deck_15612857 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qui est considéré comme une consommation d’alcool à faible risque selon Éduc’alcool?

A

2, 3, 4, 0
* Femmes: 2 par jour; max 10/sem.; 3 max/occasion; 0 –> 1 ou 2 journées/sem.
* Hommes: 3 par jour; max 15/sem.; 4 max/occasion; 0 –> 1 ou 2 journées/sem.

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2
Q

Selon le CCDUS, ____ verres et + par semaine est considéré comme un risque élevé?

A

7

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3
Q

Pourquoi il y a des différences hommes/femmes quant à la consommation suggérée d’alcool? (3 raisons)

A
  • Poids inférieur (moy.)
  • Kilo pour kilo, les femmes ont moins d’eau dans le corps
  • Femmes ont moins d’enzymes qui métabolisent l’alcool
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4
Q

Dans les faits… est-ce si problématique de boire 6-7 consommations à l’intérieur d’une soirée ?

Binge drinking = 4 consommations en une occasion pour une femme (5 pour

A

Ça dépend de plusieurs éléments/facteurs :
- Fréquence
- Comportements
- Type d’alcool
- Moments
- Façon de consommer
- Seul ou à plusieurs
- Contexte en général…

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5
Q

La consommation d’alcool est inappropriée si… (nomme au moins 3 raisons).

A
  • on a des décisions importantes à prendre
  • on pratique des activités physiques dangereuses
  • on manoeuvre un véhicule motorisé, de la machinerie, de l’équipement
    mécanique ou électrique
  • on est responsable de la sécurité d’autres personnes
  • on prend des médicaments qui interagissent avec l’alcool
  • on a des problèmes de santé mentale ou physique
  • on a des problèmes de dépendance à l’alcool (Éduc’alcool)
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6
Q

Contrairement à l’alcool, il n’y a pas de notion de ____ ____ pour la consommation de cannabis. On parle alors d’une consommation à ____ ____.

A

Faible risque
Moindre risque

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7
Q

Quelle est la différence entre une dépendance physique et psychologique?

A

Dépendance physique : addiction à la substance en elle-même, lorsque le coprs en demande
Dépendance psychologique : liée à la régulation d’émotion, au fait que la drogue fait en sorte de se sentir mieux (ex. : être plus calme, moins stressé)

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8
Q

Est-ce possible d’être dépendant au cannabis?

A

Oui, mais ce n’est pas une dépendance physique.

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9
Q

Pour la consommation des autres substances psychoactives (SPA), il n’y a pas de normes officielles pour l’usage à ____ ____.

A

Moindre risque

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10
Q

Comment l’APA (2013) définit la dépendance?

A

Ensemble de symptômes cognitifs, comportementaux et physiologiques qui indiquent que le sujet continue de consommer la
substance malgré des problèmes significatifs associés.

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11
Q

Qu’est-ce qu’un trouble de l’usage d’une substance? Pendant combien de temps doit-il persister pour être considéré? Nomme au moins 3 des manifestations.

A

Mode d’usage problématique de la substance conduisant a une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins 2 des manifestations suivantes, au cours d’une période de 12 mois :

  1. La substance est souvent consommée en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévue.
  2. Il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler la consommation de la substance.
  3. Beaucoup de temps est passé a des activités nécessaires pour obtenir de la substance
  4. Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant de consommer la substance.
  5. Consommation répétée de la substance conduisant a l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, a l’école ou a la maison.
  6. Consommation continue de la substance malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causes ou exacerbes par les effets de la substance.
  7. Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites a cause de l’usage de la substance.
  8. Consommation répétée de la substance dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux.
  9. L’usage de la substance est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été cause ou exacerbe par la substance.
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12
Q

Quel est le critère 10 du trouble de l’usage d’une substance?

A

Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants :
a. Besoin de quantités notablement plus fortes de la substance pour obtenir une intoxication
ou l’effet désiré.
OU
b. Effet notablement diminue en cas de l’usage continu de la même quantité de la substance.

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13
Q

Quel est le critère 11 du trouble de l’usage d’une substance?

A

Sevrage caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes :
a. Syndrome de sevrage caractéristique de de la substance
OU
b. La substance est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.

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14
Q

Quels sont les deux catégories de spécificité propres aux troubles addictifs?

A
  1. En rémission
    - Précoce (3 mois et +, - de 12 mois)
    - Prolongée (12 mois et +)
  2. Environnement
    - En environnement protégé (accès limitée à la substance)
    - Sous traitement de maintien (traitement agoniste prescrit)
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15
Q

Défini le critère A de l’intoxication par une substance selon le DSM-5.

A

Développement d’un syndrome réversible spécifique dû à la prise récente de cette substance.

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16
Q

Défini le critère B de l’intoxication par une substance selon le DSM-5.

A

Changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs, qui sont associés à l’intoxication (p.ex. agressivité, labilité de l’humeur, altération du jugement), sont imputables aux effets
physiologiques de la substance sur le système nerveux et se développent pendant ou peu après la consommation de la substance.

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17
Q

Classe les voies d’administration des substances de la plus intense et rapide à la moins (4).

A
  1. Voie intraveineuse
  2. Voie nasale
  3. Voie pulmonaire
  4. Voie orale
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18
Q

Défini le critère A du sevrage d’une substance selon le DSM-5.

A

Développement d’une modification comportementale problématique spécifique d’une substance, avec des signes physiologiques et cognitifs concomitants, à la suite de l’arrêt ou à la réduction de la consommation massive et prolongée de la substance.

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19
Q

Défini le critère A des autres troubles induits par une substance selon le DSM-5.

A

Le trouble se manifeste par un tableau symptomatique cliniquement significatif d’un
trouble mental caractérisé.

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20
Q

Défini le critère B des autres troubles induits par une substance selon le DSM-5.

A

Mise en évidence, d’après l’anamnèse, l’examen physique ou les examens complémentaires des deux éléments suivants:

  1. Le trouble s’est développé pendant ou dans le mois qui a suivi une intoxication ou un sevrage ou une prise de médicament; et
  2. La substance/le médicament impliqué(e) peut induire le trouble mental.
21
Q

Défini le critère C des autres troubles induits par une substance selon le DSM-5.

A

Le trouble n’est pas mieux expliqué par un trouble mental indépendant. Les critères suivants peuvent permettre de mettre en évidence un trouble mental indépendant:

  1. Le trouble a précédé le début d’une intoxication grave ou d’un sevrage ou d’une exposition à un médicament
    OU
  2. Le trouble mental a persisté pendant une période de temps conséquente (p.ex. au moins un mois) après la fin d’un sevrage aigu ou d’une intoxication grave ou d’une prise de médicament

S’il y a un de ces deux critères –> pas un trouble induit par une substance

22
Q

Les ados consomment ____ souvent, mais en plus ____ quantité à chaque occasion.

A

Moins
Grande

23
Q

Pourquoi l’adolescence est une période de vulnérabilité au développement d’une dépendance? (2)

A
  • Impulsivité marquée (recherche de sensations fortes)
  • Fonctions cognitives en développement
24
Q

Vrai ou faux? Il y a possibilité d’intoxication ou de sevrage dans les troubles liés à la caféine.

A

Vrai

25
Q

Est-ce qu’il existe un trouble d’usage de la caféine?

A

Non

26
Q

Dans le trouble de l’usage du PCP/autres hallucinogènes, y a-t-il des symptômes de sevrage?

A

Non, il y a donc 10 critères au lieu de 11.

27
Q

Dans les troubles de l’usage des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques, quels sont les substances les plus généralement consommées?

A

Benzodiazépine et barbituriques

28
Q

Quels sont les stimulants illégaux les plus connus? (2)

A

Cocaïne et amphétamine

29
Q

Quels sont des exemples populaires de stimulants légaux? (2)

A

Concerta et Ritalin

30
Q

Parmi les troubles addictifs, lequel est considéré comme la 1ière cause de mortalité dans les pays riches?

A

Le trouble de l’usage du tabac

31
Q

Qu’est-ce qui caractérise un jeu de hasard et d’argent? (3)

A
  • L’individu doit miser de l’argent ou un objet de valeur
  • Cette mise est irréversible (et peut être gagnée ou perdue)
  • L’issue du jeu repose principalement ou totalement sur le hasard
32
Q

Défini le critère A du jeu d’argent pathologique selon le DSM-5. Pendant combien de temps doit-il persister pour être considéré? Nomme au moins 3 des manifestations.

A

Pratique inadaptée, persistante et répétée du jeu d’argent, altération du fonctionnement/souffrance, au moins 4 critères pendant 12 mois:

  1. Besoin de jouer avec des sommes d’argent croissantes pour avoir l’état d’excitation.
  2. Agitation ou irritabilité lors des tentatives de réduction ou d’arrêt de la pratique du jeu.
  3. Efforts répétés mais infructueux pour contrôler, réduire ou arrêter la pratique du jeu.
  4. Préoccupation par le jeu.
  5. Joue souvent lors des sentiments de souffrance/mal-être.
  6. Après avoir perdu de l’argent au jeu, retourne souvent jouer un autre jour pour recouvrer ses pertes (pour « se refaire »).
  7. Ment pour dissimuler l’ampleur réel de ses habitudes de jeu.
  8. Met en danger ou a perdu une relation affective importante, un emploi ou des possibilités d’études ou de carrière à cause du jeu.
  9. Compte sur les autres pour de l’argent/se sortir de situations financières désespérées.

*Beaucoup de critères similaires aux troubles d’usage de substances

33
Q

Défini le critère B du jeu d’argent pathologique selon le DSM-5.

A

La pratique du jeu n’est pas mieux expliquée par un épisode maniaque.

34
Q

Dans les troubles addictifs, qu’est-ce qui représente le renforcement positif et le renforcement négatif?

A

Renforcement positif : plaisir
Renforcement négatif : désinhibition

35
Q

Vrai ou faux? Être un homme représente un facteur de risque biopsychosocial des troubles addictifs.

A

Vrai

36
Q

Nomme 3 facteurs de risque spécifique au jeu de hasard et d’argent.

A
  • Gains tôt dans l’histoire
  • Renforcements intermittents
  • Pensées dysfonctionnelles spécifique au jeu (illusion de contrôle)
37
Q

Les joueurs rencontrés dans nos bureaux ont en moyenne ____ de dettes. Ceux qui se retrouvent à l’interne ont en moyenne ____ de dettes.

A

50 000$
150 000$

38
Q

Avec quel autres troubles les troubles addictifs sont souvent comorbides? (2)

A
  • Troubles anxieux
  • Troubles de l’humeur
  • Troubles psychotiques
  • Troubles de la personnalité
  • TCA
39
Q

Est-ce que les groupes de soutien (AA/NA/GA) peuvent être considérés comme de la psychothérapie?

A

Non

40
Q

Selon la thérapie des entretiens motivationnels, quels sont les 5 stades de la motivation?

A
  • Précontemplation
  • Contemplation
  • Action
  • Préparation
  • Action
  • Maintien
41
Q

Quel trouble a été proposé au DSM-5 mais n’a pas été retenu pour celui-ci? Dans l’ICD-11, comment se nomme-t-il?

A

Trouble hypersexuel
Trouble du comportement sexuel compulsif

42
Q

Qu’est-ce que le Triple-A Engine représente dans la compréhension de la consommation compulsive de contenu sexuel?

A

Accessible, Anonyme, Abordable.
Tout est en place pour le développement d’une consommation compulsive.

43
Q

Est-ce que les personnes qui souffrent de comportements sexuels compulsifs ont réellement des comportements qui sont «incontrôlables »?

A

Non, pas réellement incontrôlable, c’est les individus qui ont ce sentiment.

44
Q

Pourquoi les troubles hypersexuels ne sont pas retenus par le DSM-5?

A
  • Les cliniciens sont en manque d’indicateurs de symptômes clairs
  • Manque de directives pour mettre en place des modalités de traitement empiriques
45
Q

Défini le critère A du trouble hypersexuel de la même façon qu’il a été proposé au DSM-5. Pendant combien de temps doit-il persister pour être considéré? Nomme au moins 3 critères.

A

Pendant une période d’au moins 6 mois, présence d’une excitation sexuelle intense et
récurrente, de désir sexuel ou de comportements sexuels tel que manifesté par 3 ou plus des critères suivants:

  1. Temps investi dans les fantaisies, désirs intenses et comportements interferant de manière répétée avec d’autres
    buts importants, activités et obligations.
  2. S’engage de manière répétitive dans des fantaisies, désirs intenses et comportements sexuels en réponse à des humeurs dysphoriques (e.g., anxieté, depression, ennuie, irritabilité).
  3. S’engage de manière repetitive dans des fantaisies, désirs intenses et comportements sexuels en réponse à des événements de vie stressant.
  4. Efforts infructueux pour diminuer ou contrôler les fantaisies, désirs intenses et comportements sexuels.
  5. S’engage de manière répétitive dans des comportements sexuels en faisant fie ou malgré des risques (physiques ou émotionnels) pour soi ou les autres.
46
Q

Défini le critère A du trouble du comportement sexuel compulsif selon l’ICD-11. Pendant combien de temps doit-il persister pour être considéré?

A

Un patron persistant d’échec à contrôler des impulsions sexuelles intenses et répétitives,
résultant en un comportement sexuel répété sur une période d’au moins six mois et qui cause
une détresse significative ou un dysfonctionnement dans la vie personnelle, familiale, sociale, éducationnelle et professionnelle (ou autres).

47
Q

Défini le critère B du trouble du comportement sexuel compulsif selon l’ICD-11. Nomme au moins 2 éléments.

A

Ce patron est caractérisé par au moins un des éléments suivants :

  1. S’engager dans des activités sexuelles répétitives est devenu le centre d’intérêt principal de la personne qui peut en négliger des sphères importantes d’occupations ou de responsabilités (soins personnels, santé, activité, etc);
  2. La personne a fait de nombreux efforts infructueux afin de contrôler ou réduire significativement le comportement sexuel répétitif;
  3. La personne continue de s’engager dans de tels comportements malgré des conséquences importantes (conjugales, occupationnelles, etc);
  4. La personne continue de s’engager dans de tels comportements malgré qu’elle n’en retire que peu ou pas de satisfaction.
48
Q

Comment Carnes (1983) explique-t-il les troubles sexuels? (2)

A

Comme une addiction sexuelle.
- Faible estime de soi
- Comportement qui procure du plaisir… mais qui soulage un malaise intérieur

49
Q

Comment Kafka (2010) explique-t-il les troubles sexuels?

A

Comme un trouble paraphilique.
- Augmentation de la fréquence et de l’intensité de l’impulsion sexuelle vers des objets « culturellement acceptés »