DC Épreuve cérébelleuse Flashcards

1
Q

Le cervelet est responsable de quoi? (3)

A
  • du rythme
  • de l’amplitude
  • de la précision du mouvement.
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Q

Nommez les signes cardinaux de l’atteinte cérébelleuse (6)

A
  • Dysarthrie
  • Nystagmus
  • Hypotonie
  • Dysmétrie
  • Adiadococinésie
  • Ataxie
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3
Q

Décrire la localisation de la lésion et des exemples de cause: Atteinte incoordination unilatérale

A
  • Localisation: Atteinte cérébelleuse ipsilatérale
  • Causes possibles:
    • AVC
    • Tumeur
    • Sclérose en plaques
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Q

Décrire la localisation de la lésion et des exemples de cause: Atteinte incoordination bilatérale

A
  • Localisation: Atteinte cérébelleuse bilatérale
  • Causes possibles:
    • Drogue ou alcool
    • Certains médicaments
    • Maladie héréditaire
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Q

Décrire la localisation de la lésion et des exemples de cause: Ataxie à la marche qui épargne les membres

A
  • Localisation: Atteinte cérébelleuse médiane (vermis)
  • Causes possibles:
    • Alcool
    • Certains médicaments
    • Maladie héréditaire
    • Syndrome paranéoplasique
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6
Q

Décrire: Le nystagmus physiologique (2)

A
  • reflète une incapacité des intégrateurs centraux à maintenir les yeux en position excentrique dans l’orbite.
  • Il s’agit d’un nystagmus horizontal, rapidement épuisable, qui est généralement présent uniquement dans le regard latéral extrême
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7
Q

Décrire: Nystagmus périphérique (5)

A
  • Atteinte du système vestibulaire, du nerf vestibulaire ou des noyaux vestibulaires.
  • Généralement horizonto-rotatoire ou horizontal, jamais vertical.
  • La phase rapide du nystagmus est dirigée vers le côté opposé à la lésion.
  • Nystagmus généralement important, mais qui s’atténue ou disparaît en quelques jours ou semaines.
  • Associé à des vertiges, à des nausées, à des vomisse- ments.
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8
Q

Décrire: Nystagmus central (7)

A
  • Atteinte des connexions vestibulaires centrales, du cervelet ou du tronc cérébral.
  • Horizontal, vertical, rotatoire ou mixte.
  • Si vertical : généralement associé à une atteinte du tronc cérébral.
  • Dans l’atteinte cérébelleuse, le nystagmus est le plus souvent horizontal.
  • La phase rapide du nystagmus survient au regard du côté de la lésion.
  • Associé à d’autres symptômes qui pointent vers une atteinte centrale (cérébelleux ou tronc cérébral, par exemple).
  • Peut aussi être associé à des vertiges, à des nausées, à des vomissements.
  • Nystagmus généralement moins franc, mais qui persiste.
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9
Q

L’atteinte d’un hémisphère cérébelleux peut entraîner des mouvements volontaires incoordonnés des membres ipsilatéraux. Notamment, les mouvements manquent de vitesse, de fluidité et de précision. On distingue trois signes physiques principaux qui témoignent de cette maladresse. Nommez les.

A
  • La dysmétrie
  • Le tremblement d’intention
  • L’adiadococinésie (mouvements alternés rapides anormaux)
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10
Q

Nommez le signe clinique le plus fréquemment observé dans une atteinte cérébelleuse (1)

A

L’ataxie

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11
Q

Différencier la raideur de la nuque d’une méningite et d’une arthrose sévère (2)

A
  • En cas d’inflammation méningée, ce mouvement entraîne une douleur importante qui cause immédiatement un spasme réflexe pour empêcher la flexion douloureuse.
  • La raideur de la nuque se trouve seulement quand le cou est manipulé en flexion, alors qu’une raideur cervicale (comme dans l’arthrose sévère) indique une résistance aux mouvements du cou dans toutes les directions (flexion, extension, rotation), ce qui n’indique pas une atteinte méningée.
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12
Q

La démarche sollicite plusieurs fonctions neurologiques, notamment quoi? (6)

A
  • les systèmes extrapyramidal
  • moteur
  • sensitif
  • cérébelleux
  • visuel
  • vestibulaire
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13
Q

La démarche normale comporte deux étapes. Nommez les. (2)

A
  • une phase d’appui
  • une phase de balancement.
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14
Q

Décrire: La phase d’appui (3)

A
  • La phase d’appui commence lorsque le talon touche le sol et se termine lorsque le pied quitte le sol. Il se produit alors un transfert de poids sur l’autre jambe.
  • Ce sont surtout les muscles extenseurs qui sont sollicités.
  • Le gluteus maximus (muscle grand fessier), le quadriceps et les muscles de la flexion plantaire sont les principaux muscles sollicités.
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15
Q

Décrire: La phase de balancement (5)

A
  • La phase de balancement commence lorsque la jambe se soulève puis se projette vers l’avant et se termine quand la jambe reprend appui sur le talon.
  • Pendant cette phase, l’autre jambe est en phase d’appui alors que la jambe en phase de balancement est sans appui.
  • Dans une démarche normale, les deux pieds sont très peu long- temps au sol en même temps.
  • Dans la phase de balancement, ce sont surtout les fléchisseurs qui sont sollicités.
  • Le muscle iliopsoas (muscle psoas), les ischiojambiers, le tibial antérieur (muscle jambier antérieur) et les exten- seurs des orteils sont particulièrement sollicités.
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16
Q

Il faut évaluer quoi lors de la démarche? (12)

A
  • En antérieur et en postérieur
    • Symétrie du patron de marche
    • Balancement des bras
    • Base de sustentation
    • Mouvement hanche, genou, cheville et pied
    • Évaluation du temps de mise en charge dans la phase d’appui
  • En latéral
    • Posture et centre de gravité
    • Balancement des bras
    • Mouvement de flexion et d’extension de la hanche
    • Mouvement d’extension et de flexion du genou
    • Déroulement de la cheville et du pied
    • Longueur du pas
    • Coordination des mouvements
17
Q

Nommez: Le diagnostic différentiel d’un trouble de la démarche (5)

A
  • Atteinte musculo-squelettique: arthrose, traumatisme, arthrite, amputation, lombalgie, etc.
  • Atteinte neurologique: hémiparésie, parkinsonisme, atteinte cérébelleuse, myopathie, polyneu- ropathie, etc.
  • Déficit visuel.
  • Affection générale: insuffisance cardiaque ou respiratoire, trouble métabolique
  • Effets secondaires d’une substance: alcool, benzodiazépines.
18
Q

Différenciez la démarche musculo-squelettique et neurologique (6)

A
  • Démarche musculo-squelettique:
    • Patron de marche modifié par la douleur ou la perte d’amplitude articulaire.
    • Le patient adapte sa démarche pour qu’elle demeure fonctionnelle.
    • La démarche est caracté- risée par de la boiterie et de la douleur.
    • Le temps de mise en charge au sol du membre douloureux est minimal.
  • Démarche neurologique:
    • La démarche est influencée par la faiblesse, la spasticité, le contrôle moteur et l’atteinte sensitive.
    • Moins de capacité d’adaptation compte tenu de l’atteinte neurologique.
19
Q

Décrire: La démarche parkinsonienne (3)

A
  • Le signe le plus précoce d’une démarche parkinsonienne est la diminution asymétrique du balancement des bras.
  • En phase plus avancée, la démarche parkinsonienne est une démarche ralentie dont le pas est court, mais habituellement symétrique.
  • Les pieds traînent au sol, le tronc est fléchi vers l’avant, le polygone de sustentation est rétréci et le balancement des bras demeure diminué, souvent de façon asymétrique.
20
Q

Décrire: La démarche cérébelleuse (4)

A
  • démarche irrégulière
  • polygone élargi
  • Des déviations subites vers un côté ou l’autre peuvent survenir et sont habituellement rattrapées par le patient.
  • Cette démarche s’apparente à une démarche ébrieuse.
21
Q

Décrire: Démarche spastique (5)

A
  • peut être asymétrique (spasticité d’une seule jambe comme dans une hémiparésie spastique) ou symétrique (spasticité des deux jambes comme dans une myélopathie).
  • La jambe spastique paraît raide et fléchit moins bien.
  • Le pied peut être en flexion plantaire et en inversion.
  • On peut observer de la circumduction, c’est-à- dire que la jambe dévie sur le côté au lieu de se relever normalement.
  • Dans le cas de spasticité bilatérale, on observe souvent une adduction excessive des membres inférieurs (scissoring), ce qui amène les jambes à se croiser – ou presque – lors de la marche.
22
Q

Décrire: Le pied tombant

A
  • Une faiblesse de la dorsiflexion d’une cheville se manifeste par un pied tombant, qui a tendance à traîner au sol à la marche.
  • Le patient peut compenser cette faiblesse en élevant le genou de façon excessive pour dégager le pied.
23
Q

Décrire:

Démarche spastique (4)

Démarche hémiparétique (1)

Démarche en ciseaux (1)

A
  • Membre supérieur spastique; adduction à l’épaule; au coude, au poignet et doigts fléchis, rotation interne du bras.
  • Balancement du bras spastique diminué.
  • Membre inférieur spastique qui paraît raide et en extension ; il doit se projeter vers l’extérieur (contournement) à cause de l’extension spastique au lieu de fléchir le genou (fauchage ou circumduction).
  • Le pied spastique peut être en flexion plantaire forcée et en inversion.

___________________________________________________

  • Même que ci-dessus, mais bilatéral.
  • À cause de la spasticité des adducteurs, il y a généralement un croisement des deux membres inférieurs à la marche (scisso- ring).
24
Q

Nommez maladie/cause:

Démarche spastique

Démarche hémiparétique

Démarche en ciseaux

A

Atteinte du motoneurone supérieur; sclérose en plaques ou AVC ancien

_____________

Paraparésie spastique; paralysie cérébrale; sclérose en plaques; lésion médullaire

25
Q

Décrire: Ataxie cérébelleuse (4)

A
  • Patient qui dévie du côté de la lésion, si unilatérale.
  • Polygone de sustentation élargi.
  • Démarche irrégulière, avec segments de démarche plutôt stable et déséquilibres subits plus ou moins prévisibles.
  • Démarche ébrieuse : comme celle d’une personne soûle.
26
Q

Nommez causes courantes: Ataxie cérébelleuse (4)

A
  • drogues
  • alcool
  • sclérose en plaques
  • AVC
27
Q

Décrire: Démarche parkinsonienne (9)

A
  • Petits pas.
  • Polygone non élargi.
  • Diminution précoce du balancement des bras (asymétrique).
  • Flexion avant du tronc.
  • Faciès figé.
  • Plusieurs pas nécessaires pour tourner (demi-tour décomposé).
  • Peut avoir de la difficulté à partir et à arrêter (plus tardif).
  • Peut avoir du freezing et arrêter subitement en pleine action (tardif).
  • Tremblement de repos qui peut être visible.
28
Q

Nommez les causes/maladies: Démarche parkinsonienne (2)

A
  • Dysfonction des noyaux gris centraux ; maladie de Parkinson; parkinsonisme médicamenteux
29
Q

Décrire: Apraxie à la marche (4)

A
  • Difficulté à planifier la séquence de mouvements – « ne peut imaginer le prochain pas».
  • Difficulté à amorcer le pas.
  • Démarche lente et laborieuse.
  • Les pieds semblent collés au plancher, comme s’ils étaient retenus par un aimant.
30
Q

Nommez cause/maladie: Apraxie à la marche (2)

A
  • Indique un manque d’intégration et d’organisation du mouvement au niveau du cortex
  • habituellement associé à l’hydrocéphalie à pression normale
31
Q

Décrire: Ataxie sensitive (3)

A
  • Le pied peut frapper lourdement le plancher, étant donné que le patient ne sent pas la position de son pied.
  • Peut ressembler à la démarche prudente de quelqu’un qui marche sur une patinoire avec de simples souliers et qui ne veut pas glisser.
  • Polygone variable, souvent élargi.
32
Q

Nommez maladie/cause: Ataxie sensitive (2)

A

Atteinte des sensibilités profondes ;

  • neuropathie périphérique
  • lésion des cordons postérieurs, par exemple dans la sclérose en plaques
33
Q

Décrire: Steppage ou pied tombant (3)

A
  • Faiblesse de la dorsiflexion de la cheville, unilatérale ou bilatérale.
  • Le genou se soulève très haut pour permettre au pied de s’élever du plancher.
  • Les orteils ont tendance à frotter sur le plancher. Difficulté encore plus évidente à monter les escaliers.
34
Q

Nommez causes courantes: Steppage ou pied tombant (2)

A
  • Unilatéral : paralysie du nerf péronier commun; radiculopathie L5
  • Bilatéral : neuropathie périphérique
35
Q

Décrire: Démarche en canard ou démarche myopathique (4)

A
  • Témoigne d’une faiblesse de la ceinture pelvienne.
  • Les hanches balancent de façon exagérée pour compenser la faiblesse des fessiers.
  • Hyperlordose fréquente.
  • Difficulté à se lever d’une chaise ou d’une position accroupie sans s’aider avec les bras. (signe de Gowers = le patient se relève de la position accroupie en appuyant ses mains sur ses jambes).
36
Q

Nommez maladie/cause: Démarche en canard ou démarche myopathique (2)

A
  • Indique des muscles proximaux faibles ou inefficaces
  • Myopathies proximales
37
Q

Décrire anomalie Fonctionnelle ou inorganique de la démarche (5)

A
  • Variable.
  • Souvent démarche accroupie, avec flexion partielle des hanches et des genoux, ce qui demande en réalité une grande force.
  • Incompatible avec le reste de l’examen. Pire lorsque le patient se sait observé.
  • Souvent accompagnée de mouvements étranges et de postures théâtrales, mais sans chute.
  • S’il y a une pseudochute, le patient «tombe» toujours en direction d’un mur ou d’une personne ; il se rattrape toujours.