Cours 8 - Récidive et Carrière criminelle Flashcards

1
Q

Pourquoi l’étude du risque de récidive ?

A

Parce que la grande majorité des individus condamnés pour un délit sexuel retourne un jour ou l’autre dans la collectivité.

Par exemple.

  1. Probation ou autres mesures communautaire.
  2. Semi-liberté/libération conditionnelle
  3. Fin de la peine d’incarcération (sentence)
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2
Q

Vrai ou faux. La sentence moyenne pour un délinquant sexuel est de 4 ans?

A

Vrai.

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3
Q

Quels sont les concepts clé (4) du modèle de protection communautaire en ce qui a trait à la récidive sexuelle ?

A
  1. Le risque est défini par la récidive
  2. Le risque est mesuré par la probabilité de récidive
  3. La pertinence des mesures pénales est justifiée par les probabilités de récidive
  4. Le risque est construit autour du concept de récidive sexuelle.
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4
Q

Quel est la stratégie de prévention orientée en fonction de la récidive sexuelle afin de répondre aux questions d’efficacité et la propension à la récidive?

A

En comparant les individus qui ont suivi un traitement VS ceux qui n’en ont pas eu.

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5
Q

Selon les considérations méthodologiques, que signifie “récidive sexuelle” ?

A

Ce n’est pas un concept théorique, mais administratif. La récidive est un indicateur “correctionnel” dont la mesure peut varier d’un endroit à l’autre.

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6
Q

Selon les considérations méthodologiques, que signifie “taux de base” ?

A

Proportion d’individus ayant commis un nouveau crime sexuel durant une période de suivi donnée.

Observation empiriques concernant le taux de récidives.

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7
Q

Le “taux de base” peut varier selon quels facteurs (4) ?

A
  1. Source de l’information
  2. Indicateur de récidive criminelle
  3. Nature et composition de l’échantillon
  4. Durée du suivi post-libératoire
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8
Q

Quelle est la première observation des chercheurs Hanson & Bussière (1998) concernant le taux de base ?

A

Que seulement une minorité de délinquants sexuels récidivent pour tout type de crimes confondus durant la période de suivi.

  1. On fait référence à la récidive générale
  2. 33% des individus récidives (tout crime confondus)
  3. Pas de différence entre les agresseurs de femmes et ceux d’enfants.
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9
Q

Quelle est la deuxième observation des chercheurs Hanson & Bussière (1998) concernant le taux de base ? (3)

A
  1. Une faible proportion de récidivistes pour un délit sexuel
  2. Environ 1 sur 7 (- de 15%)
  3. Légèrement plus élevé pour les agresseurs de femmes que d’enfants
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10
Q

Vrai ou faux. Est-il vrai d’affirmer que le taux de récidive (à caractère sexuel) varie en fonction de la durée du suivi post-libératoire?

A

Vrai. Effectivement, plus la durée de suivi est longue, plus les taux de récidive augmentent.

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11
Q

Vrai ou faux. La récidive des femmes, selon la Méta-analyse de Cortoni et coll., 2010, soutient que le taux de récidive est plus bas que celui des hommes?

A

Vrai. C’est encore plus vrai au niveau de la récidive sexuelle.

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12
Q

Quelle sont les premières observations concernant le taux de base chez les adolescents.

A
  1. Récidive généralement importante 50%
  2. Taux de récidive plus élevé que celui chez les adultes
  3. Délit sexuel commis par des adolescents aux trajectoires de délinquance violente et/ou polymorphe.
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13
Q

Quelle sont les deuxièmes observations concernant le taux de base chez les adolescents.

A
  1. Variation importante d’une étude à l’autre (2% à 30%)
  2. Taux de récidive moyen est de 10 à 12%
  3. Environ 20% chez les adultes pour un suivi comparable
  4. Risque de récidive plus faible chez les ados
  5. Probabilité de récidive pratiquement nulle après 5 ans.
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14
Q

Que cherche t-on par à savoir avec le paradoxe de la récidive sexuelle ?

A

On cherche à savoir sur les délinquant sexuels présentent des taux de récidive sexuelle plus élevés que les délinquants non-sexuels.

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15
Q

Vrai ou faux. De façon générale, il est vrai de conclure que les individus avec un antécédent pour un délit à caractère sexuel sont plus à risque d’être mis en accusation à nouveau pour ce type de délit?

A

Vrai.

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16
Q

Qu’entends t-on par “Paradoxe de la récidive sexuelle” ?

A

On part du constat que 5% des D.S. alors que 1% des D.N.S. ont été arrêté pour un délit à caractère sexuel.

CEPENDANT, selon l’étude de Langan :

  1. Environ 260,000 individus x 1% = 2,600 ind.
  2. Environ 9,700 d.s. x 5% = 485 ind.

Donc, 84% des récidivistes n’avaient pas été condamnés préalablement pour un délit sexuel.

17
Q

Que nous apprends le Paradoxe de la récidive sexuelle ?

A

Que la majorité des crimes sexuels commis par des individus connus de l’appareil judiciaire n’ont aucun antécédent en matière de crime sexuel.

POURQUOI ?
Il est impossible, avec les modèles en place, de réduire le risque de récidive puisqu’on vise une minorité d’individus déjà connus de l’appareil.

18
Q

Vrai ou faux. Les délinquants sexuels sont plus spécialisés dans leur délinquance que les autres contrevenants ?

A

Faux.

Par exemple. 6% pour les délinquants sexuels alors que 41% pour les crimes reliés au trafic de stupéfiants.

19
Q

Lorsqu’on regarde l’histoire criminelle des contrevenants, observe-t-on une tendance vers la spécialisation criminelle ? (2 résultats)

A
  1. Polymorphisme de l’activité criminelle
  2. Généralité au niveau de la récidive criminelle.

CEPENDANT, il y aurait une certaine spécialisation au niveau du TYPE de délit sexuel commis…

20
Q

Quels sont les conséquences (6) de l’Après-constat du “paradoxe de la récidive” ainsi que l’absence de “spécialisation chez les DS.” ?

A
  1. Revoir la DS sous l’angle des carrières criminelles
  2. Changement de perspective qui s’installe.
  3. L’étiquette de “délinquant sexuel” remis en question.
  4. On parle davantage de “délinquance sexuelle”
  5. La récidive comme mesure étalon de la DS remise en question.
  6. On analyse les parcours et trajectoires de délinquance et de comportements criminels.
21
Q

En somme et de façon générale, comment qualifie-t-on la délinquance sexuelle, plus spécifiquement l’agression sexuelle ?

A
  1. Brève
  2. Transitoire et temporaire
  3. Limité à une période de vie
  4. Polymorphisme des parcours de délinquance
22
Q

Vrai ou faux. Les parcours de la DS, notamment ceux liés aux inconduites sexuelles et à l’exploitation sexuelle sont beaucoup moins connus et documentés.

A

Vrai. Le chiffre noir est d’ailleurs beaucoup plus important.

23
Q

Expliquez ce qu’est l’exemple de la délinquance sexuelle prolifique.

A
  1. Analyse de données policières, déclaration de la victime, rapport de police et délinquance sexuelle autorapportée.
  2. Il y a un écart entre l’image-type du récidiviste et les DS prolifique (hors de l’ordinaire)
  3. Ne présente pas l’image typique du récidiviste
  4. Capacité d’éviter le système de justice pendant de longue durée en raison de son image conventionnelle. Par exemple. Un père de famille, travailleurs, influent, etc.
  5. Une minorité de ces individus sont considérés par le système correctionnel comme des individus à haut risque de récidive.