Deuxième partie : Les troubles non-cognitifs chez le sujet âgé. L'examen psycho-comportemental Flashcards

1
Q

Jusqu’à 90% des personnes atteintes de MA peuvent présenter au moins un trouble psychologique ou comportemental durant l’évolution de la maladie. 2 catégories de troubles peuvent exister, lesquelles ?

A
  • Les troubles déficitaires

- Les troubles du comportement perturbateur

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2
Q

Quels sont les troubles déficitaires pouvant accompagner la MA ?

A
  • l’apathie, fréquente dans la MA (60%)

- la dépression

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3
Q

Quels sont les troubles du comportement perturbateur qui peuvent accompagner la MA ?

A
  • l’opposition
  • l’agitation
  • l’agressivité
  • les comportements moteurs aberrants
  • la désinhibition
  • les cris
  • les idées délirantes
  • les hallucinations
  • les troubles du rythme veille / sommeil
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4
Q

Quel est le trouble non-cognitif le plus fréquent dans la MA mais également fréquemment présent dans les autres TNC ?

A

L’apathie

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5
Q

Pour diagnostiquer une apathie, il est nécessaire que quels critères soient réunis ?

A
  • perte ou baisse de la motivation comparativement à l’état antérieur ou au fonctionnement normal rapportée par la personne ou son entourage
  • présence la plupart du temps pendant au moins 4 semaines d’au moins 1 symptôme dans 2 ou 3 des domaines suivants :
  • “action” : perte ou baisse des comportements dirigés vers un but se manifestant par une perte des comportements auto-initiés et/ou une perte des comportements de réponse aux stimulations de l’environnement
  • “cognition” : perte ou baisse des activités cognitives dirigées vers un but se manifestant par une perte de curiosité pour les évènements nouveaux et/ ou une baisse des réactions face aux questions ou commentaires
  • “émotion” : perte ou diminution des émotions se manifestant par un manque de ressenti émotionnel et/ou une baisse de la réactivité émotionnelle face aux évènements positifs ou négatifs
  • l’apathie est à l’origine d’une souffrance et/ou interfère dans les AVQ
  • l’apathie ne s’explique pas exclusivement par un handicap physique ou les effets d’une substance (traitement médicamenteux)
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6
Q

PVI

A

Projet de vie individualisé

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7
Q

PP

A

projet personnalisé

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8
Q

AVQ

A

Activités de la vie quotidienne

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9
Q

Quelles sont les interventions psychologiques concernant l’apathie ?

A
  • rechercher les causes de l’apathie pour essayer de les corriger
  • proposer des activités en lien avec les goûts et la personnalité du patient permettant :
  • l’expression des émotions
  • la prise d’initiatives en accompagnant l’initiation des gestes
  • l’envie et l’intérêt à partir d’activités courtes et adaptées, valorisant la personne
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10
Q

TDC =

A

Trouble Dépressif Caractérisé

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11
Q

Pour qu’un épisode dépressif majeur soit diagnostiqué, il faut que le patient présente depuis 2 semaines au moins 5 symptômes dont un de premier rang, quels sont les symptômes de premier rang ?

A
  • humeur dépressive (tristesse, pleurs)

- apathie (pouvant se manifester par de l’aboulie)

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12
Q

Pour qu’un épisode dépressif majeur soit diagnostiqué, il faut que le patient présente depuis 2 semaines au moins 5 symptômes dont un de premier rang, quels sont les symptômes de second rang ?

A
  • une perte d’appétit et de poids
  • des troubles du sommeil
  • fatigue, perte d’énergie dans la journée
  • sentiment d’inutilité, de dévalorisation, de culpabilité
  • troubles cognitivo-mnésiques plus important (comme si un pallier était franchi)
  • pensées de mort récurrentes
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13
Q

En dehors du TDC majeur, plusieurs autres types de dépression sont caractéristiques du sujet âgé, lesquels ?

A
  • le trouble dépressif mineur
  • la dépression masquée
  • la dépression tardive du sujet âgé associée à des troubles cognitifs ou pseudo-démence
  • les formes hostiles de dépression
  • les formes délirantes de dépression
  • la dépression mélancolique
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14
Q

Qu’est-ce que le trouble dépressif mineur ?

A

Une forme plus atténuée que le TDC majeur, avec un nombre de symptômes moins important mais pas de moindre sévérité

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15
Q

Qu’est-ce que la dépression masquée ?

A

caractéristique du sujet âgé (surtout en EHPAD), se manifestant par des symptômes somatiques au premier plan, masquant les symptômes psychiatriques.

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16
Q

Qu’est-ce que la dépression tardive du sujet âgé associée à des troubles cognitifs ?

A

ou pseudo-démence

Les troubles cognitifs et dépressifs sont liés (régressent ou évoluent en parallèle).

Elle s’observe souvent en début de démence ou lors du passage d’un stade à un autre. La dépression aggrave les troubles cognitifs ou est réactionnelle à leur augmentation en intensité.

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17
Q

Que sont les formes hostiles de dépression ?

A

S’expriment par des troubles du caractère : irritabilité, colère

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18
Q

Que sont les formes délirantes de dépression ?

A

S’expriment par des idées de persécution, de ruine, d’incurabilité ou des idées hypocondriaques

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19
Q

Qu’est-ce que la dépression mélancolique ?

A

Une forme grave comprenant :

  • des symptômes dépressifs sévères,
  • une prostration et un mutisme,
  • des idées délirantes congruentes de l’humeur,
  • un ralentissement psychomoteur sévère (pouvant évoquer le syndrome de glissement),
  • des idées suicidaires.

Cette forme entraine une hospitalisation.

20
Q

Quelles sont les interventions psychologiques à réaliser face à un syndrome dépressif ?

A
  • Diagnostiquer et qualifier la dépression à partir des tests/échelles adaptés
  • Rechercher une éventuelle crise suicidaire à l’aide des tests standardisés (échelle RUD)
  • Mettre en place un suivi psychologique adapté, par ex TCC, en faisant repasser régulièrement les tests.
  • Se mettre en rapport avec le médecin traitant pour un éventuel traitement pharmacologique ou évoquer une hospitalisation si dépression majeure et crise suicidaire grave.
21
Q

Qu’est-ce que le syndrome de glissement ?

A

Parfois qualifié de “suicide inconscient”,

Souvent vu comme un équivalent dépressif,

Détérioration rapide de l’état général en raison d’une anorexie, d’un refus de soin, d’une passivité, de plaintes.

Le patient reste souvent alité, refuse de se lever, de se laver, de s’habiller, de manger, de boire, de prendre son traitement.

Evolution vers la mort en quelques jours ou semaines.

Il peut être déclenché par des évènements physiques (maladie, douleurs) ou psychiques (décès d’un proche, abandon du domicile, hospitalisation)

Le syndrome de glissement nécessite une intervention immédiate en :

1) traitant la maladie aigüe
2) réhydratant
3) mettant en place un traitement antidépresseur
4) mettant en place une prise en charge psychologique

22
Q

Chez le sujet âgé souffrant de TNC, l’opposition se manifeste souvent par un refus de soins (toilette, habillage, prise de médicaments, alimentation…). Le refus de soin est fréquent dans la MA. Il possède plusieurs caractéristiques, lesquelles ?

A
  • il est soit explicite (verbal) soit implicite (exprimé par des comportements d’agitation, de cris, d’agressivité)
  • il est soit ponctuel soit répété
  • il se rapporte soit aux soins médicaux soit aux soins liés à la perte d’autonomie
  • il a soit des conséquences réelles soit aucun impact sur la qualité de vie.
23
Q

Les comportements d’opposition aux soins peuvent avoir plusieurs causes qu’il est nécessaire de repérer, quels en sont les types ?

A
  • l’expression d’un acte de liberté
  • liés à une cause organique (douleur, inconfort, infection)
  • liés à une cause psychiatrique (dépression, syndrome de glissement)
  • liés à des facteurs socio-environnementaux (stress au moment d’effectuer un AVQ, modalités, horaires etc)
24
Q

Quelles sont les interventions psychologiques face à un symptôme de refus de soin ?

A
  • Qualifier l’opposition avec une échelle adaptée
  • En chercher les causes pour essayer de les corriger
  • Intervenir lors de la crise pour apaiser la personne par une aide à l’expression verbale et une validation du ressenti perçu dans un registre émotionnel
  • proposer un projet personnalisé basé sur les habitudes de vie du patient afin de minimiser les troubles oppositionnels
25
Q

Qu’est-ce que la CAA ?

A

Crise d’agitation aigüe

un trouble du comportement psychomoteur d’apparition brutale caractérisé par :

  • une hyperactivité verbale ou vocale ou motrice inappropriée
    associée à
  • une perte de contrôle des actes, de la parole et de la pensée.

Elle se retrouve fréquemment dans les syndromes démentiels, soit comme une manifestation précoce d’un TNC, soit lors de l’évolution.

Sa fréquence augmente avec l’évolution de la pathologie démentielle.

26
Q

3 types de CAA sont à distinguer, lesquels ?

A
  • la crise d’agitation verbale
  • la crise d’agitation physique non agressive
  • la crise d’agitation agressive verbale ou physique
27
Q

La CAA peut avoir plusieurs causes, lesquelles ?

A
  • les troubles cognitivo-mnésiques
  • une cause médicale (douleur aigüe, pathologie aigüe, traitement médicamenteux)
  • une cause psychiatrique (idées délirantes, hallucinations, troubles anxieux de type attaque de panique)
  • des causes environnementales et relationnelles (changement dans l’environnement, évènement familial, inadéquation du cadre de vie)
28
Q

Quelles sont les interventions psychologiques face à une CAA ?

A
  • Qualifier le symptôme avec une échelle adaptée.
  • En chercher les causes pour essayer de les corriger
  • Intervenir lors de la crise pour sécuriser et apaiser la personne
  • En cas de mise en danger, prôner l’isolement et la surveillance
  • Renforcer l’approche relationnelle dans la vie quotidienne : rassurer, dialoguer, ambiance calme et adaptée, limitation du nombre de personnes dans l’entourage, mise en place d’activités de diversion en lien avec les goûts du patient
  • Si les crises sont fréquentes, se mettre en relation avec le médecin traitant pour un éventuel traitement pharmacologique
29
Q

Qu’est-ce que la déambulation ?

A

Un comportement répété, prolongé et non contrôlé de marche et de déplacements incessants, avec ou sans but précis, qui peut avoir lieu pendant plusieurs heures du jour ou de la nuit.

Elle expose la personne à de nombreux risques : se perdre, chuter, fuguer, s’épuiser, perdre du poids.

La déambulation est fréquente chez les personnes âgées présentant des TNC car elle concerne 21% des résidents d’EHPAD.

30
Q

Il existe 3 types de déambulation, lesquels ?

A
  • le mode exploratoire
  • le mode compulsif : la personne marche de façon linéaire sans pouvoir s’arrêter
  • la déambulation nocturne liée aux troubles du sommeil. La personne marche toute la nuit et s’endort d’épuisement hors de son lit.
31
Q

3 principales causes de la déambulation peuvent être mises en évidence, lesquelles ?

A
  • la pathologie démentielle, MA et DFT principalement
  • une lutte contre l’ennui
  • une réaction oppositionnelle à l’environnement s’exprimant par un désir de fuite
32
Q

Quelles sont les interventions psychologiques face à la déambulation ?

A
  • réaliser le rapport bénéfices / risques (la déambulation a aussi des bénéfices : préserve les capacités motrices, peut être source de plaisir, peut contribuer à entretenir les relations sociales)
  • rechercher les causes des déambulations et essayer de les corriger
  • mettre en place un projet personnalisé permettant de cadrer et diminuer les déambulations
  • augmenter les apports caloriques et hydriques
33
Q

Qu’est-ce que la confusion aigüe ?

A

Une altération globale, fluctuante et réversible des fonctions cognitives.

34
Q

La distinction entre confusion et démence pouvant être compliquée, la présence de 2 facteurs cardinaux est nécessaire pour diagnostiquer une confusion aigüe, quels sont ces 2 facteurs cardinaux ?

A
  • un début brutal

- une fluctuation des signes sur 24h avec une tendance à la recrudescence des symptômes le soir

35
Q

La confusion aigüe peut être causée par 2 catégories de facteurs qu’il est nécessaire d’identifier :

A
  • des facteurs prédisposants comme la pathologie démentielle, des déficits sensoriels, une déshydratation ou une dénutrition chroniques, des comorbidités multiples, une polymédication, un trouble psychiatrique installé, une immobilisation prolongée
  • des facteurs déclenchants comme des infections, des facteurs médicamenteux et toxiques, une déshydratation sévère récente, une douleur aigüe, un trouble métabolique, un accident neurologique, un facteur psychiatrique immédiat
36
Q

Quelles sont les interventions psychologie face à la confusion aigüe ?

A
  • Diagnostiquer précisément la confusion
  • Chercher les causes pour essayer de les corriger
  • Lors d’une crise, intervenir auprès de la personne pour décider s’il s’agit :
  • d’une urgence (avec dangerosité, pronostic vital engagé) et prôner une hospitalisation

ou

  • d’une crise épisodique, et apaiser la personne par une réassurance verbale et/ou physique (gestes, regard)
  • Les tests cognitivo-mnésiques et psychologiques doivent être régulièrement repassés pour vérifier que la confusion n’est pas due à une aggravation du TNC ou des troubles psychiatriques
37
Q

Les troubles du sommeil sont fréquents chez le sujet âgé avec une tendance à la réduction du temps de sommeil. Les principales caractéristiques en sont :

A
  • la fragmentation du sommeil avec des réveils nocturnes, un temps d’éveil matinal plus long et un sommeil lent profond diminué
  • une insomnie matinale avec des réveils matinaux précoces
  • une insomnie d’endormissement avec un refus de se coucher
  • une inversion du rythme nycthéméral
38
Q

Les troubles du sommeil doivent être analysés scrupuleusement en qualifiant la ou les causes possibles :

A
  • des causes somatiques comme :
  • des affections douloureuses empêchant le sommeil
  • dyspnée nocturne (insuffisance respiratoire ou cardiaque)
  • pathologie prostatique (problèmes urinaires)
  • syndrome d’apnée du sommeil
  • des causes psychiatriques comme l’anxiété, la dépression
  • des causes iatrogènes (corticoïdes, abus d’hypnotiques)
  • des causes environnementales (bruit, lumière, température ambiante)
39
Q

Quelles sont les interventions psychologiques concernant les troubles du sommeil ?

A
  • diagnostiquer et qualifier avec précision les troubles du sommeil
  • en chercher les causes pour essayer de les corriger (notamment les facteurs environnementaux)
  • mettre en place un projet personnalisé s’appuyant sur des approches comportementales : horaires de coucher (voire de sieste) adaptés, activité physique et stimulation lumineuse dans la journée, prise en charge de l’anxiété et/ou de la dépression
  • se rapprocher du médecin traitant pour discuter de la mise en place d’hypnotiques adaptés
40
Q

L’alimentation es considérée comme le soin de base des personnes âgées, surtout si elles présentent un TNC, c’est alors une priorité absolue.

Quel est le TCA le plus fréquemment retrouvé chez les sujets âgés ?

A

l’anorexie.

La spirale fréquente, notamment dans la MA est : la perte d’appétit entraine la diminution des apports caloriques qui entraine la dénutrition qui entraine la perte de poids

41
Q

La dénutrition touche entre 15 et 38% des sujets âgés vivant en EHPAD. Elle a des conséquences graves, lesquelles ?

A
  • mortalité augmentée
  • aggravation des troubles cognitifs, de l’apathie, de la dépression
  • accroissement de la perte d’autonomie
42
Q

Quelles sont les causes de TCA chez le sujet âgé ?

A
  • les causes médicales (troubles de la déglutition, médicaments, douleurs, problèmes bucco-dentaires)
  • les causes psychiatriques (dépression, anxiété)
  • les causes cognitives (troubles de l’attention, troubles praxiques ou gnosies)
  • les causes comportementales (apathie, manque d’exercice)
  • les causes environnementales (environnement non adapté, trop de bruit, de distraction, couverts non adaptés)
43
Q

Les troubles anxieux sont fréquents chez les sujets âgés présentant des TNC. Les troubles cognitifs accentuent l’anxiété et les angoisses. Les troubles anxieux présentés sont identiques à ceux des populations plus jeunes. Cependant, l’anxiété chez le sujet âgé présente une particularité, laquelle ?

A

Elle se définit selon 2 axes principaux et 13 composantes :

  • une anxiété psychique (humeur anxieuse, peurs, symptômes cognitifs, humeur dépressive)

et surtout

  • une anxiété somatique s’accompagnant de manifestations physiques évocatrices (tension, insomnie, symptômes somatiques musculaires et sensoriels, symptômes cardiovasculaires, symptômes respiratoires, symptômes génito-urinaires, symptômes du système nerveux autonome
44
Q

L’anxiété chez le sujet âgé peut être rattaché à 3 groupes diagnostiques, lesquels ?

A
  • les troubles anxieux préexistants
  • les troubles anxieux d’apparition tardive
  • les états anxieux liés aux affections survenues lors du vieillissement
45
Q

Comment se caractérisent les états psychotiques chez le sujet âgé ?

A

essentiellement par des symptômes productifs : délire, hallucination, agitation

ou de désorganisation : incohérence des propos, de la pensée, du comportement, discordance entre les affects, les idées et les actes

46
Q

3 principales catégories de troubles psychotiques existent chez le sujet âgé, lesquelles ?

A
  • une schizophrénie vieillie, débutée généralement à l’adolescence ou chez l’adulte jeune. Dans ce cas la schizophrénie se manifeste généralement par une régression de la dimension productive, une diminution des comportements impulsifs, un enkystement du délire qui devient fluctuant et une accentuation des symptômes négatifs
  • les délires structurés d’expression tardive (ou troubles psychotiques non schizophréniques). Ces formes se manifestent par l’apparition d’idées délirantes lors du vieillissement avec un caractère non dissociatif. En dehors du champ couvert par le délire, la pensée semble cohérente et la personne reste adaptée à la vie quotidienne.
  • les symptômes psychotiques survenant au cours de troubles neurocognitifs. Il s’agit souvent d’idées délirantes et/ou d’hallucinations liées au développement d’une MA souvent sévère