Dépression à l'adolescence Flashcards
Enjeux de la dépressions à l’adolescence
- changements neuro + hormonaux = modification de la régulation de l’humeur
- pression sociale + crise identitaire = risque d’isolement
Epidémiologie de la dépression à l’adolescence
multifactorielle :
- facteurs biologiques, sociaux et circonstanciels.
- processus psychologique individuels
Risques de dépression à l’ado
- évolution possible grave et risque de récidive
- conduites suicidaires
2ème cause de mortalité chez les 10-24 ans
Prévalence de la dépression à l’ado
- 5 à 9% !
- 2x plus chez les filles
- Impact sur la scolarité et les relations sociales
Comorbidité
60% des ados souffrant des dépressions présentent une comorbidité (2 tiers!)
-tb anxieux, TDAH, tb sommeil, tb comportement, tb alimentaire
Facteurs de risques :
- facteurs identitaires : pression, recherche d’identité
- facteur biologiques : antécédents familiaux et changement hormonaux
- facteurs sociaux : évènement de vie stressant et conflit, abus, négligence
- média sociaux
- trouble de santé (anxiété, phobie, maladies chroniques)
Facteurs de protections :
- soutien familial
- relation avec les pairs
- activités
- stratégies de régulation émotionnelle
- facteurs contextuels (soutien scolaire et communutaire, prévention)
DSM-V
il faut 5 des 9 sx pendant min 2 semaines avec une humeur dépressive ou une perte d’intérêt significative
A l’ado = irritabilité ++ qui remplace l’humeur dépressive chez l’adulte
et ** sx somatique ++** qui expriment souffrance émotionnelle
CIM-11
fait une distinction entre la sévérité : légère, modérée ou grave
avec ou sans sx psychotiques
distinction aussi entre épisode dépressif unique
et trouble dépressif = 2 épisodes dépressifs séparés de plusieurs mois
Traitements et intervention :
- psychoéducation
- psychothérapies (TCC, thérapie familiale)
- pharmacothérapie : antidépresseurs aussi efficace que TCC mais à court terme
- prévention et implication familiale = essentielle pour adhésion au traitement et résilience
Evolution et pronostic
- > épisode dépressif majeur unique -> évolution favorable dans de nombreux cas mais peut aussi devenir chronique et récurrent
- durée moyenne d’un épisode dépressif majeur = 6 +- 3mois
- risque de rechute - 40 à 70%
–> Il faut individualisé la prise ne charge + favoriser un suivi à long terme pour prévenir la chute
- le suicide est une conséquence de la dépression (90% de suicide il y a une dépression mais toutes les dépressions ne mènent pas à des S)
Eval et hospitalisation
réaction parentale : déni, rationalisation, difficulté à accepter la souffrance de l’ado
relationnel : communication limitée
notion irrationnelle de soulagement parentale via le suicide –> il faut reconnecter l’ado avec le réel
décision d’hospitalisation = eval des souffrances, soutiens et nature de l’hôpital
mutilation
- ne pas interdire
- ni culpabiliser
interroger l’effet perçu des sx, proposer des alternatives (ex : glaçon)
Résumé
- évaluation nuancée
- individualisée
- écoute active et non culpabilisante
- prise en compte de la dynamique familiale et des différences de genre dans la dépression
Psy et parents
- ne pas disqualifier la réaction des parent car le psy doit rester en lien avec l’ado et les parents
Scarifications
effet recherché = soulagement par rapport à une souffrance diffuse
- il faut interroger la partie du corps scarifié = jamais anodin
- façon non adaptative de stopper une souffrance
- il fat reconnaitre la souffrance que la personne a trouver par ses propres moyens une façon de souffrir moins lais souhaitable de trouver une façon plus adaptative