Cours 9 - Interprétation Flashcards
Quels sont les variations possibles qui peuvent affecter l’interprétation des scores provenant de sources multiples? (4)
- Problèmes émotifs et comportementaux peuvent varier d’un contexte à l’autre
- Les différents évaluateurs varient dans leurs cpctés de bien observer les émotions et comportements autant de façon intra-contexte que inter-contexte.
- Intra-contexte
- Inter-contexte
Quelle est la différence entre intra-contexte et inter-contexte lorsqu’on parle d’observateurs?
Intra-contexte fait référence à des observateurs faisant partie d’un même contexte : Parents, enseignants…
Inter-contexte fait référence à des observateurs faisant partie d’un contexte différent
Pour ce qui est des variations, cela est-il vrai autant chez les enfants, les ado que chez les adultes?
VRAI ou FAUX?
VRAI
L’évaluation clinique des clients ado ou adultes est souvent basée sur les _____________ ?
les autoévaluations (entrevue ou questionnaire)
Les autoévaluations sont souvent essentielles, mais ____ __________.
Et pourquoi?
Mais non suffisantes
Puisqu’il y aura toujours présence d’un biais lorsqu’on parle d’autoévaluation. Ainsi il est fortement recommandé de chercher d’autres sources d’info pour compléter le portrait clinique.
Qu’est-ce que les méta-analyses suggèrent quant aux informateurs (autre que les autoévaluations)?
Ils suggèrent que les évaluations des informateurs procurent une validité incrémentielle (prédictive) significative au-delà des autoévaluations pour prédire différents critères tels que l’engagement et la performance au travail, problèmes d’adaptation….
Grâce aux méta-analyses, qu’est-ce que le modèle compréhensif d’évaluation recommande?
Le MCE recommande l’utilisation de plusieurs méthodes d’évaluation et de plusieurs informateurs.
Qu’est-ce qui le plus important et complexe une fois les scores standardisé calculé?
C’est l’intégration de toutes les informations (différentes dimensions, contextes, informateurs) afin de répondre au motif de référence, porter un jugement clinique et proposer des pistes d’intervention
Comment utiliser l’information provenant de plusieurs informateurs?
Il y a deux types de schémas (méthodes ou algorithmes) pour établir un statut ou Dx :
- Schéma complexe : on donne un poids différent aux différents informateurs : on donne plus de poids aux enseignants pour problèmes de types extériorisés et plus de poids pour les jeunes eux-mm pour problèmes intériorisés.
- Schéma simple : l’information des différents informateurs a le même poids (l’Un ou l’autre)
Quel type de schéma est généralement préféré?
Et pourquoi? (2)
En dépit du fait que les études rigoureuses soient peu nombreuses, les schémas SIMPLES sont préférés pour établir un statut ou un Dx parce que les schémas complexes procurent une “valeur ajoutée” assez limitée.
Aussi, si le clinicien n’a pas une excellente connaissance de la documentation scientifique, les schémas complexes sont toujours influencés par la théorie implicite et l’expérience clinique ( impact positif ou très négatif…)
Avec les schémas simples, on assume que les faux positifs sont moins dommageables que les faux négatifs.
VRAI ou FAUX?
VRAI
Mais. Vrai positif peuvent avoir effets iatrogènes…
Pourquoi l’accord inter-juges faible? (3)
1) Contexte d’observation : variabilité SITUATIONNELLE des comportements, des émotions, des traits de personnalité..
- On devrait cibler 1 milieu.
2) Type de problèmes évalués : accord est plus élevé pour les traits généraux (cpts extériorisés) que pour les comportements spécifiques (opposition à l’école)
- Concept général = inclue bcp d’items = accord + fort
3) Même avec la mm méthode, les items sont parfois différents
Trois facteurs clés qui expliquent un accord inter-juge faible :
- Contexte d’observation
- Type de problèmes évalués et aussi aux construit généraux.
- Traits de personnalité : certains plus observables (désirabilité sociale) et autres moins observables (pensées, affects). - Âge des individus évalués
-Niveau d’accord entre évaluations des informateurs diminuent avec l’augmentation de l’âge des jeunes évalués.
Au contraire : la fidélité des autoévaluations des jeunes augmente avec l’augmentation en âge
Pour interpréter les convergences et divergences entre informateurs, l’évaluateur doit se poser successivement les quatre questions suivantes (4)
- Variations réelles du comportement en raison des différents contextes?
2.Variation de la sévérité clinique? (Peut faire une entrevue pour confirmer cela)
(Plus il y a convergence entre informateurs, plus cela représente la sévérité du problème)
3.Spécificités de l’informateur ?
A) perception de la problématique selon lui
B) motivations (biais possible….)
C) Biais socio-culturels
DEMANDER CES QUESTIONS APRÈS!!!
4.Erreurs de mesure?
Erreur liées à l’instrument de mesure, mais aussi erreurs liées aux conditions d’administration.
EX : env physique inadéquat, fatigue du client due à une entrevue trop longue, consignes non respectées…
Comment on détermine l’erreur de mesure?
On peut déterminer cela en examinant le chevauchement des IC entre les scores des différents informateurs.