Cours 9 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la lumière?

A

Énergie électromagnétique dont la longueur d’onde peut activer les photorécepteurs de notre rétine, et qui est soit émise, réfléchie, ou transmise.

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2
Q

Quelles sont les longueurs d’onde visibles?

A

Entre 400 et 700 nm.

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3
Q

Qu’est-ce qu’une lumière monochromatique?

A

Lumière (artificielle) composée d’une seule longueur d’onde (situation extrêmement rare, la lumière dans l’environnement contient une grande étendue de longueurs d’onde)

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4
Q

Qu’est-ce que la courbe de réflectance/de transmission?

A

Propriété de la surface d’un objet qui concerne la proportion de l’énergie lumineuse qui est réfléchie ou transmise à travers l’ensemble des longueurs d’onde constituant le spectre visible.

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5
Q

La réflectance/transmission sélective produit des couleurs ____.

A

chromatiques

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6
Q

Qu’est-ce que la composition spectrale?

A

Distribution de l’intensité de l’énergie lumineuse à travers différentes longueurs d’ondes visibles.
> Une composition spectrale réfléchie est en fonction de la courbe de réflectance et de la composition spectrale de la source lumineuse qui l’éclaire.

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7
Q

Décrivez couleur achromatique et couleur chromatique.

A

Achromatique : couleur produite avec une intensité égale à toutes les longueurs d’onde visibles. Elles sont situées dans l’étendue entre le blanc et le noir.
Chromatique : couleur produite avec une intensité plus forte pour certaines longueurs d’onde que pour d’autres.

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8
Q

Quels sont les trois principes de base de la perception des couleurs?

A

1- Détection de longueurs d’onde
2- Discrimination entre les longueurs d’onde
3- Apparence (constance des couleurs)

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9
Q

Comment se fait la détection de longueurs d’onde (couleurs)?

A

Il existe 4 types de photorécepteurs ayant chacun une sensibilité maximale :
1- Cônes courts = rare, sensibilité max. à 420 nm (bleu)
2- Cônes moyens = sensibilité max. à 535 nm (vert)
3- Cônes longs = sensibilité max. à 565 nm (rouge)
4- Bâtonnets = sensibilité max. à 498 nm
*Les cônes sont utilisés en vision photopique, les bâtonnets en vision scotopique

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10
Q

Vrai ou faux? Il y a chevauchement des sensibilités spectrales.

A

Vrai.

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11
Q

Comment se fait la discrimination entre les longueurs d’onde (couleurs)?

A

Lorsque le pigment contenu dans le photorécepteur absorbe la lumière, ce dernier déclenche une réponse.
*Tous les bâtonnets contiennent le même pigment.

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12
Q

Qu’est-ce que le principe d’univariance?

A

Un seul pigment est insuffisant pour discriminer les couleurs. Au moins deux pigments différents sont nécessaires pour assurer une capacité de discrimination des couleurs. (travail d’équipe)

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13
Q

Seuls les ___ fonctionnent en vision scotopique, c’est pourquoi il est ____ de distinguer les couleurs dans le noir. De plus, en l’absence de lumière, la ____ n’est pas réfléchie

A

Bâtonnets, impossible, couleur

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14
Q

Une fois à la rétine, comment se fait la discrimination des couleurs?

A

C’est le niveau d’activité relatif des trois cônes qui signale la couleur. Ainsi, la couleur de n’importe quelle longueur d’onde du spectre visible peut être reproduite en ajustant les proportions relatives de 3 longueurs d’onde (couleurs) dans le stimulus de comparaison.

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15
Q

Vrai ou faux? Il est possible de reproduire toutes les couleurs visibles en utilisant seulement deux longueurs d’onde pour faire les mélanges de couleurs.

A

Faux.

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16
Q

Qu’est-ce que des métamères?

A

Ce sont deux lumières dont le spectre physique/la composition spectrale est différent, mais que nos yeux ne peuvent pas différencier. Ils produisent des patterns d’activité identiques au niveau des trois types de cônes.

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17
Q

On ne peut pas mélanger des longueurs d’onde, c’est-à-dire que les longueurs d’onde ne se moyennent pas ou ne se combinent pas. Comment expliquer que du rouge et du vert forme du jaune?

A

L’activité maximale du vert et du rouge est identique à l’activité maximale du jaune.

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18
Q

Qui a proposé le premier système de classification des couleurs? En quelle année? Comment se nommait cette classification? Décrivez ce système.

A

Newton, au 17-18e siècle, a proposé le “cercle des couleurs”.
> Couleurs complémentaires = couleurs qui, lorsqu’additionnées, produisent du blanc. Sur le cercle des couleurs, les couleurs complémentaire sont diamétralement opposées.
> Ce système est limité (ne peut représenter toutes les couleurs qu’on arrive à discriminer)

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19
Q

En quelle année Young-Helmholtz a proposé une théorie sur la classification des couleurs? En quoi consiste-t-elle?

A

Au 19e siècle, Young-Helmholtz propose la théorie trichromatique.
Tâche de Maxwell : ajuster l’intensité relative de longueurs d’onde monochromatiques (stimulus de comparaison) afin de produire une couleur d’apparence identique à une couleur d’un stimulus test (monochromatique).

20
Q

Qu’est-ce qu’un mélange additif?

A

Produit de la superposition de faisceaux lumineux. Ce procédé additionne l’énergie comprise dans les faisceaux qui sont superposés. La couleur résultante correspond à l’addition des compositions spectrales de chaque faisceau.

21
Q

Qu’est-ce qu’un mélange soustractif?

A

Produit d’un mélange de pigments (e.g. peinture) ou de la superposition de filtres colorés, chacun absorbant (pigments) ou bloquant (filtres) certaines longueurs d’onde.

22
Q

Qu’est-ce qu’un mélange moyen?

A

Mélange produit par la juxtaposition spatiale de couleurs. La couleur résultante présente une courbe de réflectance qui est la moyenne de celles des couleurs qui sont mélangées.

23
Q

Quels sont les trois grands types d’opérations du système visuel?

A
  1. L - M
  2. S - (L + M)
  3. L + M
24
Q

Qu’est-ce que l’antagonisme chromatique? Quand ce phénomène a-t-il lieu?

A

Suite aux récepteurs trichromatiques de la rétine, les neurones du CGL répondent à l’information avec l’antagonisme chromatique (processus antagoniste).
Il est le résultat d’afférences convergentes des différents types de cônes.

25
Q

Comment la composante de l’intensité lumineuse (blanc-noir) est-elle perçue?

A

Elle repose principalement sur une combinaison des signaux des cônes verts et rouges (L+M). Les cônes bleus (S) ne participent que très peu à la perception de l’intensité.

26
Q

Est-ce que qu’au niveau des cellules ganglionnaires et du CGL, il se passe des processus antagonistes? Expliquez.

A

Oui, parmi les cellules ganglionnaires et au niveau du CGL, il existe des populations neuronales opérant suivant le principe des processus antagonistes.
> Ces neurones ont des champs récepteurs concentriques présentant une sélectivité spectrale opposant soit le rouge et le vert, soit le jaune(L+M) et le bleu.

27
Q

Pourquoi les couleurs optimales pour les cellules du CGL ne correspondent pas aux couleurs fondamentales (bleu, vert, jaune, rouge purs)?

A

Car ces couleurs sont plutôt traitées dans le cortex visuel par un traitement chromatique additionnel.

28
Q

Définissez teinte, clarté et saturation (l’apparence de la couleur).

A

Teinte : dimension au niveau de laquelle se distingue le rouge, vert, jaune, etc… (la couleur)
Clarté : réfère à l’intensité lumineuse de la couleur (clair=blanc, sombre=noir)
Saturation : degré de différence entre une couleur donnée et un gris neutre

29
Q

Combien de couleurs différentes contient notre registre de couleurs?

A

2 millions

30
Q

Qu’est-ce qu’une teinte non spectrale? Donnez un exemple.

A

Tentes obtenues seulement par la combinaison de teintes spectrales (cette couleur ne se retrouve pas sur le spectre des longueurs d’onde)
Ex : violet

31
Q

Qu’est-ce que la théorie des processus antagonistes? (Hering, 19e siècle)

A

Cette théorie propose une opposition (antagonisme) entre le rouge et le vert, entre le jaune et le bleu et entre le blanc et le noir.

32
Q

Qu’est-ce qu’une combinaison illégale?

A

Même si on mélange du bleu avec n’importe quoi, on obtiendra jamais de jaune (sa couleur antagoniste).

33
Q

Qu’est-ce que l’annulation de couleurs?

A

La tâche consiste à ajouter (par mélange additif) une couleur complémentaire à une composante de la couleur initiale pour annuler cette composante.
> Pour un vert teinté de bleu, on ajoute un peu de rouge à haute clarté, et on obtient du bleu pur
> Pour un vert pur, on doit ajouter du rouge très saturé pour annuler le vert, et on ne pourra obtenir qu’un bleu faible

34
Q

Les points cardinaux des réponses antagonistes ne représentent pas des teintes pures. À quoi est dû cet effet?

A

Il est dû aux nombreuses étapes de traitement nécessaire à la perception de la couleur. La transformation finale de cette information se fait dans le cortex visuel.

35
Q

Les cônes répondent de façon préférentielle aux diverses longueurs d’onde. Que se passe-t-il ensuite dans le CGL?

A

Il y a deux types de circuits qui indiquent les processus antagonistes de la cellule, processus qui ne représente pas les teintes pures (cela est fait par le cortex au visuel grâce à la tâche d’annulation de couleurs)

36
Q

Vrai au faux? Il n’y a pas de rouge pur.

A

Vrai (limite de notre système visuel)

37
Q

Que se passe-t-il au niveau du cortex visuel primaire en ce qui a trait à l’apparence de la couleur?

A

Certaines populations neuronales dans le cortex strié présentent des champs récepteurs ayant une sélectivité chromatique antagoniste.
> Une minorité de ces cellules a des champs récepteurs similaires à ceux retrouvés dans le CGL
> Une majorité présente un double antagonisme chromatique dans un champ récepteur concentrique, permettant la détection de bordures colorées ce qui n’est pas possible avec un antagoniste simple

38
Q

Quelle est la différence entre les cellules de V1 et de V4?

A

> Les cellules de V4 répondent à la courbe de réflectance des surfaces. Leur réponse n’est donc pas affectée par des changements dans la composition spectrale de l’éclairage, mais plutôt par la couleur perçue de l’objet (dernière étape du traitement)
Les cellules de V1 répondent à la composition spectrale de la lumière. Leur réponse à une surface colorée est donc affectée par des changements dans la composition spectrale de l’éclairage.

39
Q

Qu’est-ce que l’achromatopsie?

A

C’est la perte de perceptions des couleurs (suite à une lésion), en dépit d’une vision toujours normale.

40
Q

Qu’est-ce que le relativisme culturel?

A

Détermination d’une partie des perceptions de base par l’environnement culturel.

41
Q

Quelles sont les trois conditions (arbitraires) pour être une couleur de base?

A
  • Terme commun, haute fréquence
  • Terme unique (pas combiné)
  • Signification partagée par une culture en particulier
42
Q

Quelles sont les couleurs que les différentes cultures peuvent avoir, en ordre?

A

DEUX COULEURS : noir et blanc
TROIS COULEURS : noir, blanc et rouge
QUATRE COULEURS : noir, blanc, rouge et vert ou jaune

43
Q

Existe-t-il des différences entre les individus quant à la perception des couleurs? Qu’est-ce qui pourrait causer une différence dans notre perception?

A

Oui, il existe des différences. Un vert pur se situe entre 495 et 530 nm.
Avec l’âge, le cristallin jaunit, ce qui cause un effet de “filtre jaune”

44
Q

Quelles sont les deux anomalies de la vision des couleurs?

A

1- Vision tétrachromatique : Phénomène très rare qui se produit chez les femmes, il y a un quatrième photorécepteur (cône). Cela leur donne une grande étendue et une précision dans la vision des couleurs
2- Dyschromatopsie : atteinte congénitale de la vision des couleurs résultant d’une anomalie au niveau des cônes. Présente chez 8-9% des hommes et 0,5% des femmes. Transmise sur le chromosome X.

45
Q

Quel est sont les deux tests couramment utilisés pour détecter la dyschromatopsie?

A

1- Le test des planches isochromatiques de Ishihara

2- Méthode des appariements métamériques (permet de caractériser les différentes formes de dyschromatopsie)

46
Q

Quelles sont les trois grandes classes de dyschromatopsie?

A

1- Trichromatisme anormal : anomalie affectant l’un des types de cônes (bleu, vert ou rouge)