Cours6 Flashcards
La mesure en psychologie est un domaine d’étude qui concerne quoi?
La théorie et la méthodologie de construction et d’utilisation des échelles de mesure des caractéristiques mentales, comme : connaissances, traits de personnalité, composantes de la cognition (comme le langage, l’intelligence ou la mémoire).
Mesurer en psychologie c’est quoi?
« Attribuer des chiffres aux construits psycho-sociaux », selon des règles bien déterminées.
Que font les règles pré-déterminées de la mesure en psychologie?
Fondamentalement, ces règles doivent bien établir une correspondance entre des « comportements » et des « chiffres », en respectant : la cueillette de données, la nature des données, et certaines propriétés des construits.
• L’application rigoureuse de ces règles contribue à ce que les résultats obtenus soient précis et reproductibles.
L’évaluation psychologique c’est quoi?
C’est un processus technique qui vise présenter une interprétation (un jugement de valeur bien fondé)
à une personne (ou des groupes de personnes) en la comparant avec un barème préétabli.
• Pour ce faire, il faut connaître ce qu’on mesure (unité de mesure) et les limites du phénomène (descriptifs, validité, fidélité, erreur, etc.) en question.
• Elle est dynamique et constitue une source d’information de nature explicative sur les phénomènes psychologiques.
• Ce sont des processus exhaustifs qui servent à déterminer les problèmes et les troubles psychologiques.
Sur qui ou quoi les résultats des évaluations psychologiques ont un impact?
Les résultats des évaluations psychologiques ont un grand impact sur les personnes, les groupes et même la société.
Comment peut-on comprendre l’évaluation?
Comme une démarche d’exploration et de communication qui soutient l’élaboration du plan d’intervention dans un cadre de soin et de rédaction d’un rapport d’expertise.
• Elle répond à une problématique initiale à l’aide d’outils choisis par le psychologue qui transmet ses conclusions à qui de droit.
Nomme un des actes qui est un morceau important de l’expertise du psychologue et qui est réservé à la psychologie.
L’évaluation!
Qu’est-ce qui permet de faire progresser les connaissances et de trouver des réponses à diverses préoccupations?
L’analyse de données en psychologie est un domaine important qui implique la collecte et le traitement de données.
L’analyse de données
• Ce processus nécessite une compréhension approfondie des méthodes statistiques et une capacité à interpréter correctement les résultats.
• Cette analyse (statistique) est utilisée pour synthétiser ces données sous forme de résumés numériques, de tableaux, de représentations graphiques, afin de répondre à des questions, tester des hypothèses, évaluer ou construire des nouveaux modèles explicatifs du comportement.
• Il faut toujours prendre en compte les dernières recommandations de l’American Psychological Association (APA), concernant les analyses de données (la taille d’effet, les inférences, les estimateurs, etc.).
Nominales
Nominales (de classes ou catégorielles):
• permettent de ranger les individus dans des catégories différentes sur la base de leur égalité selon une variable donnée.
• Aucune opération arithmétique (+, -, x, ÷) n’est permise.
• Les statistiques possibles: fréquences et pourcentages (mode).
• La rigueur de la discrimination dépend de la capacité d’observation de l’évaluateur (très qualitatif).
• Son utilisation est limitée aux sciences humaines, car elle ne fournit pas d’indications sur l’amplitude des attributs.
• Chaque observation se trouve dans une seule catégorie;
Origines des échelles de mesure
Stevens (1946) propose de classer des échelles de mesure en fonction des propriétés des valeurs qui peuvent être rangées en quatre niveaux (ou dimensions)
Ordinales
Permettent de ranger les individus selon la relation « plus petit » ou « plus grand ».
• L’ordre relatif des individus est important; la variable doit avoir un ordre inhérent.
• Les symboles numériques attribués aux individus sont des rangs.
• Pas de garantie que la différence (distance) entre 1 et 2 soit la même que 4 et 5.
• Elle ne permet pas de savoir s’y il a l’absence totale de l’attribut.
• On ne peut pas dire « combien de fois plus que… » !
• La relation entre les observations est transitive: si A>B, et B>C alors A>C !
• Par convention, on peut encore calculer une moyenne d’une échelle ordinale (Likert, seulement), mais au fur et à mesure que les années passent, cette convention deviens une cible de fortes critiques.
Intervalles égaux
• Permettent non seulement d’ordonner les individus, mais prennent également en compte la distance qui existe entre eux.
• Si plusieurs objets ou individus sont également distant (égalité des intervalles) selon le degré lequel ils présentent l’attribut, la distance qui les séparent peut être comprise comme une unité linéaire de mesure (et cela ouvre tout en espace au domaine de la statistique).
• Permettent la mesure des différences entre les degrés de présence des attributs, mais elles n’indiquent pas l’amplitude absolue de ces degrés, car elles n’admettent pas le zéro absolu – le point zéro est définie de façon arbitraire.
• L’échelle d’intervalle peut être transformée en ordinale, mais pas l’inverse !
Proportionnelles (ratio)
• Ordonnent, prennent en compte la distance, possèdent un zéro absolu. Ce dernier représente l’absence de la caractéristique mesurée.
• Les chiffres représentent donc de façon réelle le degré de présence d’un attribut chez un individu.
• On peut aussi établir que l’individu 2 présente exactement le double du degré de l’attribut présenté par l’individu 1, par exemple.
Que veut-on dire par « la classification des échelles de mesure c’est un affaire de convention et d’utilité » ?
• Par convention, les données relatives aux attributs psychologiques sont encore (mais pas pour encore longtemps) acceptées comme compatibles avec les techniques puissantes d’analyses statistiques paramétriques (hard science).
• Par utilité, les auteurs ont toujours accepté l’utilisation de logiciels statistiques avec des ressources d’analyses (estimateurs) limités, parce qu’historiquement il n’y avait pas beaucoup d’option. Alors, les logiciels disponibles avaient « le stigma » d’être utiles. Actuellement, et avec le développement de nouveaux logiciels, cette notion « d’utilité » est remise en question.