Définitions Flashcards
Macroéconomie
C’est l’explication des phénomènes économiques à partir des agrégats comme le PIB, la consommation, l’investissement, le niveau de l’emploi, … et de leurs interrelations (contrairement à la microéconomie qui part des comportements individuels). La macroéconomie s’intéresse aux déséquilibres globaux (chômage, inflation,…), les ajustements ne pouvant pas être résolus grâce aux seuls mouvements de prix. Les modèles macroéconomiques (même s’ils comportent de plus en plus des fondements microéconomiques) constituent l’outil essentiel des politiques économiques des Etats, dont un des buts est de promouvoir la croissance et le plein emploi.
Croissance économique (G)
Appelé “Gross”, elle correspond à l’augmentation de la production de biens et de services d’un ensemble économique sur une période donnée.Pour un pays, c’est la progression du « Produit Intérieur Brut » (PIB) qui est mesurée pour évaluer le dynamisme de son économie. Les progrès techniques jouent un rôle déterminant dans la croissance, permettant d’améliorer la compétitivité et la rentabilité.
Demande
Elle est sensée être évaluée avant de lancer un nouveau produit ou de nouvelles prestations, pour que cette nouvelle offre trouve son marché. Elle correspond à la quantité de produits ou de services que les acteurs sur un marché sont prêts à acheter. C’est la confrontation de l’offre avec la demande qui aboutit à la fixation d’un prix d’équilibre. Quand la demande est importante mais que l’offre est limitée pour des raisons de production ou de réserves, comme c’est le cas pour le pétrole, les prix flambent.
Production
Activité économique consistant à créer des biens et des services à partir de facteurs de production (travail humains et machines notamment), en vue de les échanger sur les marchés
Productivité
Elle désigne l’efficacité des moyens ou facteurs (travail et capital) utilisés pour aboutir à la production de biens et services. Elle est évaluée en volume, en comparant les unités produites à la quantité de facteurs de production utilisés, ou en valeur, en confrontant la valeur de la production aux coûts de production. Les progrès techniques permettent d’améliorer la productivité.
PIB
Somme des valeurs ajoutées de l’ensemble des entreprises et des administrations d’un pays, à laquelle on rajoute les droits de douane. Le PIB permet de calculer la croissance économique, autrement dit les variations de la production de biens et services sur le territoire national d’une année sur l’autre. Pour calculer le PIB, on retient le critère de localisation des facteurs de production sur le territoire national: une filiale d’un groupe français implantée à l’étranger ne contribue pas au PIB de la France, mais, à l’inverse, un groupe étranger installé en France y contribue.
Crise
Une crise économique est caractérisée par un revirement brutal de tendances. La croissance n’est plus au rendez-vous, l’activité économique ralentit, l’inflation peut aussi augmenter et le chômage croître. La confiance des détenteurs de capitaux diminue, ils hésitent à investir. Le recours à l’emprunt est difficile : les banques durcissent leurs conditions de crédit et augmentent les taux, espérant ainsi réduire leurs risques. La crise peut ne toucher qu’un seul secteur : le textile par exemple. Mais quand elle touche la sphère financière, elle ne tarde pas à s’étendre à d’autres secteurs économiques.
Inflation
L’inflation est un processus durable et généralisé de hausse des prix. Elle est mesurée en France par l’Indice des Prix à la Consommation (IPC) et se traduit par une perte de pouvoir d’achat de la monnaie. Ses effets économiques sont très débattus : si l’hyperinflation, tout comme la déflation, sont des phénomènes dont tout le monde reconnaît les effets économiques désastreux, les conséquences de l’inflation varient selon son niveau, son origine et la structure de l’économie qui la subit. La principale mission de la Banque Centrale Européenne est de maintenir l’inflation à un niveau inférieur à, mais proche de, 2 % à moyen terme.
Investissement
Une entreprise investit pour se développer et produire davantage. Les parents investissent dans l’avenir des enfants en finançant leurs études. Plus prosaïquement, nous investissons dans une voiture souscrivant un crédit. On investit également dans la pierre pour se loger ou pour percevoir un revenu locatif. L’investissement est considéré comme productif quand le « retour sur investissement » est supérieur aux coûts engendrés.
IDE
Les investissements directs à l’étranger (IDE) sont des mouvements de capitaux internationaux réalisés dans le but d’exercer une influence forte sur la gestion d’une entreprise. Il peut s’agir d’une création d’entreprise (« investissement de création »), d’une acquisition (« investissement inter-entreprise ») mais aussi de transferts de capitaux d’un groupe vers l’une filiale basée à l’étranger (investissement intra-entreprise).
Masse monétaire
C’est une masse dont la liquidité est prise en compte. La masse monétaire correspond à l’argent d’un pays en circulation sous différentes formes : les pièces, billets et comptes-courants (banque, Poste), les comptes sur livret, livret Caisse Épargne, Codevi, compte épargne logement, dépôts en devises et certains titres émis par les banques. Elle donne la mesure du pouvoir d’achat à un instant donné. Une banque qui consent un crédit augmente la masse monétaire. Mais elle doit en contrepartie créer une réserve obligatoire pour un pourcentage de ce prêt. La banque centrale peut agir sur la masse monétaire en augmentant ou allégeant l’obligation des banques de se doter les réserves obligatoires. Elle a aussi un rôle essentiel dans la surveillance des activités bancaires et la diffusion des crédits. La banque centrale fixe aussi le taux d’intérêt de l’argent : pour l’Europe, c’est le rôle de la Banque Centrale Européenne (BCE).
Monnaie
La monnaie s’est substituée au troc pour faciliter les échanges. Elle sert de valeur de référence. Elle permet de comparer les biens et les services entre eux. Elle se présente sous plusieurs formes : pièces ou monnaie métallique (monnaie divisionnaire), billets (monnaie fiduciaire), dépôts sur les comptes courants des banques (Cette monnaie, appelée monnaie scripturale, circule grâce aux chèques, virements bancaires et cartes de crédit) et monnaie électronique. La monnaie d’un pays est aussi appelée devise. Certains pays d’Europe ont décidé d’adopter une monnaie commune unique, l’Euro, pour faciliter leurs échanges. Au niveau mondial, les coûts de change entre deux devises pèsent sur les échanges. C’est le cas par exemple des conversions entre le dollar et l’euro. Si la valeur relative d’une devise augmente par rapport à une autre, le prix des biens acquis dans cette devise coûte plus cher à l’acheteur qui paie dans l’autre devise.
Offre
Elle correspond à la quantité de produits ou de services que les acteurs en présence sur un marché sont en mesure de vendre. Encore faut-il que ces produits ou services trouvent preneurs, c’est-à-dire qu’il faut qu’ils trouvent leur offre. C’est l’interaction de l’offre avec la demande qui aboutit à la fixation des prix. Quand l’offre est importante mais que la demande est limitée, pour des raisons de production excédentaire ou de changement dans les habitudes de consommation, les prix finissent par diminuer. A l’inverse, une offre limitée conduit à tenir des prix élevés dès lors que la demande est également importante.
Protectionnisme
e protectionnisme décrit une politique économique mené par un Etat qui cherche à protéger sa production nationale de la concurrence étrangère. Pour mener une politique de ce type, l’Etat élabore des obstacles à l’importation (taxes douanières, réglementations contraignantes…) et soutient les exportations, notamment par des subventions ou en jouant sur son taux de change (sous-évaluation de la monnaie). Les partisans du libre-échange dénoncent ce type de politiques en soutenant qu’elles faussent la concurrence, renchérissent artificiellement le coût des produits et freinent l’innovation.
Récession
C’est un mot que l’on évite de prononcer car il est associé à une période sombre pour l’économie. On lui préfère bien souvent le terme de croissance négative. Il désigne effectivement un recul du PIB sur deux trimestres de suite. Il signifie que la croissance n’est plus au rendez-vous et qu’elle régresse ponctuellement, traduisant une diminution de la production d’un pays et, en général, de son commerce extérieur. Elle est particulièrement redoutée lorsqu’elle survient en même temps qu’un retour de l’inflation et une augmentation du taux de chômage.