Create 10 Flashcards
Définir la personnalité
Organisation dynamique des aspects
intellectuels, affectifs, comportementaux,
physiologiques et morphologiques de
l’individu en interaction avec son milieu
Unité interactive de sous‐ensembles (cognitif
et affectif), stable (l’individu répond de
manière identique à des situations
analogues) et individuelle conférant à
chacun son originalité
Préciser le taux de prévalence des troubles de personnalité
9 à 15% de la population générale
Nommer les critères diagnostiques généraux des troubles de personnalité selon le DSM-5
A. Modalité durable de l’expérience vécue et des conduites qui dévie notablement de ce qui est attendu dans la
culture de l’individu. Cette déviation est manifeste dans au moins deux des domaines suivants :
1. la cognition (c’est-à-dire la perception et la vision de soi-même, d’autrui et des événements)
2. l’affectivité (c’est-à-dire la diversité, l’intensité, la labilité et l’adéquation de la réponse émotionnelle)
3. le fonctionnement interpersonnel
4. le contrôle des impulsions
B. Ces modalités durables sont rigides et envahissent des situations personnelles et sociales très diverses
C. Ce mode durable entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement
social, professionnel ou d’autres domaines importants
D. Ce mode est stable et prolongé et ses premières manifestations sont décelables au plus tard à l’adolescence
ou au début de l’âge adulte
E. Ce tableau n’est pas mieux expliqué par les manifestations ou les conséquences d’un autre trouble mental
F. Ce mode durable n’est pas dû aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex., une drogue donnant
lieu à abus ou un médicament) ou d’une affection médicale générale (par exemple un traumatisme crânien)
Identifier les troubles de personnalité appartenant aux groupes A, B, et C
Groupe A: bizarres ou excentriques
Paranoïaque, schizoïde, schizotypique
Groupe B: théâtraux, émotifs et capricieux
Antisociale, limite, histrionique, narcissique
Groupe C: anxieux et craintifs
Évitante, dépendante, obsessionnellecompulsive
Paranoiaque
Entre 0,5 et 2% de la population ♀ > ♂ Colérique et anxieuse Argumentation continuelle Méfiance soupçonneuse et susceptibilité Sentiment d’être victime de préjudices Difficulté d’adaptation aux changements Difficulté à se détendre Mode de défense prédominant : Projection
Identifier différentes hypothèses étiologiques des troubles de la personnalité dans des vignettes et des situations cliniques
Situations familiales perturbées
Carences affectives dans la petite enfance
Maltraitance et abus sexuels commis dans
l’enfance par l’entourage
Sur‐utilisation de stratégies ou de
comportements adaptatifs et utiles pour la
survie de l’espèce (Théorie de Beck)
Définir les différents modèles d’attachement
- Sécure:
Climat de confiance entre l’enfant et la mère
Lien sécuritaire où il se sent bien
Enfant: n’a pas été puni quand il a essayé d’être
autonome
Adulte: aime la proximité avec ses proches,
spécialement avec la personne la + significative
Capable de mentaliser - Craintif:
Difficultés +++ dans relations qui peuvent être
caractérisées par la méfiance ou un manque de
confiance
Anxieux dans ses relations intimes
Adulte: doute de la disponibilité de ses proches qui ne
lui paraissent pas consistants - Évitant:
Évite de s’investir trop fort dans ses relations intimes car assume,
à la suite de son vécu de l’enfance, que les autres ne
s’intéresseront pas réellement à lui ou qu’ils réagiront avec ennui,
colère, rejet ou par l’éloignement, s’il tente de s’en approcher
Se présente comme autonome, insensible au rejet. Dit: « Je suis
hyper‐autonome ». Non‐dit: « Je suis terrifié d’être proche »
Intimité = pas importante, car le rend mal à l’aise - Préoccupé:
À la fois anxieux et évitants
Anticipe d’emblée que leurs figures d’attachement seront
indignes de confiance et qu’elles vont le rendre confus ou même
l’apeurer.
Tendance à avoir des relations conflictuelles.
À l’aise d’exprimer émotions, mais vit émotions négatives +++
nuit aux relations
Préciser des pratiques infirmières dans l’accompagnement des personnes atteintes d’un trouble de la personnalité dans des vignettes et des situations cliniques
voir images ppt
Préciser le taux de prévalence du trouble de personnalité limite
1.6% (prévalence clinique 10‐20%)
Cibler les critères diagnostiques du trouble de personnalité limite selon le DSM-5 dans des vignettes et des situations cliniques
Mode général d’instabilité des relations interpersonnelles, de l’image de soi et des affects avec une impulsivité
marquée, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent
au moins 5 des manifestations suivantes :
- Efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés (n’incluent pas les comportements suicidaires
ou d’automutilation du critère 5) - Mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l’alternance entre des positions
extrêmes d’idéalisation excessive et de dévalorisation. - Perturbation de l’identité : instabilité marquée et persistante de l’image ou de la notion de soi.
- Impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (p. ex. dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie) (n’incluent pas les
comportements suicidaires ou d’automutilation du critère 5) - Répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d’automutilations.
- Instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur (p. ex. dysphorie épisodique intense,
irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours). - Sentiments chroniques de vide.
- Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (p. ex. fréquentes manifestations de
mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées) - Survenue transitoire dans des situations de stress d’une idéation persécutoire ou de symptômes
dissociatifs sévères.
Le mode relationnel
Ruptures +++ Sentiment de vide et d’abandon Séparation est impossible à vivre Ambivalence entre la haine et l’amour Oscillation entre idéalisation et dévalorisation Pensée dichotomique Relations intenses et instables
Caractériser l’évolution à long terme du trouble de personnalité limite
Plusieurs personnes avec TPL se rétablissent
spontanément
Plusieurs personnes utilisent les services de traitement
en externe et ne sont jamais hospitalisées
D’autres deviennent sévèrement malades et requièrent
davantage de services en SM incluant des
hospitalisations répétées
Préciser les taux de suicide et de tentatives suicidaires dans le trouble de personnalité limite
5‐10% suicide; 60‐78% comportements para‐suicidaires
Repérer les symptômes du trouble de personnalité limite dans des vignettes et des situations cliniques
Idées suicidaires Hostilité Faible estime de soi Difficulté à s’entendre avec les autres Manipulation Hypersensibilité à la critique Déviation du comportement Crainte Grande détresse Constance du comportement déviant Exigence Colère Comportement inflexible Instabilité Difficultés de fonctionnement Irritabilité Changement marqué de l’humeur Impulsivité
Spécifier l’apport du traitement pharmacologique dans le trouble de personnalité
Combiner pharmacothérapie et interventions psychosociales
Indications possibles :
o si dépression majeure ou un trouble de panique: ISRS
o si trouble de personnalité schizotypique: antipsychotiques
o si labilité émotionnelle, colère et impulsivité : ISRS (p.ex. : fluoxétine (Prozac))
o si agitation ou symptômes psychotiques : antipsychotique atypique à faible dose (le
plus utilisé : quétiapine (Séroquel))
o si agressivité importante : antipsychotique typique (halopéridol (Haldol)) avec une
benzodiazépine (lorazépam (Ativan))