cours 9 Flashcards
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événements aversifs
Événements désagréables, qui provoquent de l’aversion.
Par exemple:
- intra de 70 Q
- araignée dans ma chambre
comportements
- échappement
- évitement
9
échappement et évitement
- échappement
- le rat va sauter la barrière pour supprimer la douleur
- suppression de la douleur est un renforcement négatif - évitement
- le rat va sauter la barrière pour éviter la douleur
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théorie de l’évitement fondé sur 2 processus
- processus de conditionnement classique
- SI (choc) = RI (peur)
- SN(lumière) ; Si (choc) = RI (peur)
- SC (lumière) = RC (peur) - processus de conditionnement opérant
Évitement avec la lumière Diminution de la peur renforcement négatif évitement de la lumière a plus de probabilité d’avoir lieu
LIMITES
1. Réponse d’évitement très persistante dans le temps (encore présente après 600 essais dans le cas du rat)
phénomène incubateur
-particulièrement chez l’humain
- Renforcement de la RC par de brèves expositions au S. aversif
- Production d’une réponse d’évitement, sans la présence de peur (Solomon & Wynn, 1953)
- peur n’est pas inexistante, mais très faible
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théorie de l’évitement fondé sur 1 processus
basé sur un principe de conditionnement opérant
évitement diminue la présence du stimulus aversif et non pas la peur
pas d’inférence sur les états mentaux, = avantage de la théorie
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théorie des réactions de défense spécifiques d’espèces
Les réponses d’évitement sont dues à des comportements déclenchés et non pas au conditionnement opérant
Comportements déclenchés
Réactions innées qui protègent l’espèce des stimuli aversifs (Apprentissage beaucoup plus rapide)
chez humain : réaction de fuite inné face à un lion ou ours
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évitement et phobies
phobies : peur excessives ou irrationnelles
limite de l’application expérimentale sur l’humain
1- nature du stimulus aversif
L’animal évite le SI et l’humain évite le SI et le SC
Rat : évite le choc
Humain : évite les morsures et les chance de croiser un chien
2- Conditionnement expérimental est moins instantané que le conditionnement d’une phobie
rat : prend plusieurs essais pour que le SN devient un SC, et s’expose parfois encore au SI
humain : une seule exposition de courte durée est suffisante pour “développer” une phobie
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expérimentation généralisable
Conditions nécessaires pour que l’expérimentation soit généralisable chez l’humain
- Établir un lien clair et net d’une réponse de peur avec une seule présentation de courte durée entre le SN-SI
- Évitement subséquent du SI et du SC
- Évitement présent dans tous les essais
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évitement hâtif
Les personnes ayant des troubles phobiques produisent des comportements d’évitement au début de la chaine des événements qui aboutissent au stimulus aversif
Planification importante des activités pour éviter d’être confronté au stimulus aversif
Minimiser l’effort d’évitement
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évitement et approche psychanalytique
répression des souvenirs traumatiques
- événement traumatique = anxiété
- souvenir de l’événement = anxiété
- répression du souvenir = diminution de l’anxiété
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évitement et TOC
TOC
trouble anxieux dans le DSM
Caractérisé par des obsessions et compulsions
- Obsessions: peur de la contamination, besoin de symétrie et d’exactitude, peurs somatiques
- Compulsions: vérifications, rituels de lavage, rituels de comptage
applicabilité de la théorie de l’évitement fondé sur les 2 processus
1. (classique) SI obsession = Ri anxiété
2. (opérant) compulsion - diminution de l’anxiété
renforcement négatif : augmentation de la probabilité de refaire ces compulsions en présences d’obsessions
différence avec les phobie : évitement “actif”
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catégories de punitions
- mise à l’écart
- Perte d’accès à un élément positif pendant une courte période de temps après un comportement problématique
stratégie plus ou moins efficace
- peut être un renforcement
- Mise à l’écart souvent trop longue ; le but n’est pas d’isoler l’enfant, mais de favoriser le bon comportement
- cout de la réponse
- Suppression d’un élément positif après un comportement problématique
avantage : Possibilité de moduler la sévérité de la punition en fonction de l’offense
efficacité dépend de l’effet réel de l’élément positif supprimé sur le comportement
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types de punition
- intrinsèque
Constitue un élément inhérent au comportement puni (l’activité est elle-même punitive)
primaire
- quelque chose d’aversif de manière inné (bruits, choc, ..)
- extrinsèque
Constitue un élément externe qui est ajouté suite à un comportement
secondaire
- punisseur, associé à un CC, à un autre punisseur dans le passé
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problèmes avec la punition
- Ne renforce pas le comportement approprié
- Agent punisseur peut devenir le stimulus discriminatif
- Pourrait mener à l’évitement de l’agent punisseur
- Peut favoriser l’apprentissage de comportements inadéquats par modeling
- Peut devenir un renforcement pour l’agent punisseur
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punition par suppression conditionné
Punition engendre une réponse émotive qui diminue la motivation à faire le comportement dans l’immédiat
La punition entrave la manifestation du comportement pour une courte durée, sans nécessairement le diminuer
Levier = nourriture
levier = choc
peur : n’appuie plus sur le levier
peur diminué = levier
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punition par évitement
Punition serait un renforcement négatif pour tout autre type de comportement
levier = choc
tout autre comportement = absence de choc = renforcement négatif par évitement de choc
Une punition n’affaiblit pas le comportement, mais le substitue plutôt par tout autre comportement qui est non puni