Cours 11 Flashcards

1
Q

Explique les portes d’entrée

A
Sens-perception:
Interventions qui l’aident à mieux interpréter sa réalité.
-raisonnement
-compréhension
-motivation
Réalisation-fonctionnalité:
Aider pour qu’il apprennent de nouvelles habiletés et compétences.
-apprentissage 
-habiletés 
-compétences
Liens-relations:
Interventions de soutien sont use pour maintenir alliance et favoriser l’engagement du client dans la thérapie.
-investissement
-attachement
-engagement

Interpretation,méthode, soutien
Types interventions

Une fois évaluation faite, faut trouver porte d’entrée.
Soit se centrer sur la compréhension du phénomène ou sur des raisonnements qu’il a face à lui-même, sur son environnement ou sa dépendance ou sa motivation.
-comprendre pk il consomme
-donner un sens a sa consommation

L’art de l’intervenant est de use le bon type d’intervention au bon moment et de bien saisir les besoins et le rythme des clients.
Tout interreliés. Ex: pendant que perception est travailler, des apprentissages se font et au fur a mesure le client comprend mieux sa situation et le lien se solidifie.

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2
Q

Explique les finalités que peut avoir le processus de réadaptation de la personne qui est aux prises avec une dépendance

A

1-La stabilisation:
Pallier le processus de détérioration sur les plans physique, social, mental. Réduire, restreindre ou interrompre ces processus. Possible de tracer liste d’objectifs potentiels: réduction du stress, tension, diff sommeil, hallucinations, crise panique, délire, angoisse, maladie, dépression, maux physique, impulsivité etc. (besoins de base)

2-L’amélioration:
Travailler sur des fonctions qu’on peut qualifier de second ordre et qui ont été minés par la toxicomanie sur plan physique, social et mental. Aider la personne à se rétablir, se renforcer et récupérer. Ex: forme physiques, niveau énergie, sex, confiance en soi… une fois état de crise lié à la stabilisation passé, la personne dépendante peut se reconstruire. La stabilité doit être présente. Ex: peut pas penser aux loisir si on est dans rue.

3-Le rétablissement:
Clients qui ont déjà fait bon bout de chemin. Crise est résorbé. Commencer à reconstruire vie. Maintenant apte à travailler plus en profondeur. Il faut élargir, développer et intégrer de nouvelles façons d’être en contact avec soi-même et les autres. Travail peut se faire exemple sur: communication, affirmation de soi, compréhension etc.

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3
Q

C’est quoi les 4 modalités du traitement

A
  • Internes
  • Externes
  • En communauté thérapeutique
  • Groupe d’entraide (AA)

En fonction de sévérité du problème et besoins du client, va faire choix de la modalité.

  • Si processus de détérioration s’est généralisé dans l’ensemble des sphères de vie, préférable de référé la personne dans un séjour dans une unité interne afin de l’aider à stabiliser sa situation. Pour suicidaire et eux qui need une détox aussi.
  • Pour eux qui ont besoin d’encadrement et suivi sur longue période de temps= communauté thérapeutique.
  • ceux pas pire peuvent rester dans leur milieu et consulter à l’externe
  • ceux besoin de sentiment d’appartenance=groupe entraide.
  • ceux avec troubles de personnalité=travailler seul avec eux.
  • ceux qui ont besoin de soutien et de modelling=thérapie de groupe
  • ceux avec famille en crise=thérapie familiale
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4
Q

Explique les outils

A

Intervenant doit être présent, à l’écoute, empathique.

Empathie par contre doit être dosé selon le type de client. Si c un délinquant, pas trop être empathique sinon il va manipuler. Dans ce cas, opter pour une technique plus cognitive de clarification, exploration, info, reformulation, reflet ou confrontation.

Faut aussi être empathique avec clients qui ont diff relationnelle.

Pour eux qui veulent cmp ce quils vivent=clarifier l’info et intervention plus cognitive

-pour eux dont condition de vies détérioré ou qui ont moins d’éducation=use méthode d’enseignement ou faire de l’accompagnement.

Peut meme etre des pieces de théatre et exercices de médiation. Tout ce qui peux instrumenter, aider a cmp ou améliorer ses relations sont valables.

Si client est fermer, il faut refleter: jai limpression que t’es pas a laise.
La sécurisé

Amener la personne a comprendre son prob, pas la confronter et ni trop vite.

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5
Q

Explique l’évier thérapeutique

A

Exemple de l’avocat.
Être en accord avec le client, faire une entente avec le client. Soutenir l’intérêt et ensuite de le recentrer sur lui-même en regardant avec lui ce qu’il peut faire pour aller dans le sens de son désir.

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6
Q

La conclusion du ch 11?

A

CONCLUSION
Seule la personne dépendante peut faire des choix et prendre des actions qui la mèneront vers un mieux-être.
Intervenant aide a faire du sens, donner des infos, soutient, éduquer en recentrant dans le cadre d’une relation authentique et à l’aide de ses croyances dans potentiel humain.

Intervenant aide a mettre en lumière ce qui n’est plus visible pour le client. Aider les gens à retrouver l’ensemble des facettes et des qualités qui font d’elles des êtres uniques.

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7
Q

C’est quoi ma définition transdisciplinaire de l’alliance?

A

Quand lien affectif qui setabli entre client et intervenant.
Intervenant prend le temps de discuter avec client de la facon dont la thérapie se déroule, et si c adapter a ce que le client veut. Quels sont les buts visé pas le client.
Un élément affectif: relation
Deux élément cognitif : accord sur buts, accord sur tâches

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8
Q

C’est quoi la contribution du client et de l’intervenant?

A

la capacité de travail du client
son engagement dans la relation

une entente sur des stratégies de travail
l’engagement et la compréhension de l’intervenant à l’égard de son client

Premiere dimension=entente sur stratégie de travail, on prend tu le temps de vérifié cest quoi les buts et facon dy atteindre, on a tu bien cibler les objectifs sur lesquel ont veux work…
Deuxime=engagement et compréhension=mettre le client a l’avant, chaleur et compréhension. Le fait que client se sente bien entendu.

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9
Q

Combien de rencontres faut-il pour permettre de dire ce qui se passera en terme de changement??

A

3

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10
Q

Quels sont les éléments qui peuvent déterminer ou influencer l’alliance?

A

caractéristiques des clients:

  • tpl
  • toxico

Contributions des intervenants:

  • habiletés interpersonnelles
  • empathie

Les éléments interactifs
-degré de collaboration

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11
Q

Explique la théorie de réaction (résistance)

A

Réistance est normal quand ya une menace de perte de liberté.
Se sentir libre, s’auto-determiné c un des éléments les plus importants. Des quon menace liberté=créer une résistance et donc s’oppose.
Tt directives de lintervenant peut engendrer reaction opposé de résistance.

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12
Q

C’est quoi la théorie de l’influence sociale? (Résistance)

A

La résistance est issue de la perception du client
Pas une question de réaction
Déterminée par l’incongruence entre les comportements de l’intervenant et le pouvoir et la légitimité qu’il lui reconnaît…
Un conflit intérieur entre le désir d’accepter l’influence du thérapeute et sa non légitimité perçue

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13
Q

Explique le processus de motivation

A

20-motivation nous touche dès quon veut changer. A un moment ya une balance qui va faire quon prend decision de changer.
Inertie=changer c diff.par sécurité l’être humain a tendance a pas changer. Chaine d’évenements qui vont apporter personne a prendre consience. Ex: AA dit jai touché le fond. Peut etre la peur de perdre kid, perdre emploie etc. série de truc negatif qui fait que personne se réveille. Notre but c de lamener a réaliser par lui mm quels sont les éléments qui mériteraient que la perosnne change.

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14
Q

Dit des bénéfices de consommation et des conséquences négatives de consommation

A

Bénéfices:

  • soulagement émotionnel
  • plaisir de la substance

Conséquences:

  • les milieux des drogués
  • sentiment d’échec
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15
Q

Explique la balance décisionnelle

A

Poids de tout ces affaire qui va faire que personne arrete ou non. Quand tu finis par faire ce processus la a linterieur de toi et quand attente negatif sont bcp plus grande que attente positif. Personne doit prendre conscience de ca pour quelle puisse peser l’importance de ces attentes là. Balance est au centre du processus.

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16
Q

Motivation interne ou externe la plus efficace pour changer?

A

motivation intrinsèque et extrinsèque. Si on mimpose de changer, plus de chance que je résiste.
Pression externe peut etre aussi un levier pour engager la personne dans traitement (CH 11).
but du traitement=en venir a source interne. Personne doit sentir quelle est en contrôle.

17
Q

Quels sont les stade de changements? Et explique

A

1-stade de pré-contemplation
Attitude défensive face à la reconnaissance du problème et de ses conséquences. (problèmes de
l ’entourage, plaisir…)
Peu disposés au changement dans un futur immédiat.
(ETABLIR RELATION DE CONFIANCE
REFLETER LES SOUFFRANCES)

Stade 2-contemplation
Ils reconnaissent qu’il a problème.
Ils pensent sérieusement à modifier leurs comportements, mais sont encore ambivalents.
Ils ne veulent pas prendre action dans le présent.
respecter l’ambiguité. Cest a EUX de changer. On doit jsute les soutenir.
(Definir les avantages et les inconvénients du style de vie.)
(Respecter les ambiguïtés)

3-stade de préparation
Tentatives sporadiques de changer le comportement dans un passé récent …
Intention de passer à l’action dans un futur rapproché.
(événement marquant ou suite de …)
(Traduire le désir en projets concrets et réalistes).

4-stade de l’action
Tentent de modifier leur comportement problématique en le remplaçant par un comportement plus adéquat.
(application des moyens concrets et réalistes)
(Favoriser les minis-succes). (Éduquer).

5-stade de maintien
Utilisation de diverses stratégies pour conserver le comportement nouvellement acquis.
(Soutenir.)

6-stade intégration
Distanciation de la relation d ’aide
Nouvelle image de soi
Confiance en soi
Style de vie plus sain
Bonne forme mentale
18
Q

Quels sont les 5 principes de l’entrevue motivationelle?

A
Montrer de l’empathie
Faire croître l’écart
Éviter d’argumenter
Danser avec la résistance
Favoriser le sentiment d’efficacité  personnelle
19
Q

Qu’est-ce que le reflet fait?

A

Lautre doit découvrir il est qui par lui mm. La personne est responsable. Reflet=redonne a personne ce qu’elle est. Reconnait valeur de ce que la personne te dit **IMPO. Voit où elle se situe. Tres simple mais tres puissant. Le reflet n’induit pas de dissonance congintive. La renforcer=ce que tu me dit c ca. Apporte pas de new contenu, tu reprend le contenu.

Notre but- de resoudre lambivalence, et de faire penser balance dans certaines direction. Si personne nous parle quelle veug changer, on reflete en priorité ca. Veut favoriser sentiment defficacité perso.

Processus actif, on dit a personne ce quon comprend. Renvoyer en miroir ce que la personne nous dit. Doit etre fait sur un ton afirmatif! Pas sur ton dinterogation car apporte qst fermées.
On renvoye a la personne ce quelle nous dit.

20
Q

C’est quoi le réflexe correcteur?

A

Ambivalence rentre souvent en concentration avec reflexe correcteur.
Reflexe correcteur=caractéristique quon a tout, reflexe de vouloir aider lautre et le prendre en place.

21
Q

Vrai ou faux? Prendre parti pour le changement génère la résistance

A

Vrai

22
Q

Quelles sont les techniques essentielles ? (OuVER)

A

1-poser des questions ouvertes
2-écoute réflective
3-valoriser
4-résumer

23
Q

Quels sont les 4 principes en explication ?

A

1- exprimer l’empathie
L’acceptation facilite le changement
L’écoute réflective maîtrisée est fondamentale
L’ambivalence est normale

2-developper la divergence
Le client plutôt que l’intervenant doit présenter des arguments en faveur du changement.
Le changement est motivé par la perception d’une divergence entre le comportement présent et les objectifs ou les valeurs personnelles.

3-rouler avec les résistance
Éviter le plaidoyer pour le changement.
On ne s’oppose pas directement à la résistance.
On invite à de nouveaux points de vue sans les imposer.
le client est la source première des réponses et des solutions.
la résistance est un signal pour changer d’attitude.

4-renforcer SEP
Le crédit accordé par une personne à ses possibilités de changement est un élément important de la motivation.
C’est le client, et non l’intervenant, qui est responsable du choix et du développement des changements.
Le crédit accordé par l’intervenant aux capacités de changement du client constitue une prédiction induisant sa réalisation.

24
Q

Le résumé fait quoi?

A

permet de mettre ensemble éléments, les liés, renforcer le discours de la personne, le soutenir. Aussi montrer a la personne quon est a lecoute. Permet aussi a la personne de se faire lentendre dire.

25
Q

Comment peut-on susciter le discours changement?

A

Ouver

  • questions ouvertes
  • ecoute reflective
  • valorisation
  • resume
26
Q

Dit quelques méthodes pour susciter le discours changement

A
  • use la règle d’importance 1-10
  • explore balance décisionnelle
  • se projetter dans l’avenir
27
Q

Qu’est-ce qu’un discours changement?

A

élément du discours de la personne qui reflete le changement. Intentions de changer dans une phrase.
Sappuie sur lambivalence chez les gens qui a un prob de toxi.

28
Q

C’est quoi les 4 types de discours changement?

A

Désir de changement.
Nécessité de changement
Capacité de changer : je peux y arriver
Plus rationnel: raison de changer: je risque de perdre mon travail.

29
Q

Les pièges à éviter

A

1-Le piège de confrontation-déni

2-Le piège de la question-réponse:
Questions fermées.

3-Le piège de l’étiquetage:
“Il faut que tu reconnaisses que tu es un alcoolique”.
“Vous avez un problème de joueur compulsif”

4-Le piège d’une centration prématurée sur le problème: intervenant doit pas aller trop vite.

5-Le piège du reproche

6-Le piège de l’expert:
quand intervenant se positionne comme celui qui sait a la place de la personne.
Ex: 2 verres par jour c maximum dire ca. Vous avez aussi un prob de pression.

7-Piege prendre partie pour le changement= qaund intervenant prend partie pour le changement a place de personne. Vous devriez areter car… prend partie pour lechangement, créer résistance.

30
Q

Distingue dans le texte CDC la motivation au changement et la motivation au traitement.

A

Une personne peut être prête à modifier des comportements ou des habitudes de vie, mais se sentir rebutée par le type d’aide qu’on lui propose. On doit donc s’assurer que l’intervention s’inscrit dans le système de valeurs de la personne et correspond à ses objectifs et capacités. De plus, on peut retenir des personnes en traitement pendant longtemps, sans qu’elles s’améliorent de façon significative. Il faut alors chercher quelle motivation intervient et quels bénéfices retirent ces personnes de leur engagement.

31
Q

Nommez deux conditions selon Deci et Ryan dans leur théorie de l’autodétermination qui permettent à la motivation intrinsèque de se manifester. Expliquez…

A

Le sentiment de compétence ( compris au sens large de l’organisme qui tend à s’adapter à son environnement) : l’individu a le sentiment de maîtriser la situation, d’utiliser ses capacités, de comprendre, d’apprendre, de se développer.

· Le sentiment d’autonomie dans l’action : l’individu a le sentiment que c’est lui qui décide, qui oriente l’action (il est le «lieu de causalité» de l’action). Dans ce besoin d’autodétermination, le choix apparaît plus important que le contrôle sur les résultats. À la limite, on peut choisir de ne pas avoir de contrôle, ce qui revient à avoir le choix. De même qu’être contraint à exercer un contrôle sur l’environnement ou à obtenir certains résultats n’est pas ressenti comme de l’autodétermination.

32
Q

Comment maximiser la régulation autonome de conduites motivées extrinsèquement au départ ?

A

D’abord, le sentiment d’appartenance, de lien (relatedness) à une personne, un groupe, une culture. Puisque l’action motivée extrinsèquement est par définition moins «intéressante », c’est souvent l’acceptation de la valeur accordée à cette action par quelqu’un de signifiant qui va motiver la personne à agir: parents, professeurs, intervenants, amis,société. L’alliancethérapeutique demeure donc un élément-clé de la relation d’aide et le rôle joué par l’intervenant dans le processus motivationnel prend alors tout son sens.

Le second élément est le niveau de compétence perçu par l’individu.Certains facteurs peuvent contribuer à rehausser la perception de compétence:
·Recevoir un feed-back inhérent à la tâche ou au comportement demandé (observations objectives liées à la progression vers le but).
Recevoir un soutien, un support face aux efforts consentis (lien affectif). ·Se voir proposer un défi à la mesure de ses compétences (si trop facile, pas d’intérêt; si trop difficile, inatteignable : le défi doit être juste un peu au-dessus du fonctionnement habituel).

l’autonomie demeure la clé du processus d’internalisation. la régulation non seulement est introjectée mais elle est intégrée. l’individu est en accord avec la régulation parce qu’il en comprend le sens et l’intègre dans son système de valeurs personnelles. Certaines attitudes de l’intervenant contribuent à faciliter le processus d’internalisation parce qu’elles soutiennent l’autonomie et la persistance du changement: ·Fournir un motif rationnel pour adopter un certain comportement ou effectuer un changement. ·Reconnaître l’ambivalence dans le changement. ·laisser le droit de choisir.

33
Q

En quoi est-ce que la motivation intrinsèque peut être une arme à deux tranchants pour les personnes toxicomanes ?

A

Si on considère la pathologie ou la déviance, on peut extrapoler que la motivation intrinsèque peut mener à des conséquences négatives. Que ce soit pour la surconsommation de substances ou le jeu excessif, que ce soit pour des phénomènes comme le vandalisme ou la criminalité plus sévère, l’individu qui ressent davantage d’émotions positives lors de l’accomplissement de son action-même déviante-sera vraisemblablement porté à refaire le geste qui lui procure satisfaction

34
Q

Dans quels cas est-ce qu’une motivation extrinsèque peut être essentielle ?

A

La grille d’analyse proposée par la théorie, en situant l’individu sur un continuum, permet à l’intervenant de mieux évaluer le cadre possible de l’intervention: les étapes, les difficultés, les limites… On peut présumer cependant qu’il faudra déployer beaucoup d’énergie et de créativité pour trouver et proposer des stratégies d’intervention qui possèdent un levier motivationnel suffisant dans un contexte où la motivation intrinsèque maintient un comportement inadapté. Dans un domaine comme la surconsommation de substances, il est possible de mettre de l’avant des éléments de motivation suffisamment internalisée (introjectée , identifiée ou intégrée) pour provoquer et soutenir un changement. Pour des conduites plus cristallisées ou criminalisées, on peut se heurter aux limites de l’intervention supportante : de façon réaliste, il est probable que seule une régulation externe maintenue de façon constante est à même d’empêcher la récidive de certains comportements.