Cours10-les Modèles🥲 Flashcards
Quels sont les modèles causaux (proximaux) donc le modèle tripartite de Goldstein?
1-modele psychopharmacologique
2-modele economico-compulsif
3-modele systemique
Explique le modèle psychopharmacologique
Et les limites
- L’état d’intoxication est la cause du crime
- La consommation modifie l’état « normal » de la personne
- Cognitions, émotions et comportements sont altérés (impulsivité, jugement, etc.)
- Peut devenir un prétexte, une excuse ou un désinhibiteur moral (ex. courage)
- L’ensemble de ces modifications cognitivos-comportementales sont associés au délit.
- La drogue donne le courage supplémentaire pour faire une infraction.
- À jeun la personne ne commettrait pas de délit. Donc l’intoxication fait en sorte que la personne commet un délit.
- La personne cherche l’intoxication dans un but instrumental.
- Les normes culturelles et l’écologie situationnelle jouent un rôle important dans l’effet que produira l’intoxication.
- Une personne aux tendances antisociales pourrait vouloir consommer une substance, qui selon ses attentes et normes culturelles, favorisera l’expression de ses penchants belliqueux.
Modèle :
La prise de substance apporte
L’intoxication qui dépendamment de la drogue choisie apporte
Des réactions psychopharmacologiques qui apporte
Criminalité.
Les limites de ce modèle :
• Lien quasi exclusif alcool-violence, car augmente l’agressivité. Les autres substances ne vont pas vraiment apporter choses psychopharmacologiques.
• Plusieurs facteurs ne sont pas pris en compte (loi de l’effet)
-Caractéristiques personnelles
-Contexte
Explique et les limites de economico compulsif
• Nécessité de se payer ou de se procurer une substance mène au crime.
-Coût élevés de la consommation
• Crime habituellement utilisé en dernier recours
-Lié à un épuisement des ressources légales (associé au revenu)
• Particulièrement relié aux usagers réguliers et dépendants
-Plus la consommation est fréquente, plus le coût est élevé
-Évitement du sevrage/craving
Les substances associées sont les opioïdes et la cocaïne et chez les jeunes le pot.
- Ce modèle n’attribue pas la criminalité à une impulsivité mal contenue résultant de l’intoxication comme le modèle psychopharmacologique. Cela pose plutôt l’hypothèse que la dépendance envers une drogue et la cherté de ce produit constituent des éléments qui incitent à l’action criminelle.
- Donc la personne a besoin d’argent pour s’acheter de la drogue puisqu’elle a une dépendance. Pour avoir cet argent, en dernier recours, elle va faire des actes criminels.
Modèle :
Dépendance à SPA (héroïne, cocaïne, pot) apporte
Des coût élevés qui apporte
La diversification des revenus qui apporte
La criminalité lucrative
La personne va essayer de subvenir à son argent avec des moyens légaux. Sinon va essayer des choses moins légaux comme prostitution par exemple.
L’implication criminelle économico-compulsive des consommateurs de substances psychoactives illicites sera donc fonction :
• Des revenus de l’usager en rapport avec le prix du produit
• De la fréquence d’utilisation de drogues de même que de l’implication dans un style de vie toxicomane
• Des antécédents délinquants
Limites :
• Conception de la toxico comme une « maladie »
• Affirme que le comportement est guidé par la dépendance
-N’explique pas les épisodes de consommation réduite ou d’abstinence
-Ignore les individus qui contrôlent leur consommation
• Ne s’applique pas aux consommateurs aisés financièrement
• Ne prend pas non plus en considération contexte et personne
Explique et limite de systemique
- L’implication au sein du système d’approvisionnement et de distribution de drogues qui mène au crime.
- Contexte illégal de l’activité = règlement des conflits à l’extérieur du systèmes pénal (violence ++).
- Associé aux collectes de dettes, conflits territoriaux et arnaques lors des ventes.
- Répression étatique = développement des milieux clandestins (lien sociopolitique).
L’intoxication n’apporte pas le crime. C’est plutôt le fait d’être impliqué dans l’achat et la vente de la substance qui apporte le crime.
Modèle :
Le contexte illégal du milieu d’approvisionnement et de distribution de drogues apporte
Des arnaques, des vols, des collectes de dettes et des compétition territoriale qui apporte
Des menaces, des représailles et de la violence.
Limites :
• S’applique à une minorité de transactions
-La plupart des transactions se déroulent sans violence (lien de confiance)
-Autres façons de régler un conflit
• L’œuf et la poule (Difficulté à savoir ce qui vient en premier). C’est tu la personne qui se retrouve dans le lieu criminel ou c’est parce qu’elle consomme qu’elle se retrouve dans le lieu?
• Faible validité empirique
-Les victimes ne se manifestent pas
• Ne prends pas en compte certains éléments individuels et contextuels (loi de l’effet)
-Pauvreté, Faible niveau d’éducation, caractéristiques personnelles, etc.
• Situation exclusive aux États-Unis ?
La loi vient s’ajouter à ces trois modèles.
Deux paradigmes :
- Passage à l’acte
- La réaction sociale
Ces 3 modèles peuvent être tout en même temps. Non-exclusif.
Une personne peut être intoxiqué et agresser et voler dealer (systémique) pour voler cash pour payer drogue. (Écono)
Sous intoxication-Dans le but de consommer-En relation avec la distribution
*Bien comprendre ces modèles
Explique modele proximal inversé
Et les 3 facons et limite
Dans ce modèle, c’est le style de vie délinquant, l’acte criminel, qui mène à la consommation de substances par trois façons :
• Argent
-Quelqu’un dans milieu criminel va avoir de l’argent pour s’acheter de la drogue
• Contacts
-En étant impliqué, plus de chance de rencontrer de bons contacts
• Légitimation
-Les personnes en relation vont légitimer la consommation car eux même sont des vendeurs ou consommateurs. L’entourage a donc une attitude positive face aux drogues. Donc la personne va intégrer que la drogue c’est ok.
Ici c’est la criminalité qui cause la consommation.
Modèle :
L’implication criminelle apporte
L’argent, les contacts et la légitimation qui apporte
La consommation
Limites :
• Néglige la personne comme acteur principale de sa vie
-Capacité de raisonner
• Néglige le contexte comme source d’influence
Dit les modèles correlationnels distaux avec cause commune et les limites
1.1-Modèle psychopathologique
• La personnalité antisociale chapeaute les comportements déviants
• Le faible contrôle de soi précipite les agissements déviants
Il y a un faible contrôle de soi par rapport à des impulsions qui précipiteraient des comportements déviants.
Modèle : La personnalité antisociale apporte : • Des crimes • D’autres comportements déviants • La consommation
Limites :
• Études ne reflètent pas la réalité
-Sujets déjà en traitement
-Difficultés multiples déjà ancrées (sociales, criminalité, consommation, etc.)
-Absence de groupe contrôle ou de comparaison
• Encore l’œuf ou la poule
1.2-Modèle psychosocial
Selon ce modèle certains facteurs biopsychosociaux présents au cours du développement de la personne seraient en lien avec l’adoption éventuelle de comportements déviants.
Les facteurs de risques peuvent être contrecarré par les facteurs de protection.
Les facteurs de risques :
• Biologique
-Hérédité
• Psychologique
- Troubles personnalité
- Inadaptation sociale, scolaire et professionnelle
• Contextuelle
- Milieu familial inadéquat
- Pairs déviants
• Sociale
-Conditions de vie ardues
Aussi la précocité des comportements déviants.
Les facteurs de protection :
• Pairs prosociaux
• Supervision parentale (peut être facteur de risque aussi)
• Attachement aux parents
• Bonne estime de soi
• Adhésion aux normes et valeurs sociales dominantes (société)
Modèle :
La balance des facteurs de risque et de protection apporte
La déviance
C quoi le modele sans cause commune?
2-Modèle sans cause commune
• Il n’existe pas de lien entre la consommation et la délinquance, si ce n’est que du synchronisme de leur apparition chez l’individu.
-Ils apparaissent donc simplement en même temps (ex.: à l’adolescence)
Explique le modele integratif de brochu
• Modèle qui base son approche sur le « style de vie déviant »
- C’est l’adoption de comportements et d’attitudes non conformes aux normes de la société
- Le style de vie déviant procure une certaine identité à la personne
- Ce modèle tient compte simultanément des éléments individuels et sociaux, qui favorisent l’amorce d’une trajectoire déviante, et des facteurs d’activation et de désistement. (Brochu, 2006)
- Ce modèle n’est PAS linéaire.
- Plus la personne consomme, plus elle va avoir criminalité importante
- Tient compte à la fois des facteurs de risques et des facteurs d’activation et de désistement
- Ex : si personne vit un deuil. La personne va soit aller davantage dans le style de vie dévient ou s’en sortir à cause de ça.
C quoi les stades du modèle de brochu?
1-stade occurence
2-engagemenr deviant
3-renforcement mutuel
4-economico compulsif
Expliquer stade
Stade d’occurrence
• Consommation faible et irrégulière
- Souvent en fonction des contacts, amis
- Consommation opportuniste, sporadique et peu coûteuse
- Recherche de plaisir, curiosité
• Moyens utilisés
- Revenus légaux
- Menus larcins
- Petite délinquance
• Consommation de drogues est plus fréquente
- Usage parfois abusif, Ã risque
- Recherche grandissante du plaisir obtenu par la consommation
- Souvent lié à la fréquentation plus importante de pairs déviants
- Commission de crimes en étant intoxiqué
• Moyens utilisés
- Petite délinquance
- Délinquance plus sérieuse lors d’usage répété
- Fera parfois du petit trafic
• Consommation régulière et plus diversifiée
- Est la cause ET la conséquence de la criminalité
- Parfois utilisée pour anesthésier la conscience et fuir le mode de vie
- Opinion de plus en plus positive sur le mode de vie déviant
- processus de modelage et d’apprentissage
• Moyens utilisés
- Délinquance sérieuse sans victime directe
- Délinquance avec victime directe
- Le petit trafic est l’activité la plus fréquente
• Dépendance accrue aux drogues
- Fuite de la réalité vécue
- Recherche d’un plaisir amnésique
- Contrôle le mode de vie
- Très difficile à gérer
• Moyens utilisés
- Criminalité grave et sérieuse
- Diversification des pratiques criminelles