cours11-autoéval Flashcards
Quelles sont les 2 compétences / capacités indispensables à l’autoéval ?
L’introspection et la métacognition
Définir l’autoévaluation
Questions posées directement à la personne ciblée pour avoir son opinion ou sa perception
Quels sont les 3 types d’autoéval ?
1- Directe : les questions posées à la personne ont explicitement une bonne vraisemblance, le construit mesuré n’est pas caché. « Je suis à l’aise en présence d’un grand nombre de personne ».
2- Indirecte : le construit qui est mesuré est volontairement caché. « J’aime tt les gens que je connais »
3- Ouverte : contrairement aux autoéval directe et indirecte, ici les personnes donnent une description libre à partir d’une question G. Permet à la personne qui rép d’utiliser le construit qu’elle veut. Le test des 20 énoncés demande à la personne de compléter 20 phrases commençant par « je suis ».
Citer 4 avantages de l’autoévaluation
1- Richesse de l’information : la personne qu’on veut éval est la mieux « qualifiée » pour procurer l’info. Accès multitude d’info à propos de différents aspects de l’adaptation, dans différents contextes et sur une longue période (quantité). Accès à des informations internes/intrapsychiques, comme les sensations, pensées, sentiments (qualité)
2- Motivation à rapporter : personne n’est aussi intéressé par l’objet d’éval que la personne elle-même. Dans la majorité des cas, les personnes aiment donner des infos sur elles-mêmes. Dans certaines circonstances, l’éval par un pair peut être effectuée avec moins de sérieux alors que, les personnes tendent à mettre davantage de temps et d’effort lorsqu’elles évaluent leurs propres caractéristiques.
3- Force causale : l’autoévaluation met en branle et « engage » l’identité de la personne qui répond. Qu’elle soit juste ou biaisée, la perception de soi a une forte influence sur la façon dont les gens interagissent avec le monde, sur leurs comportements, leurs attentes face aux autres, …
4- Aspect pratique : probablement l’avantage le + svnt souligné et l’aspect exceptionnel de l’autoéval. Elle est rapide et aussi moins couteuse, comparativement à d’autres méthode. Pour certains construits difficilement observables par des pairs, l’autoéval est en fait la seule option possible.
Citer 3 désavantages de l’autoéval
1- Biais et styles de réponses :on s’attend à ce que les rép données par la personne soient exclusivement liées au construit d’intérêt. Ttfs, des motivations autres entrent en jeu, à divers degrés : recherche de cohérence du soi, autodéception (honnête mais exagérément +), la gestion des impression Concernant les styles de réponses classiques, 3 sont plus souvent associées à l’autoéval : désirabilité soc, acquiescement, objection.
Désirabilité soc parfois app « gestion + des impressions », est imp en éval avec pop cliniques.
Gestion + des impressions = vouloir paraître plus fav pour éviter punitions ou conséquences -.
Gestion – des impressions= vouloir paraître plus défavorablement, ce qui peut traduire le désir d’obtenir un traitement rapidement, l’opposition avec les inter, l’effet de l’influence des pairs déviants, voire même un appel à l’aide dans certains cas.
Ce 2 grands problèmes peuvent se présenter de plusieurs façon spé, selon les individus et selon le contexte de l’éval et sont très difficile à détecter au moment de l’évaluation.
Les auteurs des instruments d’évaluation ont trouvé un moyen imparfait mais utile pour tenter d’au moins quantifier la présence potentielle de biais, soit de fournir des échelles de validité.
La perception de la personne concernée peut parfois être significativement différente de celle d’un informateur proche ou moins proche.
Les éval par les pairs sont utiles mais pas sans bais : svnt influencée par une « heuristiques centriste ». Lorsque les pairs d’une personne évaluent des traits diff à observer ou à juger, ds le doute ils vont svnt tendre à se référer à leur propre perso. Phénomène aussi observé lorsque les amis d’un ado tentent d’évaluer ses conduites délinquantes ou sa conso de substances.
2- Capacité d’introspection : la majorité des personnes ont des capacités d’introspection adéquates, elles sont capables de « regarder à l’intérieur de soi », d’autres personnes ont toutefois davantage de diff à faire de l’introspection.
3- Malhonnêteté : certaines personnes ont davantage la propension à intentionnellement ne pas répondre de façon honnête, en particulier pour des questions qui touchent des sujets sensibles ou pour lesquelles une réponses honnête pourrait entrainer des conséquences négatives.
Problème plus fréquent chez les personnes qui manifestent une condition clinique liée aux problèmes extériorisés, aux comportements antisociaux, à la personnalité antisociale, etc. Toutefois, des études montrent que même pour des questions très sensibles comme les conduites criminelles, les autoévaluations convergent avec les données officielles.
Quelles sont les 4 caractéristiques des capacités d’introspection ?
Étiologique : Les personnes avec de bonnes habiletés cognitives (QI) ont généralement de bonnes capacités d’introspection, mais les difficultés d’introspection ne sont pas nécessairement liées à l’intelligence. Peuvent être apprises dans un environnement peu stimulant
Développementale : les adolescents.es ont de moins bonnes capacités d’introspection que les adultes.
Devis : Questions rétrospectives à long terme sont plus difficiles
Populations : Les individus manifestant certaines conditions cliniques ont aussi plus de difficulté d’introspection : e.g., certains troubles neurodéveloppementaux, certains troubles de personnalité (e.g., antisociale ou psychopathique)
Quelles sont les limite développementales de la validité des autoéval ?
Méthode qui convient à l’adolescence et l’âge adulte, mais convient-elle à l’enfance ?
À partir de quel âge est-ce adéquat et valide ?
Bien que la validité des autoévaluations des enfants (moins de 10 ans) ait typiquement été mise en doute, peu d’études empiriques rigoureuses existent pour affirmer ceci Quelques études récentes montrent que les enfants sont capables de rapporter leurs pensées, émotions et compo habituels Dév de nouveaux instruments avec des résultats encourageants
Comment peut-on adapter les autoéval aux enfants ?
Certains auteurs ont dév des mesures auto-révélées avec pictogrammes comme items pour les enfants d’âge scolaire (primaire). On utilise tout simplement des images en guise d’items; chacune illustre clairement le contenu visé pour un item donné.
Troubles du DSM: Dominic Interactif (enfants)
Traits de personnalité: Pictorial Personality Traits Questionnaire for Children.
Pour l’éval PSE des ados et des adultes, les autoévaluations sont essentielles.
Les adolescents s’affranchissent graduellement des parents et leurs pairs du même âge deviennent de plus en plus importants. L’adolescent va plus facilement se confier à ses amis qu’à ses parents ou ses enseignants, surtout s’il s’agit de comp déviants ou socialement - acceptables
Avec les enfants du préscolaire et du primaire, on utilise surtout des informateurs (e.g., parent, éducatrice), mais plusieurs chercheurs proposent de faire une entrevue où l’évaluatrice doit lire chaque item à l’enfant en s’assurant de sa compréhension
À faire avec des enfants du primaire (~ moins de 10-11 ans)
Évaluatrice devrait toujours être présente pour lire
Adapter le niveau de langage au besoin (Items simples, clairs et brefs)
Choix de réponse simples sont préférables (i.e., « vrai/faux », « oui/non »)
Respect strict des critères d’une administration standard (i.e., consignes respectées, absence de stimuli dérangeants, etc.)