Cours 9 Flashcards

1
Q

Études évaluent ? + Quels troubles

A

-42 études de neuroimagerie évaluant l’impact de la psychothérapie sur les fonctions cérébrales de patients avec troubles mentaux

-Trouble obsessionnel compulsif
-Trouble panique
-Dépression majeure
-État de stress post traumatique
-Phobie spécifique

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2
Q

Trouble obsessionnel compulsif (TOC)

A

-Obsession: Pensées répétitives, intrusives, compulsions pour soulager pensées obsessives
-Compulsions: comportements

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3
Q

Stimulation cérébrale profonde

A

-Traitement pour TOC
-Consiste à implanter des électrodes PERMANENTES au niveau de certains noyaux gris centraux (dans régions précises)
-Exemple: stimulation du noyau sous-thalamique
(STN) impliqué dans l’intégration d’informations multimodales (motrice, émotionnelle et cognitive)

-Elle pourrait réduire de les sx obsessionnels-compulsifs
de manière significative chez 60% des patients

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4
Q

Trouble panique

A

-Attaques de panique récurrentes, inattendues, crainte d’en revivre et de ses conséquences

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5
Q

2 stratégies utilisées dans les études sont différentes (Régulation émotionnelle dans les études existantes)

A

1-Adopter la perspective d’un observateur détaché
2-Imaginer que la situation n’est pas réelle
-Crucial puisque différents types de régulation émotionnelle risquent de solliciter différentes régions du cx préfrontal (PFC)

Peu d’études ont examiné la régulation des affects positifs

Constat: D’autres recherches doivent être menées avec des techniques de régulation des émotions plus proches de la CBT et qui ne négligent pas les affects positifs

-Changer la variable à l’étude peut faire en sorte que le résultat doit très différent

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6
Q

Étude sur la régulation émotions positives et négatives

A

-19 personnes souffrant d’un épisode actif de dépression majeure non médicamentées (13 femmes; âge moyen 26 ans) et 19 contrôles appariés (pas de dépression)

-20 scènes négatives (tristes) et 20 scènes positives (amusement) X 2 reprises
-Augmenter/observer positives ou diminuer/observer négatives
-Cotation des émotions ressenties de 1 à 4; 6 séances d’IRMf

Tâche: d’observer des images positives ou négatives et va avoir 2 taches : passives (observer l’image) et active (essayer de rendre l’image plus positive ou moins négative)

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7
Q

Cotation des émotions ressenties

A

Observer NÉGATIF et réduire NÉGATIF
1 effet: Interaction Groupe Instruction
Les contrôles parviennent à mieux réguler leurs émotions négatives à la BAISSE que les dépressifs (les contrôles réussissent à rendre les images moins négatives)

Observer POSITIF et augmenter POSITIF
3 Effet:
1-Effet Groupe: peu importe l’instruction, les affects positifs ressentis par le groupe contrôle sont plus élevés que ceux ressentis par les dépressifs.
2-Effet Instruction:peu importe le groupe, demander d’augmenter les affects positifs est associé à plus d’affects positifs que de l’observer passivement.
3-Interaction Groupe Instruction
Les contrôles parviennent à mieux réguler leurs émotions positives à la HAUSSE que les dépressifs

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8
Q

Émotions négatives

A

-Il y a PLUS d’activation pour le participant contrôle que le dépressif dans cortex préfrontal ventro-latéral peut importer l’observer et augmenter/diminuer

-Réduire les émotions négatives = associé à l’activation PLUS élevée du Cx préfrontal ventrolatéral, Cx préfrontal dorsolatéral, Gyrus temporal médian, Jonction temporopariétale (détection des changements dans l’environnement).

-Présentation d’images négatives = Gyrus lingual (vision), Gyrus postcentral (système somatosensoriel), Lobe pariétal inférieur (genèse des émotions dans la présentation de visages), Amygdale.

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9
Q

Émotions positives

A

-Pas vraiment de différences entre les participants contrôle et dépressifs.
-Peu importe le groupe avoir une tache d’augmenter ou de diminuer entraine PLUS grande activation dans ensemble des structures

-Malgré activation chez 2 groupes, il y avait SEULEMENT corrélation chez les CONTRÔLES dans activation du striatum et émotions positive ressentie
-Striatum : impliqué dans système de récompense sys dopaminergique

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10
Q

Constats

A

-La capacité à réguler les émotions négatives et positives est déficitaire chez MDD par rapport à Contrôle

-Instructions de régulation émotionnelle sollicitent les parties dorsales (DL, DM) et ventrales (VL, VM) du PFC pour les émotions positives et négatives chez CTL et MDD

-Chez CTL, il y a réduction d’activité dans des régions
impliquées dans la représentation d’informations sensorielles (G. lingual, PCG) et l’encodage émotionnel (IPL, AMYG) lors d’émotions négatives alors qu’il s’agit d’une hausse d’activation de ces mêmes régions chez MDD

-L’augmentation des émotions positives active le striatum
connu pour son implication dans le circuit de récompense; par contre, une corrélation entre l’activation striatale et la cotation subjective d’affect positif a été observée seulement chez CTL

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11
Q

Dépression majeure (DM)

A

Perte de plaisir et humeur pendant moment

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12
Q

Changements fronto-limbiques dans la dépression majeure

A

-Avant le traitement
-Faibles fonctions inhibitrices du PFC (cortex cingulaire antérieur, cortex préfrontal dorsolatéral)
-Amygdale est hyperactivité et engendre débalencement et des sx dépressifs
-Sur-activation du système limbique : les fonctions de haut niveau (régions frontales) sont envahies et n’auront pas la force d’aller inhiber le système limbique

-Pendant le traitement
-Effets top-down psychothérapie : Hausse de l’activité du cortex préfrontal associée à une hausse de l’inhibition de l’amygdale. Le cortex préfrontal peut aller inhiber adéquatement les régions limbiques.
-Effets bottom-up pharmacothérapie : Baisse de l’activité de l’amygdale couplée à la hausse de l’activité inhibitrice du cortex préfrontal. Réduction des émotions négatives

-Après le traitement
Diminution de l’activation des régions limbiques, donc celles-ci sont moins envahissantes sur les pensées de la personne. Les fonctions inhibitrices reprennent le contrôle sur les régions limbiques. Équilibre entre l’activation des régions frontales et sous-corticales.

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13
Q

Mécanisme top-down

A

Neurones glutamatergiques du cortex préfrontal médian inhibent les neurones du noyau central médian de l’amygdale via des cellules GABAergiques intercalées, ce qui contrecarre en partie les messages provenant du noyaux basolatéral de l’amygdale en inhibant directement la projection du noyau central vers d’autres destinations telles le tronc cérébral
-Chemin!

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14
Q

Trouble de stress post-traumatique (TSPT)

A

sx souvenirs répétitifs, flashback, comp évitement hypervigilance , réponses automatiques dysfx système nerveux autonome sympathique

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15
Q

Phobie spécifique

A

Peur asso à qqlc ou une situation

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16
Q

-Les mécanismes sous-jacents à l’efficacité de la psychothérapie et de la pharmacothérapie peuvent être…

A

…différents (DM) ou similaires (TOC, trouble panique, phobie spécifique)

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17
Q

Constats

A

-Les interventions psychologiques ont le potentiel de modifier les fonctions cérébrales pour une variété de psychopathologies

-Les inconsistances inter-études pourraient être dues aux différents types de neuroimagerie et/ou d’interventions psychologiques utilisés, ou autres différences méthodologiques (groupe de comparaison, délai entre les scans pré et post, paradigme expérimental, taille d’échantillon, historique des sujets)

-La psychothérapie agit soit en normalisant l’activité des structures, soit en provoquant des changements
compensateurs dans d’autres régions cérébrales non affectées pré-traitement (par ex, dans TOC, baisse suractivation GB mais aussi baisse activation PFCm)

-Il y a des résultats à l’effet que l’amélioration des symptômes s’accompagne de changements neurobiologiques (TOC, DM, ESPT, phobie spécifique) donc, il serait envisageable d’effectuer un suivi des progrès en cours de thérapie

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18
Q

Métabolisme cx orbitofrontal (OFC) et prédiction des symptômes TOC post-thérapie (Brody et al 1998)

A

Prédire le fonctionnement des thérapies selon le fonctionnement du métabolisme (glucose)
-La PSYCHOTHÉRAPIE fonctionnerait mieux dans le cas où le métabolisme est plus ÉLEVÉ pré-traitement.
-Inversement, la PHARMAcothérapie fonctionnerait mieux chez les individus qui ont un FAIBLE métabolisme prétraitement; ils présentent une plus grande amélioration que ceux qui ont un ratio pré-traitement plus élevé

-Utilité: Pour prédire le fonctionnement de celle-ci grâce au fonctionnement du métabolisme permettrait de sauver de l’argent aux individus. L psychothérapie est couteuse

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19
Q

Résultats de Brody

A

-Métabolisme pré-traitement plus FAIBLE dans le cortex orbitofrontal gauche → MOINS grande amélioration des symptômes après une psychothérapie
-Métabolisme pré-traitement plus ÉLEVÉ dans le cortex orbitofrontal gauche → PLUS grande amélioration des symptômes après un traitement de psychothérapie.

Métabolisme pré-traitement plus FAIBLE dans le cortex orbitofrontal gauche → PLUS grande amélioration des sx près un traitement pharmaceutique.
-Métabolisme pré-traitement plus ÉLEVÉ dans le cortex orbitofrontal gauche → MOINS bonne réponse à la pharmacothérapie.

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20
Q

2 régions en lien avec la peur

A

Est-ce qu’on peut prédire la réponse thérapeutique par activatio de structures?
-Activation plus grande lorsqu’il y a visage de peur (que joyeux)

2 régions ayant même résultat
1-Gyrus orbitofrontal médian
2-Gyrus temporal supérieur

-Amélioration des symptômes de phobie sociale post-CBT est prédite par une plus forte activation pré dans le gyrus orbitofrontal médian et le gyrus temporal supérieur durant le visionnement de photographies de visages avec expression faciale de peur vs. joyeux

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21
Q

Ceux qui répondent à l’antidépresseur ont…

A

une activation plus forte du ACC rostral

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22
Q

Cingulate function in depression : a potential predictor of treatment response

A

-L’activation du ACC (rostral) des personnes dépressives traitées avec un antidépresseur peut prédire l’amélioration des sx (répondre ou non à l’antidépresseur).
-Ceux qui répondent à l’antidépresseur ont une activation plus forte du ACC (rostral) que ceux qui répondent moins bien. Donc, l’activation plus forte au pré-traitement prédit une réponse plus forte à l’antidépresseur.
-Cette donnée a été répliquée dans plusieurs études

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23
Q

Theta et Nortriptyline

A

-theta est un rythme
d’oscillation des ondes
corticales généralement
associé à un éveil calme

-nortriptyline est un
antidépresseur tricyclique

24
Q

Les patients avec de meilleures réponses ont montré…

A

… une hyperactivité (activité theta plus élevée) dans le ACC rostral

-Ils suggèrent également que l’activité différentielle dans le ACC rostral est associée à des gradations de réponse.

25
Q

Subdivisions ACC

A

Fonctions principales:
Détection des conflits dans le domaine émotionnel et recrutement des processus cognitifs et attentionnels dans le but de résoudre les conflits

2 divisions
1-Divisions cognitives (dorsales) (résolution de conflits (Stroop))
2-Divisions affectives (ventrales) (induction de l’humeur par images négatives)

Dans la partie rostrale : intéressant l’intégration des deux éléments, recruter ressources cognitives pour répondre aux conflits émotionnels

26
Q

V ou F? Les effets de la psychothérapie peuvent être similaires ou complémentaires à ceux de la pharmacothérapie

A

vrai

27
Q

Résumé

A

-La psychothérapie exerce un impact sur le fonctionnement cérébral

-Il semble exister des marqueurs cérébraux permettant de prédire le succès thérapeutique

-La clé du traitement psychologique efficace de plusieurs troubles semble passer par le renforcement du pouvoir frontal inhibiteur sur le circuit limbique hyperactif (mécanisme topdown)

28
Q

Mode “par défaut” et contrôle cognitif et attentionnel

A

-partir dans une rêverie , perd focus attentionnel et s’évade. S’évade a place importante dans psychothérapie. -On demande de discuter d’événements passés, résoudre événements futurs en se projetant dans passé ou futur pour comprendre et améliorer sx. Projection de soi est un élément thérapeutique clé. Suractivation de projection de soi ou de circuit par défaut peut devenir pathologique

29
Q

4 types de projection de soi: énumerer

A

Mémoire
Théorie de l’esprit
Prospection
Navigation
*Voir le tableau

30
Q

Mémoire

A

forme de projection de soi où la personne se projette dans ses souvenirs passés, récupère ses souvenirs pour se rappeler ce qui s’est passé avant
-Mode: constructif
-Fonction: remémoration

31
Q

Navigation

A

capable de se projeter dans son environnement sans s’y déplacer, où est la poubelle, où est ce que j’ai stationner l’auto, je navigue dans mon environnement, je dois me rendre à tel endroit
-Fonction: la façon de se rendre

32
Q

Théorie de l’esprit

A

theory of mind, d’inférer les états mentaux de l’autre, se mettre dans les souliers de l’autre personne en utilisant ses fonctions cognitives pour résoudre des situations sociales, on utilise le POV de l’autre personne
-Ex : le monsieur voit que la mme regarde aussi la table et semble fâché. Il essaye d’inférer l’état d’esprit de l’autre personne en disant elle ne veut pas ramasser a cause du commentaire que j’ai dit.
-Je dois remettre ma démission, comment ils vont se sentir, comment l’expliquer (annoncer mauvaise nouvelle)
-Fonction: cognition sociale

33
Q

Prospection

A

se projette dans le futur, se projette entrain de ramasser les déchets après le pic nique
Fonction: résolution de problèmes/plan

34
Q

Lien entre niveau cérébral et les prospections

A

-Il existe des chevauchements évidents entre les circuits cérébraux impliqués dans: Mémoire, théorie de l’esprit, prospection

-Pourquoi projection différente si mêmes structures: parce qu’ils ont tous un mode constructif (simuler) (on utilise les mm régions peu importe le type)

35
Q

Au repos

A

Marcus Raichle Washington U introduit le terme de “par défaut”

-Il s’intéressait a savoir ce que le cerveau fait au repos et quelles régions activés quand demande a qqlq de rien faire:
-presque les mêmes régions que qqlq qui fait de la projection de soi
-On fait quoi?: On pense au souper, ce qui s’est passé dans le passé

36
Q

Le mode “Par défaut” semble être…

A

une projection de soi

37
Q

Circuit par défaut: Vues latérale et médiane (5 régions)

A

-Régions parahippo: hippo et amygdale impliquée dans mémoire et sys limbique (mémoire et émotions) :

-Cx inférotemporal (réceptacle des souvenirs visuels) : souvenirs visuels, encodé au niveau du cortex inféro-temporal

-Cx pariétal latéral (attention visuelle) : circuit du « comment », attention visuelle
-Comme navigation

-Cx cingulaire postérieur (récupération en mémoire autobiographique) : souvenirs autobiographiques, récupération

-Cx frontal médian et supérieur (simulation) : rôles dans construction des simulations, mémoire de travail pour garder en tête la simulation
-Niveau frontal pour le moment présent

Action des structures = souvenirs visuels encodés à long terme ou souvenirs d’expériences personnelles sont récupérés, puis réactivés au niveau frontal et temporal médian pour construire des simulations basées sur nos souvenirs et nos expériences émotionnelles.

38
Q

Corrélation positive entre…

A

-activation du circuit par défaut
-le niveau de conscience
Sous-tend un lien entre ce circuit et la richesse de l’univers mental

39
Q

Pourrait donc refléter la…

A

-La CONSOLIDATION des apprentissages par les mécanismes de mémorisation

40
Q

Implications possibles du circuit par défaut

A

-Régions cérébrales communes à celles activées dans la projection de soi suggèrent un rôle dans la simulation d’alternatives au présent en relation avec la mémoire
(Cx cingulaire postérieur = point de jonction)

-Imagerie cérébrale de qqlq dans coma : on va voir que son activation cérébrale va etre pratiquement la meme que qqlq de conscient

41
Q

Activité cérébrale spontanée dans les cellules de place de l’hippocampe (Étude rats)

A

1-Activation séquentielle de cellules de place durant la course
-Les cellules de places vont s’activer selon où est rendu le rat dans environnement
-Avant de consolider, il faut encoder. Pour encoder, il faut désactiver le circuit par défaut.
Dans l’encodage, l’activation du circuit par défaut va NUIRE.
Dans consolidation, l’activation du circuit par défaut va AIDER.

2-Au repos, décharge des mêmes cellules suivant l’ordre inverse de la séquence originale observée durant la course (activité réverbérante hebbienne)
-Une fois que le rat arrête et est au repos, les cellules de places continuent de s’activer dans ordre inverse (au lieu de 123, ça va etre 321) plus rapidement dans ordre inverse. Il y a une activité qui persiste qui permet de consolider/cristalliser information pour qu’elle reste en mémoire. Le circuit par défaut aurait un rôle qui permet la consolidation de l’informations (incluant hippocampe)

-Au repos (circuit par défaut), on consolide/cristallise l’information

42
Q

Circuit par défaut et mémoire humaine Anticevic et al (2010)

A

-Étude de protocole de mémoire visuelle
-Présente des stimulis visuelles que la personne doit retenir
-On donne délai
-Après, présente des distracteurs : de différentes natures : émotionnel, neutre, etc.
-On donne délai
-Test de reconnaissance : montre image et est-ce la même?
-Prends imageries fonctionnelles du cerveau pendant ce temps

43
Q

Résultats Jonction temporo-pariétal (TPJ)

A

voir feuille

44
Q

Résultats circuit par défaut

A

Voir feuille

45
Q

Impact des distracteurs

A

-Corrélations entre les signaux des différentes régions faisant partie du circuit par défaut sont: comparables aux 2 phases
Corrélation circuit par défaut et circuit par défaut pendant toutes phases : l’ensemble du circuit joue un rôle X

-Corrélation entre signaux TPJ et circuit par défaut est présente: à l’encodage mais est absente durant les distracteurs
Corrélation jonction temporo-pariétale et circuit par défaut pendant phase d’encodage : jonction temporo-pariétale et circuit par défaut jouent le même rôle durant l’encodage
-PAS de corrélation jonction temporo-pariétal et circuit par défaut pendant phase de distraction : jonction temporopariétal et circuit par défaut ont des fonctions différentes pendant cette phase
-Jonction temporo-pariétal de détecter les distracteurs pertinents à la tâche.

-Activation circuit par défaut: Signal circuit par défaut: distracteurs neutres = émotionnels = reliés à la tâche
Absence de différence significative entre les distracteurs pour l’activation du circuit par défaut

-Activation jonction temporo-pariétal: Signal TPJ: (distracteurs neutres = émotionnels) < reliés à la tâche
Différence significative entre les distracteurs pour l’activation de la jonction temporo-pariétale.
-Activation plus élevée pour les distracteurs pertinents à la tâche.

46
Q

Sommaire Anticevic et al (2010)

A

-Diminution des signaux TPJ et du circuit par défaut durant l’encodage prédit une meilleure performance de
reconnaissance en mémoire

-Impact commun serait le désengagement des opérations mentales (projection de soi) pouvant nuire à la formation de la trace mnésique

-Actions de TPJ et du circuit par défaut ne sont plus aussi coordonnées durant la distraction qu’à l’encodage

-Diminution des opérations mentales associées au circuit en entier incluant TPJ permettrait la formation initiale de la trace en mémoire; une fois la trace encodée, TPJ recommencerait à incorporer les données de l’environnement seulement si
celles-ci sont reliées à la tâche en cours

-Pendant l’encodage, l’engagement de l’attention focalisée sur la tâche nécessite la désactivation des autres opération mentales
-La désactivation efficace de ces autres opération permet d’orienter les ressources attentionnelles sur la tâche et améliore la performance
-Essais réussis = circuit par défaut et jonction temporo-pariétal plus désactivés

-Pendant la phase de distraction, l’engagement de l’attention focalisée sur la tâche est maintenu
-Le circuit par défaut reste désactivé pour que les ressources attentionnelles soient maintenues sur la tâche
-Par contre, la jonction temporo-pariétale s’active au cas où un stimulus pertinent apparaîtrait = son rôle change

-Encodage : circuit pas défaut et jonction temporo-pariétal responsables des opération mentales = désactivés
-Distraction : circuit par défaut, jonction temporo-pariétal responsable de la détection des stimuli pertinents = activé

47
Q

Implications possibles du circuit par défaut

A

Ajout de: Support au monitoring de l’environnement externe
lorsque l’attention focale est relâchée

-circuit par defaut revient moins actif quand tache demande attention

48
Q

4 propriétés du mode “par défaut”

A

-Devient plus actif durant le « repos » et moins actif durant une tâche qui requiert une attention focale

-Plus la tâche est exigeante, moins le circuit par défaut est actif

-Échec de désengagement du mode par défaut nuit à la performance et allonge les temps de réaction

-Énergie consommée par le cerveau juste légèrement supérieure quand celui-ci est occupé à une tâche plutôt qu’au « repos » (demande quand même énergie au repos)

49
Q

Maladie d’Alzheimer (AD):
pathologie du circuit par défaut?

A

-AD est une maladie neurodégénérative caractérisée par une perte progressive et irréversible de neurones dans différentes
régions cérébrales

-Les déficits touchent la mémoire et au moins un autre
domaine cognitif (langage, fonctions exécutives, etc.)

-La mort cellulaire serait associée entre autres à l’apparition de plaques amyloïde (protéine) + dégénérescence neurofibrillaire (plaques communiquent moins bien entre elles)

50
Q

Structures cérébrales touchées
dans maladie de A et circuit par défaut

A

-Appartition des plaques amyloides ciblent regions du circuit par defaut de maniere préférentielle.

1- Avant l’apparition des premiers symptômes cognitifs, l’atrophie est déjà présente dans des régions associées au circuit par défaut (Les atrophies sont présentent avant les premiers sx)

2- Avant l’apparition des premier signes d’atrophie, les plaques amyloïde s’accumulent dans le circuit par défaut

51
Q

The brain’s default network

A

-activation répétée du circuit par defaut qui peut amener dysfonctionnement métabolique qui engendrent sx maladie.
-Ne pas assez susciter circuits d’attention focale, ferait que ces regions se degradent et que ca entraine maladie A.
-Trop de reverie pas bon.
-Choix d’Activités cérébrales pourrait augmenter risques apparition maladie

52
Q

2 aspects communs entre Cognition persévérative et projection de soi

A

1-Centrées sur les événements (réels ou imaginés) passés ou futurs et sur le point de vue imaginé d’autres personnes

2-Recoupements à prévoir au plan des structures cérébrales impliquées (circuit par défaut)

53
Q

2 points spécifiques à cognition persévérative

A

1-Biaisée en faveur des pensées et des souvenirs à connotation négative

2-Envahit tous les secteurs de la vie et laisse peu de place à l’attention focalisée sur le travail, les hobbies, etc.

54
Q

Anxiété et mode par défaut

A

-Cx préfrontal médian (PFCm):
Anxieux moins désactivé que Contrôles

  • Cx cingulaire postérieur (PCC):
    Anxieux plus désactivé que Contrôles

interprétation: Anxiété augmente les simulations mentales (PFCm) associées aux mots lus sans intégration adéquate avec l’histoire personnelle passée (PCC) ce qui aurait pu permettre de faire cesser ces spéculations

55
Q

Dépression et mode par défaut

A

PCC, PFCm, pariétal latéral (PL), inférotemporal (IT):
Dépressifs moins désactivés que Contrôles par conditions 1 et 2

-Amygdale hippocampe (A-H):
Dépressifs plus activés que Contrôles par condition 4

interprétation: Dépression implique une suractivation limbique (A-H) induite par des stimuli négatifs (condition 4) couplée à une incapacité à désengager le circuit par défaut (PCC, PFCm, PL, IT) en situation de tâche (conditions 1 et 2)