Cours 9 Évaluer l’application des mesures de contrôle et d’isolement : réflexions éthiques Flashcards

1
Q

qu’est-ce qu’une contention et un exemple

A

c’est une mesure de contrôle qui consiste à empêcher ou à limiter la liberté de mouvement d’une personne en utilisant la force humaine, un moyen mécanique ou en la privant d’un moyen qu’elle utilise pour pallier un handicap. Par exemple, maintien physique.

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2
Q

Qu’est-ce que l’isolement et un exemple d’isolement

A

Mesure de contrôle qui consiste à confiner une personne dans un lieu, pour un temps déterminé, d’où elle ne peut sortir librement. Par exemple, une chambre d’isolement.

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3
Q

Qu’est-ce que la substance chimique

A

Mesure de contrôle qui consiste à limiter la capacité d’action d’une personne en lui administrant un médicament.

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4
Q

Vrai ou faux: Le psychoed peut décider de l’utilisation des mesures de contention ou d’isolement dans le cadre de l’application de la LSSSS et la LSSSS pour les autochtones cris

A

Vrai. Lorsque la décision est prise dans une installation maintenue par un établissement au sens de la LSSSS et de la LSSSS pour les autochtones cris, et ce, en conformité avec leur champ d’exercice respectif

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5
Q

Vrai ou faux, les psychoéducateur peut appliquer une mesure de contention liée à une substance chimique

A

Faux.

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6
Q

Vrai ou faux, l’application d’une mesure de contention ou d’isolement est un acte réservé ?

A

Faux, pas réservé

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7
Q

Vrai ou faux, la mesure d’une contention liée à une substance chimique est un acte réservé au psychoéducateur

A

faux

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8
Q

Qu’est-ce qu’une orientation ministérielles ?

A

»C’est la réduction maximale de l’utilisation de ces mesures, voire ultimement l’élimination.» afin de privilégier les mesures de remplacement.

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9
Q

Concernant l’historique des pratiques de mesures de contrôle, on explique que les orientations ministérielles consiste à établir une réduction maximale de l’utilisation de ces mesures, voire ultimement l’élimination. Qu’est-ce qu’il considère important de privilégier à la place ?

A

Les mesures de remplacement

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10
Q

Nomme trois principes directeurs pour guider l’usage des mesures de contrôle ?

A

1) Dans un contexte de risque imminent: La personne représente un danger pour elle-même ou pour autrui
2) Doit être utilisé en dernier recours
3) Fait de façon la moins contraignante possible
4) Se faire dans le respect, la dignité et la sécurité en assurant le confort de la personne. Doit faire l’objet d’une supervision attentive
5) Être balisé par des procédures et contrôlé afin d’assurer le respect des protocoles
6) Doit faire l’objet d’une évaluation et d’un suivi de la part du conseil d’administration de chacun des établissements LSSSS

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11
Q

Quels sont les deux contextes d’application ?

A

1.Contexte non planifié
2.Contexte planifié

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12
Q

Qu’est-ce qui différencie un contexte planifié d’un contexte non planifié

A

Contexte non planifié : l’évaluation du comportement d’une personne signale un danger imminent pour elle-même ou pour autrui, mais ce comportement ne s’est PAS manifesté antérieurement ou la manifestation est DIFFÉRENTE des situations vécues antérieurement. C’est donc un comportement inhabituel DONC NON PRÉVU.

Contexte planifié : la personne a un comportement susceptible de SE RÉPÉTER et ce comportement représente un danger réel pour la personne elle-même ou pour autrui. La décision d’utiliser des mesures de contrôle doit donc être planifiée.

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13
Q

Entre le contexte planifié et le contexte non planifié, quel est un acte réservé ?

A

Le contexte planifié est un acte réservé.
Le contexte non planifié n’est pas un acte réservé

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14
Q

Quel est le contexte d’application dans lequel le consentement de la personne n’est pas obligatoire ?

A

Dans le contexte non planifié, le consentement n’est pas obligatoire. Toutefois, la collaboration de la personne doit être sollicité en tout temps.

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15
Q

Pour ce qui est du contexte planifié, de qui avons nous besoin du consentement ?

A

De la personne ou de son représentant légal est obligatoire.

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16
Q

Vrai ou faux : Si la personne retire son consentement au moment où les professionnels ou les intervenants appliquent la mesure de contrôle prévue au plan d’intervention et que son comportement la place dans une situation de danger imminent pour elle-même ou autrui, l’équipe peut appliquer la mesure comme s’il s’agissait d’une intervention en contexte non planifiée.

A

IT’S TRUUUUUEEE

Une analyse postsituationnelle (par l’équipe interdisciplinaire) en présence de l’usager ou de son représentant légal pour la révision du P.I est alors nécessaire.

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17
Q

Quels sont les deux milieux ou les contentions, isolement et mesures de remplacements sont appliquées ?

A

A. Garde en établissement (provisoire, préventive, autorisée)

B. Centre jeunesse

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18
Q

Par quoi la garde en établissement est elle encadrée ?

A

Par le Code civil du Québec et la P-38

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19
Q

En garde d’établissement, qu’est-ce qu’il se passe si en plus de la garde, des mesures de contrôle s’avèrent nécessaires ?

A

Elles doivent être utilisées conformément aux modalités prévues à l’article 118.1 de la LSSSS et être conformes au protocole d’application des mesures de contrôle de l’établissement

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20
Q

Il existe des situations où la liberté de circuler d’un jeune est limitée, sans que cela soit de la contention ou de l’isolement. Le jeune est placé dans une unité fermée et sécuritaire.Qui-suis-je ?

A

Le centre jeunesse

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21
Q

Selon la Loi sur la protection de la jeunesse, dans quelles circonstances est-il permis d’avoir recours à une unité spécifique pour un jeune ?

A

Lorsque le jeune représente un risque sérieux pour lui-même ou pour autrui.

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22
Q

Quel type de délit peut entraîner une ordonnance de placement en mise sous garde fermée ou en détention provisoire en vertu de la Loi sur le système pénal pour les adolescents ?

A

Un délit d’une gravité faisant l’objet d’une ordonnance de placement. Par exemple, une tentative de meurtre, une agression sexuelle grave, etc

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23
Q

Quel est le but du modèle Kayser-Jones (1992) adapté par Gagnon et Roy ?

A

Expliquer ce qui influence l’intervenant dans sa décision de recourir ou non à une mesure de contrôle.

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24
Q

En quelle année . ;e modèle Kayser Jones à été créer ? Et quelle est l’année d’adaptation de son modèle ?

A

1996 et 2006.

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25
Q

Quelles sont les 5 composantes du modèle Kayser-Jones (1992) adapté par Gagnon et Roy ?

A

A.La personne
B.L’aspect psychosocial et culturel
C.L’aménagement physique
D.Les structures organisationnelles
E.L’environnement humain

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26
Q

Selon le modèle Kayser-Jones (1992) adapté par Gagnon et Roy, à quelle composante cette définition est attribuée : Aménagement de la chambre, disposition du mobilier, éclairage, bruit environnant et disponibilité du matériel de remplacement.

A

C.L’aménagement physique

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27
Q

Selon le modèle Kayser-Jones (1992) adapté par Gagnon et Roy, à quelle composante cette définition est attribuée : Elle est au centre du modèle et doit être évaluée globalement et respectée dans son intégralité (p.ex. âge, degré d’autonomie fonctionnelle et cognitive, de sa capacité à effectuer ses activités quotidiennes)

A

A.La personne

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28
Q

Selon le modèle Kayser-Jones (1992) adapté par Gagnon et Roy, à quelle composante cette définition est attribuée : «Croyances, valeurs, préférences, attitudes et habitudes de vie de la personne et de son entourage.»

A

B. L’aspect psychosociale et culturel.

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29
Q

Comment décrirais tu la composante de l’aspect psychosociale et culturel ?

A

C’est les croyances, les valeurs, les préférences, les attitudes et habitudes de vie de la personne et de son entourage

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30
Q

Comment décrirais tu la composante de l’environnement humain?

A

Tous les membres entrant en interaction avec la personne (famille, proches, amis, intervenants et autres usagers)

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31
Q

Selon le modèle Kayser-Jones (1992) adapté par Gagnon et Roy, à quelle composante cette définition est attribuée : Mis en place par l’établissement pour éviter de recourir aux mesures de contrôle.

A

Les structures organisationnelles.

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32
Q

Nomme moi les 5 ÉTAPES du processus décisionnel dans un contexte d’intervention PLANIFIÉE.

A
  1. L’évaluation de la situation
  2. L’analyse et l’interprétation des informations
  3. La planification des interventions
  4. La communication du plan d’intervention
  5. La réévaluation
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33
Q

Qu’est-ce que l’évaluation de la situation implique?

A

Elle vise à décrire les comportements de la personne et à déterminer les causes sous-jacentes à ces comportements (caractéristiques de la personne et des composantes de l’environnement)

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34
Q

Dans quelle étape on doit analyser les données et on doit poser un jugement clinique sur la condition de la personne et sur le niveau de risque de lésion qu’elle présente pour elle-même ou pour autrui ?

A

Dans l’analyse de l’interprétation des informations

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35
Q

Qu’est-ce que la planification des interventions implique?

A

On établie un plan d’intervention en indiquant les mesures de remplacement à instaurer pour éliminer le comportement à risque ou en diminuer la fréquence (en situation de comportement susceptible de se répéter et présentant un danger réel pour la personne ou pour autrui).

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36
Q

Qu’est-ce que contient le tenue de dossier ?

A

-Une description des moyens utilisés
-La période pendant laquelle les mesures ont été utilisées
-Une description du comportement qui a motivé la prise ou le maintien de cette mesure.

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37
Q

Dans quelle étape c’est important de discuter des motifs justifiant l’utilisation en dernier recours d’une mesure de contrôle, des risques ainsi que des modalités d’application afin de faire un choix éclairé ?

A

Dans la communication du plan d’intervention

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38
Q

Où se trouve la tenue de dossier ?

A

Dans le système d’information clientèle en place dans l’établissement au dossier de l’usager

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39
Q

Avec qui s’effectue la cinquième étape (la réévaluation) ?

A

Avec la personne ou son représentant légal.

40
Q

Quelles sont les trois meilleures pratiques ?

A

Prévention primaire
Prévention secondaire
Prévention tertiaire

41
Q

Vrai ou faux: L’étape de la réévaluation est primordiale

A

VRAI

42
Q
A
43
Q

Complète la phrase: Le protocole devrait encadrer la ___________________________ et indiquer quels sont les renseignements à conserver

A

La tenue de dossier

44
Q

Considérant que le protocole devrait encadrer la tenue de dossier. Quels renseignements il devrait être indiquer de conserver ?

A
  • Description des moyens utilisés
    -Période pendant laquelle les mesures ont étés utilisées.
    -Description du comportement qui a motivé la prise ou le maintien de cette mesure.
45
Q

Où devrais se retrouver les renseignements qu’on doit conserver ?

A

Dans le système d’information clientèle en place dans l’établissement au dossier de l’usager

46
Q

Quelles sont les trois types de prévention ?

A
  • Primaire
    -Secondaire
    -Tertiaire
47
Q

Vrai ou faux, on utilise la prévention primaire avant que la situation de risque se produise ?

A

Vrai

48
Q

Quel sont les outils qui peuvent servir à évaluer le risque dans la prévention primaire ?

A

À court terme (DASA)

À long terme (HCR-20)

49
Q

Vrai ou faux, la prévention primaire n’est pas une approche jugement clinique structuré ?

A

Faux, c’est une approche du jugement clinique structuré.

50
Q

à quoi sert l’évaluation du risque dans la prévention primaire ?

A

à soutenir son jugement clinique

51
Q

Dans la prévention primaire, quel est l’objectif d’utiliser le plan des comportements à risque (plan proactif) auprès d’un usager ?

A

Connaître la personne dès son admission, sur une unité de soins psychiatriques.

52
Q

Lorsqu’on utilise le plan proactif (plan d’autogestion des comportements à risque ), qu’est-ce qu’on veut savoir sur la personne ?

A
  • Ses irritants et éléments déclencheurs.
    -Ses signaux d’alarmes.
    -Ses mesures de remplacement.
    -Isolement et contention
    -Forces et habiletés.
    -Attente vis à vis de l’équipe.
53
Q

Généralement, dans quel type de prévention utilisons nous les mesures de remplacements ?

A

La prévention secondaire

54
Q

Définit moi les mesures de remplacement :

A

Stratégies d’intervention simples ou complexes faisant appel aux compétences et à la créativité des intervenants et qui permettent D’éviter de recourir à la contention et l’isolement.

55
Q

Dans la prévention secondaire, en quoi consiste les techniques de désescalade ?

A

«Un terme englobant une gamme de composantes interreliées afin d’arrêter ou de diminuer l’agression/l’agitation et à améliorer les relations entre intervenants et le patient et ainsi éliminer ou minimiser la coercition.»

56
Q

Que signifie coercition ?

A

Fait de pouvoir contraindre

57
Q

Vrai ou faux, pour les techniques de désescalade il est uniquement nécessaire d’avoir des habiletés de communication verbales

A

Faux, habiletés de communication verbales et non verbales.

58
Q

Quelles sont les cinq composantes des techniques de désescalades ?

A
  1. Communication
  2. Autorégulation
  3. Évaluation
  4. Actions
  5. Assurer la sécurité (de tous)
59
Q

Quel est l’impact d’une chambre de réconfort auprès d’un patient ?

A

Réduit l’anxiété, moins onéreux (couteux) qu’un passage à l’acte, promotion d’un environnement sécuritaire, thérapeuthique et soutenant.

60
Q

Dans quel moment on juge qu’il serait opportun d’envoyer un patient en chambre de réconfort ?

A

1- Lorsqu’il présente des signes d’agitation, d’anxiété, de frustration, de colère ou de détresse.

Ou

Lorsque c’est le patient qui fait la demande, car il perçoit une augmentation de son agitation.

61
Q

Combien dure environ la chambre de réconfort ?

A

30 minutes

62
Q

Vrai ou faux, on peut obliger une personne à aller en chambre de réconfort ?

A

Faux, c’est volontaire

63
Q

Vrai ou faux, dans une chambre de réconfort ont retrouver des objetssensoriels et la porte doit être toujours ouverte.

A

Faux, il y a des objets sensoriels mais la porte peut être fermée

64
Q

Qu’est-ce qu’un retour post-isolement ?

A

C’est un retour qui n’est pas fait systématiquement avec le patient

65
Q

Que permet le retour post-isolement sur le patient et sur l’équipe traitante?

A

permet le questionnement, le partage des connaissances, des apprentissages et des changement de pratique.

66
Q

Quel est l’objectif d’un retour post isolement avec le patient ?

A

L’objectif est de discuter avec le patient sur son expérience afin qu’il s’exprime librement et qu’il collabore à l’ajustement de son plan de traitement.

67
Q

À quel moment, devrions nous faire un retour post-isolement auprès d’un patient ?

A

24 h à 48 h après l’isolement.

68
Q

Qui devrais faire le retour post-isolement auprès du patient ?

A

L’intervenant identifié lors du rapport

69
Q

Quels sont les points qu’on veut aborder dans un retour post-isolement ? (8)

A
  • Déclencheur
    -Sentiments vécus
    -Éléments difficiles
    -Élements facilitant
    -Perception de la dignité
    -Reprise du rythme de l’unité
    -Faire autrement-équipe traitante
    -Faire autrement-patient
70
Q

À quoi sert une évaluation du retour avec le patient ?

A
  • à explorer le point de vue du patient pour évaluer sa compréhension de l’incident.

-à explorer les émotions du patient ou partage des émotions.

-À rétablir le lien de confiance.

-Initier un questionnement sur ce qui aurait pu être fait différent.

-À favoriser l’empowerment des patients.

71
Q

Quels sont les obstacles de l’analyse post situationnelle ? (caractéristiques du patient, caractéristiques organisationnelles)

A

Caractéristiques du patient :
-Refus du patient
-Irritabilité

Caractéristiques organisationnelles :
-Trouver le bon moment pour se rencontrer.
-Transfert, congé du patient, vacances.
-Implication de toutes les personnes témoins de l’incident.

72
Q

En quoi consiste l’évaluation du retour en équipe ?

A

À analyser l’incident pour éviter qu’il se reproduise.

73
Q

Quels sont les huit choses qu’on analyse dans la situation ? En dire minimalement trois.

A
  1. Environnement.
  2. Déclencheurs.
    3.Identification précoce du comportement.
  3. Interventions tentées.
  4. Motif exact de la mise en isolement.
  5. Respect du protocole.
    7.Durée appropriée.
  6. Apprentissage en lien avec la personne et la pratique
74
Q

Quelle est la définition d’une réflexion éthique ? (Nilles, 2004)

A

« Une réflexion qui vise à déterminer le bien agir en tenant compte des contraintes relatives à des situations déterminées.»

75
Q

Quelles sont les trois grandes théories issues des approches philosophiques classiques ?

Et que signifie-t-elles ?

A

1 ) Déontologisme : son devoir et ses responsabilités comme personnes autonomes.

2) Utilitarisme : prise en compte des conséquences positives et potentiellement négatives de ses actions.

3) Vertu: qualités morales de la personne qui accomplit les actions.

76
Q

Nomme les quatres principes éthiques :

A

1- Autonomie, le consentement et la confidentialité.

2- La non-malfaisance : l’obligation de ne pas infliger mal à autrui.

3- La bienfaisance : l’obligation d’agir pour le bien d’autrui.

4- La justice distributive : une distribution équitable, juste et appropriée déterminée par des normes justifiées.

77
Q

Dans quel contexte. un intervenant peut briser un renseignement protégé (bris de confidentialité) ?

A

lorsqu’il à motif raisonnable de croise qu’il y a un risque serieux de mort ou de blessure, mais aussi la nature de la menace lui inspire un sentiment d’urgence

78
Q

Dans quel contexte le principe de non-malfaisance s’applique-t-il généralement au Québec ?

A

lors de garde préventive, sans le consentement de la personne

79
Q

Vrai ou faux, un médecin peut, mettre en garde préventive une personne sans son consentement, sans autorisation du tribunal ou sans qu’aucun examen psychiatrique ait été effectué, s’il à motif de croire que l’état mental de la personne présente un danger grave et immédiat pour elle-même ou pour autrui ?

A

Vrai

80
Q

Qui prend une décision, à la suite d’une évaluation psychiatrique ?

A

Le juge

81
Q

Selon le principe 4) justice distributrice, qu’est-ce qui est important de faire ?

A

Établir un filet de sécurité à même les ressources disponibles (entre les proches et les professionnels) et départager la responsabilité de protection

82
Q

A L’EXAMEN, quel principe éthique va avec quelle étape d’intervention ?

  1. Lien et engagement :

2.Évaluation de la sévérité et passage à l’acte :

  1. Compréhension de la crise + 4. Expression des sentiments + 5. Briser l’isolement + 6. Formulation et plan :
  2. Planification du suivi.
A

1.autonomie de la personne.

2.la non-malfaisance.

3, 4, 5, 6. Bienfaisance

  1. Justice distributrice
83
Q

Quelles sont les trois dimensions qui influence votre évaluation et intervention en situation de crise suicidaire ?

A
  1. Facteurs de la dimension personnelle
  2. Facteurs de la dimension relationnelle

3.Facteurs de la dimension sociétale

84
Q

Décrit moi les facteurs (3) de la dimension personne qui peuvent notre évaluation et intervention ?

A
  • Caractéristiques de l’intervenant qui influence sa perception (schémas mentaux) en lien avec le suicide.

-Formations et expériences avec les personnes suicidaires.

-Valeurs personnelles (expériences de vie)

85
Q

Décrit moi les facteurs (3) de la dimension relationnelle qui peuvent notre évaluation et intervention ?

A
  • schèmes relationnels mal maîtrisées (ex: empathie)

-Problèmes de communication.

-Contre transfert (ex: anxiété latentes, sentiment d’impuissance) se protéger soi au lieu d’autrui –> principe de bienveillance.

86
Q

Décrit moi les facteurs (4) de la dimension sociétale qui peuvent notre évaluation et intervention ?

A
  • Toile de fond à partir de laquelle les jugements sont portés sur l’acceptabilité, la plausibilité ou la légitimité de la suicidalité d’une personne. (Ex: suicides d’honneur)

-Rapports sociaux entre les sexes, âges et groupes.

-Type d’approches thérapeuthiques appliquées mécaniquement (psychodynamique vs sociologique).

-Contraintes structurelles de mon organisation.

87
Q

Vrai ou faux, en intervention de crise il est important d’avoir un jugement trop intense ou dichotomique envers une situation ?

A

Faux, il ne faut pas

88
Q

Vrai ou faux, dans un rôle d’intervenant en situation de crise, il est important d’avoir un haut niveau d’introspection ?

A

Vrai

89
Q

Combien d’étapes de l’intervention il y à en intervention de crise ?

A

Sept

90
Q

Nomme moi globalement les sept étapes de l’intervention de crise :

A

1- Lien et engagement.

2- Évaluation de la sévérité et passage à l’acte.

3- Compréhension de la crise.

4-Expression des sentiments.

5- Briser l’isolement.

6- Formulation et plan.

7- Planification du suivi.

91
Q

Quel est l’enjeu de l’étape 1- Lien et engagement ?

A

Enjeu : la recherche du consentement et le respect de la confidentialité ne sont pas toujours aisés lorsque la personne est en état de désorganisation, ce qui peut bousculer le principe d’autonomie.

92
Q

Quel est l’enjeu de l’étape 2- Évaluation de la sévérité et passage à l’acte ?

A

Enjeu : il est parfois nécessaire de recourir à des mesures de protection (ex: garde en établissement), cette décision peut bousculer le principe de non malfaisance puisque ce type de mesure peut causer des préjudices à la personne en crise.

93
Q

Quel est l’enjeu de l’étape 3-4-5-6 ?

A

Enjeu : il est parfois difficile de faire face à la détresse et à la souffrance orientant l’intervenant vers la recherche rapide de solutions, ce qui vient bousculer le principe de bienfaisance.

94
Q

Quel est l’enjeu de l’étape 7- Planification du suivi ?

A

7- Enjeu: le filet de sécurité implique un partage de la responsabilité de protection, mais parfois les délais de services viennent bousculer le principe de justice distributrice

95
Q
A