COURS 9 : douleurs génito-pelvienne Flashcards

1
Q

quels sont les critères d’inclusion pour le trouble de douleurs génito-pleviennes ?

A

difficultés persistantes ou actuelles avec un ou plusieurs (depuis plus de 6 mois) :
- pénétration vaginale pendant les rapports sexuels
- douleurs vulvo-génitales ou pelviennes marquées lors de rapports sexuels vaginaux ou de tentatives de pénétration
- peur ou anxiété marquée à propos de la douleur vulvogénitale ou pelvienne en prévision pendant ou à la suite d’une pénétration vaginale
- tension ou resserrement marqué des muscles du plancher pelvien lors d’une pénétration vaginale

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2
Q

quels sont les critères d’exclusion d’un trouble de douleurs génito-pelviennes ?

A

La dysfonction n’est pas :
- mieux expliquée par un autre trouble de santé mental non sexuel
- la conséquence d’une grave détresse relationnelle ou autres facteurs de stress importants
- attribuable aux effets d’une substance/médicament/condition médicale

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3
Q

quelle est la classification des douleurs génito-pelviennes dans le CIM-11 ?

A

Conditions associées à la santé sexuelle –> trouble de douleur –> douleur sexuelle

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4
Q

expliquer le lien entre le bassin, le plancher pelvien et le cerveau

A

le bassin comporte l’ensemble des muscles qui travaille en soutenance, quand on a besoin de passer à l’action les muscles vont se préparer et le plancher pelvien en fait partie. Pour se faire, le plancher pelvien doit se relâcher, se relaxer. Il existe un lien entre les affects du cerveau et la musculature dans le corps : si on est trop anxieux, c’est difficile de lâcher prise et de relaxer et donc de relâcher les muscles du plancher-pelvien.

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5
Q

expliquer un élément qui est ressorti auprès de chacun des cas cliniques dans les premières recherches sur les douleurs génito-pelviennes

A

Chaque femme rapportait une douleur chronique de base qui s’est reflétée en une problématique sexuelle/sexologique

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6
Q

expliquée ce qu’est une douleur référée

A

les douleurs référées sont souvent associées à une douleur viscérale. L’hypothèse est qu’il y aurait une contamination nerveuse entre les nerfs viscéraux et somatiques. Cela s’explique par le fait que les nerfs ne sont pas complètement indépendants et donc les nerfs qui signalent la douleur vont affecter les nerfs proches qui vont à leur tour signaler de la douleur
ex: mal de dos pendant les menstruations

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7
Q

différencier la douleur de la souffrance

A

la douleur est la perception consciente de la douleur (je me rend compte que j’ai mal) tandis que la souffrance est l’expérience affective liée à la douleur (ce que ej fais de ma douleur)

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8
Q

expliquez
le concept de modulation de la douleur

A

Le corps est capable de moduler sa douleur grâce au cerveau qui le distrait de son expérience par quelque chose qui le remplace

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9
Q

expliquer le concept du catastrophisme

A

le catastrophisme fait partie fondamentalement de l’expérience psychosexuelle de la douleur et se dépeint en 3 étapes. La première est la magnification où le focus/l’attention est porté sur l’expérience de la douleur. La deuxième est la rumination où la personne se demande pourquoi elle a mal, si la douleur va s’empirer, etc.. La troisième est l’impuissance où la personne se sent brisé et pense qu’elle ne peut rien faire.

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10
Q

expliquer le cycle peur-évitement de la douleur chronique

A

C’est lorsqu’un personne se dit qu’en évitant ce dont elle a peur, elle va commencer à éviter la douleur. L’effet boule de neige va comme suit : douleur physique –> évitement sexuel –> perte de désir et d’intérêt –> anxiété relationnelle –>détresse sexuelle et augmentation de la douleur

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11
Q

nommer des composantes qui décrivent le bassin féminin

A
  • plate-forme horizontale
  • structure mobile
  • maintenue par des tissus
  • hamac perforé
  • panier pour les viscères
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12
Q

Quelles est la tranche d’âge où la vulvodynie est la plus prévalente chez la femme ?

A

chez les femmes de 13 à 29 ans et il y aurait également un pic pendant la ménopause

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13
Q

à quoi pourrait être associé une douleur vulvaire s’il s’agit d’un trouble spécifique ?

A
  • infection
  • inflammation
  • néoplasie
  • Tx neurologique
  • Tx hormonal
  • trauma
  • Iatrogénique
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14
Q

Nommer d’autres douleurs pelvo-génitales

A
  • vaginisme
  • troubles du bassin
  • dyspareunies d’origine hormonale
  • autres douleurs chroniques (fibromyalgie, endométrite, cystite interstitielle, neuralgie pudendale)
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15
Q

Nommer des impacts relationnel de la douleur pelvo-génitale sur la femme qui souffre de cette douleur

A
  • honte, sentiment d’insuffisance et faible estime de soi
  • moins de désir et d’excitation sexuelle
  • orgasmes moindres
  • plus de détresse sexuelle, moins grande attitude sexuelle
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16
Q

nommer des impacts relationnel de la douleur pelvo-génital sur le ou la partenaire

A
  • moins de communication sexuelle
  • moins bonne fonction sexuelle/érectile/- de satisfaction
  • moins de gestes d’affection et d’intimité
17
Q

nommer des impacts relationnel de la douleur pelvo-génitale pour le couple

A

diminution de la fréquence de rapports sexuels
satisfaction relationnelle ne semble pas affectée

18
Q

nommer les 3 types de réponses du partenaire à une douleur pelvo-génitale et expliquer leurs impacts sur la personne qui souffre de cette douleur

A
  • Négatives : augmentation de la douleur et des symptômes dépressifs, diminution de la fonction sexuelle et de la satisfaction sexuelle. Ce type de réponse renforce les mécanismes d’évitement
  • Sollicitantes : augmentation de la douleur, diminution de la fonction sexuelle. Cela inclut les réactions qui nourrissent le problème et le cycle peur-évitement (c’est pas grave on va mettre une bouillotte et regarder la télé)
  • Soutenantes : moins de douleur, augmentation de la fonction sexuelle, de la satisfaction sexuelle et relationnelle. Elles impliquent une reconnaissance de la douleur de l’autre mais en signifiant que la sexualité est encore importante et qu’on va apprendre à faire différent pour diminuer la douleur.
19
Q

Nommer des types d’intervention pharmaceutiques pour les douleurs pelvo-génitales

A
  • Lidocaïne : analgésient, anti-douleur local
  • Capsaicin : application locale douleureuse, ne dure pas très longtemps comme traitement
20
Q

Nommer des types d’intervention chirurgicales

A
  • Vulvoplastie (irréversible)
21
Q

Décrire les éléments abordés en psychothérapie individuelle pour les douleurs pelvo-génitales

A
  • découverte de son corps, de son désir et de sa sexualité
  • reconstruction de son estime de soi et image corporelle
  • confronter les évitements, anxiétés et peurs liés au sexe
  • privilégier sa propre recherche de plaisir
22
Q

Décrire les pistes d’intervention en psychothérapie de couple pour une douleur pelvo-génitale

A
  • considérer le partenaire comme partie prenante dans le travail
  • considérer la douleur sexuelle comme une « affaire à 2 »
  • travailler la communication sexuelle entre les partenaires
  • reconnaissance que la sexualité appartient au couple
  • voir la douleur comme une difficulté dans le couple et non chez la personne
23
Q

Décrire les éléments à aborder en psychothérapie de groupe pour une douleur pelvo-génitale et les avantages de ce types de thérapie

A
  • normaliser l’expérience de la douleur
  • réduire la honte, la culpabilité et la croyance d’être brisée
  • on se sent plus soutenue et moins seule
  • permet de ventiler et de reconstruire notre image à la lumière de l’image des autres
24
Q

à quoi ressemble concrètement un accompagnement psychosexuel ? Expliquer à l’aide d’exemple d’éléments sur lesquels on va travailler avec la patiente

A
  • Psychoéducation : anatomie, douleur, sexe, exercice du miroir, se dessiner, auto-exploration
  • gestion de la douleur : exercices de pleine conscience et exposition progressive
  • confrontation des mythes et croyances : sentiment d’injustice, croyance que c’est normal que le sexe fasse mal
  • accompagnement des troubles comorbides : troubles du désir, anorgasmie, anxiété, dépression, troubles d’image corporelle
  • se retrouver en tant qu’individu : masturbation dirigée, exercice d’exploration du plaisir
  • redéfinition et élargissement de sa sexualité : réorientation de l’objectif (plaisir vs orgasme) et redéfinition de l’acte sexuel
  • redécouverte de son désir, plaisir et intimité : adaptation (accessoires, gestes, positions), plaisir (auto-découverte, toucher intimer, pleine-présence), exercices de masturbation dirigée et de communication sexuelle
25
nommer et expliquer brièvement les deux types de thérapie de couple
- individuelle en couple : le partenaire comme partenaire de travail mais le focus demeure sur la personne on en s'occupe pas trop de notre alliance avec le partenaire et on essaie de régler la douleur de la personne tous les 3 ensembles. - en couple : focus sur le couple, dynamique à 2 même si la douleur est chez une des 2 personnes
26
pourquoi suggérer comme première intervention d'interdire la pénétration pendant les prochains 6 mois (par exemple) ?
Pour enlever la pression de la pénétration et permettre au couple d'explorer d'Autres façon. C'est aussi une manière de donner une pause de douleur et d'enlever la source d'anxiété, ça redonne donc du pouvoir à la personne qui a mal. Aussi, cela permet à la personne qui a mal d'être 100% certaine qu'il n'y aura pas de douleur parce qu'il n'y aura pas de pénétration. Finalement, si c'est suggérer par le sexologue, la personne pourrait se sentir moins coupable.
27
que faut-il TOUJOURS aller questionner lors de l'évaluation d'une douleur pelvo-génitale ?
Si la personne a vu un médecin et un physio
28
Comment travailler avec un couple ou une personne pour qui la sexualité est centrée sur la pénétration et que c'est difficile à déconstruire pour eux ?
il faut démontrer que l'idée de la sexualité pénétrative n'a pas été abandonnée sans mettre trop d'attentes et d'exigences non plus pour ne pas augmenter la pression/l'anxiété
29
expliquer les deux types d'examen comprit dans une évaluation d'une douleur génito-pelvienne en physiothérapie
- examen subjectif histoire présente, présentation, évolution douleur (intensité, localisation, durée) questionnaire médicale drapeaux rouges fonctions pelviennes affectées (sexuelle, urinaire, fécale) - examen objectif observation avec consentement de : vulve (sensation, palpation, des muscles superficiels) vestibule (sensibilité, hymen, ouverture vaginal) muscles du périnée (tension musculaire, points gâchettes, contrôle moteur) nerfs (Interface du nerf pudendal) articulations (mobilité coccygienne, bassin, lombaire)