Critères TPB DSM-5-TR Flashcards

1
Q

Critère 1 du TPB dans le DSM-5

A

Efforts effrenés pour éviter les abandons réels ou imaginés.

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Q

Critère 2 du TPB dans le DSM-5

A

Mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l’alternance entre des positions extrêmes d’idéalisation excessive et de dévalorisation.

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2
Q

Critère 3 du TPB dans le DSM-5

A

Perturbation de l’identité : instabilité marquée et persistante de l’image ou de la notion de soi.

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3
Q

Critère 4 du TPB dans le DSM-5

A

Impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (ex : dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie).

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4
Q

Critère 5 du TPB dans le DSM-5

A

Répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d’automutilations.

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5
Q

Critère 6 du TPB dans le DSM-5

A

Instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur (ex : dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus que quelques jours).

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6
Q

Critère 7 du TPB dans le DSM-5

A

Sentiments chroniques de vide

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7
Q

Critère 8 du TPB dans le DSM-5

A

Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (ex : fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répéteés).

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8
Q

Critère 9 du TPB dans le DSM-5

A

Survenue transitoire dans des situations de stress d’une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères.

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9
Q

Le critère 1 du TPB dans le DSM-5 (Efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés) était défini comment dans le DSM-III ? Comment est-ce différent du DSM-IV-TR et DSM-5 ?

A

Dans le DSM-III, il était défini comme une intolérance à être seul. Dans les DSM-IV-TR et DSM-5, le critère est plus spécifique.

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10
Q

Comment Gunderson voit-il l’intolérance à la solitude dans le TPB ?

A

Selon Gunderson, l’intolérance à la solitude est au coeur du tpb (d’où sa présence en tant que 1er critère du TPB).

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11
Q

Complétez la phrase : Selon Gunderson, X est au coeur du TPB.

A

Selon Gunderson, l’intolérance à la solitude est au coeur du TPB.

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12
Q

Le critère 1 du TPB dans le DSM (Efforts effrenés pour éviter les abandons réels ou imaginés) est lié principalement à quoi ?

A

Lié principalement à des enjeux développementaux.

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13
Q

Le critère 1 du TPB dans le DSM (Efforts effrenés pour éviter les abandons réels ou imaginés) est lié principalement à des enjeux développementaux. On parle de quoi exactement ?

A

On parle d’un manque de constance d’un objet interne, ou de la capacité à s’autocalmer, qui permet habituellement une autonomie psychologique.

La solitude est vécu comme une perte de soi, car l’autre est vécu comme un complément de soi à qui revient d’assumer la fonction psychologique qui n’a pas été intériorisée.

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14
Q

Comment expliquer le critère 1 du TPB dans le DSM (Efforts effrenés pour éviter les abandons réels ou imaginés) ? Comment ça se développe ?

A

Lié principalement à des enjeux développementaux.

On parle d’un manque de constance d’un objet interne, ou de la capacité à s’autocalmer, qui permet habituellement une autonomie psychologique.

La solitude est vécu comme une perte de soi, car l’autre est vécu comme un complément de soi à qui revient d’assumer la fonction psychologique qui n’a pas été intériorisée.

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15
Q

Le critère 1 du TPB dans le DSM (Efforts effrenés pour éviter les abandons réels ou imaginés) se manifeste comment, avec l’exemple classique d’une rupture amoureuse ?

A

Classiquement, après une rupture amoureuse, le borderline supplie son partenaire de ne pas le quitter. ll le menace, le retient physiquement.

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16
Q

Le critère 1 du TPB dans le DSM (Efforts effrenés pour éviter les abandons réels ou imaginés). Ça se manifeste comment quand l’abandon est imaginé ?

A

L’abandon peut être imaginé :

  • Une crise de rage après un RDV oublié par l’autre, ou un téléphone attendu mais pas reçu.
  • L’annonce des vacances d’été du psychologue.
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17
Q

Quels sont les trucs à ne pas inclure comme étant des manifestations du critère 1 du TPB du DSM (Efforts effrenés pour éviter les abandons réels ou imaginés) ?

2

A
  • Ne pas inclure les menaces suicidaires ou d’automutilation (critère 5)
  • N’inclut pas les réactions contra-abandonniques, comme rejeter avant d’être rejeté (donc ca ca irait pour quel critère ?)
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18
Q

Comment différencier le critère 1 du TPB dans le DSM (Efforts effrenés pour éviter les abandons réels ou imaginés), avec la personnalité dépendante ?

4 pts

A

Le borderline réagit à l’abandon avec des sentiments de vide affectif, de rage et des revendications.

Alors que la personnalité dépendante réagit en devenant plus soumise (va surtout ne pas faire de vague) et elle recherche de façon urgente une relation de substitution.

On peut imaginer des enjeux abandonniques semblables.

Cependant, les 2 troubles semblent présenter des facettes différentes de la dépendance :

  • TPB : besoin d’un autre car ne peut pas réguler ses émotions tout seul.
  • TPD : besoin d’être pris en charge car ne peut pas se débrouiller seul (ex : prendre des décisions) tout seul.
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19
Q

Suis-je un TPB ou un TPD ? : je réagis à l’abandon avec des sentiments de vide affectif, de rage et des revendications

A

TPB

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20
Q

Suis-je un TPB ou un TPD ? : Je réagis à l’abandon en devenant plus soumise (je vais surtout ne pas faire de vague) et je recherche de façon urgente une relation de substitution.

A

TPD

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21
Q

Suis-je un TPB ou un TPD ? : j’ai des enjeux abandonniques

A

TPB et TPD

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22
Q

v ou f : les personnes avec un et TPB et les personnes avec un TPD ont des enjeux abandonniques semblables.

A

vrai

Cependant, les 2 troubles semblent présenter des facettes différentes de la dépendance.

  • TPB : besoin d’un autre car ne peut pas réguler ses émotions tout seul.
  • TPD : besoin d’être pris en charge car ne peut pas se débrouiller seul (ex : prendre des décisions) tout seul.
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23
Q

Suis-je un TPB ou un TPD ? : J’ai besoin d’un autre car je ne peux pas réguler mes émotions tout seul

A

TPB

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24
Q

Suis-je un TPB ou un TPD ? : j’ai besoin d’être pris en charge car je ne peux pas me débrouiller (ex : prendre des décisions) tout seul.

A

TPD

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25
Q

Le critère 2 du TPB du DSM-5 (Mode de relations interpersonnelles instables et intenses) est inspiré des travaux de qui et sur quoi ?

A

Ce critère est inspiré des travaux de Kernberg sur le clivage.

À noter : seule la forme alternante du clivage est considérée ici (ça prend de l’instabilité).

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26
Q

En lien avec le critère 2 du TPB du DSM-5 (Mode de relations interpersonnelles instables et intenses), comment est l’intimité ? Pourquoi ?

A

L’intimité est compliquée :

  • Si une personne devient importante, elle est perçue comme pouvant combler les manques précoces et elle est idéalisée.
  • Puisqu’elle ne peut combler les manques, la personne devient décevante et le borderline devient enragé, faisant basculer le clivage vers le mauvais.
  • Malgré la frustration, le borderline ne peut quitter le proche : le chaos, répétition de relatiosn passées, est préférable à l’abandon…et le cycle recommance.
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27
Q

Quelles sont les trois composantes nécessaires pour l’attribution du critère 2 du TPB du DSM-5 (Mode de relations interpersonnelles instables et intenses) ?

A

A) Pattern de relations instables, caractrisées par des conflits et menaces de séparation (ou périodes de séparation).

B) Ces relations doivent être intenses, c’est-à-dire que des émotions fortes doivent être présentes (euphorie, infatuation, colère, ressentiment, désespoir)

C) La personne doit vivre la relation en l’idéalisant à certains moments et en la dévalorisant à d’autres moments.

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28
Q

Le critère 3 du TPB du DSM-5 (Perturbation de l’identité), est inspiré des travaux de qui et sur quoi ?

A

Est inspiré des travaux de Kernberg sur l’identité diffuse retrouvée dans l’OPB.

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29
Q

Pour Kernberg, quelle est la caractéristique qui différencie l’organisation de personnalité borderline de l’organisation de perosnnalité névrotique ?

A

la diffusion de l’identité

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30
Q

Contrairement au critère 3 du TPB du DSM-5 (perturbation de l’identité) à quoi correspond une identité qui n’est pas perturbée ? Comment c’est différent de la perturbation de l’identité ?

A

Une identité normale et consolidée correspond à l’expérience subjective d’un sens stable et réaliste de soi.

La forme pathologique de l’identité consiste dans un sens instable, polarisé et irréaliste de soi.

Peut être subtile et requiert l’utolisation de la clarification et la confrontation pour l’évaluer. (Ex : contradictions dans la perception de soi en entrevue : été enfant sage - plus tard, rapporte des souvenirs de crises intenses et répétées)

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31
Q

Comment est défini la perturbation de l’identité dans le DSM-5 pour le TPB ?

A

Est définie dans le DSM par une instabilité marquée et persistante de l’image ou de la notion de soi.

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32
Q

Que faut-il prendre en compte avec le critère 3 du TPB dans le DSM-5 (perturbation de l’identité), afin de le différencier de quelque chose de normale ?

A

Il doit être différentié de l’identité incertaine attendue à certains âges ou niveaux de développement, ou de la fluidité assumée d’éléments de l’identité (ce qui n’est pas pathologiqe).

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33
Q

Donnez 4 exemples de manifestations du critère 3 du TPB dans le DSM-5 (Perturbation de l’identité)

A
  • Retournements brutaux et dramatiques de l’image de soi : objectifs, valeurs, convictions religieuses, désirs professionnels, identité sexuelle, type de fréquentation, etc. (DSM-III (pourquoi dsm-3?)
  • Peut toucher le sentiment fondamental de soi (ex : bon ou mauvais)
  • Peut changer en fonction des personnes que le TPB fréquente (personnalité as-if)
  • Peut avoir l’impression de ne pas avoir d’identité, surtout lorsque seul ou dans une situation ambiguë et peu structurée.
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34
Q

Quel est l’élément central du critère 4 du TPB dans le DSM-5 (Impulsivité dans deux domaines dommageables pour soi) ?

A

L’élément central de ce critère est l’incapacité à exercer un contrôle sur l’impulsion de se comporter de façon « gratifiante » à court terme mais potentiellement destrcuctive à long terme.

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35
Q

En lien avec le critère 4 du TPB dans le DSM-5 (Impulsivité dans deux dommaines dommageables pour soi), l’impulsivité doit-elle être chronique ou pas nécessairement ?

A

L’impulsivité peut être chronique ou en réaction à certains stresseurs.

-> Revient au même finalement : est une façon de réguler une souffrance +/- chronique.

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36
Q

Que faut-il noter par rapport au critère 4 du TPB dans le DSM-5 ? Est-ce que par exemple, on peut attribuer ce critère à quelqu’un qui conduit en état d’ébrieter ? Pourquoi ou pourquoi pas ?

A

Il faut noter de ne pas faire une application mécanique du critère : ce ne sont pas des comportements qui sont évalués (ex : conduire en état d’ébriéter), mais bien l’impulsivité a faire des choses pour s’autoréguler.

Il faut également ne pas oublier que ca prend deux sphères d’impulsivité.

37
Q

Donnez 7 exemples de sphères qui pourraient être des manifestations d’impulsivité qui caractérisent le critère 4 du TPB dans le DSM-5 (Impulsivité dans deux domaines dommageables pour soi).

A
  • Dépenser sans pouvoir se le permettre
  • Avoir des relations sexuelles avec des personnes que l’on ne connaît pas ou des relations non protégées
  • Boire trop ou consommer des drogues (même sphère)
  • Conduire dangereusement
  • Avoir des épisodes de boulimie
  • Jouer compulsivement
  • Épisodes de kleptomanie
  • … (cette liste n’est pas exhaustive)

N.B. L’automutilation peut être impulsive également, mais elle est évaluée par le critère 5.

37
Q

Est-ce que si une personne boit impulsivement et consommes impulsivement de la drogue pour se réguler, ca rempli le critère 4 du TPB dans le DSM-5 (Impulsivité dans au moins 2 domaines dommageables pour soi)? Pourquoi ?

A

Non, car boire trop ou consommer des drogues correspond au même sphère. Ça prendrait donc un autre sphère pour remplir ce critère (au moins 2 domaines dommageables).

38
Q

Si une personne s’automutile impulsivement pour se réguler, ça correspond à quel critère du TPB dans le DSM-5 ?

A

Même si l’automutilation peut être impulsive comme dans le critère 4 (impulsivité dans 2 domaines dommageables pour soi), elle est évaluée par le critère 5 (comportements ou menaces suicidaires ou d’automutilations).

39
Q

Le critère 5 du TPB dans le DSM-5 (comportements ou menaces suicidaires ou d’automutilation) est considéré comme quoi selon Gunderson ?

A

Est la « spécialité comportementale » du borderline selon Gunderson (suicidalité)

40
Q

L’autoagression est présente chez quel % de patients borderlines ?

A

75%

41
Q

En lien avec le critère 5 du TPB dans le DSM-5 (comportements ou menaces suicidaires ou d’automutilation), les gestes agressifs servent quoi exactement ?

A

Les gestes autoagressifs servent plusieurs fonctions psychologiques (voir notes de cours (jai pas encore trouvé)), mais ils sont souvent renforcés par des réactions de « sauvetage » de l’entourage.

42
Q

En lien avec le critère 5 du TPB dans le DSM-5 (comportements ou menaces suicidaires ou d’automutilation), les comportements sont souvent précipités par quoi ?

A

Ces comportements sont souvent précipités par des menaces de séparation ou de rejet.

43
Q

En lien avec le critère 5 du TPB dans le DSM-5 (comportements ou menaces suicidaires ou d’automutilation), ces comportements aident à identifier une comorbidité borderline chez quels patients ?

A

Ces comportements aident à identifier une comorbidité borderline chez des patients dépressifs ou anxieux.

44
Q

Quels comportements aident à identifier une comorbidité borderline chez les patients dépressifs ou anxieux ?

A

Les comportements en lien avec le critère 5 du TPB dans le DSM-5 (comportements ou menaces suicidaires ou d’automutilation).

45
Q

Quels comportements ou menaces sucidaires ou d’automutilations correspondent au critère 5 du TPB dans le DSM-5 (Comportements ou menaces suicidaires ou d’automutilation) ?

A

Ce critère inclut une série d’actes autodestructeurs, incluant les menaces suicidaires.

Les tentatives de suicide (par prise de médicaments, par coupure, etc.) sont souvent des appels à l’aide, mais qui peuvent « tourner mal » chez 10% des borderlines.

L’automutilation renvoie à des comportements qui blessent la personne sans intention suicidaire (ex : se couper ou égratigner ses avants bras, se brûler avec une cigarette, se frapper la tête, se mordre, etc.)

Il ne faut pas attribuer ce critère à quelqu’un qui a des pensées suicidaires seulement.

Ces gestes doivent être répétés et récurrents.

46
Q

Est-ce que les menaces suicidaires sont inclut dans les comportements en lien avec le critère 5 du TPB dans le DSM-5 ?

A

Oui. Ce critère inclut une série d’actes autodestructeurs, incluant les menaces suicidaires.

C’est les pensées suicidaires qui ne comptent pas pour ce critère.

N.B. qu’il faut que ce soit répété et récurrent toutefois. Pas juste une menace suicidaire qui suffit pour remplir ce critère.

47
Q

En lien avec le critère 5 du TPB dans le DSM-5 (comportements ou menaces suicidaires ou d’automutilation), les tentatives de suicide (par exemple par prise de médicaments, coupure, etc.) sont souvent pourquoi ?

A

Sont souvent des appels à l’aide, mais qui peuvent « tourner mal » chez environ 10% des borderlines

48
Q

% des appels à l’aide sous forme de tentative de suicide chez les borderlines qui peuvent « tourner mal »

A

10%

49
Q

qu’est-ce que l’automutilation

A

L’automutilation rnevoie à des comortements qui blessent la personne sans intention suicidaire.

Par exemple, se couper ou étratigner ses avant-bras se brûler avec une cigarette, se frapper la tête, se mordre, etc.

50
Q

v ou f : si une personne a des pensées suicidaies, ont peut dire que ca rempli le critère 5 du TPB dans le DSM-5

A

Faux

-> Ne pas attribuer ce critère pour quelqu’un qui a des pensées suicidaires seulement. Il faut que ce soit des comportements ou menaces suicidaires ou d’automutilation.

51
Q

v ou f : si une personne a un comportement ou une menace suicidaire ou d’automutilation, ca correspond au critère 5 du TPB dans le DSM-5

A

Faux

-> Il faut que ces gestes soient répétés et récurrents. Pas juste 1 x mais il faut que ce soit dans le fonctionnement de la personne, il faut que ca fasse partie de sa personnalité.

52
Q

Pour remplir le critère 6 du TPB dans le DSM-5 (Instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur), il faut que ça dure depuis combien de temps ?

A

Durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours.

53
Q

Quel est le critère du TPB dans le DSM-5 qui est le plus relié au tempérament et qui change le plus lentement ?

A

Le critère 6 : Instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur.

54
Q

quel critère du TPB dans le DSM-5 est le plus relié au tempérament ?

A

Critère 6 : Instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur (ex : dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété) durant habituellement quelques heures et rarement plus que quelques jours.

55
Q

quel critère du TPB dans le DSM change le plus lentement ?

A

Critère 6 : Instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur (ex : dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété) durant habituellement quelques heures et rarement plus que quelques jours.

56
Q

Quel est le contraire d’une humeur caractéristique du critère 6 du TPB dans le DSM-5 (instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur) ?

A

C’est le contraire d’une humeur égale et d’une réactivité émotionnelle appropriée aux événements.

57
Q

Le fait d’avoir une humeure égale et une réactivité émotionnelle appropriée aux événements constitu le contraire de quel critère du TPB dans le DSM-5 ?

A

Critère 6 : Instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur (ex : dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété) durant habituellement quelques heures et rarement plus que quelques jours.

58
Q

En lien avec le critère 6 du TPB dans le DSM-5 (instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur), l’instabilité est vue comme quoi?

A

L’instabilité est surtout vue comme la variation à partir d’un état d’humeur habituel vers la dépression, colère ou anxiété (définition des versions du DSM-III)

59
Q

En lien avec le critère 6 du TPB dans le DSM-5 (instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur), Koenigsberg (2010) relève 7 types d’instabilité dans les écrits. Lesquels ?

A

1) Changements fréquents dans les catégories affectives
2) Perturbation dans l’intensité affective
3) Montée de l’intensité émotionnelle affective
4) Délai dans le retour au niveau de base
5) Réactivité excessive aux signaux psychosociaux
6) Changements endogènes chaotiques, arbitraires, ou à cycles rapides
7) Expression émotionnelle hyperdramatique

60
Q

En lien avec le critère 6 du TPB dans le DSM-5 (instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur), la notion de réactivité est élargie dans le DSM-IV-TR et DSM-5, laissant place à quoi ?

A

Laissant place à :

  • Un passage rapide d’un état affectif à un autre
  • L’intensité des expériences affectives, surtot la dysphorie
61
Q

En lien avec le critère 6 du TPB dans le DSM-5 (instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur), pourquoi ajoute-t-on le critère de réactivité et de durée, soit quelques heures mais rarement plus que quelques jours ?

A

Les aspects de réactivité et de durée du critère visent à discriminer le TPB des troubles affectifs, surtout bipolaires.

62
Q

Quel est le critère du TPB dans le DSM-5 qui est le plus difficile à opérationnaliser ? Pourquoi ?

A

Critère 6 : Instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur (ex : dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus que quelques jours)

Pourquoi ? : je ne sais pas pourquoi

63
Q

Le critère 7 du TPB dans le DSM-5 (Sentiments chroniques de vide) reflète quel état ?

A

Reflète l’état de dysphorie fondamentale qui doit être régulée par des comportements impulsifs.

64
Q

quel critère du TPB du DSM-5 reflète l’état de dysphorie fondamentale qui doit être régulée par des comportements impulsifs ?

A

Le critère 7 du TPB dans le DSM-5 (Sentiments chroniques de vide).

65
Q

Le sentiment chronique de vide (critère 7 du TPB dans le DSM-5), se fait sentir quand surtout ?

A

Se fait sentir surtout lorsque le borderline est seul ou dans une relation à long terme, après la phase d’idéalisation.

66
Q

En lien avec le critère 7 du TPB dans le DSM-5 (Sentiments chroniques de vide), expliquez le sentiment.

A

C’est un peu le sens de soi naturel qui revient au galop, le manque d’un bon objet interne qui vitalise le quotidien, et sans l’excitation supplémentaire, le borderline se sent vide.

Le sentiment de vide est associé au sentiment d’ennui, d’être creux, seul ou sans substance.

67
Q

Ceci correspond à quel critère du TPB dans le DSM-5 ? : C’est un peu le sens de soi naturel qui revient au galop, le manque d’un bon objet interne qui vitalise le quotidien, et sans l’excitation supplémentaire, le borderline se sent vide.

A

En lien avec le critère 7 du TPB dans le DSM-5 (Sentiments chroniques de vide).

68
Q

Ceci correspond à quel critère du TPB dans le DSM-5 ? : Le sentiment de vide est associé au sentiment d’ennui, d’être creux, seul ou sans substance.

A

En lien avec le critère 7 du TPB dans le DSM-5 (Sentiments chroniques de vide).

69
Q

En lien avec le critère 7 du TPB dans le DSM-5, ans le DSM (Sentiments chroniques de vide), on peut lire dans le DSM que le borderline s’ennuie facilement et recherche en permanence une occupation. Expliquez l’histoire de comment ce critère a été créé et pourquoi l’ennui n’en fait plus parti dans le DSM-5 ?

A

Dans les versions du DSM-III et DSM-III-R, ce critère contenait des « sentiments de vide et d’ennui ».

On a ensuite évalué que l’ennui ne discriminait pas bien le TPB (survient chez les narcissiques).

Donc, ne pas appliquer mécaniquement : il faut que l’ennui corresponde à un sentiment d’être incomplet, et non un manque de stimulation ou de gratifications narcissiques (du TP narcissique).

70
Q

Comment discriminer l’ennui en lien avec le critère 7 du TPB dans le DSM-5 (Sentiments chroniques de vide) de l’ennui en lien avec le TP narcissique ?

A

Avec le trouble de personnalité borderline, il ne faut pas appliquer l’ennui mécaniquement : il faut que l’ennui corresponde à un sentiment d’être incomplet, et non à un manque de stimulation ou de gratifications narcissiques du trouble de personnalité narcissique.

70
Q

Selon Kernberg, quel est le problème central du borderline ? C’est à la source de quoi ?

A

Selon Kernberg, un excès de colère est le problème central du borderline et est à la source du clivage, de l’identité diffuse, etc.

71
Q

Le critère 8 du TPB dans le DSM-5, ce critère renvoie à quoi surtout ?

A

Selon le DSM, ce critère renvoie surtout à la question de l’intensité de la colère. L’aspect « inapproprié » réfère à l’intensité de la colère qui n’est pas proportionnelle à la cause.

72
Q

En lien avec le critère 8 du TPB dans le DSM-5, l’aspect « inapproprié » réfère à quoi ?

A

Selon le DSM, ce critère renvoie surtout à la question de l’intensité de la colère. Réfère à l’intensité de la colère qui n’est pas proportionnelle à la cause.

73
Q

En lien avec le critère 8 du TPB dans le DSM-5 (Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère), le manque de contrôle peut se manifester comment ?

A

Le manque de contrôle peut se manifester par des manifestations physiques extrêmes comme frapper des gens ou lancer des objets.

74
Q

En lien avec le critère 8 du TPB dans le DSM-5 (Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère), la colère est souvent provoquée par quoi ?

A

Par l’impression qu’un proche néglige le borderline, ne s’occupe pas assez de lui, n’est pas assez attentionné ou risque de le quitter.

75
Q

En lien avec le critère 8 du TPB dans le DSM-5 (Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère), l’accès de colère est souvent suivi de quoi ?

A

L’accès de colère est souvent suivi de honte et de culpabilité qui contribuent à le faire sentir « mauvais ».

76
Q

En lien avec le critère 8 du TPB dans le DSM-5 (Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère), la colère peut s’exprimer comment ?

A

Par des cris, des propos très sarcastiques ou des paroles très virulentes, des abus physiques ou accès de violence conjugale, des menaces, la destruction de propriété, etc.

77
Q

Le critère 9 du TPB dans le DSM-5 (idéation persécutoire ou symptômes dissociatifs sévères), est inspiré de quoi ?

A

Ce critère est inspiré de l’observation en clinique de régressions psychotiques chez les TPB en analyse ou dans les tests projectifs.

78
Q

Le critère 9 du TPB dans le DSM-5 (idéation persécutoire ou symptômes dissociatifs sévères), est vu comment pour certains ?

A

Pour certains, ce critère revient à dire que les TPB peuvent vivre des dérapages du sentiment de réalité, mais pas de l’épreuve de la réalité qui est conservée.

79
Q

En lien avec le critère 9 du TPB dans le DSM-5 (idéation persécutoire ou symptômes dissociatifs sévères), pourquoi ca ne mène pas vers un diagnostic additionnel (comme trouble psychotique bref par exemple) ?

A

Les manifestations paranoïdes ou dissociatives sont rarement suffisamment importantes pour justifier un diagnostic additionnel.

De plus, les stresseurs qui mènent à ce critère sont des pertes, réelles, imaginées ou anticipées, d’attention ou de soin de personnes proches (amoureux, parent, thérapeute). Dans ces cas, le retour des soins fait disparaître les symptômes.

80
Q

En lien avec le critère 9 du TPB dans le DSM-5 (idéation persécutoire ou symptômes dissociatifs sévères), quels sont les stresseurs qui peuvent déclencher ce critère ?

A

Les stresseurs sont des pertes, réelles, imaginées ou anticipées, d’attention ou de personnes proches (amoureux, parent, thérapeute).

81
Q

En lien avec le critère 9 du TPB dans le DSM-5 (idéation persécutoire ou symptômes dissociatifs sévères), qu’est-ce qui ramène le borderline a la réalité ?

A

La disparition du stresseur.

Les stresseurs sont des pertes, réelles, imaginées ou anticipées, d’attention ou de soin de personnes proches (amoureux, parent, thérapeute).

Dans ces cas, le retour des soins fait disparaître les symptômes.

82
Q

En lien avec le critère 9 du TPB dans le DSM-5 (idéation persécutoire ou symptômes dissociatifs sévères), combien de temps durent ces épisodes ?

A

Ces épisodes durent typiquement quelques minutes ou heures.

83
Q

En lien avec le critère 9 du TPB dans le DSM-5 (idéation persécutoire ou symptômes dissociatifs sévères), quelles sont quelques idées paranoïdes courantes ?

A

Que des proches veulent empoisonner le borderline, ou lui faire du mal, ou lui sont infidèles derrière son dos.

84
Q

En lien avec le critère 9 du TPB dans le DSM-5 (idéation persécutoire ou symptômes dissociatifs sévères), les symptômes dissociatifs incluent quoi ?

3 choses

A

Les symptômes dissociatifs incluent :

  • l’amnésie dissociative (perception d’avoir perdu le fil du temps)
  • La dépersonnalisation (sentiment de détachement et d’étrangeté de soi-même)
  • La déréalisation (sentiment que le monde extérieur est irréel ou étrange)
85
Q

Diagnostic de dépersonnalisation/déréalisation dans le DSM-5

A

A. Expériences prolongées ou récurrentes de dépersonnalisation, de déréalisation, ou bien des 2 :

1) Dépersonnalisation : Expériences d’irréalité, de détachement ou bien d’être un observateur extérieur de ses propres pens.es, de ses sentiments, de son corps ou de ses actes (ex : altérations perceptives, déformation de la perception du temps, impression d’un soi irréel ou absent, indifférence émotionnelle et/ou engourdissement physique).

2) Déréalisation : Expériences d’irréalité ou de détachement du monde extérieur (ex : les personnes ou les objets sont ressentis comme étant irréels, perçus comme dan sun rêve, dans un brouillard, sans vie ou bien visuellement déformés).

86
Q

Pour avoir un diagnostic de dépersonnalisation/déréalisation, il faut des expériences prolongées ou récurrentes de dépersonnalisation, de déréalisation, ou bien des 2. Qu’est-ce que la dépersonnalisation ?

A

Expériences d’irréalité, de détachement ou bien d’être un observateur extérieur de ses propres pensées, de ses sentiments, de ses sensations, de son corps ou des ses actes (ex. altérations perceptives, déformation de la perception du temps, impression d’un soi irréel ou absent, indifférence émotionnelle et/ou engourdissement physique).

87
Q

Pour avoir un diagnostic de dépersonnalisation/déréalisation, il faut des expériences prolongées ou récurrentes de dépersonnalisation, de déréalisation, ou bien des 2. Qu’est-ce que la déréalisation ?

A

Expériences d’irréalité ou de détachement du monde extérieur (ex : les personnes ou les objets sont ressentis comme étant irréels, perçus dans un rêve, dans un brouillard, sans vie ou bien visuellement déformés).

88
Q

Quels sont les difficultés rencontrés dans le diagnostic du TPB et dans l’utilisation du DSM ?

8 points

A
  1. Il faut bien connaître les critères, ce qui prend de l’expérience clinique.
  2. Les critères ne sont pas tous bien ou suffisamment opérationnalisés (ex : instabilité humeur).
  3. Certains traits peuvent être observés même si la dynamique sous-jacente n’est pas borderline (ex : efforts effrénés pour éviter l’abandon peuvent être vus pinctuellement chez quelqu’un de névrotique suite à une rupture particulièrement difficile. (Ex : high fidelity)
  4. Le DSM choisit des manifestations d’un aspect du fonctionneemnt de la personnalité mais pas d’autres aussi reliés (ex : relation à l’autre doit montrer alternances alors que le clivage peut se manifester dans la persistance d’une polarité de l’expérience; ou l’anaclitisme peut être géré par un rejet préventif).
  5. Il est difficile de séparer les différents critères, souvent l’expression d’un même mécanisme sous-jacent (ex : le clivage des autres est aussi associé au clivage de soi dans la RO intériorisée).
  6. Le DSM, par souci de capacité discriminante, ne donne pas tous les signes/symptômes que présentent un trouble (ex : estime de soi et narcissisme).
  7. Les problèmes inévitables du jugement et de l’inférence surviennent, entre autres sur ce qu’un symptôme veut dire (ex : c”est ou non un sentiment de vide) et sur le niveau suffisant de pathologie.
  8. Il existe un risque d’application « mécanique » des critères, sans souci pour la définition essentielle du trouble (ex : impulsivité comme une tentative d’autorégulation, plutôt que le simple fait de conduire en état d’ébriété par exemple).