Définition de l'entretien clinique Flashcards
Qu’est-ce que la psychologie clinique selon Fernandez et Pedinielli (2006) ? (2 éléments)
Un domaine (étendu de la psychopatho à toutes les formes de conflits individuels / souffrances / dysfonctionnement) et une méthode, centrée s/ l’entretien qqs le référentiel théorique de base du clinicien.
Définition psychopatho selon Fernandez et Pedinielli (2006) ?
Une tentative d’interprétation psychologique de la pathologie mentale
Que comprend la méthode clinique selon Bénony et Chahraoui, 2013) ? (2 éléments)
> une clinique “à mains nues” (observation et entretien) ;
> une clinique instrumentale (tests projectifs, échelles cliniques, etc.)
L’entretien clinique, utilisé par les psychologues cliniciens vise à “….” (B et C, 2013, p. ?)
“appréhender et à comprendre le fonctionnement psychologique d’un sujet en se centrant sur son vécu et en mettant l’accent sur la relation” (p.11)
Selon B et C (2013) la manière d’aborder un entretien dépend de différents facteurs. Quelles sont ces caractéristiques techniques ? (8 éléments)
> les objectifs de l’entretien,
> les modèles théoriques du clinicien,
> le sujet lui-même (sa personnalité, son âge, ou encore sa psychopathologie),
> la personne dont la demande émane,
> le moment et les conditions de l’entretien.
L’entretien clinique est le principal outil utilisé par le psychologue pour accéder aux représentations subjectives du patient.
(Bénony et Chahraoui, 2013)
Quels sont les trois objectifs possibles de l’entretien clinique, selon B et C (2013) ?
> visée diagnostique,
> visée de recherche,
> visée thérapeutique.
Présentez l’approche psychanalytique de l’entretien clinique (B et C, 2013)
Accent sur l’inconscient, les pulsions, les résistances et le transfert dans l’entretien. La cure analytique (méthode d’investigation + méthode thérapeutique) n’est cependant pas à proprement parler un entretien mais plutôt une forme de communication particulière.
Présentez l’approche phénoménologique et humaniste de l’entretien clinique (B et C, 2013)
Accent sur “l’ici et maintenant”, le présent. Situation de face-à-face privilégiée.
Présentez l’approche systémique de l’entretien clinique (B et C, 2013)
Accent sur les phénomènes conscients et les interactions dans le groupe. Entretiens familiaux privilégiés.
Présentez l’approche cognitiviste de l’entretien clinique (B et C, 2013)
Etude des représentations connectées aux comportements et aux symptômes conscients/inconscients.
Citation de B et C (2013, p ?) sur les différentes approches de l’entretien clinique suivant le modèle théorique du psychologue.
“Ces différentes approches ne sont pas contradictoires dans la mesure où elles portent sur des niveaux de compréhension et d’intervention différents” (p.10)
Citation Pedinielli et Rouen (1998, p. ?) sur l’entretien psychologique.
“L’entretien psychologique peut en effet être considéré comme une forme particulière de conversation, aux multiples finalités, dans laquelle deux personnes construisent un objet de discours permettant l’évaluation, l’affirmation, l’abréaction et le changement.” (p.98)
Quels sont les deux paradoxes liés, selon Castillo (2006) à l’entretien clinique ?
La nécessité de faire dire sans contraindre et l’asymétrie qui existent entre les locuteurs.
Citation de Blanchet (1991, p. ?) sur la tâche de l’interviewé en position d’asymétrie dans l’entretien.
“L’interviewé est confronté à une tâche difficile : il doit construire un discours pertinent alors que des savoirs qu’il pourrait partager avec l’interviewer sont étrangement maintenus manquants” (p.15)
“L’asymétrie du dialogue tient…” (Chiland, 1989, 2008, pp. ?)
“L’asymétrie du dialogue tient à la position que prend le clinicien. Et cette position il ne peut la prendre qu’en raison de sa formation” (pp.16-17)
“Le psychologue est à lui-même…” (Castillo, 2006, pp.?)
”Le psychologue est à lui-même son propre outil ; il travaille dans, par et sur la relation” (pp. 161 - 162)
“Le psychologue ne peut travailler, au cours de l’entretien même,…” (Chiland, 1989, 2008, p. ?)
“Le psychologue ne peut travailler au cours de l’entretien même qu’avec ce qui se mobilise en lui” (p.17)
Quel terme faut-il préférer, selon Proïa-Lelouey (2004) au mot “diagnostic” ? Pour quelle raison ?
“Entretien d’évaluation”. Le terme diagnostic a une connotation médicale, centrée sur la maladie. Or l’entretien diagnostique concerne le sujet (l’étude des particularité de son économie psychique).
L’objectif de l’entretien diagnostique selon Castillo (2006).
Il vise à “attribuer au patient des caractéristiques ou au contraire à l’en dégager”.
Le clinicien interprète les signes cliniques qu’il est amené à observer en fonction d’une nosographie et fait des hypothèses quant à la problématique du patient.
L’objectif générale de l’entretien thérapeutique selon Castillo (2006).
La modification de la position psychique du patient quant à une situation ou des éléments qui entraînent détresse et souffrance.
L’entretien clinique thérapeutique selon le référentiel psychanalytique.
> Objectif : amener le patient à reconnaître consciemment les contenus inconscients de ses propos.
> Notions : inconscient, mécanismes de défense, conflits intra-psychiques, transfert / contre transfert, résistance.
> Techniques : l’association libre et l’interprétation, se situant dans la dimension fondamentale du transfert.
L’entretien clinique thérapeutique selon le référentiel cognitivo-comportemental.
> Objectif : modifier les schémas de pensée qui sous-tendent les symptômes, désapprendre les comportements inadéquats
> Technique : observation des connexions émotions - pensées - comportements. Des buts et objectifs sont définis puis opérationnalisés, et les patients se voient prescrire un certain nombre de tâches à accomplir d’une séance à l’autre.
> Cadre : entretien structuré. Thérapeute directif voire didactif.
L’entretien clinique thérapeutique selon le référentiel ethno-psychiatrique.
> Objectif : modifier ces contenus culturels dysfonctionnels au sein d’une famille ou d’un groupe.
> Technique : un groupe de co-thérapeutes envisage des contenus culturels susceptibles d’expliquer les symptômes.
L’entretien clinique thérapeutique selon le référentiel humaniste / existentiel.
> Exemples : approche centrée sur la personne de Carl Rogers / gestalt-thérapie de Fritz Perls
> Principe fondateur (notions) : capacité de la personne humaine à cerner ses difficultés, y trouver ses propres solutions et changer.
> Technique : accompagnement de la personne, considérée comme experte de sa problématique, en lui proposant une relation clinique étayant sa propre exploration personnelle et l’expérimentation de ses états internes au cours de l’entretien clinique.
” Le clinicien décrit une réalité qui varie… (Ionescu, in Schauder et al. 2012)
“Le clinicien décrit une réalité qui varie en fonction des indices qu’il utilise sur la base de la théorie à laquelle il adhère”
+ parabole des 5 aveugles et de l’éléphant : corps = mur de boue, défense = lance en ivoire, trompe = python suspendu, queue = corde, patte = palmier. Constats différents -> bagarre. Parabole de la diversité des approches psychothérapeutiques.
“Le clinicien n’essaie donc pas de forcer l’interprétation des faits observés en imposant un modèle théorique qui ne correspond nullement aux spécificités cliniques; il adopte plutôt une démarche que nous appellerons interactive et complémentariste, ce qui nécessite bien entendu une formation éclectique.”
(Bénony et Chahraoui, 2013, p.24)
Objectif de l’entretien de soutien selon Castillo (2006).
Aider le patient dans l’expression et la compréhension d’une difficulté donnée
Objectif de l’entretien clinique de recherche selon Castillo (2006).
La production d’un discours continu et structuré sur un thème défini dans le cadre d’une recherche.
Le chercheur pose des hypothèses qu’il va tester auprès de la population qui l’intéresse.
Quel est le paradoxe de l’entretien clinique de recherche selon Castillo (2006) ?
Il traduit une volonté d’accéder à des connaissances générales à partir de la collection d’entretiens particuliers. Ainsi, une démarche comparative est appliquée à l’analyse des données.
Quelles contraintes doit satisfaire un entretien clinique de recherche selon Castillo (2006) ?
> Définition d’une population (critères d’inclusion et d’exclusion) ;
> élaboration d’un guide d’entretien (“système de filtrage qui pré-détermine les thèmes abordés en entretien” (p.166) et permet l’élaboration de catégories + la définition d’indices pour recueillir les données souhaitées.)
> conception des interventions (consignes et relances standardisées).
Présentez le Code de Déontologie des Psychologues (2012).
Il délimite le champ d’action des psychologues. Cette position éthique, indissociable de l’attitude clinique, induit le respect de la personnalité du sujet, de ses appartenances (sociales, culturelles, professionnelles) et de certains de ses aménagements défensifs.
Citation de Castillo (2006, p. ?) en rapport avec le principe de respect du but assigné.
“L’offre de soin psychologique doit être adaptée au type de pathologie”(p.165).
D’où la nécessité d’une réflexion du psychologue en amont de l’intervention.
Présentez la visée diagnostique de l’entretien selon Castillo (2006).
La compréhension d’un état clinique, d’une problématique, d’une demande.
Présentez la visée de recherche de l’entretien selon Castillo (2006).
La production d’un discours en fonction d’un thème ou d’hypothèses prédéfinies (objectif spécifique à l’entretien clinique de recherche).
Présentez la visée thérapeutique de l’entretien selon Castillo (2006).
L’élaboration, avec le patient (cf. co-construction sens) de la prise en charge.
Selon B et C (2013) les manière d’aborder l’entretien peuvent varier mais certaines règles techniques demeurent stables. Lesquelles ?
Le style de conduite du clinicien (non-directivité et semi-directivité) et son attitude (respect, neutralité bienveillante et empathie).
“Il n’existe pas de méthode de compréhension de l’autre qui…” (Poussin 2012, 2017, p. ?)
“ll n’existe pas de méthode de compréhension de l’autre quine passe pas par le filtre de sa propre subjectivité” (p.1)
Pour Poussin, il faut garder à l’esprit que les théories (et plus largement les modèles théoriques) n’ont pas la valeur d’une axiomatique. A quoi servent-elles, selon lui ?
“A réduire le bruit de fond pour mieux entendre ce que dit le sujet, à donner du relief à sa parole” (Poussin, 2012, 2017, p. 8-9)
