
b) foie: augmentation production glucose
résultat: hyperglycémie chronique –> baisse réponse sécrétoire au glucose a/n pancréas
effets ions
- taux K bas = baisse sécrétion insuline et intolérance glucose
- ex: certains diurétiques (+ difficulté à dépolariser membrane–> difficulté à sécréter insuline)
effet AMP-cyclique
- augmenter = augmentation réponse insuline
- stimulant adénylyl-cyclase: glucagon, agoniste B-adrénergique, ACTH
- bloquant phosphodiestérase
- diminuer = diminution sécrétion insuline
- inhibant adénylyl-cyclase: agoniste alpha2-adrénergique (adrénaline)
effets hormones et lister hormones
- effet direct via récepteurs ou indirect (tardif) secondaire à un effet métabolique (hyperglycémie, augmentation AGL)
- épinéphrine, glucagon, glucocorticoide, GH, hormone gastro, somatostatine
effet épinéphrine
- alpha: inhibe sécrétion insuline
- beta: stimule sécrétion insuline
alpha> beta
effet glucagon
- Le glucagon stimule la sécrétion insulinique par :
- Effet direct (augmentation AMPc)
- Effet indirect (hyperglycémie glycémie, augmentation AGL)
effet Glucocorticoïdes
indirect: stimulent la sécrétion insulinique en diminuant la sensibilité à l’insuline par activation de certaines enzymes de la gluconéogenèse, entraînant une hyperglycémie.
effet hormone croissance (GH)
indirect: stimule la sécrétion insulinique en diminuant la sensibilité à l’insuline par augmentation des somatomédines (IGF), entraînant une hyperglycémie. GH augment aussi la glycogenèse au foie.
Hormones gastro-intestinales incrétines
- L’effet incrétine est glucodépendant
- effet direct: le GLP-1 agit via des récepteurs membranaires spécifiques
- L’effet incrétine est une augmentation de l’insulinémie secondaire à l’administration orale d’une dose de glucose
- Les incrétines sont des hormones gastro- intestinales qui stimulent la sécrétion d’insuline lorsque la glycémie est trop élevée (glycémie post-prandiale).
effet somatostatine
- effet inhibiteur direct sur la sécrétion d’insuline
- inhibe aussi GH
Le système nerveux (parasympathique) effets
- Effet stimulant des agents cholinergiques (e.g. acetylcholine)
- Effet direct de la stimulation vagale
- Effet bloqué par l’atropine
- Rôle du système nerveux central: sécrétion d’insuline sous autosuggestion d’un repas
effets médications
- stimulant:
- Salfonylurées
- métiglinides
- incrétines
- inhibant:
- diazoxide (tx hypoglycémie)
Aspect biochimique du glucagon
Le glucagon est un polypeptide constitué de 29 acides aminés, qui est d’abord synthétisé sous forme de proglucagon qui comporte 181 acides aminés.
Facteurs stimulants la sécrétion du glucagon
a) hypoglycémie (tti)
b) jeûne prolongé (48 heures = augmentation de 50 %, probablement secondaire à la baisse d’insulinémie)
c) exercice important (sans hypoglycémie, augmentation alaninémie?)
d) infusion d’arginine
e) baisse des AGL (acide nicotinique)
f) hypoinsulinémie (expérimentale)
g) catécholamines (stimulation bêta-adrénergique)
Facteurs inhibants la sécrétion de glucagon
a) Hyperglycémie/Insuline (avec réponse insulinique adéquate!)
b) Incrétines (inhibiteurs DPP4 et analogues GLP1, via récepteur spécifique pour GLP1)
c) Élévation des AGL (triglycérides + héparine)
d) Somatostatine
L’insuline a des effets métaboliques au niveau quelles substrats
- Glucides
- Lipides
- Protéines
- Ions
Insuline : Métabolisme des glucides
- Augmente directement l’utilisation du glucose en favorisant son entrée dans les cellules (muscle, tissu adipeux) en activant des transporteurs de glucose (GLUT) et indirectement en diminuant la disponibilité des autres substrats (AGL non estérifiés surtout)
- Augmente le stockage du glucose sous forme de glycogène (glycogénogénèse) dans le foie et le muscle et de triglycérides (lipogenèse) dans le tissu adipeux
- Diminue la production endogène de glucose par le foie en diminuant la dégradation du glycogène (glycogénolyse) et la transformation de métabolites (AA, AGL, pyruvate, etc.) en glucose (gluconéogenèse)
Insuline : Métabolisme des lipides
a) Favorise la lipogénèse en stimulant la transformation du glucose en glycérol et favorisant son association avec les acides gras libre (AGL), pour former des triglycérides (tissu adipeux).
b) Diminue la lipolyse ou dégradation des lipides par un effet indépendant du glucose (inhibant la lipoprotéine lipase, aussi réestérification des AGL par production de glycérophosphate à partir du glucose).
c) Diminue la cétogenèse ou production de corps cétonique (acides acétoacétique et bêta- hydroxybutyrique et acétone).
Insuline : Métabolisme des protéines
a) Augmente l’entrée des AA dans les cellules (muscle surtout).
b) Favorise la synthèse protéique à partir des AA.
Insuline : Métabolisme des ions
a) Favorise la captation du potassium, surtout par le muscle, avec baisse du potassium circulant (correction de l’hyperkaliémie aiguë).
b) La formation d’ATP s’accompagne d’une baisse de la phosphorémie (phosphorémie plus basse en phase post-prandiale).
insuline favorise anabolisme ou catabolisme
Favorise l’anabolisme, principalement en agissant sur la synthèse des protéines et en favorisant l’accumulation de réserves d’énergie (lipides, glycogène).
L’effets métaboliques du glucagon
- hormone de contre-régulation à l’insuline dont les niveaux s’élèvent dans les conditions de jeûne et d’hypoglycémie.
a) Sur le métabolisme du glucose = augmenter glucose
*augmente la glycogénolyse
*diminue la glycogénogenèse
*augmente la gluconéogenèse
b) Sur le métabolisme des lipides - Stimule la lipolyse (tissu adipeux et foie)
- Stimule la cétogenèse
c) Sur le métabolisme des a.a. - Stimule l’utilisation des a.a. dans la gluconéogénèse
résultat effets lipides et a.a = augmenter AGL, a.a. et corps cétonique! –> augmenter gluconéogenèse —> augmenter glucose
Nommer les principaux tissus utilisateurs du glucose
- Foie
- Intestin
- Cerveau et système nerveux
- Tissu adipeux
- Muscle
Hormones de contre-régulation de l’hypoglycémie
- glucagon
- cathécholamines
- cortisol
- hormone de croissance
Définir les valeurs normales de la glycémie (à jeun et en postprandial)
- 3,5 à 6,1 mmol/L à jeun
- < de 7,8 mmol/L deux heures après l’ingestion de 75 g de glucose.
Le diagnostic de diabète sucré se fait par?
- des moyens cliniques
- des moyens biologiques
Sx classiques hyperglycémie (4P)
- Polydipsie : soif constante, accrue
- Polyurie : urines abondantes et fréquentes, nycturie
- Polyphagie : augmentation de l’appétit
- Associés le + souvent à : Perte de poids, vision brouillée, No/Vo (cétose ou acidocétose)
si on a des Sx classiques + mesure élevée de glycémie peut-on établir le dx diabète
Oui, on peut dire que ces patients sont diabétique sans faire autres choses !
sx fréquents hyperglycémie
- Énurésie (enfant)
- Candidase génitale : vaginite chez la femme et balanite chez l’homme
- Infections cutanées
sx de complications hyperglycémie
- Rétinopathie : troubles visuels subits
- Néphropathie : albuminurie, HTA
- Neuropathie : paresthésies, mononévrite oculaire, gangrène indolore, dysfonction érectile
Complications classiques du diabète + valeur élevée de glycémie, peut-on établir dx diabète
oui
lorsqu’un patient asympto découvre un diabète sucrée lors d’examen de routine, quelle est l’anomalie conduisant découverte hyperglycémie
glycosurie
tests et seuil pour dx diabète
- glycémie à jeun > 7 mmol/L
- hémoglobine glycosylée > 6.5%
- glycémie 2h post glucose orale > 11.1 mmol/L
- Si symptômes et/ou complications classiques :1 test nécessaire pour le diagnostic
- Si asymptomatique: 2 tests indépendants sur 2 jours différents nécessaire pour le diagnostic
classification type diabète
- Type 1: résultat d’une destruction des cellules bêta du pancréas; tendance à l’acidocétose
- Type 2: comporte une résistance à l’insuline et une carence relative de sécrétion d’insuline, l’une ou l’autre pouvant prédominer à un degré variable
- Autres types: pathologies diverses comprenant principalement des formes spécifiques génétiques de diabète ou associées à d’autres maladies ou à l’utilisation de médicaments
- Diabète gestationnel (DG): diabète reconnu pour la première fois au cours d’une grossesse
diabète type 1
- déficit absolue insuline (acidocétose)
- facteurs génétiques
- facteurs auto-immun: auto-Ac = dx