Cours 8 Flashcards

1
Q

Mot “neuroplasticité”

A

-On peut parler de plasticité cérébrale
-Le cerveau est malléable

-Capacité du cerveau à se modifier en fonction de son environnement
-Liens avec l’apprentissage et la mémoire

-réfère principalement à la notion de RÉORGANISATION du cerveau

-Plus en lien avec la SYNAPTOGÉNÈSE
-Plus facile à mesurer que la neurogenèse

-Présence d’un « pic » d’efficacité
-Notion de période critique

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2
Q

Réorganisation

A

créer ET défaire des connexions neuronales, certaines vont se renforcer et d’autres vont se laisser

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3
Q

Neuroplasticité développementale

A

-Lors de la maturation cérébrale, certaines connexions sont renforcées, d’autres s’affaiblissent
-Synchronisme des décharges pré et post synaptiques

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4
Q

Le champ d’action de la plasticité cérébrale est maximal…

A

…dans un cerveau immature (amène période critique)
-Diminue avec l’âge

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5
Q

Période critique

A

-Période temporelle relativement courte durant laquelle le cerveau est plus facilement influencé par l’environnement
-Dépend des systèmes
-Pas la même période critique pour chacune des régions

-Ça veut aussi dire que que des pertes sensorielles, des accidents, toutes les interventions qui vont aider à reconstruire (ex : enfant mal entendant et on met l’appareil) si c’est fait en bas âges, ça la plus de chance de succès (peu importe les système car la partie toucher a le temps de se refaire/s’adapter)

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6
Q

Konrad Lorenz

A

-Il a introduit la période critique
(Exemple de l’oie, en grandissant, ça reste dans le temps, car cristallisée au niveau cérébral)
-Une fois que les connexions sont faites avec l’expérience, ont a un certain caractère permanent et c’est difficile à défaire, mais pas complètement irréversible

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7
Q

Pourquoi les périodes critiques ont-elles une fin? (3)

A

1-La plasticité DIMINUE lorsque la croissance des axones cesse
1-Augmentation de la myélinisation occupe plus de place et donc moins pour les axones

2-La plasticité DIMINUE lorsque la transmission synaptique est à maturité
1-Diminution de la sensibilité des récepteurs NMDA avec l’âge impliqué dans PLT

3-La plasticité DIMINUE lorsque l’activité corticale est restreinte
1-Plus on avance en âge, plus il y a maturation des systèmes inhibiteurs (moins de comportements impulsifs, etc.)

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8
Q

Rappel PLT

A

-La PLT est possible à l’âge adulte
-Forme de neuroplasticité
-Quand renforcement des connexions, PLT.
-Ajout de recepteurs AMPA, synthèse de second messager qui renforce connexion. Donc il y a neuroplasticité à l’âge adulte

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9
Q

Rôle de la PLT dans la neuroplasticité

A

Lors de la maturation cérébrale, certaines connexions sont renforcées, d’autres s’affaiblissent (phénomène normal)
-Synchronisme des décharges pré et post synaptiques

-(2) Œil ouvert : Activation NMDA = récepteurs AMPA
*La PLT permet le renforcement des connexions par syncronisme des décharges
*Quand les neurones pré et post synaptiques déchargent en même temps, les liens se renforcent et perdurent (augmentation des récepteurs AMPA)

-(1) Œil fermé : Peu d’activation NMDA = récepteurs AMPA
*Inverse de PLT donc: Dépression à long terme (DLT)
*Les neurones pré envoient une activité de base, mais non suffisante pour dépolariser mon neurone post. Donc, la synchronicité est absente. La connexion s’affaiblit. Les récepteurs AMPA, au lieu d’être synthétisé, disparaissent.
-Phénomène de neuroplasticité : dépression à long terme.

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10
Q

Étude du singe: Plasticité dans le cortex moteur

A

-Modèle animal d’une lésion au cerveau
-Condition avec ou sans « réadaptation »

-Ce principe s’applique aussi chez l’humain
-Essentiel en réadaptation

-Étude fait sur des singes. On a fait une lésion au niveau du cx moteur dans la région qui correspondait à la main, au doigt droit du singe
-2 groupes AVEC lésions: un qui se débrouille et l’autre avec entrainement (force utiliser main avec lésion)

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11
Q

Le cortex moteur est …

A

malléable

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12
Q

Résultats de l’étude singes avec lésion cortex moteur

A

Après 3 mois, dans les 2 groupes, le cortex moteur à CHANGÉ
-Sans entrainement: la région corticale associée à la main et au doigt avait été réduite et celle de la région associée au coude et à l’épaule s’est agrandit

-Avec entrainement: la région avait été préservée, même avait grandit. Il y a eu un gain fonctionnel. Ils n’ont pas perdu l’usage de leur main même avec la lésion.
*C’est le principe de la réadaptation motrice (essentiel en réadaptation, grâce a entrainement, on peut rétablir les lésions dans cerveau chez la personne)
*La réadaptation fonctionne chez l’adulte

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13
Q

Constraint-induced movement therapy (CIMT) étude de Gauthier 2008 + Résultat

A

-CIMT est bcp utilisé en réadaptation motrice
-Forcer l’entrainement du bras lésé en mettant contrainte physique sur le bras qui va bien

-Réadaptation entraine: de la densité de la matière grise cortex somatosensoriel et dans hippocampe!

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14
Q

Qu’est-ce qui est à la base de nos interventions avec comportement?

A

La neuroplasticité

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15
Q

2 objectif de la remédiation cognitive

A

Durabilité et généralisation

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16
Q

Objectif ultime de la remédiation cognitive

A

Le rétablissement

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17
Q

Remédiation cognitive

A

-s’adresse à des patients présentant une perte/déficit, est données par un thérapeute.

-Entrainement comportemental qui a pour objectif d’améliorer les processus cognitifs, visant la durabilité et la généralisation

-Pratique répétée : reconstruire la partie affectée du cerveau: tâches de manières répétés en ciblant les domaines cognitifs (attention, mémoire, etc.) et progressivement augmenter intensité
VS
-Stratégies + pratique répétée: compenser les déficits cognitifs (apprend à utiliser un agenda, un carnet de note, la visualisation), Pour aider à soutenir son fonctionnement cognitif

Rôles du thérapeute:
-Enseignement de stratégies
-Faciliter le transfert / la généralisation
-Renforcement positif et modelling
-Apprentissage sans erreur: s’assure que la personne ne fasse pas d’erreur, ne pas laisser la personne se tromper est favorable et correct
-Rôle actif

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18
Q

Réadaptation cognitive, c’est possible?

A

OUI!

-Eack et al., 2010 : Remédiation cognitive chez des jeunes adultes en début d’évolution d’une schizophrénie
-Remédiation attention, mémoire et résolution de problèmes (60 heures) + remédiation cognition sociale (45 semaines) : durée 2 ans
-IRM + index de cognition (plusieurs tests) + cognition sociale (MSCEIT) au baseline, à 1 an et à 2 ans

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19
Q

2 thérapies et 4 régions de l’étude de Eack

A

-la thérapie d’amélioration cognitive (CET)
-la thérapie de soutien enrichie (EST)

-Amygdale
-Gyrus fusiforme,hippocampe et gyrus parahippocampique

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20
Q

Eack et al., 2010 résultats

A

-Différence significative entre la thérapie d’amélioration cognitive (CET) et la thérapie de soutien enrichie (EST) pour les changements dans la matière grise sur une période de 2 ans.

-Amygdale (gauche) : GAIN de matière grise pour la thérapie d’amélioration cognitive.

-Gyrus fusiforme, hippocampe et gyrus parahippocampique (gauche) : PERTE de matière grise pour la thérapie de soutien enrichie et PRÉSERVATION de la matière grise pour la thérapie d’amélioration cognitive.

-Les résultats pour le cortex cingulaire antérieur et l’insula ne sont pas significatifs.

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21
Q

Plus la préservation de la matière grise était importante…

A

…plus les gains au niveau cognitif étaient élevés.

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22
Q

Résumé

A

-Une perte de matière grise moins grande dans le gyrus parahippocampique et le gyrus fusiforme et un gain de matière grise plus grand dans l’amygdale sont associés à une meilleure amélioration de la cognition sociale.
-Une perte de matière grise moins grande dans le gyrus parahippocampique et le gyrus fusiforme est associée à une meilleure amélioration des fonctions neurocognitives.
-Les résultats pour le cortex cingulaire antérieur, l’hippocampe et l’insula ne sont pas significatifs (pas d’association)

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23
Q

Conclusion de Eack et al., 2010

A

-Remédiation cognitive aurait des effets neuroprotecteurs, qui seraient à la base des améliorations cognitives

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24
Q

Mot “neuroprogression”

A

« pathological reorganization of the central nervous system along the course of severe mental disorders »

-Notion de réorganisation pathologique du cerveau
-c’est la réorganisation pathologique du SYSTÈME NERVEUX CENTRAL pendant le développement d’un trouble de santé mentale.
-On fait référence a ce terme lorsque c’est négatif (neuorplasticité = positif)
-Ex: écrire phrase sur une feuille: petits changements pas grave qui s’accumulent, mais qu’au final qqlc de pathologique se construit

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25
Q

Exemple: trouble bipolaire

A

-Les épisodes maniaques ou dépressifs répétés mènent à une réorganisation (rewiring) cérébrale *Dommages qui se répètent avec épisodes et cerveau va tenter de se réorganiser autour de dommages mais personne va devenir plus vulnérable à certains facteurs de stress et devient plus sensible à faire épisodes maniaques et dépressifs.

-Des changements dans l’activité neuronale sont observés, entraînant une vulnérabilité plus grande aux stresseurs

-Rôle du stress oxydatif : amène des changements cellulaires. L’accumulation de ces changements entraînent une neuroprogression (Stress oxydatif amène chute de production BDNF qui est important pour neurogénèse)

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26
Q

Principaux constats

A

-La neuroplasticité, phénomène positif ou négatif (neuroprogression), permet au cerveau de se modifier en fonction de son environnement.
-La période critique, différente d’un système à l’autre, stipule que l’influence maximale de l’environnement sur le cerveau arrive relativement tôt dans la vie.
-La PLT à un rôle de premier plan dans la neuroplasticité en renforçant les connexions synaptiques synchrones. Le phénomène inverse est aussi possible (DLT).
-Différents changements associés à la maturité cérébrale provoqueraient la fin de la période critique.
-Le principe de neuroplasticité sous-tend les principes fondamentaux de la réadaptation

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27
Q

Mot “neurogénèse” et nommer 4 étapes

A

-Production de nouveaux neurones
-Réfère au processus de division de cellules souches en cellules progénitrices, jusqu’à la différenciation en nouveaux neurones fonctionnels

-4 grandes étapes : Prolifération, migration, différenciation et maturation

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28
Q

Différence entre neurogénèse et synaptogénèse

A

Neurogénèse: production de nouveaux neurones
Synaptogénèse: production de nouvelles connexions

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29
Q

Quelle période a le plus haut taux de production de neurones

A

-Grosse majorité de la production des neurones est faite dans la période PRÉNATALE.
-Maximum de neurogenèse qui se fait dans le 1er 2e trimestre de la grossesse

30
Q

Étape 1 de la neurogénèse: ?

A

Voir le schéma (rouge = prolifération

1-La cellule souche s’auto-renouvelle = division en une autre cellule souche ou progéniture
2-La cellule souche donne un progéniteur
3-Le progéniteur produit des blastes. On parle de neuroblastes lorsque c’est un neurone
4-Le neuroblaste migre puis pourra se différencier pour devenir un neurone
*Interneurone, neurone pyramidal, astrocyte, etc.

31
Q

Neuroblaste et Glioblaste

A

-Neuroblaste : sont des neurones
-Glioblaste : sont des cellule gliales

32
Q

Étape 2 de la neurogénèse: ?

A

Migration

-Les couches corticales se développent de l’intérieur vers la surface
-Les neurones de la couche VI (6) du cortex sont les premiers à migrer
-Au fur et à mesure que le cerveau augmente en taille, la longueur des fibres gliales radiaires croît

33
Q

Étape 3 de la neurogénèse: ?

A

Différenciation
Voir schéma

L’émergence de types cellulaires différents résulterait :
1-d’une interaction entre les instructions génétiques
2-une chronologie d’événements
3-des signaux locaux en provenance d’autres cellules

(PAS du déroulement d’un programme génétique particulier)

34
Q

Étape 4 de la neurogénèse: ?

A

Maturation
Voir schéma

-Arborisation dendritique (augmentation des connexions)
-Croissance de l’axone

35
Q

Combien de temps de prolifération à maturation

A

2 semaines
(Neurone passe de immature à mature)

36
Q

Neurogénèse adulte: Santiago Ramon y Cajal

A

On pensait autrefois que: Dans les centres adultes, les circuits nerveux sont fixes, finis et inchangeables. Tout doit mourir, rien ne peut être régénéré.
-Tout était fixe dans le cerveau après la naissance

Maintenant: on comprends que la neurogénèse est possible chez l’adulte dans différentes régions du cerveau (gyrus denté hippocampique, bulbe olfactif, amygdale, cortex temporal inférieur)

37
Q

Découverte de la BrdU

A

-Une des première preuve de neurogénèse adulte
-La Bromodéoxyuridine permet de marquer les cellules en division
-Utilisée au départ pour marquer les cellules cancéreuses
-Eriksson et al., 1998 : Analyse post-mortem du tissu cérébral
*Remarque des cellules hippocampiques colorées par la BrdU (Donc, division cellulaire dans hippocampe)

-Les études montrent maintenant que la neurogenèse est possible dans hippocampe (gyrus denté), bulbe olfactif, néocortex, amygdale, cortex temporal inférieur, etc.
-Observation de cellules en division à l’âge adulte dans le gyrus denté (hippocampe)
-Neurogenèse adulte observée également dans le bulbe olfactif, l’amygdale, le cortex temporal inférieur

38
Q

Quelle est la principale source de neurogénèse?

A

Le gyrus denté de l’hippocampe

39
Q

Gyrus denté

A

Dans le gyrus denté, il y a la partie:
-Subgranulaire (couche profonde)
-Granulaire (couche fonctionnelle)

-Les cellules sont créés dans la couche subgranulaire et migrent vers la couche granulaire. À partir de ce moment là, les cellules terminent leur maturation en s’intégrant à la circuiterie de l’hippocampe.

40
Q

Combien de ?% des cellules deviennent ?

A

Cependant, il y a seulement 10% des cellules qui deviennent fonctionnels

41
Q

Définition de BDNF

A

-substance qui influence, rôle dans survie neuronale, dev du neurone, plasticité synaptique et synaptogénese. Ce facteur neurotrophique permet au neurone de croitre et s’intégrer à d’autres systèmes. Associé à neurogénèse et synaptogénèse, pas juste neurogénèse

42
Q

Implication du BDNF

A

-BDNF = Brain-derived neurotrophic factor
-Facteur neurotrophique dérivé du cerveau impliqué dans le développement (synaptogenèse, neurogenèse, plasticité)

-Facteur de croissance
-Rôle important à jouer dans la survie neuronale, le neurodéveloppement et la plasticité synaptique

-Permet donc aux nouveaux neurones de s’intégrer au système
-Facilite la PLT

-Permet aussi la formation de nouvelles connexions entre les neurones existants
-Synaptogenèse

-Impliqué dans la cognition

43
Q

Autre BDNF

A

BDNF est impliqué dans apprentissage
-Dans une étude d’apprentissage de tâches spatiales chez les rats, l’apprentissage s’accompagne d’une augmentation
du BDNF
-À l’inverse, le blocage de la synthèse du BDNF empêche l’apprentissage

-Le BDNF est aussi augmenté par : les ISRS, l’exercice physique et la remédiation cognitive!
-Est corrélé avec une amélioration des performances au testing cognitif.

44
Q

Impact de la neurogénèse, quels sont les rôles de l’hippocampe? (2)

A

Donc l’intégration de nouveaux neurones permet entre autres :
1-les nouveaux apprentissages
2-la formation de souvenirs (mémoire)

-Il y a beaucoup de neurogénèse dans l’hippocampe
Ex. modèle animal : Lorsqu’on empêche la neurogenèse chez des souris, le conditionnement de peur est impossible

45
Q

Résultats étude chez les rats BDNF

A

-Quand on fait apprendre la tâche au rat: augmentation du BDNF (neurogénèse, donc apprentissage, nouvelles connections) dans l’hippocampe.

-Si pendant qu’on lui fait apprendre la tâche, on injecte un inhibiteur de BDNF: impact négativement la performance. Déficit dans l’apprentissage de mémoire spatiale.

-Même si les rats ont déjà appris la tâche et on injecte un inhibiteur de BDNF: diminution de la performance. Déficits dans la mémoire de travail et de référence car on empêche certains processus cognitif relié à la mémoire.

DONC, BDNF impliqué plus largement dans cognition et mémorisation

46
Q

On suggère même que le BDNF

A

joue un rôle dans :
-la mémoire spatiale
-dans l’encodage de nouveaux souvenirs
-dans tous les autres processus (formations, rétentions / remémoration de la mémoire spatiale)

47
Q

Principaux constats

A

-La neurogenèse, soit la production de nouveaux neurones, se produit majoritairement dans la période prénatale, bien qu’elle soit possible à l’âge adulte.
-Le gyrus denté de l’hippocampe, plus précisément la zone subgranulaire, est la principale niche de neurogenèse à l’âge adulte.
-Les nouveaux neurones peuvent survivre, croître et créer de nouvelles connexions grâce à l’action de facteurs neurotrophiques comme le BDNF.
-Les nouveaux neurones peuvent ainsi s’intégrer dans la circuiterie de l’hippocampe et participer à ses fonctions principales comme l’apprentissage et la mémoire

48
Q

Facteurs NÉGATIFS influençant la neurogénèse/synaptogénèse: les énumérer

A

-Âge
-Les stimuli “novel” vs “New”
-Stress et évènements de la vie
-Méthylation de l’ADN

49
Q

Âge

A

-L’âge est un facteur négatif ayant un impact sur la neurogenèse et la synaptogenèse.
-Avec âge, moins en moins de neurogénèse
-Lire article traduit par E

50
Q

Hypothèse 1: Potentiel mitotique

A

-Avec l’âge, gyrus denté jeune et gyrus denté vieux ont le MÊME nombre de cellules souche, mais perdent leur potientiel mitotique.
-Cependant, le gyrus denté jeune a une PLUS GRANDE proportion de cellules ayant un potentiel mitotique que le gyrus denté vieux.
-Incidemment, dans le gyrus denté vieux, moins de cellules souches peuvent se diviser en progéniteurs et ainsi il y a moins de nouveaux neurones.

51
Q

Hypothèse 2: Nombre de cellules

A

-Meilleure hypothèse

-Les cellules souches ont un potentiel mitotique LIMITÉ : peuvent se diviser 3 fois puis elles se différencient en astrocyte (cellules gliales)
-Ainsi, le gyrus denté vieux possède un MOINS grand pool de cellules souches, car le reste d’entre elles ont épuisé leur potentiel mitotique au cours de la vie et sont devenues des astrocytes.
-Incidemment, dans le gyrus denté vieux, il y a moins de neurones pouvant se diviser en progéniteurs et ainsi il y a moins de nouveaux neurones

52
Q

Stimuli “Novel” vs “new”

A

-Un stimulus « novel » est inédit, c’est-à-dire qu’il est composé de caractères inconnus (ex : caractères chinois)
-Un stimulus « new » est nouveau, mais composé de caractères connus (ex : nouveau mot de vocabulaire)

-Les stimuli « novel » sont particulièrement présents lors du développement cérébral (début de la vie), tandis que les stimuli « new » sont relativement constants au cours de la vie
-Tandis qu’une neurogenèse importante soit nécessaire pour traiter les stimuli « novel », un niveau plus bas pourrait être suffisant pour les stimuli « new ».

53
Q

Novel et New

A

-Les stimuli sont tous novel au début de la vie, puis à force d’exposition on en rencontre de moins en moins
-Les stimuli novel sont associés à une neurogenèse plus important que les new

54
Q

Stress et évènements de la vie

A

-Rappel : Plusieurs facteurs psychosociaux vécus à l’enfance (abus, négligence, exclusion, etc.) augmentent les risques de Sz
-Facteurs peuvent engendrer des atrophies cérébrales généralisées
-Plusieurs autres psychopathologies sont associées à des atrophies cérébrales
-Des facteurs psychosociaux ont aussi un rôle à jouer dans le développement de ces psychopathologies
-Quel mécanisme d’action impliqué dans la neurogenèse pourrait être influencé par l’environnement…?

55
Q

Schizophrénie

A

Un des facteurs explicatifs était adversité à l’enfance qui entrainait anomalie neuroanatomique. Associé à diminution de neurogenese et synaptogenese.
Taux de BDNF peut être réduit.

56
Q

Méthylation de l’ADN

A

-Un des phénomène épigénétique qui peut expliquer que facteurs de l’environnement peut expliquer ce qui se passe dans cerveau par facteurs neurobiologique
-Ce phénomene cloque transcription génétique. Si augmentation de methylation ADN sur genes important
neurogenese et synptogene, bloque ca et cascade qui fait que moins de production de BDNF peut amener atrophie régions corticales neuroanatomie
-en bloquant transcription BDNF on bloque neuro et synaptigenese , ce qui peut entrainer deficits cignitifs

57
Q

Facteurs POSITIFS influençant la neurogénèse/synaptogénèse: les énumérer

A

-Pharmacothérapie
-Exercice physique
-Environnement enrichi (EE)
-Stimulation des cellules souches
-Remédiation cognitive
-Psychothérapie

58
Q

Pharmacothérapie

A

ISRS : Pourquoi sait-on qu’ils stimulent la
neurogenèse ?
-du BDNF (modèles animaux et humains)
-Délai d’action environ 2 semaines (idem neurogenèse)
-Études en neuroimagerie montrent une perte de volume hippocampique interrompue et même renversée pour TDM traité avec ISRS

59
Q

Pharmacothérapie étude

A

On a aussi vu plusieurs études qui ont montré que les
antipsychotiques chez les personnes qui souffrent d’un trouble psychotique entraînait des améliorations de la neurogenèse, de la synaptogenèse, de la libération du BDNF, des changements cognitifs (amélioration de la cognition)

60
Q

Défi actuel

A

-Rémission PARTIELLE trop fréquente
-Exemple du TDM : 65-75% rémission partielle avec traitement aux ISRS
-Exemple de la Sz : rémission incomplète dans la majorité des cas

-Rémission COMPLÈTE:
-3 stratégies thérapeutiques
1.Optimiser la dose et/ou la durée de la pharmacothérapie
2. Changer le médicament
3. Ajouter un médicament ou une autre forme de thérapie (Stratégie d’augmentation)

*PEUT ÊTRE D’AJOUTER UN MÉDICAMENET OU UNE AUTRE FORME DE THÉRAPIE

61
Q

Mais jusqu’à quel prix?

A

-Réalité expérimentale c’st que donne molécule et teste effet de cette molédule et on peut voir gain sur cognition. Mais souvent en clinique une seule medic pas suffisante et besoin de polymédication (sx
positifs, négatifs, etats depressifs et anxieux) MAIS polymédication associée à détérioration des fonctions cognitive. DONC en réalité clinique en tx sx on peut en augmenter un autre, on peut créer effets deleters sur cognition

-Pharmacothérapie peut avoir effets intéressants sur cognition et synaptogenese, mais cliniquement c’est pas tant ça

-Dans ces stratégies on peut tu ajouter autre type d’intervention qui peut traiter sx

62
Q

Exercice physique

A

-Exercice physique chez personnes âgées (Llorens-Martin et al 2008; Cotman & Berchtold 2002; Cotman et al 2007) : AUGMENTATION apprentissage et mémoire, AUGMENTATION fonctions exécutives, DIMINUTION atrophies cérébrales et DIMINUTION déclin cognitif

-Exercice physique chez adultes (Winter et al., 2007) : améliore l’humeur, AUGMENTE rapidité et rétention d’un nouveau vocabulaire et BDNF (donc, impact neurobiologique)

-Exercice physique volontaire chez rats adultes (Gomez-Pinilla et al., 2011) : DIMINUER méthylation de l’ADN promoteur IV du BDNF et AUGMENTER le BDNF 48

-Donc pourquoi pas l’exercice physique comme stratégie d’augmentation !! (Voir étude TREAD

63
Q

Principaux constats

A

-Étant donné les hauts taux de rémission partielle, la stratégie d’augmentation est une approche intéressante pour traiter les psychopathologies. Néanmoins, la polymédicamentation ne semble pas toujours idéale.
-L’exercice physique s’avère efficace pour stimuler la neurogenèse et la synaptogenèse, en plus d’avoir des effets cognitifs prometteurs
-L’exercice physique comme stratégie d’augmentation a montré des effets positifs sur les taux de rémission (dépression), même à une dose minimale.
-Il serait aussi possible de cibler le meilleur programme d’exercice selon certaines caractéristiques personnelles (étude TREAD)

64
Q

Environnement stimulant ou non

A

-Stimulation de l’environnement est un élément clé dans neurogénèse
-Non-stimulant: moins de neurogénèse
-Stimulant: plus de neurogénèse

65
Q

Environnement enrichi (EE)

A

-Modèles animaux :
-Rats élevés dans un EE = transcription du BDNF dans l’hippocampe, neurogenèse et synaptogenèse, de l’apoptose dans l’hippocampe et performance cognitive
-EE pourrait même permettre de rattraper les retards de développement chez des rats élevés dans un environnement contraignant

66
Q

Stimulation des cellules souches?

A

-Remplacer les neurones perdus:
-Facteur de croissance de l’épiderme (EGF; epidermal growth factor)
-Facteur neurotrophique stimulant la zone sous-ventriculaire qui, en réponse, génère de nouvelles cellules qui migrent vers le striatum et s’y différencient en neurones ou en cellules gliales.

-Il est possible qu’à l’avenir des facteurs trophiques soient utiles dans le traitement des lésions cérébrales.

Voir schéma:
Après un accident vasculaire cérébral au niveau cortical, la perfusion de l’EGF dans le ventricule latéral d’un rat induit une neurogenèse dans la zone sous- ventriculaire.
À droite : Les cellules souches ont migré vers le site de la lésion et ont envahi la zone endommagée. L’organisation cytologique reste toutefois anormale

67
Q

Remédiation cognitive

A

-L’environnement enrichi de l’humain !
-La stimulation cognitive est une autre forme de stratégie d’augmentation
-Effets intéressants sur la neurogenèse, la synaptogenèse, la cognition et le fonctionnement social

68
Q
A
69
Q

Étude de Eack

A

-Rappel Eack et al., 2011 : Effet sur la matière grise dans certaines structures
-Neuroplasticité ou neurogenèse ?
-Fischer et al., 2016 : Étude sur la remédiation cognitive chez Sz chronique
-des taux de BDNF (normalisation) + amélioration cognitive (cognition globale, vitesse de traitement de l’information, mémoire et apprentissage verbale)

70
Q

Psychothérapie

A

-Perroud et al., 2013 : Évaluer l’effet de la thérapie comportementale dialectique (DBT) sur la méthylation chez trouble de personnalité limite
-Rationnel de l’étude :
-Adversité à l’enfance taux de méthylation et risques de psychopathologie (dont le TPL)
-Les altérations des taux de méthylation des gènes du BDNF entraînent des changements neuroanatomiques reliés au phénotype de la psychopathologie
-La méthylation est réversible; un traitement pourrait donc rétablir ces altérations et entraîner une amélioration des symptômes

-Chez adversité à enfance, augmentation méthylation chez gènes comme BDNF, ce qui entraine changement neuroanatomiques

71
Q

Résultats

A

Effet principal: augmentation des taux de méthylation après la thérapie MAIS ce
qui est intéressant c’est que quand on analyse participants qui ont augmentaiton
méthyation. Ceux qui ont pas repondu à l’intervention ont contribué ;a
l’augmenttion des taux de méthylation et ceux qui répondaient à l’intervention
voyaient diminution des taux de méthylation sur des genes promoteurs
importants pour BDNF donc associé à gains (diminution des sx dépressifs,
desespoir et sx impulsifs) DONC une thérapie comme une psychothérapie peut
entrainer changements favorables par épigénétique dont baisse de taux de
methylation , ce qui favorise neurogenese, on a des gains pour ameliorer sx de
psychopathologie . Donc repone therapeutique. Pour mettre en place changements
thérapeutique on doit avoir cerveau qui change.